Liste des secrétaires des commandants de Languedoc : Touzart, de Beaulieu (1747-1758), de Mouchu (1758-1761), Saint (1762-1767), Cestre (depuis décembre 1767). En marge rappel de quelques commandants : maréchal de Richelieu (1754 ou début de 1755), de Mirepoix, duc de Fitz-James (1761), prince de Beauvau (31 octobre 1765).

Modèles et dessins de fusils à un canon tirant deux coups à la fois, et à dix canons et une seule platine tirant à la fois (1764).

Artillerie. État du personnel à Montpellier, Narbonne, Brescou et Agde, ville et fort Saint-Louis de Sète, Aigues-Mortes, Nîmes, Saint-André-de-Villeneuve, Pont-Saint-Esprit. Sommières (1775). Personnel et matériel (1776-1788). Lettre de Choiseul au baron de Saint-Michel, colonel et directeur en Languedoc, signalant les prélèvements indus de poudre par les officiers supérieurs pour leurs chasseurs, et les prêts d'outils, bois et cordages par les gardes d'artillerie (1785).

Gardes-côtes. Extrait du règlement de ce service (1712) ; lettre d'envoi par Maurepas (1730).

Ordonnances du duc de Roquelaure défendant de brider des chaumes le long de la côte pendant la nuit, interdisant aux marins de Provence qui viennent pour la pêche ou le commerce ainsi qu'à ceux de Sète, Bouzigues, Marseillan, Mèze, de porter des armes et les invitant à vivre en paix, défendant enfin aux jeunes gens de faire des joules sans une permission écrite (1716). État des officiers des cinq capitaineries gardes-côtes sous l'inspection du marquis de La Fare résidant à Nîmes. Les paroisses dans la zone de deux lieues de la côte fournissent 7 000 hommes dont 2 000 en compagnies détachées. Ordonnance royale détachant la ville de Sète de la capitainerie de ce nom qui ne comprendra à l'avenir que Frontignan, Mireval, Vic, Cournonterral, Cournonsec, Gigean, etc. (9 octobre 1728). Règlement du 22 juillet 1721 fixant les sept capitaineries ; ordonnance royale déterminant le ressort de celle d'Aigues-Mortes allant de Fourques à Valergues et Lansargues ; attache du duc de Penlhièvre, amiral de France (22 septembre 1742). Instruction pour la garde des armes de la capitainerie de Béziers. Lettres de Maurepas relative à la formation du nouveau régiment de dragons de Septimanie prélevé sur les milices gardes-côtes (1744). Nomination de M. de Seigneuret comme inspecteur des gardes-côtes (1747). Relâche d'une galiote turque à Sète (1751). Approbation par d'Argenson du code de signaux établi par Montcalm (1756). Prise d'un corsaire anglais par deux galères du roi protégées par d'Alphonse, commandant de Brescou ; les prisonniers sont envoyés à la citadelle de Montpellier (1757). Projet pour faire nommer le chevalier de Villeneuve dit le Grenadier, ancien capitaine de galère, comme inspecteur des gardes-côtes (juin 1757). Séditions à Florensac et à Vias au cours du tirage au sort de la garde-côte ; arrestation de Mandon et d'Alméras, capitaines gardes-côtes d'Agde et de 17 miliciens, sur l'ordre de l'intendant. Désordres commis à Béziers devant la maison abbatiale de Saint-Jacques, près des casernes, rixe entre les soldats gardes-côtes et ceux du bataillon de Saumur, celui-ci fut transféré ensuite au fort de Nîmes (juillet 1759). Location de maison pour les munitions de la capitainerie de Narbonne. Guet sur les clochers ; l'intendant refuse la dépense qu'entraînerait la construction de guérites voûtées sur les hauteurs. Redoute à Palavas. État des officiers gardes-côtes de Provence, Languedoc et Roussillon (1759-1760). Plainte d'Aubrespy de La Farelle, premier consul de Montagnac, contre Vissée de Lalude, lieutenant des gardes-côtes qui a bastonné son domestique (1768). Échouement d'un corsaire algérien sur la côte de Leucate (octobre 1777). Lettre au prince de Montbarey sur l'insuffisance de l'infanterie en Languedoc, en raison des « petites insultes que nous pourrions essuyer de la part de quelques chébecks anglois », nouvelle répartition des troupes (21 septembre 1778). On arme 4 chébecks ennemis à Minorque, le prince de Montbarey charge le comte de Montcalm de veiller à la sûreté de Sète (5 septembre 1778).

Lettres du maréchal de Belle-Isle au maréchal de Thomond, concernant les recrues, leurs formations, leurs assemblées, l'exercice des canonniers tant en Languedoc qu'en Provence (1758-1760). Lettres du duc de Choiseul au même sujet (1761-1769). Minutes des lettres du maréchal de Thomond (1757-1761) sur la défense des côtes de la Méditerranée, Roussillon, Languedoc, Marseille, Toulon. Troupes et ouvrages, artillerie ; mouvements des flottes anglaises, emplacements des troupes en Provence, récompense à M. de Grille (1759) ; batteries à la pointe de Grave en Guienne (1757). Lettres de l'intendant Saint-Priest sur les soldats malades à l'hôpital de Pézenas et sur d'autres dépenses, sur les corsaires anglais (1761-1763). Lettres de l'ingénieur Maréchal et d'autres relatives aux ouvrages de défense, Brescou, etc. (1759-1770). Lettres de La Fare d'Alais, inspecteur général des milices, au maréchal de Thomond (1759-1762). Lettres de Suriaville sur les gardes-côtes de Provence (1760). Lettres des subdélégués du commandant en chef de Béziers. Narbonne, Agde et Lunel (1762). Lettres du comte de Durban, capitaine général, et de Chefdebien au maréchal de Thomond (1759-1761). Réclamations des bénédictins d'Aniane. Situation du guet le long des côtes (août 1779). Règlement imprimé (23 avril 1780).

Ordonnance royale sur la levée de 5 compagnies d'infanterie de 50 hommes chacune pour la garde du Roussillon (20 juin 1757). Affectation dans les postes. Signaux à faire (1757). États des canons placés dans les redoutes côtières, dépenses (1756-1761). Augmentation de l'artillerie demandée par le maréchal de Belle-Isle (1758). Répartition de 8 458 fusils dans les neuf places du Roussillon (1759). États des officiers d'artillerie et des ingénieurs (1760). Mémoire sur la levée de deux capitaineries gardes-côtes, envoyé par le comte de Beaujeu au maréchal de Belle-Isle. En fait, les habitants de Banyuls, « espèces de miquelets » au nombre de 200 hommes, gardent leur pays et touchent la solde de la 5e compagnie ; ils ont refusé des fusils et préfèrent leurs escopelles ; au total ces compagnies sont dénuées d'instruction militaire. Les différentes places sont confiées à 2 290 hommes, bourgeois et habitants, et il est nécessaire de supprimer la solde de ces troupes bourgeoises qu'on ne paie pas à Dieppe, à Honfleur, etc. Le marquis de Bon, premier président et intendant, approuve la levée de 2 capitaineries gardes-côtes de 400 hommes chacune. Projet d'ordonnance à celte fin (21 août 1759). Mémoire au maréchal de Thomond adressé par Noguer qui demande la capitainerie de Perpignan, états de services (1759).

Mise en état de défense de la côte étudiée par le comte de Graville depuis Bagnols del Maranda jusqu'à Leucate (30 octobre 1756). Tableaux des états-majors, des officiers, des troupes, des approvisionnements nécessaires pour les batteries côtières, lettres de M. de Saint-Affrique, habillement des gardes-côtes fourni par l'hôpital de la Miséricorde de Perpignan. État des armes à Perpignan (1758). État des affûts à Bellegarde, à Collioure, fort Saint-Elme, Port-Vendres, Sète, fort Saint-Louis, fort Brescou, Agde. Artillerie de Collioure. Artillerie de Perpignan. Munitions nécessaires à Perpignan et à sa citadelle. État de la côte décrite comme en mauvais état de défense par le maréchal de Thomond (16 mars 1759). Revue des cinq compagnies faite par Surlaville au moment où la flotte anglaise est sortie de ses ports (septembre 1760).

Pièces et munitions de guerre consommées sur la côte. États des ingénieurs, des lieutenants des maréchaux de France (1758-1761). Projet de redoutes de fascines et de sable par Saint-Affrique, inquiet du ravitaillement accéléré de Gibraltar. Lettres du même : en décembre 1758, il forme 48 compagnies du guet de 50 hommes chacune ; les paysans de Cerdagne qui passent l'hiver en Espagne seront armés à leur retour. En janvier 1759, Thomond est prié de demander 5 ou 6 000 fusils supplémentaires au maréchal de Belle-Isle, ainsi que 30 canons. En avril, Saint-Affrique lève deux compagnies gardes-côtes, apparition d'un petit corsaire anglais, puis de quatre vaisseaux français allant à Mahon, d'un vaisseau danois suspecté d'avoir eu communication avec quatre corsaires algériens. En mai il propose de faire venir 7 compagnies de la dernière levée de milices. En juillet deux frégates anglaises pourchassent de petits bâtiments. Etude d'épaulements pour mettre à couvert infanterie et cavalerie ; ils coûteraient moins cher si l'intendant acceptait d'ordonner des corvées, mais il ne peut ordonner ces corvées sans les ordres du contrôleur général qui lui-même doit conférer avec le ministre de la guerre (3 août 1759). Un pinque algérien attaque des pêcheurs de Collioure, un bateau de poste venant de Mahon ; les algériens ont même poursuivi des passagers dans la montagne, ils surveillent l'entrée de Port-Vendres et ne s'en iront sans doute qu'après la foire de Beaucaire (25 juin 1760). Une tartane allant de Sète à Nice a été prise par un corsaire anglais et dirigée sur Gibraltar sous la garde de 7 marins ; lorsqu'elle est près de Port-Vendres, le patron el ses gens se jettent sur les Anglais et gagnent le port (14 septembre 1760). L'escadre anglaise de l'amiral Sander croise en Méditerranée ; on garde mieux les redoutes (20 septembre 1760). Saint-Affrique demande au maréchal de Thomond de faire obtenir du contrôleur général des Finances des ordres à M. de Bon, intendant, en vue de faire restaurer les redoutes (22 novembre 1760). Dangers causés par les corsaires anglais, les Maures et les Saletins, ceux-ci journellement ; il est dommage que la cour n'ait pas conservé les gardes-côtes licenciés le 6 mars, au moins la moitié (4 mars 1761). Devant le port de Mahon croisent une frégate, un pinque et 4 gros vaisseaux de ligne anglais (20 juin 1761). Prise d'une tartane de poste de Mahon par les Anglais qui ont eu « de bonnes façons » pour deux officiers (12 mars 1761). Réunion des côtes de la Méditerranée sous un même commandement (octobre 1761). Lettres de Doms, viguier du Roussillon et commandant les gardes-côtes, au commandant en chef de Languedoc sur les détails du service (6 juin 1759 -1er novembre 1761).

État des signaux à établir depuis Notre-Dame d'Antibes jusqu'à la tour de Bouc (s. d.). État des emplacements des troupes. Instructions au régiment de Hainaut. Observations sur l'emplacement des troupes en Provence et des batteries établies sur la côte (1757-1761). Batteries établies en 1744 et 1745. Entretien des batteries et des signaux (1758-1759). État des officiers et (soldats gardes-côtes. Garde de la rade de Marseille (1757). Résultats des revues (1760). Récapitulation des milices à Martigues (1760). Déplacement à Antibes du bataillon de milice garde-côtes (juin 1760). État des batteries et du bataillon des canonniers de la rade de Marseille. État des signaux. Projet pour la défense du port de Marseille, les commerçants soutenant que la garde bourgeoise est inefficace et coûteuse, et demandant le rétablissement du département de la marine à Marseille. Mémoire sur la police de ce port, signé Truguel (23 novembre 1759). Projet d'ordonnance du roi remettant la garde du port à la ville, au bureau et au capitaine qu'elle établira (s. d.). Émeute parmi les soldats. Le maréchal de Thomond propose au maréchal de Belle-Isle de supprimer le bataillon de Marseille et de renforcer ceux d'Antibes et de Toulon ; les officiers ne valent pas mieux que leurs soldats. Le 22 décembre 1760, il y eut le feu à l'arsenal et les échevins discutèrent longtemps avant d'accepter que les soldats du fort Saint-Nicolas entrent dans la ville et éteignent l'incendie. En fait les échevins craignent la diminution de leur autorité si un état-major était établi dans leur ville (9 janvier 1761). Lettres du marquis de Fénelon (1759-1761). Il rend compte de l'état de la côte, du manque d'affûts à Saint-Tropez et de la dégradation des redoutes de Sainte-Maxime et des Canebiers (12 avril 1759). La flotte de l'amiral Broderick reparait à deux lieues au large de Toulon et de la Ciotat, inquiétude à Marseille (9 mai 1759). Incapacité du duc de Villars, gouverneur de Provence, qui rend pénible la position de Fénelon (30 mai). Protestation des échevins de Marseille parce que le régiment de Hainaut a traversé la ville (9 juillet). Des lettres de Livourne annoncent l'éloignement de la flotte de l'amiral Boscawen (9 juillet). Proposition de limiter les postes de signaux à N.-D. de la Garoupe près d'Antibes, au Cap Sépet à Toulon, à Marseille-Vert et à N.-D. de la Garde ; « avec ces quatre signaux toute la côte est avertie » (26 juillet). Tracas et embarras que donne le duc de Villars (2 juin 1760). Croisière de cinq navires anglais (29 août). Mémoire confidentiel à l'abbé de Laville sur la défense des côtes et la possibilité d'une descente anglaise soutenue par 25 vaisseaux de ligne (7 juin 1761). Manque de discipline au château d'If (26 octobre). Leltres de Millet de Montville, directeur des fortifications de Provence, commandant des îles d'Hyères, au maréchal de Thomond. Ouvrages à faire faire aux forts Saint-Nicolas et Saint-Jean par l'ingénieur en chef Duprat, ainsi qu'au chemin couvert de Toulon. Transfert de troupes de Corse dans les îles d'Hyères. Passage discret de bâtiments anglais à surveiller. Redoute et batterie au cap Cavalère. Candidature d'Isaac Moynier, fils de Charles, ancien maire de Calvisson, à une place de capitaine d'invalides.. Défense des rades de Toulon (1759-1761). Lettres de Daullard, directeur de l'artillerie à Marseille. Défense de la tour de Bouc, Cassis et la Ciotat ; envoi de munitions à Minorque. Batterie du cap la Caco près de Cassis. Blindage des principaux magasins du château d'If. Répartition de pièces d'artillerie le long de la côte. Nécessité d'un entrepôt général à créer dans le nouvel arsenal de Marseille (1759-1761).

Distinction entre les officiers majors des places d'une province et ceux placés sous les ordres des commandants des côtes. Privilège de Marseille de ne pas avoir de troupes. État de la côte de Provence décrit par Thomond (1759). Prétentions du marquis de Piles, gouverneur-viguier de Marseille ; arrivée du Royal-Roussillon dans cette ville (juin 1759). Prise de possession des batteries de la rade de Toulon par les troupes de terre (1760). Terrain disputé entre la marine et l'artillerie dans l'arsenal de Marseille (1761). Rétablissement de la marine à Marseille, mémoire de Thomond à Berryer, ministre de la Marine, autre de Fénelon.

Règlement imprimé sur l'étendue des capitaineries de Guienne (1728). Projet de M. Chatillon, de Bordeaux, pour faire créer une 3e capitainerie générale en Méditerranée en faveur du chevalier de Villeneuve, frère de l'évêque de Montpellier (1747). Lettre de Lagraulet, de Bordeaux. Les Anglais projettent de faire une descente sur les côtes de Saintonge, d'Aunis ou de, Guienne ; dispositions prises par le maréchal de Richelieu et par MM. de Narbonne et de Bellegarde à la pointe de Grave et au Verdon, répartition des régiments. Il y a eu un débarquement d'Anglais à la Martinique, mais M. de Beauharnais les a rejetés « avec beaucoup de vivacité » (19 mars 1759). Lettre avec signature autographe du maréchal de Richelieu, demandant les besoins en effectifs du maréchal de Thomond (8 mars 1759).

Liste des officiers du gouvernement de Normandie. États de dépenses prévues pour les 34 capitaineries de gardes-côtes de cette province. Ordres pour les signaux de la côte. États des troupes, des pièces de canon dans les places, des approvisionnements (1756-1757).

Situation des officiers (1730-1740). Tirage au sort, formation de 7 bataillons dans la province, fugitifs, revues, incidents avec les maires et consuls, « chemins » de recrues, détachements, mutineries, surveillance par la maréchaussée, examen des hommes arrêtés par les subdélégués du commandant en chef, lettres adressées par ses subdélégués à de Ladevèse, commandant dans la province. Recel d'un fugitif par Mademoiselle d'Aussillon attaquée par la population de Mazamet (1743).

États et procès-verbaux de levée.

Procès-verbaux de levée.

Levée de 1779.