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Fonds de la Société de musicologie de Languedoc

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Publication de la Société de musicologie du Languedoc

La Société de musicologie du Languedoc s'est consacrée à l'édition de partitions musicales anciennes, à la publication d'études biographiques et historiques sur des musiciens et compositeurs, et à l'organisation d'expositions, de festivals et de concerts.


Les archives de la Société

Fondée le 26 janvier 1979 par Alex et Janine Bèges à Béziers, la Société de musicologie de Languedoc a poursuivi ses activités jusqu'à sa dissolution en 2006. Ses archives, données aux Archives départementales de l'Hérault entre 2006 et 2011 (sous-série 152 J), reflètent l'ensemble de son action :

  • Administration générale (152 J 1-28) : archives financières et comptables de la société, correspondance générale reçue.
  • Publications (152 J 29-60, 71) : dossiers de recherches scientifiques ; partitions musicales et ouvrages sur la musique ancienne publiés ; diffusion commerciale des publications.
  • Manifestations culturelles organisées par la société ou auxquelles celle-ci a participé (152 J 65-70, 72-75, 79-103, 118).

Collections photographiques de l'association (152 J 119-130). Ces collections, formées de négatifs (environ 6000), de tirages de format contact ou de grand format et de diapositives réunissent des clichés pris par Alex et Janine Bèges lors des recherches qu'ils ont menées pour les publications scientifiques ou les expositions de la société. Ce fonds iconographique est d'un grand intérêt puisqu'il conserve entre autres la copie de fonds privés inédits abordant les thématiques de recherche de la Société de musicologie du Languedoc.

Les archives collectées par la Société

Aux archives proprement dites de la Société s'ajoutent des archives collectées par Alex et Janine Bèges :

  • Fonds d'archives du Théâtre de Béziers (152 J 76-78). Il est constitué de la correspondance active et passive des directeurs de 1882 à 1947, de la comptabilité et des pièces liées au versement des cachets aux artistes, ainsi que de l'inventaire des partitions musicales de la bibliothèque du théâtre. Ce fonds est intéressant et unique puisque le Théâtre de Béziers était à l'origine une entreprise privée, dirigée par des directeurs de revue engagés à l'année. La ville de Béziers qui a racheté le théâtre petit à petit, loge par loge, ne dispose donc pas d'archives documentant l'activité privée du théâtre.
  • Fonds de la famille Robert, spécialisée dans la composition, l'édition et la diffusion de musique à Béziers (152 J 113-116). 

- Aimé Robert (né à Béziers en 1891, mort en 1984), frère de Clément Robert, suit des études classiques à Béziers, apprend le piano d'abord auprès de sa mère (qui fut l'élève de Henri, lui-même disciple de Chopin) et de Georges Nussy-Verdier, puis à Paris auprès d'Édouard Risler (1873-1929) et de Raoul Pugno (1852-1914). Il commence une carrière de pianiste concertiste et de musicien de chambre qu'il abandonne ensuite pour se consacrer à la maison Citroën à partir de 1920. Au décès de son père, il revient à Béziers et reprend le magasin de musique jusqu'en 1960.

- Clément Robert (né à Béziers en 1886, mort en novembre 1941), fils de Justin Robert, fait ses études à Paris au lycée Janson de Sailly, à l'école de musique Niedermeyer, puis au conservatoire avec Albert Lavignac (1846-1916) et Georges Caussade (1873-1936). Il compose une quinzaine d'œuvres de 1906 à 1912 et abandonne la musique. Ami personnel d'André Citroën, il devient son collaborateur et crée à Béziers une entreprise d'automobiles et transports en commun. Sous les cotes 152 J 114-115 sont conservées ses œuvres musicales, publiées et inédites.

- Justin Robert (1861-1950) effectue ses études à l'école de la Trinité (Paris), puis est l'élève du cours d'harmonie d'Émile Durand (1830-1903). Vers 1885, il regagne Béziers où il exerce le métier de clerc de notaire ; musicien et organiste de Saint-Jude, il est parallèlement marchand de musique, d'instruments et d'accessoires. Justin Robert entreprend par la suite une carrière d'éditeur de musique qui lui permet d'entretenir des relations d'amitié avec Gabriel Fauré et Camille Saint-Saëns. Il ouvre aussi une salle où chaque vendredi sont donnés des concerts de musique symphonique.

  • Fonds de partitions de l'organiste et compositeur Achille Philip (1878-1959). Élève du Conservatoire de Marseille en 1888, il est premier prix de solfège en 1894, de piano en 1896 et d'harmonie en 1898. En octobre 1898, Achille Philip entre au conservatoire de Paris et étudie l'orgue sous la direction d'Alexandre Guilmant (1837-1911) et la composition sous celle de Charles Lenepveu (1840-1910) : il est premier prix de contrepoint et de fugue en 1904. De 1904 à 1950 il est professeur d'orgue et d'harmonie à la Schola Cantorum. Achille Philip est aussi titulaire du grand orgue à Paris dans les églises de La Madeleine (1904-1913), Saint-Jacques-du-Haut-Pas (1913-1928), Saint-Léon (1928-1949), Saint-François-Xavier (1941-1946) et à l'Hôpital militaire du Val-de Grâce (1913-1950) où il donne chaque année les Passions selon Saint-Jean et Saint-Matthieu de Bach, ainsi que le Requiem de Mozart. Le 3 août 1935, Achille Philip crée Bacchus au théâtre des Arènes de Béziers. En 1950, il s'installe à Béziers où il est nommé le 31 mars 1957 titulaire du grand orgue de la Basilique Saint-Aphrodise. Il épouse la chanteuse Marthe Legrand avec qui il fonde le "Quatuor Français". Après le décès de sa femme, il épouse en secondes noces Louise Gant.

Fonds de l'Orphéon biterrois (1924-1950), constitué du registre des procès-verbaux de séances de la formation musicale (152 J 112).

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