Contexte familial, formation scolaire et professionnelle.

Famille installée en Tunisie depuis 1848 ; milieu social modeste ; (00.03.25) sa carrière ; son parcours scolaire au lycée Carnot à Tunis (1939) ; (00.06.35) absence d'information venant de la Métropole ; insouciance de la jeunesse jusqu'au débarquement (1942) ; (00.09.07) détails sur la participation de son père à la guerre de 1914-1918.

La drôle de guerre et la vie quotidienne à Tunis (1939-1942).

(00.12.03) Ordre de mobilisation ; rien de particulier à signaler (00.12.42) dissensions sociales entre les différentes communautés ; (00.15.30) surprise de sa famille et de la communauté française face à la capitulation de la France ; (00.17.38) digression sur l'importance des écoles britanniques sur son développement intellectuel ; (00.19.20) le parcours de sa grand-mère maternelle en Tunisie (00.23.13) tensions entre les Compagnons de France et les Scouts de France ; (00.25.10) conditions de vie extrêmes des Français de Tunisie et de sa famille en particulier ; (00.28.06) conséquences du ravitaillement difficile de la Tunisie ; (00.30.00) la question de l'antisémitisme ; le décret Crémieux de 1925 ; (00.33.20) incompréhension face la loi anti-juive (2 juin 1941).

Entrée involontaire dans la Résistance (avril 1943).

(00.36.20) Trois de ses professeurs résistants ; ignorance de leur statut particulier ; petits actes de résistance réalisés par lui à son insu : message contre nourriture ; (00.42.00) obligé de fuir : recherché par les autorités pour son implication involontaire dans la résistance ; sauvé par un officier italien antifasciste ; déguisé en soldat italien, puis arrêté par des Anglais (22 avril 1943) : interrogatoire en italien ; vérification de son identité (10 mai 1943) : demande d'intégration à la Royal Air Force (RAF) ; (00.47.14) sa passion pour l'aviation ; (00.49.20) retour sur l'ordonnance du 22 octobre 1943 et sur le remplacement de ses professeurs.

Son engagement militaire en Angleterre (1943-1944).

(00.51.20) ses classes en Afrique du Nord (juin-novembre 1943) comme soldat français avant son versement dans la Royal Air Force (RAF) à Greenock (Ecosse) (4 janvier 1944) ; (00.52.43) digression sur son activité de scout pendant la drôle de guerre : dégager corps et décombres ; (00.55.17) description de la préparation militaire d'une mission aérienne de la RAF ; (00.57.20) son transfert au centre de préparation aux écoles de mitrailleur.

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Formation militaire britannique et premières missions (1944-1945).

École de mitrailleur à Newcastle (Angleterre) pendant 3 mois ; des Français en formation en Écosse ; entraînement des équipage sur les appareils Hanson et Wellington ; (00.04.55) évocation de ses premières missions sur un Halifax ; (00.05.40) retour sur sa formation polyvalente ; (00.06.44) évocation de dissensions avec des membres vichystes de l'équipage français ; problèmes entre Forces frnçaises libres (FFL) et membres de l'armée de l'Air de Vichy ; (00.10.44) changement d'équipage ; entraînement sous les ordres du Lieutenant Mathurin ; (00.11.35) son arrivée à la base 74 d'Elvington (15 décembre 1944) ; évocation des missions du groupe 344 ; (00.12.41) anecdote sur la visite du Général Valin ; (00.13.24) retour sur la mésentente avec les Français de l'armée de l'Air de Vichy ; (00.14.15) les différents types d'appareil d'entraînement ; (00.16.10) début des missions et description du V3 (11 février 1945) ; (00.18.44) interdiction de la RAF de tout contact extérieur ; évocation des interrogatoires quotidiens de l'Intelligence Service ; (00.20.07) des missions de diversion et détails anecdotiques sur ses trois premières missions d'accoutumance (mars 1945) ; (00.27.00) énumération des membres de l'équipage ; (00.29.37) évocation du « tonneau » (dispersal) : lieu de vie des équipages (00.31.10) ; organisation des repas ; les distractions ; les permissions ; (00.35.16) au courant du débarquement du 6 juin 1944, 48 heures avant ; (00.37.10) son accès à l'information ; (00.38.25) sentiment sur l'évolution du conflit.

Missions et stratégies au sein de la RAF.

(00.39.30) Les stratégies militaires concernant le bombardement ; distinction entre les bombardements anglais et américains ; détails précis sur le type de stratégie adoptée ; (00.42.50) les rôles des Pathfinders ; (00.44.30) cinq Halifax du squadron 346 abattus lors d'une mission (4 novembre 1944) ; (00.45.08) les ennemis : avions, tactiques de chasse ; tactiques d'évitement des bombardiers Halifax pour échapper à la chasse allemande ; (00.49.02) les difficultés morales et la peur ressentie lors des missions ; (00.50.41) peur accentuée par le mauvais état des appareils ; (00.53.40) sept missions effectuées : quatre de bombardements et trois de diversions ; des précisions sur un tour complet, soit 30 tours d'opération ; (00.54.55) les relations entre les équipages et l'État-Major ; précisions sur un débriefing ; (00.57.15) les risques encourues lors d'une mission.

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Missions et stratégies au sein de la Royal Air Force (RAF).

Description de son poste de « mitrailleur supérieur » : dangerosité du poste ; procédure pour évacuer l'appareil ; (00.02.46) description des défauts de sa combinaison ; retour sur le rôle particulier du mitrailleur supérieur au sein de l'équipage ; (00.04.34) la tactique du tire-bouchon (corkscrew) ; (00.07.48) les consignes réglementaires en cas d'attaque ; (00.09.04) présence de l'Intelligence Service lors des débriefings ; (00.12.54) retour sur le poste de mitrailleur ; problème de l'armement du bombardier face à un avion de chasse ; (00.15.10) Nuremberg : rescapée d'une mission marquante ; (00.17.05) mention rapide de sa dernière mission ; (00.18.08) retour sur les motivations des engagés volontaires ; son opinion sur l'état d'esprit des pilotes vichystes ; le rôle joué par les Anglais pour aplanir les tensions entre Français ; (00.21.42) l'importance du bombardement et les stratégies divergentes du Maréchal Harris et Winston Churchill ; (00.26.11) digression sur son ignorance de l'existence des camps de concentration (00.27.50) anecdotes sur les bombardements de Tunis de novembre 1942 à mars 1943 ; (00.29.43) l'attaque des Intruders lors de l'opération Gisèle (3 mars 1945).

Retour sur la guerre en Afrique du Nord.

(00.31.10) Le statut des combattants issus de l'Empire colonial français dans l'Armée française : la bataille de Montecassino et le courage de ces soldats ; injustices et inégalités de traitement parmi les anciens combattants après la guerre (00.38.30) ; son combat actuel pour la réparation des préjudices subis lors de la Seconde Guerre mondiale par les soldats indigènes ; combat pour un traitement égal ; (00.39.40) la situation des juifs en Afrique du Nord en 1945 ; l'application stricte et sévère des lois anti-juives (00.41.33) ; digression anecdotique sur son conflit ouvert avec le Président de la Commission administrative de reclassement (00.43.30) les cinq camps de travail obligatoire pour les juifs créés en Algérie ; (00.44.43) rappel de la Loi de 1872 sur le statut des juifs ; (00.47.26) son retour en France et son statut de rapatrié.

La démobilisation du 30 janvier 1946 et l'après-guerre.

(00.50.19) Préparation du concours de navigateur à la base aérienne de Bordeaux-Mérignac (Gironde) ; (00.51.36) son entrée aux travaux publics et sa carrière professionnelle en Tunisie ; (00.55.33) retour sur la notion de résistance pour lui ; les différents statuts des résistants : rappel de la loi Biondi en 1951.

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Son activité aujourd'hui et conclusion.

Sa participation au concours national de la Résistance avec le département de l'Hérault ; (00.02.09) en relation régulière avec l'Armée de l'air française et avec la RAF ; (00.05.30) membre de l'Office départemental des anciens combattants ; (00.08.17) réflexions inspirées par son parcours ; (00.10.53) « L'être humain a parfois des choix mais pas toujours le choix »

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