Contient notamment que les pauvres tant du diocèse que de la ville seront reçus indifféremment dans l'Hôpital général par le recteur qui fera le service de semaine, mais pour les pauvres étrangers, il y sera pourvu par le bureau (25 mars 1679) ; M. de Ranchin a été prié de parler à la supérieure de Sainte-Ursule pour savoir l'état de l'affaire du legs fait par une fille du marquis d'Anduze (20 février 1681) ; Le juge-mage a fait savoir au bureau qu'on avait trouvé au mas de Gris (juridiction de La Boissière) un enfant à la mamelle dont la mère avait été étranglée par quelques gueux passants (21 octobre 1686).

Contient notamment : 16 mars 1679 : dans l'assemblée tenue chez l'évêque de Montpellier, le sieur Cayla, notaire et secrétaire de l'hôpital, a donné lecture des lettres patentes du Roi Louis XIV, du mois de mai 1678, portant l'établissement de l'Hôpital général et l'union à cet hôpital de la Maison de la Charité de cette ville et de tous les autres hôpitaux et maisons de charité du diocèse, à l'exception de l'Hôpital Saint-Eloi ; ces lettres patentes sont transcrites dans cette délibération.Après lecture, il a été résolu de faire disposer la maison de M. Gautier, située au faubourg Saint-Guilhem, pour enfermer les pauvres en attendant les fonds nécessaires pour faire bâtir une maison convenable ; ensuite l'évêque a ordonné, pour le 19 du même mois de mars 1679, une procession générale partant de l'église cathédrale afin d'emmener dans l'Hôpital général tous les pauvres qui auront été trouvés.10 juillet 1681 : le bureau de l'hôpital donne pouvoir aux sieurs de Massia, Castaing, Bosc et Guilleminet, de passer avec les consuls de Montpellier tous les actes nécessaires pour le paiement d'une rente de 1 000 livres que la ville se charge et s'oblige à payer aux créanciers. 7 juin 1682 : délibération qu'il sera fait requête contre le sieur Pigeon, docteur en médécine, pour l'obliger à remettre le codicille de feu Barre lequel contient un legs de 1 500 livres pour les pauvres de l'hôpital.

Contient notamment : 5 juillet 1682 : le secrétaire de l'Hôpital général donnera aux intendants de l'Hôtel-Dieu Saint-Eloi un état des enfants de 4 ans accomplis existants sur le contrôle avec le jour où ils devront entrer à l'Hôtel-Dieu. 12 mars 1684 : l'évêque de Montpellier a offert au bureau de parler à l'intendant provincial aux consuls à l'effet de faire délibérer par le Conseil de ville la dépense nécessaire pour loger et soigner les enfants atteints de la maladie du scorbut. 17 juin 1685 : par suite de l'acte de sommation, signifié à divers maîtres apothicaires de Montpellier de la part des intendants, recteurs et syndics de l'Hôpital général, les apothicaires offrent de visiter et servir une fois par jour les malades de cet hôpital.

Contient notamment : 19 août 1685 : le bureau a approuvé les articles dressés par le sieur Porchier, fabricant de bas de la ville de Carcassonne, pour commencer la manufacture des bas dans l'Hôpital général de Montpellier aux conditions de son bail. 29 mai 1686 : le cardinal de Bonzi, l'évêque de Montpellier, les compagnies de justice, au sujet de l'arrêt du Conseil qui accorde aux pauvres de l'hôpital les aumônes réglées par lesdites compagnies de justice sur tous les officiers du Roi et sur les maîtres des arts libéraux de Montpellier, comme aussi le droit et faculté de fournir les tentures de deuil, draps mortuaires, crêpes, manteaux. 22 décembre 1688 : l'assemblée remercie l'évêque de Montpellier des bons et pieux desseins qu'il a eus en faisant faire le catéchisme, aux pauvres de l'un et de l'autre sexe, par des ecclésiastiques qu'il a désignés dans diverses églises de cette ville, en même temps que ces pauvres recevront la distribution des aumônes faites par les recteurs de l'Hôpital général.

Contient notamment : 9 novembre 1687 : le président doit écrire à l'évêque de Montpellier et au sieur de Guilleminet pour les prier, de la part du bureau, d'obtenir le plus long délai de paiement d'une somme d'argent due aux pères de l'observance, au sujet du procès que l'hôpital avait contre ces derniers à l'égard du cimetière de la religion réformée.9 janvier 1689 : le bureau a nommé les sieurs Joubert, intendant, Bardi, recteur, de Guilleminet, syndic, pour passer contrat avec le sieur Caussel, prêtre et chapelain, en vertu duquel le bureau l'a nommé pour servir l'Hôpital général pendant sa vie à condition qu'il fasse dire toutes les messes de fondation dont l'hôpital était chargé. 1er mai 1689 : sur la proposition de l'évêque de Montpellier, le bureau a délibéré qu'au commencement de toutes les séances il serait dit le Veni creator.

Contient notamment : 7 mai 1690 : les sieurs Plantat et Jarlat, recteurs, ont été nommés pour distribuer 100 pains aux pauvres devant la porte du juge-mage suivant la fondation faite par le capitaine Mourié. 26 novembre 1690 : à l'avenir il ne sera plus accordé les 50 livres à des filles de l'hôpital lorsqu'elles sont entrées dans des couvents pour sœurs converses, attendu que ce n'est point conforme à la volonté de personnes qui ont fait les fondations et que cette somme doit être employée à marier de pauvres filles. 12 mars 1692 : il ne sera reçu aucun pauvre dans l'hôpital sans qu'il ait été visité par le chirurgien, et au cas qu'il soit atteint de scorbut, écrouelles et mal vénérien, il sera renvoyé chez lui par le recteur faisant le service de semaine.

Contient notamment : 16 novembre 1692 : sûretés que devront prendre les sieurs de Saint-Michel, intendant, Fages et Bellonet, recteurs, et d'Aigrefeuille, syndic, au sujet d'un banissement fait par Jean Fumée, lequel, chargé du recouvrement pour le droit d'amortissement et nouvel acquêt des biens possédés et acquis par le couvent des religieux protestants des Carmes de Montpellier, a fait saisir entre les mains des pauvres, pour 4 177 livres, 8 sous taxés au Conseil, la somme de 6 000 livres qu'ils doivent audit couvent pour le prix de la vente de l'enclos où l'Hôpital général est situé. 18 janvier 1693 : pouvoir donné aux sieurs Gardel, intendant, Bellonet, recteur, et d'Aigrefeuille, syndic, de traiter avec Langlade, notaire de Pignan, pour raison des fiefs et autres droits que les pauvres ont dans cette communauté depuis l'union de ces biens faits à l'Hôpital général. 24 octobre 1694 : acquisition faite par l'hôpital (du nommé Miéjeville) du quart d'un neuvième de la petite Triperie de Montpellier, en échange d'une maison des pauvres située dans le sixain Sainte-Croix, île de l'école mage, ayant ci-devant appartenu au consistoire de la religion réformée.

Contient notamment : 17 avril 1695 : arrêt du Conseil du 4 octobre 1694 approuvant et autorisant la délibération du bureau, prise le 18 avril de la même année, qui change l'assistance des pauvres de la ville en pain au lieu d'argent. 23 décembre 1696 : 50 livres d'amende en modération de celle de 100 livres, contre les nommés Cathalane et Galine, portée par l'article 25 des lettres patentes du Roi pour avoir logé des gueux mendiants dans leurs maisons. 28 juillet 1697 : la transaction passée entre les consuls et les directeurs de l'Hôtel-Dieu Saint-Eloi et les députés du bureau de l'Hôpital général au sujet des différends existants entre les deux hôpitaux pour raison de la nourriture et entretien des enfants naturels et des enfants légitimes âgés de 4 ans, sera exécutée en tous ses chefs comme le règlement dans cette délibération.

Contient notamment : 6 octobre 1697 : le bureau a donné pouvoir au sieur Solier, syndic de l'hôpital de faire un contrôle des filles enceintes et de leur donner du pain tous les mardis de chaque semaine. 9 août 1699 : les intendants, recteurs et syndics de l'Hôpital général feront au moins quatre fois l'année une visite dans chaque sixain au sujet de la distribution du pain faite aux pauvres de Montpellier. 30 mai 1701 : les enfants de l'hôpital seront mis en apprentissage chez de bons maîtres ayant de quoi les nourrir et les occuper au travail dans leur métier ; il sera payé pour chacun jusqu'à la somme de 50 livres.

Contient notamment : 30 juin 1701 : règlement au sujet des achats de blé, de l'envoi des grains au moulin et de sa réception, et portant de plus qu'il sera fait un agenda de toutes les affaires de la maison qui sera lu tous les premiers jeudis du mois. 22 octobre 1702 : règlement pour n'assister en corps de bureau, avec tous les pauvres de l'hôpital, aux enterrements que dans le cas où les pauvres seront héritiers purs et simples, ou que le legs sera de 2 000 livres ; ni aux enterrements des administrateurs, recteurs, syndics et officiers de l'hôpital, quand il n'y aura aucun legs en faveur de l'établissement. 22 mars 1705 : règlement servant d'instruction pour l'économe de l'Hôpital général de Montpellier dressé par Guilleminet, syndic perpétuel. 31 janvier 1706 : règlement portant qu'il sera passé une transaction avec Pierre Bernard, conseiller au sénéchal de Béziers, pour l'exécution du testament de Jean Bernard, sur la nomination tant du chapelain de la chapelle Saint-Bernard que sur les métiers et mariages donnés aux garçons et filles natifs de la ville de Béziers.

Contient notamment : 28 février 1706 : le bureau donne pouvoir à Serres, procureur au Parlement de Toulouse, de poursuivre l'autorisation et homologation de la transaction entre l'hôpital et Pierre Bernard, conseiller au présidial de Béziers, petit-fils aîné de Pierre Bernard, procureur en la Cour des Aides, sur l'exécution du testament de Jean Bernard, au sujet de l'emploi de la moitié de la Triperie, léguée aux pauvres par ce dernier, et de la nomination du chapelain de la chapelle Saint-Bernard. 4 mars 1708 : autre pouvoir donné au même d'intervenir, au nom des pauvres, dans l'instance introduite par les révérends pères de la Trinité de Montpellier et demander la condamnation contre les administrateurs de l'Hôpital général de Narbonne, héritiers du cardinal de Bonzy, archevêque de Narbonne, pour une somme de 3 000 livres léguée aux pauvres de Montpellier par l'Archevêque. 14 avril 1709 : délibération qui ratifie le contrat passé devant notaire le 4 mars 1709, par lequel les révérends pères des Carmes du Palais et les nommés Coste, Laussel et Claude Galavielle, baillent à rente foncière à l'Hôpital général une portion des tabliers où se vendent et débitent les fressures de la Triperie moyennant 30 livres de rente annuelle.

Contient notamment : 15 septembre 1709 : réception dans l'hôpital de la nommée Françoise, fille naturelle de Armande, celle-ci chassée de Montpellier par ordonnance du bureau de Montpellier à cause de sa mauvaise vie. 26 avril 1711 : d'après une lettre de l'évêque Colbert, le bureau suspend l'élection de nouveaux administrateurs de l'Hôpital général jusqu'au retour de la visite du même évêque dans les paroisses. 26 mars 1713 : établissement de l'hôpital des pauvres incurables fait par Trimon, chanoine de l'église cathédrale Saint-Pierre de Montpellier. 2 avril 1714 : le sieur Cladel, secrétaire de l'hôpital, demeurera chargé de la levée des legs, moyennant 2 sous par livre et le remboursement des frais qu'il aura faits.

Contient notamment : 3 juin 1714 : le bureau accepte la substitution de la moitié des deux legs faits par le sieur Castel, maître-chirurgien, pour être employés à la maladie de la pierre. 14 juin 1716 : le bureau a délibéré qu'il ne serait plus donné du pain au Bon Pasteur sous quelque prétexte que ce soit parce que la ville et le diocèse donnent 300 livres annuellement à cette maison pour la nourriture et l'entretien des filles qui y sont renfermées. 27 août 1719 : les nommés Granier, Salette, Bébire et Nautonne, sages-femmes de Montpellier, se sont présentées au bureau et ont prêté serment de n'accoucher aucune fille ou femme chez elles, sans en avoir préalablement donné connaissance aux directeurs de l'hôpital. 25 août 1720 : consultation des sieurs Robieux, Mermesse et Journet, au sujet du droit de coupe que le marquis de Grave voulait exiger sur le blé qui se consomme dans l'Hôpital général.

Contient notamment : 12 janvier 1721 : nomination des commissaires pour passer telles conventions qu'ils jugeront à propos pour l'extinction d'une rente que Cournon, de Nîmes, payait à l'hôpital pour un terrain situé près de Beaucaire. 12 août 1724 : délibération sur l'enlèvement de la nommée Pouponne Ricard, fille de l'hôpital ; cette délibération doit servir de modèle dans les cas pareils. 12 août 1725 : les collations qui se donnent aux fêtes de Saint-Bernard et de Saint-Charles, patrons de l'Hôpital général, seront pareilles pour l'avenir à celles que les directeurs donnent tous les dimanches ; les prêtres et ecclésiastiques qui viendront à la procession feront une collation dans la chambre des prêtres de l'hôpital et non dans le bureau pour éviter la confusion. 20 janvier 1726 : sentence arbitrale des avocats de Toulouse, au sujet de l'obit de feu Patris, chanoine, sur lequel il existait un procès entre l'Hôpital général et le chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier.

Contient notamment : 10 juin 1726 : règlement pour les achats de linge à l'usage de l'hôpital et l'établissement d'un tisserand dans cette maison pour fabriquer les toiles qui y sont filées au profit des pauvres. 15 mai 1729 : permission accordée à l'abbé Nessalet, curé de la paroisse d'Aujac, de changer de nourrice les enfants de l'Hôpital général de Montpellier lorsqu'il sera nécessaire.17 juin 1731 : les accouchements à faire avec l'Hôpital général à l'occasion des enfants non légitimes ne pourront être proposés que par les directeurs du sixain où les enfants seront nés.

Contient notamment : 16 mars 1732 : établissement de la manufacture de Cadis, conformément à la volonté de Bonniol dont l'hôpital est héritier. 13 décembre 1733 : le bureau autorise à faire un caveau très profond dans l'église de l'hôpital pour y faire mettre les personnes qui voudront y être ensevelies, et d'y faire déposer le sieur Bestiou, marchand, qui a donné un contrat de 2 000 livres sur la province. 19 avril 1734 : réception des sieurs de Solas, trésorier de France, et Guillaumat, procureur, en qualité de syndics de l'Hôpital général. 9 janvier 1735 : règlement sur la manière que doivent être tenus les registres de la consommation de blé, farine, son et pain.

Contient notamment : 10 juillet 1735 : ordonnance qui défend aux mendiants de quêter dans la ville et faubourgs de Montpellier ni dans les lieux du diocèse et aux habitants de leur donner l'aumône, ni les loger sous les peines portées par les ordonnances. 2 juin 1737 : l'évêque est prié de terminer les contestations entre les administrateurs de l'Hôpital général et ceux de l'Hôtel-Dieu Saint-Eloi, au sujet du rang qu'ils doivent avoir aux enterrements, processions et cérémonies. 20 avril 1738 : rapport du sieur Beaumont, syndic de l'hôpital, sur les legs et donations faits de vive voix et en présence de témoins par Charles-Joachim Colbert, évêque de Montpellier

Contient notamment : 27 avril 1738 : suivre scrupuleusement le règlement ou traité fait avec l'Hôtel-Dieu Saint-Eloi, par la transaction du 16 juillet 1697, au sujet des malades que l'Hôpital général envoie à l'hôpital Saint-Eloi. 21 juin 1739 : procuration adressée par le sieur Granier, au sieur Lamouroux, conseiller du Roi, receveur général des Finances, pour recevoir 33 500 livres de M. de Torcy provenant de la succession de Mme de Bannes, règlement pour payer les rentes viagères assignées sur cette somme. 6 juin 1740 : il sera demandé 3 livres par mois aux particuliers chez qui les garçons de l'hôpital vont donner des leçons pour apprendre à lire au moyen de la méthode du bureau typographique.

Contient notamment : 17 septembre 1741 : déclaration faite par de Charancy, évêque de Montpellier, au sujet des réparations de l'évêché ; délibération du même jour portant renvoi de tous les pauvres de l'Hôpital général qui peuvent se passer du secours de cet établissement. 6 octobre 1743 : sur les représentations faites au bureau, il est enjoint à la demoiselle Mazelle des Cévennes, qui prend soin des enfants au sein, de remettre au secrétaire de l'hôpital les extraits baptistaires de tous les enfants qui décèdent chez elle avec les billets des directeurs. 9 août 1745 : requête à l'intendant de la province de Languedoc, pour qu'il soit ordonné que les garçons évadés de l'hôpital, travaillant à la fabrique de cotons, soient arrêtés et remis à cet hôpital, et pour défendre aux fabricants étrangers d'en prendre sous peine de 50 livres d'amende.

Contient notamment : 8 novembre 1745 : dépenses faites aux maîtres d'école et aux sœurs de l'hôpital de prendre aucun enfant de la ville dans leurs écoles sans la permission du directeur. 20 novembre 1746 : cérémonial observé par de Charancy, évêque de Montpellier, lorsqu'il posa la première pierre du logement des incurables. 5 mai 1748 : lettre de l'évêque de Viviers, nommé à l'évêché de Montpellier, en réponse à celle que le bureau lui avait écrite ; le 17 novembre suivant il a été délibéré de rendre visite au nouvel évêque et que quatre recteurs seront députés pour aller le prier de vouloir bien honorer le bureau de sa présence. 21 juin 1750 : l'assemblée approuve le paiement de 134 livres, 18 sous, 6 deniers au sieur Galyé, receveur du domaine, pour le droit d'amortissement de la fondation perpétuelle faite par l'abbé Patris, chanoine, dans son testament du 3 octobre 1721.

Contient notamment : 5 juillet 1750 : arrêt du Parlement de Toulouse qui permet à l'hôpital de placer des troncs dans toutes les églises de la ville et lieux du diocèse, obtenu sur le réquisitoire du procureur général. Autre délibération du 12 du même mois, portant qu'il sera posé des troncs dans les églises de La Merci, des Jésuites et de Saint-Paul, en vertu de l'arrêt du Parlement et de l'ordonnance de l'évêque de Montpellier. 25 octobre 1751 : le bureau remercie l'évêque de cette ville de l'attention qu'il avait eue pour l'hôpital au sujet d'une demande faite au Pape pour qu'il lui plût d'accorder la faveur du jubilé avec quatre processions, lesquelles ont été suivies par les administrateurs de l'hôpital. Le même jour, délibération portant le cérémonial observé pour la pose de la première pierre de l'église de l'hôpital, par de Villeneuve, évêque de Montpellier. 12 novembre 1752 : le bureau approuve la relation et le plan de Nougaret, architecte des réparations à faire pour agrandir les bains de Balaruc. 29 juillet 1753 : nomination du sieur Boudon, architecte, pour procéder à l'estimation du magasin que le sieur Périé doit donner pour agrandir les mêmes bains. 28 avril 1754 : nomination de nouveaux administrateurs en présence des consuls de ville. M. Abauzit, 3ème consul, fait des protestations au bureau contre les nominations de trois syndics, hors de la présence des consuls, disant qu'ils étaient en droit d'assister à toutes les assemblées. Réponse de l'évêque à ces protestations

Contient notamment : 24 novembre 1754 : le bureau prie l'évêque de Montpellier d'adresser une lettre circulaire, à tous les curés du diocèse, pour qu'ils informent l'Hôpital général de tout ce qui peut appartenir aux personnes qui sont à la charge de cet établissement. 7 juin 1756 : consécration de la chapelle de l'Hôpital général. 18 juillet 1756 : il sera sculpté sur le bossage des pierres attachées à l'entrée de l'hôpital, dans la cour de l'église, les armoiries du marquis de Castries. 12 juin 1757 : le bureau délibère de transcrire dans le registre les lettres patentes du mois de janvier 1757, par lesquelles le roi Louis XV valide les dispositions de dernière volonté faite en faveur de l'Hôpital général de Montpellier avant et depuis la publication de l'édit du mois d'août 1749, et permet à l'hôpital de recevoir à l'avenir à titre de legs ou d'institution, toutes sortes de biens de quelque nature et qualité qu'ils soient à la charge par lui d'aliéner dans l'année ceux qui sont sous la prohibition portée par les articles 14 et 15 de l'édit de 1749. 20 mars 1758 : sur la proposition de M. de Sanilhac, syndic, l'assemblée règle la quantité de bois nécessaire à l'usage des pauvres de l'hôpital.

Contient notamment : 17 décembre 1758 : il sera exposé aux maire et consuls de Montpellier, les inconvénients qui pourraient résulter pour l'hôpital de l'état où se trouve l'aqueduc de la ville dans lequel dégorge celui de l'hôpital, et on les priera de faire cesser les dommages auxquels il se trouve exposé par le battement de l'eau du ruisseau contre le mur de clôture du cimetière à cause de la hauteur de l'écluse des glacières. 2 avril 1760 : suivant la lettre du Comte de Saint-Florentin, du 23 mars 1760, transcrite dans le registre des délibérations, les administrateurs de l'hôpital iront tous les ans, après avoir prêté serment, visiter en corps le 1er Président de la Cour des Aides, l'évêque de Montpellier, l'intendant de la province de Languedoc et le commandant. 24 mai 1761 : le bureau en approuvant le règlement fait le 3 août 1760 (transcrit dans la présente) délibère de plus fort de faire sortir de la maison tous les pauvres qui pourront être rendus à leurs parents, ou qui pourront gagner leur vie ; le nombre restant sera réduit à 500. 21 mars 1762 : l'assemblée proroge le bail à ferme de la Triperie, pour cinq années, au nommé Coste, au prix de 24 000 livres pour chaque année en considération des pertes éprouvées.

Contient notamment : 5 décembre 1762 : l'assemblée accepte l'offre faite par l'évêque de Montpellier, 1° de donner à l'hôpital, pendant sa vie, 3 700 livres tous les trois mois ; 2° de faire payer après sa mort, à ses héritiers, l'intérêt à 3 % des sommes que l'hôpital aura reçues dans trois ans, à raison de 14 800 livres l'année ; 3° de n'obliger l'hôpital à payer que 1 200 livres dans le cas qu'il ait reçu 44 400 livres quoique sur le pied de 3 % ce capital donnait une plus forte rente ; 4° d'obliger l'hôpital au cas où il voulut se libérer de cette rente de 1 200 livres à rendre aux héritiers de l'évêque un capital qui à 5 % produisit la rente que donnerait à 3 % les sommes reçues par l'hôpital pendant trois années. Autre délibération du même jour, portant que sur la somme de 3 700 livres payable de trois en trois mois par l'évêque, il sera placé celle de 2 220 livres sur quelque corps ou communauté solvable ; autre délibération du 29 mai 1763 qui accepte l'offre faite par l'évêque de Montpellier de donner à l'hôpital, annuellement, la somme de 14 800 livres pendant trois années, ce qui fera un capital de 44 400 livres à condition que l'hôpital paiera chaque année une pension de 1 200 livres au séminaire ou à ceux que l'évêque désignera dans son testament ou codicille. 10 mars 1765 : nomination de commissaires pour examiner si l'on ne s'est pas écarté de la lettre des règlements et des lettres patentes par la révolution des temps dépuis l'établissement de l'hôpital.

Contient notamment : 2 février 1766 : il sera fait un service solennel pour le repos de l'âme de M. de Villeneuve, évêque de Montpellier ; l'abbé Sabre, prieur du Crès, y prononcera une oraison funèbre et à l'avenir, le 24 janvier de chaque année et à perpétuité, il sera fait un service solennel analogue à celui qu'on célèbre pour feu l'évêque Colbert. 17 mai 1767 : le bureau délibère d'écrire à Mme de Ganges à l'effet de déclarer si elle ou ses fermiers, voulaient prendre le privilège exclusif, dont l'hôpital jouit, des vieux linges et chiffons et, faute de réponse, de leur donner acte de notification. 19 mars 1769 : nomination de M. Rouch, chanoine de la Trinité, à Lyon, pour prêcher le carême de 1776 dans l'église de l'Hôpital général de Montpellier.

Contient notamment : 9 avril 1769 : l'assemblée a nommé M. Colrat, syndic de l'hôpital, pour aller dans les Cévennes visiter les enfants de l'hôpital qui y sont nourris ; il a été délibéré ensuite qu'à l'avenir, et tous les ans, un administrateur s'y transportera. 8 décembre 1771 : le bureau accepte la somme de 5 000 livres que Melle Cornier, épouse de Béze, fille et unique héritière de sa mère, offre de donner pour terminer le procès pendant, entre elle et l'hôpital, en qualité d'héritière de feu Pierre Dalgue de Croye, son frère, de Saint-Hippolyte. 5 juillet 1772 : mémoire d'observations en 31 articles relatifs à différents objets d'économie ; détermination du bureau sur chaque objet. 23 avril 1773 : sur une lettre du duc de La Vrillière reçue par l'intendant de Languedoc et remise à l'évêque de Montpellier, l'assemblée délibère d'écrire à ce secrétaire d'Etat pour l'assurer de l'obéissance du bureau. La lettre ministérielle défend au bureau de procéder à aucune élection, sous peine de nullité, et ordonne aux administrateurs actuels de continuer leurs fonctions jusqu'à nouvel ordre.

Contient notamment : 8 août 1773 : les commissaires de la manufacture de l'hôpital sont chargés d'examiner si la filature de coton est aussi avantageuse à la maison que le tricotage des bas et bonnets. 14 août 1774 : le bureau délibère d'écrire à M. de Malide, évêque de Montpellier, pour le supplier de solliciter du Roi des secours pour l'hôpital. 27 août 1775 : sur le rapport du sieur Baron, intendant de l'hôpital, le bureau délibère de présenter un placet à l'intendant de la province de Languedoc et au sieur Causan, commissaires des guerres, avec une copie du mémoire fait par les habitants de Balaruc pour les supplier d'interposer leur autorité, pour obliger Jean-Jacques Donat, fermier des propriétés et bains de M. de Laurens, à remettre dans son état primitif le chemin coupé et labouré par le sieur Donnat ; à combler la tranchée vis-à-vis la porte de l'hôpital ; à rétablir le ponceau et à tenir recreusé le ruisseau où s'écoulent les eaux de la source. 28 avril 1776 : l'assemblée renvoie à la commission des règlements la connaissance des abus qui résultent de ce que les messagères se chargent d'autres enfants que de ceux de l'hôpital, pour que les commissaires en fassent mention dans les nouveaux règlements.

Contient notamment : 13 octobre 1776 : sur le rapport de Vichet, syndic, l'assemblée délibère d'exclure du logement de la demoiselle Dictor, ainsi que de l'intérieur de l'hôpital, les messagères et les nourrices qui les accompagnent. 16 août 1778 : le bureau nomme des commissaires, pour passer un nouveau traité avec la ville, au sujet du droit que l'hôpital a d'aller prendre du bois dans la forêt de Valène. 2 avril 1780 : le bureau délibère de placer les enfants naturels de l'hôpital à la marine royale, et nomme qui de droit à l'effet d'écrire préalablement au commissaire des classes à Sète pour savoir quelles seront les conditions.

Contient notamment : 23 juillet 1780. Lorsqu'un administrateur sera informé de l'exposition d'un enfant, il se rendra à l'endroit où il aura été trouvé, et après avoir pris auprès des voisins les informations nécessaires, il donnera un billet par lui signé pour faire mettre cet enfant dans l'hôpital ; après quoi il dressera procès-verbal de toutes les circonstances de l'exposition. 27 novembre 1781 : représentation donnée au profit des pauvres de l'Hôpital général par Melle Sainval, comédienne et pensionnaire du Roi, et par les comédiens ordinaires de la ville, à l'occasion de la naissance du Dauphin. 13 avril 1783 : le bureau prie le sieur Farjon, syndic, de faire enregistrer au Parlement de Toulouse les lettres patentes que l'Hôpital général de Montpellier a obtenu au sujet de l'acquisition de terrain nécessaire pour l'agrandissement de l'hôpital des bains de Balaruc. Le 11 mai suivant, le bureau a délibéré d'autoriser les commissaires nommés pour la passation des contrats à l'effet d'acquérir du sieur Vichet le terrain nécessaire pour l'agrandissement de l'hôpital des bains de Balaruc et à adjuger les ouvrages à faire audit hôpital le jour qu'ils jugeront à propos.

Contient notamment : 22 juin 1783 : le bureau délibère de faire transcrire dans le registre des délibérations les lettres patentes accordées à l'Hôpital général, au mois de novembre 1782, portant permission de faire agrandir l'hôpital des bains de Balaruc ; plus de fixer un jour pour faire l'adjudication des ouvrages. 9 mai 1784 : le bureau délibère de faire un mémoire des instructions adressées à l'administration par le sieur de Causan, commissaire des guerres, sur la nouvelle forme de recevoir les soldats matelots à l'hôpital des bains de Balaruc et de l'adresser aux ministres de la guerre et de la Marine (voir la délibération du 23 du même mois qui députe les sieurs Farjon et Durand, syndics, à l'intendant provincial pour le remercier de la décision qu'il a donnée au sujet des changements qu'on s'était proposé de faire dans la forme de recevoir les soldats à l'hôpital des bains de Balaruc ; et à l'évêque pour lui témoigner la reconnaissance du bureau des soins qu'il a bien voulu se donner à cette occasion). 13 août 1786 : le bureau agrée l'adjudication de la ferme de la maladrerie située près le pont de Castelanu et des terres en dépendant ; cette adjudication faite pour neuf années en faveur du sieur Gaussel.

Contient notamment : 28 janvier 1787 : le bureau délibère 1° de ne point recevoir de pauvres dans l'intérieur de l'hôpital au-delà du nombre actuel des lits qui leur sont destinés jusqu'à ce qu'il plaise au Roi d'en ordonner autrement ; 2° de renvoyer les enfants valides, savoir : les garçons à l'age de 16 ans et les filles à 18 ans ; 3° de laisser les autres enfants à la campagne et de n'en point retirer dans la maison ; 4° d'employer les deniers provenant des aliénations que l'hôpital pourra faire à l'avenir, conformément à ce qui est prescrit par l'édit de janvier 1780. 8 février 1789 : le bureau délibère de faire signifier l'arrêt du Conseil du 14 décembre 1788, concernant le droit de Triperie, au nommé Balard, fermier, et d'autoriser les sieurs Claris et Caizergues, recteurs, à faire toutes les diligences et poursuites nécessaires. 4 juillet 1790 : délibération qui décharge le sieur Despous, syndic, des contrats, argent et billets dont il était dépositaire lors de l'inventaire fait au décès de feu Faybesse.

Contient notamment : 4 octobre 1740 : nomination des commissaires pour vendre ou aliéner, en tout ou en partie, la somme de 50 000 livres que les pauvres ont à constitution de rente à 4 % sur le corps des trésoriers de France. 25 juillet 1762 : le bureau donne pouvoir au sieur Pralon, procureur, d'intervenir dans le procès pendant devant le marquisat de Solas au nom de Jean Rousset, enfant de l'hôpital, au sujet de la succession de son père. 12 novembre 1775 : le bureau donne pouvoir aux commissaires de passer un acte avec Jouves contenant résiliation du bail d'inféodation d'un lopin de terre à lui donné le 10 février 1768 ; lequel bail sera et demeurera comme non avenu ; plus la décharge du paiement de l'albergue.

Contient notamment : 13 septembre 1778 : conformément à l'avis des commissaires, le bureau délibère d'envoyer le mémoire et pièces au procureur de l'hôpital à Béziers afin qu'il fasse les poursuites nécessaires pour obtenir une sentence qui déclare les pauvres de l'Hôpital général héritiers de l'abbé Lenoir ; les décharge de tout ce qu'ils pourraient être tenus pour réparation des églises et fournitures des ornements et qui accorde main-levée et délivrance des fonds qui sont dans les mains de l'économe. 13 janvier 1782 : l'assemblée a autorisé les commissaires à passer un contrat de vente des directes et censives dans le terroir de Mauguio en faveur du sieur Poitevin. 4 octobre 1789 : le bureau autorise les sieurs Claris, recteur, et Dumas, syndic, à se transporter au lieu de Mireval pour requérir, au nom de l'administration, la levée des scellés, à accepter purement et simplement, s'ils le jugent à propos, l'hérédité de Susanne Brunel, veuve Bastide.

Ces lettres du 19 novembre sont suivies d'un état des nouveaux administrateurs dudit établissement, lequel a été fait et arrêté au Conseil d'Etat le même jour 19 novembre 1774 (parchemin). Arrêt du Conseil d'Etat qui homologue la délibération du bureau de cet hôpital du 28 janvier 1787 sur des réformes proposées à l'administration (parchemin).