Origine familiale et formation scolaire.

Parcours professionnel des parents ; enfant unique ; (00.02.02) son parcours scolaire à Poitiers (Vienne) à partir de 1938 ; (00.03.28) ; une famille traditionnellement socialiste.

La « drôle de guerre » (1939-1940).

(00.04.52) La débâcle éclair et la propagande d'État ; témoin de l'exode de la population et de l'Armée ; (00.06.50) affectation de son père à la réparation des caténaires ; (00.08.21) sentiments personnels ressentis au moment de la déclaration de guerre ; (00.11.26) aperçu du fonctionnement des radios à l'époque ; (00.12.28) retour sur l'histoire familiale du père ; manque de connaissance à l'époque de l'histoire de la guerre 1914-1918 ; (00.14.15) l'arrivée des Allemands ; l'emploi du père aux Chemins de fer : brève anecdote sur le bombardement d'une ligne ; (00.16.40) sans souvenirs précis de la capitulation de la France ; rapport de force inégal entre l'Armée française et l'Armée allemande ; (00.18.40) description détaillée d'un bombardement survenu dans la gare de Poitiers (juin 1940) ; (00.20.00) détails anecdotiques au sujet de deux pilotes dans un autogire ; (00.21.16) l'arrivée des SS et longue anecdote sur deux motards allemands ; (00.25.22) reprise de sa scolarité auprès d'enseignants retraités.

La vie quotidienne et l'entrée en Résistance (1940-1941).

(00.26.53) Incapable d'expliquer les raisons de son premier acte de résistance spontané : cacher des armes trouvées dans un train ; (00.30.00) témoin d'arrestations abusives ; (00.31.50) distribution de tracts et du journal Témoignage chrétien ; (00.33.40) le service civique rural et la formation des équipes nationales ; adhésion à la Défense passive en devenant pompier volontaire : manœuvres effectuées, entraînement, équipe ; (00.38.50) désintérêt total pour la politique ; (00.39.35) la question du ravitaillement à Poitiers ; (00.42.03) ; découverte de la confession juive d'une amie uniquement au moment du port de l'étoile jaune ; (00.43.20) importance de la propagande et conséquences de la Révolution nationale ; un pétainisme à outrance ; (00.46.14) évocation du réseau Renard et de ses premiers actes de résistance ; sabotage d'autogires allemands avec un ami, Serge Gagnaire ; (00.48.40) les délations d'un camarade de classe appartenant à la milice de Bordeaux.

L'invasion de la zone libre et l'arrestation (1942-1944).

(00.50.10) Conscient des risques encourus en tant que résistant ; ignorance de ses parents quant à ses activités parallèles ; (00.51.40) les conséquences de l'invasion de la zone libre sur son rôle de passeur (11 novembre 1942) ; (00.53.00) les circonstances de son arrestation au lycée par la Gestapo (25 février 1944) ; l'importance selon lui d'avoir été interrogé par la Gestapo et non par la police française.

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Retour sur les circonstances de son arrestation et de sa mise en captivité (1944).

Transféré à la prison de la Pierre-Levée (Poitiers) ; interrogatoire virulent ; (00.04.03) description précise du mitard, puis de la cellule de punition ; (00.07.30) ; longue anecdote sur son compagnon de cellule, puis sur un autre prisonnier ; remarques sur la présence du docteur Laffitte [Durant l'Occupation, ce chirurgien a pris les plus grands risques pour soigner des blessés à l'hôpital de Niort (Deux-Sèvres). Dénoncé, il est arrêté par la Gestapo dans son bloc opératoire. Torturé, il est déporté au camp de concentration du Struthof, en Alsace, puis à Dachau] ; (00.13.00) les questions posées lors des interrogatoires musclés après son arrestation par la Gestapo ; les raisons de l'obligation d'enlever son pantalon lors de l'interrogatoire ; (00.17.18) transfert à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) ; trajet effectué en wagon à bestiaux ; énumération des six compagnons d'infortune ; (00.22.00) description détaillée de la prison ; conditions de détention et ambiance générale ; (00.23.30) digression au sujet de l'humanisme d'un gardien allemand à la prison de Poitiers.

La déportation (1944-1945).

(00.26.09) Transfert de la prison de Fresnes à celle de Strasbourg (Bas-Rhin) ; (00.27.25) anecdote sur la conduite sportive du chauffeur du camion sur le trajet Strasbourg/Struthof ; (00.29.57) un discours allemand à l'arrivée dans le camp de l'enfer d'Alsace : le Struthof (fin printemps 1944) ; (00.31.35) description des prisonniers ; brutalité ; uniformes distincts selon les raisons d'emprisonnement ; inscriptions « NN » en rouge sur son uniforme [Nacht und Nebel, pour les déportés condamnés à disparaitre dans la nuit et le brouillard] ; (00.35.30) différences de traitement selon la nationalité des prisonniers ; son chef de Block : un Luxembourgeois ; crainte inspirée par un prisonnier polonais ayant pris le poste de Kapo pour surveiller son Block ; anecdote sur sa participation à une rixe ; (00.42.05) explications sur les différents postes occupés au sein du camp : entre autres, serveur ; les conditions de vie et la sous-alimentation ; son admission à l'infirmerie et sa rencontre avec le Schreiber (secrétaire) ; (00.50.00) la tentative échouée de libération du camp par le réseau Alliance$$#160;; (00.51.23) évacuation du camp à deux reprises ; (00.53.40 ) départ en train pour Dachau en Allemagne (4 septembre 1944) : description des conditions de trajet ; anecdote au sujet d'habitants bavarois leur lançant de la nourriture.

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Dachau et le Kommando d'Allach (1944-1945).

Retour sur le trajet entre le Struthof (Bas-Rhin) et Dachau (Allemagne) ; description de l'arrivée ; attribution d'un  nouveau  matricule ; informations d'ordre géographique ; (00.05.07) requis comme métallurgiste ; affecté au poste de contrôle des soupapes des avions ; (09.00.00) bonne entente avec deux civils allemands du camp ; peu de rapport avec les autres détenus ; (11.00.13) chance de pouvoir travailler à l'intérieur du camp ; connaissance très succincte du Kommando Dickerhoff ; seulement deux amis : Jean Metais et Bernard Leroy ; quelques sabotages de soupapes ; (00.14.55) retour sur l'organisation de son travail et de son emploi du temps ; description de l'usine ; anecdote au sujet des deux gardiens SS chargés de les surveiller à l'usine ; (00.18.27) fonctionnement des alertes au sein du camp ; (00.22.33) les différentes nationalités des prisonniers ; (00.26.00) le Kommando d'Allach ; ses problèmes relationnels avec un Kapo ; les conditions de détention et d'alimentation ; (00.29.30) retour sur sa position de souffre-douleur d'un des Kapo ; (00.30.48) envoyé à l'infirmerie suite aux brutalités commises par le Kapo ; retrouvailles avec le docteur Laffite ; arrêt de travail ; (00.34.12) description du quotidien au Block TBC, celui des malades de la tuberculose ; (00.37.04) soins reçus à la suite d'une pneumonie.

La libération du camp (29 avril 1945).

(00.41.53) L'arrivée des Américains et la question des listes de départ ; (00.43.33) échauffourée entre des SS et des militaires américains ; miradors SS remplacés par des Américains et des prisonniers abattus par ces derniers ; (00.46.45) vêtu de l'uniforme SS lors de l'évacuation du camp ; transféré dans le village SS ; (00.48.20) exécutions sommaires de soldats et SS allemands par l'Armée américaine ; vengeance de certains détenus à l'encontre des Kapos ; (00.51.55) huit jours passés dans un asile d'aliénés : l'île de Mainau (Allemagne) ; (00.55.50) transféré dans un sanatorium rebaptisé Bir-Hakeim.

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La Libération et son retour en France : long séjour dans un sanatorium (1945-1949).

Les rencontres inoubliables, les distractions et les loisirs ; un maximum de 200 convalescents dans ce centre ; un ami gardé de cette époque : Marc Barillon ; (00.04.06) visite de ses parents ; pas d'évocation avec eux de ses faits de résistance ; (00.06.15) un retour tardif en France (1949) ; silence sur son expérience de la déportation ; (00.08.15) installation de la famille à Bordeaux (Gironde) ; reprise d'études à Paris, à l'école technique de publicité ; (00.10.20) ses visites après la guerre dans les camps du Struthof et de Dachau ; (00.12.40) sans traumatisme des camps de concentration ; (00.14.46) son engagement politique en France après-guerre ; intérêt manifesté par deux Allemandes pour son témoignage ; (00.17.21) conclusions sur cette enquête ; message à transmettre « Qu'on ne recommence pas des imbécillités pareilles » ; aucune animosité entretenue envers les Allemands ; « Il y a des gens bien partout, des abrutis partout » ; (00.20.04) digression anecdotique sur le « simplet de Poitiers » et un officier allemand.

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