CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu : Protection demandée au commandant par de Carlencas et Mlle de Rozel à Pézenas, de Nattes de Laverdière à Saint-Thibéry, les capucins de Pézenas. Plaintes pour blessures faites à Vernende, peintre étranger. Travaux à l'église de Pézenas. Braconnages à Mèze, sur la terre de l'évêque. Mauvais traitements au gardien du haras du prince de Conti à la Grange des Prés. Insultes proférées par un patron de barque remontant le Lez jusqu'au pont Juvénal, à l'adresse d'un ingénieur chargé par son chef Mareschal de faire des sondages dans l'étang de Méjean. A Loupian le curé ayant fait décamper de jeunes danseurs un dimanche devant l'église, est depuis insulté la nuit, tutoyé, traité de « cheval, mulet », et invité à « quitter le collet pour travailler ». Insultes au premier consul de Saint-Thibéry nommé par le prince de Gonti, lorsqu'il reprochait à un boulanger la mauvaise qualité de son pain. De Nizas, seigneur de Cazouls, demande à être confirmé dans son droit de seigneur haut justicier et dans celui de requérir deux gardes de la maréchaussée afin d'arrêter deux femmes qui battaient la régente, du lieu. Généralisation de la chasse autour de Pézenas, « les artisans, les travailleurs de terre, tous sont avec des fusils..., l'abus est si grand qu'il est intolérable », dans les terres du comte de Vintimille et autres : un nouvel usage consiste à chasser les perdreaux avec des chiens et des bâtons, un peu de prison paraît nécessaire. A Bessan les paysans disputent le haut du pavé à bien des gens de condition... et tirent au courbaton avec eux ». Les consuls de Florensac demandent le déplacement du four à chaux et des tuileries servant à la construction des redoutes, jusqu'à la fin du dépiquement de la récolte. L'évêque d'Agde se plaint des procédés employés pour faire des recrues à Nézignan dont il est seigneur. Menaces et jets de pierres contre Jacques Gontier, gros marchand » de Pézenas. Assassinat de Bessodes, officier, qui levait une compagnie de cavalerie à Nézignan ; l'évêque, seigneur de ce lieu, convient qu'on est un peu républicain dans ce pays-là ». Toutefois il demande qu'on retire la compagnie de grenadiers en garnison. Le célèbre Chicoyneau demande de Fontainebleau le châtiment de cet assassinat qui atteint Bouniol, professeur de médecine de Montpellier, son assistant. Leignadier, de Montagnac, demande l'envoi de son fils aux prisons de Sète. Trottin, ancien officier, s'étant fâché contre un maréchal à cause du prix d'un cercle de cuve à Saint-Thibéry, la femme du maréchal le fait tomber d'un coup de poing, le subdélégué déclare : « Ce M. Trottin est petit-fils d'un conseiller au parlement de Toulouse, bien différent par conséquent de condition avec ce maréchal, il semble juste de punir cette femme par quelques heures de prison ». Pendant un voyage de François Barrier d'Agde, écrivain de barque, sa fille a été séduite ; étant pauvre il ne peut trouver des huissiers assez rigoureux pour faire arrêter le ravisseur, Jean-Simphorien Massoutier, fils du chirurgien de Vias, et pour le faire conduire dans les prisons de Florensac, baronnie du duc d'Uzès. Thomé, maréchal de camp, a passé l'année précédente à Marseille « où le commerce est aussy sec que les montagnes pelées qui l'environnent », mais retiré à Avignon « il retrouve les bois et la verdure..., nulle cour à faire, ni commandant ni intendant, les ducs de Gadagne, de Crillon, les Brancas, Forbin, Sade et autres dont le commerce liant se sent de l'aménité du lieu ». Scandale de mœurs à Boussagues. « Une bande de voleurs s'est répandue du cotté de Cabrières et Péret, terres à M. le prince de Conty, où l'on vole journellement du bétail aratoire ». Gréfeuille, consul d'Agde, a fait arrêter une femme de mauvaise Vie et conduire au Refuge de Béziers en lui faisant consigner 3 mois d'avance à raison de 6 livres par mois, mais il demande à Rives, commandant à Sète, d'obtenir un ordre d'emprisonnement de Ladevèze, commandant dans la province.