Contexte familial et social.

Famille originaire de Montpellier ; participation de son père à la Première Guerre mondiale et adhésion de ce dernier au parti communiste.

La déclaration de guerre et l'occupation allemande à Montpellier.

(00.05.35) La mobilisation du père en 1938 puis son travail au groupement de la farine à la capitulation ; le soulagement ressenti au moment de l'armistice ; remarque sur l'équipement militaire inapproprié de son père à la mobilisation ; (00.10.20) admiration et confiance à l'écoute du discours de Pétain le 17 juin 1940 ; écoute de Radio Londres ; anecdote sur les voitures de goniométrie de la Gestapo ; (00.12.25) avis négatif porté sur le général de Gaulle au lendemain de l'appel du 18 juin ; déception par rapport à l'entrevue de Montoire le 24 octobre 1940 ; (00.14.15) détails sur ses emplois successifs et sur la vie quotidienne à Montpellier ; les conséquences des restrictions alimentaires ; absence de changement de l'état d'esprit de la population entre 1940 et 1941 ; souvenirs positifs des attentats perpétrés contre les Allemands.

Son entrée en Résistance (1942).

(00.20.46) Circonstances précises de ses premiers actes de résistance ; la distribution de tracts avec son ami Robert Chevalier ; (00.22.48) l'invasion de la zone libre en 1942 ; longue anecdote sur l'arrivée des Allemands à Montpellier ; les conséquences directes de la présence allemande ; absence de souvenirs précis sur le comportement violent ou non des Allemands ; (00.27.15) distribution de tracts durant une année ; longue anecdote sur les circonstances de l'emprunt d'un vélo ; absence de crainte lors de ses livraisons d'armes ; condamné à trois mois de prison pour le vol du vélo ; expérience de la prison du Peyrou ; remarques anecdotiques sur ses compagnons de cellule ; (00.36.30) les conséquences directes de son incarcération ; longue anecdote sur un vol de sucre.

Son entrée au Maquis (juin 1944).

(00.39.22) Les circonstances de son départ pour le maquis ; récit du vol d'un pistolet allemand à la caserne Joffre ; (00.45.30) sa rencontre avec une patrouille allemande ; (00.47.00) description précise du baudrier utilisé dans le transport des armes.

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Sa présence au maquis Bir Hakeim (été 1944).

Motivations et circonstances de son arrivée au maquis Bir Hakeim ; description précise du trajet jusqu'au rocher des Vierges à Montpeyroux (Hérault) ; (00.12.36) la situation géographique ; l'ambiance générale ; absence de discussions politiques entre les maquisards ; évocation du chef du maquis « Montaigne » ; (00.19.00) longue anecdote sur un tour de garde et sur la présence d'une colonne motorisée allemande ; (00.24.15) la fuite des Allemands.

La Libération de Montpellier (24 août 1944).

(00.26.18) Témoin de la libération de la ville : arrivée par l'avenue de Lodève ; description de la foule rassemblée sur la place de la Comédie ; (00.29.35) les retrouvailles avec ses parents ; (00.31.15) participation à l'arrestation du préfet Reboulleau et du milicien Cordier ; (00.32.45) la joie éprouvée devant l'épuration ; les raisons de sa haine envers la Milice.

Son parcours dans l'armée française (1944-1945).

(00.37.45) Engagement volontaire dans l'armée sous l'instigation du chef de maquis « Montaigne » ; son lieu d'affectation : la brigade du Languedoc ; (00.39.10) ses hésitations face à son engagement ; les encouragements d'Albert Uziel pour réintégrer l'armée ; description du trajet jusqu'à Valdahon (Doubs) (00.42.30) départ pour l'Alsace ; description précise de l'offensive allemande (31 janvier 1944) ; (00.46.07) évocation rapide de ses différentes affectations ; mention rapide de divers échauffourées ; description d'une attaque allemande ; longue anecdote sur un sniper allemand dissimulé dans un clocher ; (00.52.13) son évacuation à l'hôpital de Montbéliard (Doubs) ; rapide évocation de la présence des soldats « indigènes » à l'hôpital ; (00.53.19) son transfert dans une autre unité en Allemagne ; anecdote sur la réquisition d'une moto pour pouvoir retrouver des amis appartenant à la brigade légère du Languedoc ; (00.54.30) digression au sujet du camp du Valdahon ; longue anecdote sur sa candidature pour voler sur un appareil de chasse américain.

Conclusion de l'enquête.

(00.56.46) Le difficile passage de la liberté à la guerre ; ses sentiments par rapport à la jeunesse ; sa conclusion « Il faut croire en son pays ».

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