Georges Antoine Bonaventure Girvès (1883-1971) naît le 13 février 1883 à Béziers, fils de Jean Girvès, chef de section de voie ferrée, et de Joséphine Harant, son épouse. Admis à l'Ecole polytechnique en 1904, il contracte un engagement volontaire pour 3 ans à la mairie du Ve arrondissement de Paris en octobre 1904 (conscrit n° 143, classe 1903 au recrutement de Béziers). Après sa scolarité à l'Ecole polytechnique, Georges Givès est nommé en 1906 sous-lieutenant au 38e régiment d'artillerie (38e RA). Promu lieutenant en 1908, il gagne le 6e régiment d'artillerie (6e RA), puis en 1910 le 9e régiment d'artillerie de campagne (9e RAC) et en 1912 le 3e régiment d'artillerie de campagne (3e RAC). Georges Girvès épouse Marguerite Desfours, originaire de Puisserguier, le 29 mai 1911, dans la commune de son épouse. Le 13 avril 1915, il est promu capitaine, cité à l'ordre de la division le 20 août 1916, puis affecté en 1917 à l'Etat major du 21e corps d'armée, et à celui du 16e corps d'armée. Le 24 septembre 1918, il gagne l'Etat major de la 125e division. Le 30 décembre 1918, il est affecté au Grand Quartier Général (GQG). A partir de 1919, ayant reçu la Croix de guerre 1914-1918, il est affecté à plusieurs états-majors d'armée avant d'intégrer le 2e bureau de l'état-major de l'armée. En 1921, il est promu chevalier de la Légion d'Honneur. En 1927, Georges Girvès est affecté au 19e régiment d'artillerie divisionnaire, puis en 1932, comme chef d'escadron, à l'état-major de l'artillerie de la région de Paris. Promu lieutenant-colonel en 1933, il est affecté à Strasbourg (Bas-Rhin) en 1937 au 309e régiment d'artillerie, où il commande le régiment par intérim. Il est ensuite promu colonel avant de prendre sa retraite. En 1936, Georges Girvès est nommé officier de la Légion d'Honneur.

De février 1941 à mai 1943 (démission), Georges Girvès, alors en retraite, est maire de Puisserguier. En septembre 1943, il entre dans la Résistance (il obtient en 1948 la reconnaissance de ses services comme agent des forces françaises combattantes pour la période de septembre 1943 à septembre 1944), alors que son fils, Jean Girvès, déjà entré en Résistance, s'apprête à commander le Maquis Latourette, très actif dans le Biterrois en 1944.

Georges Girvès, officier de la Légion d'honneur, décède à Puisserguier le 11 janvier 1971.

- Courrier à en-tête du 309e régiment d'artillerie [1939] [vue n° 1].

- Notes et réflexions politiques dactylographiées sur l'actualité locale et internationale (27 mai 1943 - 20 octobre 1946, 15 novembre 1947, 6 août 1949) [vues n° 2-444] [à noter : note n° XXXVII (2 septembre 1944) [vues n° 181-187] et note n° XXXIX (20 octobre 1944) [vues n° 197-214] relatant la Libération ; note n° XLII (23 décembre 1944) [vues n° 233-244] détaillant l'action de Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette", et de ses maquisards]

- Attestation de services dans les Forces françaises combattantes (1948) [vue n° 445].

L'original appartient à Mme Marie-Odile Calmette et à M. François Calmette.

Jean Girvès (1920-1989) naît le 10 janvier 1920 à Carcassonne (Aude), fils du capitaine d'artillerie Georges Girvès et de Marguerite Desfours, son épouse. Il est reçu à l'Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr le 20 septembre 1939. Sorti 17e sur 580 le 20 mars 1940, il est nommé sous-lieutenant et affecté au dépôt n° 92 de chasseurs portés, à Tours (Indre-et-Loire), puis se replie avec son dépôt à Périgueux lors de la Campagne de France. Le 10 octobre 1940, Jean Girvès est affecté au 16e bataillon de chasseurs à pied à Limoges (Haute-Vienne), puis, le 20 novembre 1940, rappelé comme aspirant à l'ESM, repliée à Aix-en-Provence pour une période d'instruction de 4 mois, dont il sort le 20 mars 1941, 16e sur 280. Nommé à nouveau sous-lieutenant, le 20 mars 1941, il est affecté au 8e régiment de tirailleurs marocains (8e RTM), à Meknès (Maroc), mais ne peut rejoindre son affectation car les Allemands interdisent tout départ d'officier pour l'Afrique du nord. Jean Girvès est alors dirigé le 8 mai 1941 vers le 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier, puis affecté au bataillon détaché à Sète. Enfin, en juin 1941, consécutivement à l'attaque de la Syrie par les Anglais, les Allemands autorisent à nouveau le départ des officiers pour l'Afrique du Nord, et Jean Girvès rejoint le 8e RTM, à Meknès, après avoir fait escale à Oran (Algérie). L'officier est promu lieutenant le 20 mars 1942. En permission en France en novembre 1942 lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, Jean Girvès est affecté provisoirement au 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier. Le 23 novembre 1942, il est placé en congé d'armistice, lors de la dissolution de l'armée d'Armistice. En mars 1943, Jean Girvès entre dans la Résistance (Armée secrète), comme adjoint du chef de secteur de Béziers. Il participe aux réseaux de renseignement clandestins en collectant des informations précises sur les positions allemandes entre Sète et Béziers. Dès l'hiver 1943, il s'occupe également du dépôt clandestin d'armes de Béziers. Au printemps 1944, Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette" est invité par ses supérieurs à organiser un maquis où doivent se rassembler, le jour venu, les jeunes Résistants du Biterrois. A partir du 6 juin 1944, le Maquis Latourette se constitue au Nord Ouest de Ferrières Poussarou, après les dramatiques événements du Col de Fontjun (combat avec les Allemands, suivis d'arrestations et d'exécutions à Béziers). Le Maquis Latourette, sous la houlette de son chef (devenu également chef du secteur n° 1 Haut Hérault), mène des opérations de harcèlement dans tous le Biterrois ; il change plusieurs fois d'emplacement au cours de l'été 1944 (Bergerie de Rouvials jusqu'au 25 juillet, Estrepas, à Fraisse-sur-Agoût jusqu'au 30 juillet, puis Les Sieyres, à Fraisse, en août 1944) et reçoit des parachutages d'armes. Jean Girvès conduit tout son maquis à Béziers entre le 25 et le 30 août, où il occupe la caserne Du Guesclin, et est nommé chef de bataillon FFI. A la fin du mois de septembre 1944, le Maquis Latourette fusionne avec le Groupe Cabrol (de Francis Jouvin) et constitue le 2e bataillon FFI de l'Hérault (ou 2e bataillon de marche de l'Hérault), dont le commandement est confié à Jean Girvès. Le 16 novembre, le 2e bataillon gagne Montpellier (caserne Lepic). Le 15 décembre, le 2e bataillon FFI de l'Hérault est dissous ; Jean Girvès est affecté à la compagnie hors-rang (CHR) du 81e régiment d'infanterie (81e RI) comme officier adjoint au 3e bureau. Il gagne alors le Front d'Alsace avec son unité et participe à la campagne d'Allemagne, comme capitaine FFI commandant la 2e compagnie du 81e RI. En juin 1945, Jean Girvès réintègre l'armée active comme lieutenant. Il est muté à la Légion étrangère à Sidi Bel Abbès, en Algérie, en octobre 1945. Affecté au régiment de marche de la Légion étrangère en décembre 1945 (qui devient le 2e régiment étranger d'infanterie, 2e REI, en janvier 1946), Jean Girvès embarque à Oran le 10 janvier 1946 avec son unité pour l'Indochine. Débarqué à Saïgon en février 1946, il participe aux opérations de maintien de l'ordre de la colonie française jusqu'en 1951. De retour en métropole, Jean Girvès est instructeur à l'école d'application d'infanterie de Saint-Maixent en 1952-1953, puis en 1956, est affecté à l'état-major d'Alger. Il participe à la guerre d'Algérie au sein de la Légion étrangère. En 1962, de retour en métropole, il est nommé officier de liaison avec les troupes américaines de l'OTAN. En août 1966, il reçoit le commandement de l'école des personnels féminins de l'armée de terre (PFAT). Jean Girvès est ensuite affecté de 1968 à 1970 au 164e régiment d'infanterie (164e RI), à Verdun (Meuse). En 1970, il crée le Camp de Fréjus, dont il assure le commandement jusqu'en 1972. Enfin, Jean Girvès, devenu colonel, termine sa carrière militaire comme délégué militaire départemental d'Eure-et-Loir de 1972 à 1977. Il décède en 1989 à Chartres.

- Jean Girvès et un camarade [1939-1940] [vue n° 1].

- Jean Girvès (2e à gauche) et son père Georges Girvès (1er à droite) [1955-1965] [vues n° 2-3].

- Commandant Jean Girvès (1er à droite) [années 1960] [vue n° 4].

- Prise d'armes au Camp de Fréjus (11 septembre 1970) : colonel Jean Girvès (1er à droite) [vues n° 5-6], devant les troupes défilant [vues n° 7-8], 1er à droite [vues n° 9-10].

L'original appartient à Mme Marie-Odile Calmette et à M. François Calmette.

Jean Girvès (1920-1989) naît le 10 janvier 1920 à Carcassonne (Aude), fils du capitaine d'artillerie Georges Girvès et de Marguerite Desfours, son épouse. Il est reçu à l'Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr le 20 septembre 1939. Sorti 17e sur 580 le 20 mars 1940, il est nommé sous-lieutenant et affecté au dépôt n° 92 de chasseurs portés, à Tours (Indre-et-Loire), puis se replie avec son dépôt à Périgueux lors de la Campagne de France. Le 10 octobre 1940, Jean Girvès est affecté au 16e bataillon de chasseurs à pied à Limoges (Haute-Vienne), puis, le 20 novembre 1940, rappelé comme aspirant à l'ESM, repliée à Aix-en-Provence pour une période d'instruction de 4 mois, dont il sort le 20 mars 1941, 16e sur 280. Nommé à nouveau sous-lieutenant, le 20 mars 1941, il est affecté au 8e régiment de tirailleurs marocains (8e RTM), à Meknès (Maroc), mais ne peut rejoindre son affectation car les Allemands interdisent tout départ d'officier pour l'Afrique du nord. Jean Girvès est alors dirigé le 8 mai 1941 vers le 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier, puis affecté au bataillon détaché à Sète. Enfin, en juin 1941, consécutivement à l'attaque de la Syrie par les Anglais, les Allemands autorisent à nouveau le départ des officiers pour l'Afrique du Nord, et Jean Girvès rejoint le 8e RTM, à Meknès, après avoir fait escale à Oran (Algérie). L'officier est promu lieutenant le 20 mars 1942. En permission en France en novembre 1942 lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, Jean Girvès est affecté provisoirement au 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier. Le 23 novembre 1942, il est placé en congé d'armistice, lors de la dissolution de l'armée d'Armistice. En mars 1943, Jean Girvès entre dans la Résistance (Armée secrète), comme adjoint du chef de secteur de Béziers. Il participe aux réseaux de renseignement clandestins en collectant des informations précises sur les positions allemandes entre Sète et Béziers. Dès l'hiver 1943, il s'occupe également du dépôt clandestin d'armes de Béziers. Au printemps 1944, Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette" est invité par ses supérieurs à organiser un maquis où doivent se rassembler, le jour venu, les jeunes Résistants du Biterrois. A partir du 6 juin 1944, le Maquis Latourette se constitue au Nord Ouest de Ferrières Poussarou, après les dramatiques événements du Col de Fontjun (combat avec les Allemands, suivis d'arrestations et d'exécutions à Béziers). Le Maquis Latourette, sous la houlette de son chef (devenu également chef du secteur n° 1 Haut Hérault), mène des opérations de harcèlement dans tous le Biterrois ; il change plusieurs fois d'emplacement au cours de l'été 1944 (Bergerie de Rouvials jusqu'au 25 juillet, Estrepas, à Fraisse-sur-Agoût jusqu'au 30 juillet, puis Les Sieyres, à Fraisse, en août 1944) et reçoit des parachutages d'armes. Jean Girvès conduit tout son maquis à Béziers entre le 25 et le 30 août, où il occupe la caserne Du Guesclin, et est nommé chef de bataillon FFI. A la fin du mois de septembre 1944, le Maquis Latourette fusionne avec le Groupe Cabrol (de Francis Jouvin) et constitue le 2e bataillon FFI de l'Hérault (ou 2e bataillon de marche de l'Hérault), dont le commandement est confié à Jean Girvès. Le 16 novembre, le 2e bataillon gagne Montpellier (caserne Lepic). Le 15 décembre, le 2e bataillon FFI de l'Hérault est dissous ; Jean Girvès est affecté à la compagnie hors-rang (CHR) du 81e régiment d'infanterie (81e RI) comme officier adjoint au 3e bureau. Il gagne alors le Front d'Alsace avec son unité et participe à la campagne d'Allemagne, comme capitaine FFI commandant la 2e compagnie du 81e RI. En juin 1945, Jean Girvès réintègre l'armée active comme lieutenant. Il est muté à la Légion étrangère à Sidi Bel Abbès, en Algérie, en octobre 1945. Affecté au régiment de marche de la Légion étrangère en décembre 1945 (qui devient le 2e régiment étranger d'infanterie, 2e REI, en janvier 1946), Jean Girvès embarque à Oran le 10 janvier 1946 avec son unité pour l'Indochine. Débarqué à Saïgon en février 1946, il participe aux opérations de maintien de l'ordre de la colonie française jusqu'en 1951. De retour en métropole, Jean Girvès est instructeur à l'école d'application d'infanterie de Saint-Maixent en 1952-1953, puis en 1956, est affecté à l'état-major d'Alger. Il participe à la guerre d'Algérie au sein de la Légion étrangère. En 1962, de retour en métropole, il est nommé officier de liaison avec les troupes américaines de l'OTAN. En août 1966, il reçoit le commandement de l'école des personnels féminins de l'armée de terre (PFAT). Jean Girvès est ensuite affecté de 1968 à 1970 au 164e régiment d'infanterie (164e RI), à Verdun (Meuse). En 1970, il crée le Camp de Fréjus, dont il assure le commandement jusqu'en 1972. Enfin, Jean Girvès, devenu colonel, termine sa carrière militaire comme délégué militaire départemental d'Eure-et-Loir de 1972 à 1977. Il décède en 1989 à Chartres.

Bonnet de police modèle 1891.

L'original appartient à Mme Marie-Odile Calmette et à M. François Calmette.

Jean Girvès (1920-1989) naît le 10 janvier 1920 à Carcassonne (Aude), fils du capitaine d'artillerie Georges Girvès et de Marguerite Desfours, son épouse. Il est reçu à l'Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr le 20 septembre 1939. Sorti 17e sur 580 le 20 mars 1940, il est nommé sous-lieutenant et affecté au dépôt n° 92 de chasseurs portés, à Tours (Indre-et-Loire), puis se replie avec son dépôt à Périgueux lors de la Campagne de France. Le 10 octobre 1940, Jean Girvès est affecté au 16e bataillon de chasseurs à pied à Limoges (Haute-Vienne), puis, le 20 novembre 1940, rappelé comme aspirant à l'ESM, repliée à Aix-en-Provence pour une période d'instruction de 4 mois, dont il sort le 20 mars 1941, 16e sur 280. Nommé à nouveau sous-lieutenant, le 20 mars 1941, il est affecté au 8e régiment de tirailleurs marocains (8e RTM), à Meknès (Maroc), mais ne peut rejoindre son affectation car les Allemands interdisent tout départ d'officier pour l'Afrique du nord. Jean Girvès est alors dirigé le 8 mai 1941 vers le 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier, puis affecté au bataillon détaché à Sète. Enfin, en juin 1941, consécutivement à l'attaque de la Syrie par les Anglais, les Allemands autorisent à nouveau le départ des officiers pour l'Afrique du Nord, et Jean Girvès rejoint le 8e RTM, à Meknès, après avoir fait escale à Oran (Algérie). L'officier est promu lieutenant le 20 mars 1942. En permission en France en novembre 1942 lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, Jean Girvès est affecté provisoirement au 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier. Le 23 novembre 1942, il est placé en congé d'armistice, lors de la dissolution de l'armée d'Armistice. En mars 1943, Jean Girvès entre dans la Résistance (Armée secrète), comme adjoint du chef de secteur de Béziers. Il participe aux réseaux de renseignement clandestins en collectant des informations précises sur les positions allemandes entre Sète et Béziers. Dès l'hiver 1943, il s'occupe également du dépôt clandestin d'armes de Béziers. Au printemps 1944, Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette" est invité par ses supérieurs à organiser un maquis où doivent se rassembler, le jour venu, les jeunes Résistants du Biterrois. A partir du 6 juin 1944, le Maquis Latourette se constitue au Nord Ouest de Ferrières Poussarou, après les dramatiques événements du Col de Fontjun (combat avec les Allemands, suivis d'arrestations et d'exécutions à Béziers). Le Maquis Latourette, sous la houlette de son chef (devenu également chef du secteur n° 1 Haut Hérault), mène des opérations de harcèlement dans tous le Biterrois ; il change plusieurs fois d'emplacement au cours de l'été 1944 (Bergerie de Rouvials jusqu'au 25 juillet, Estrepas, à Fraisse-sur-Agoût jusqu'au 30 juillet, puis Les Sieyres, à Fraisse, en août 1944) et reçoit des parachutages d'armes. Jean Girvès conduit tout son maquis à Béziers entre le 25 et le 30 août, où il occupe la caserne Du Guesclin, et est nommé chef de bataillon FFI. A la fin du mois de septembre 1944, le Maquis Latourette fusionne avec le Groupe Cabrol (de Francis Jouvin) et constitue le 2e bataillon FFI de l'Hérault (ou 2e bataillon de marche de l'Hérault), dont le commandement est confié à Jean Girvès. Le 16 novembre, le 2e bataillon gagne Montpellier (caserne Lepic). Le 15 décembre, le 2e bataillon FFI de l'Hérault est dissous ; Jean Girvès est affecté à la compagnie hors-rang (CHR) du 81e régiment d'infanterie (81e RI) comme officier adjoint au 3e bureau. Il gagne alors le Front d'Alsace avec son unité et participe à la campagne d'Allemagne, comme capitaine FFI commandant la 2e compagnie du 81e RI. En juin 1945, Jean Girvès réintègre l'armée active comme lieutenant. Il est muté à la Légion étrangère à Sidi Bel Abbès, en Algérie, en octobre 1945. Affecté au régiment de marche de la Légion étrangère en décembre 1945 (qui devient le 2e régiment étranger d'infanterie, 2e REI, en janvier 1946), Jean Girvès embarque à Oran le 10 janvier 1946 avec son unité pour l'Indochine. Débarqué à Saïgon en février 1946, il participe aux opérations de maintien de l'ordre de la colonie française jusqu'en 1951. De retour en métropole, Jean Girvès est instructeur à l'école d'application d'infanterie de Saint-Maixent en 1952-1953, puis en 1956, est affecté à l'état-major d'Alger. Il participe à la guerre d'Algérie au sein de la Légion étrangère. En 1962, de retour en métropole, il est nommé officier de liaison avec les troupes américaines de l'OTAN. En août 1966, il reçoit le commandement de l'école des personnels féminins de l'armée de terre (PFAT). Jean Girvès est ensuite affecté de 1968 à 1970 au 164e régiment d'infanterie (164e RI), à Verdun (Meuse). En 1970, il crée le Camp de Fréjus, dont il assure le commandement jusqu'en 1972. Enfin, Jean Girvès, devenu colonel, termine sa carrière militaire comme délégué militaire départemental d'Eure-et-Loir de 1972 à 1977. Il décède en 1989 à Chartres.

- Cours ronéotypés d'instruction technique pour le démontage et remontage d'une mitrailleuse, ainsi que pour son service [vues n° 1-8].

- Cours ronéotypés d'instruction tactique du combattant de l'Ecole militaire d'infanterie et de chars de combat [vues n° 9-39].

L'original appartient à Mme Marie-Odile Calmette et à M. François Calmette.

Jean Girvès (1920-1989) naît le 10 janvier 1920 à Carcassonne (Aude), fils du capitaine d'artillerie Georges Girvès et de Marguerite Desfours, son épouse. Il est reçu à l'Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr le 20 septembre 1939. Sorti 17e sur 580 le 20 mars 1940, il est nommé sous-lieutenant et affecté au dépôt n° 92 de chasseurs portés, à Tours (Indre-et-Loire), puis se replie avec son dépôt à Périgueux lors de la Campagne de France. Le 10 octobre 1940, Jean Girvès est affecté au 16e bataillon de chasseurs à pied à Limoges (Haute-Vienne), puis, le 20 novembre 1940, rappelé comme aspirant à l'ESM, repliée à Aix-en-Provence pour une période d'instruction de 4 mois, dont il sort le 20 mars 1941, 16e sur 280. Nommé à nouveau sous-lieutenant, le 20 mars 1941, il est affecté au 8e régiment de tirailleurs marocains (8e RTM), à Meknès (Maroc), mais ne peut rejoindre son affectation car les Allemands interdisent tout départ d'officier pour l'Afrique du nord. Jean Girvès est alors dirigé le 8 mai 1941 vers le 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier, puis affecté au bataillon détaché à Sète. Enfin, en juin 1941, consécutivement à l'attaque de la Syrie par les Anglais, les Allemands autorisent à nouveau le départ des officiers pour l'Afrique du Nord, et Jean Girvès rejoint le 8e RTM, à Meknès, après avoir fait escale à Oran (Algérie). L'officier est promu lieutenant le 20 mars 1942. En permission en France en novembre 1942 lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, Jean Girvès est affecté provisoirement au 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier. Le 23 novembre 1942, il est placé en congé d'armistice, lors de la dissolution de l'armée d'Armistice. En mars 1943, Jean Girvès entre dans la Résistance (Armée secrète), comme adjoint du chef de secteur de Béziers. Il participe aux réseaux de renseignement clandestins en collectant des informations précises sur les positions allemandes entre Sète et Béziers. Dès l'hiver 1943, il s'occupe également du dépôt clandestin d'armes de Béziers. Au printemps 1944, Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette" est invité par ses supérieurs à organiser un maquis où doivent se rassembler, le jour venu, les jeunes Résistants du Biterrois. A partir du 6 juin 1944, le Maquis Latourette se constitue au Nord Ouest de Ferrières Poussarou, après les dramatiques événements du Col de Fontjun (combat avec les Allemands, suivis d'arrestations et d'exécutions à Béziers). Le Maquis Latourette, sous la houlette de son chef (devenu également chef du secteur n° 1 Haut Hérault), mène des opérations de harcèlement dans tous le Biterrois ; il change plusieurs fois d'emplacement au cours de l'été 1944 (Bergerie de Rouvials jusqu'au 25 juillet, Estrepas, à Fraisse-sur-Agoût jusqu'au 30 juillet, puis Les Sieyres, à Fraisse, en août 1944) et reçoit des parachutages d'armes. Jean Girvès conduit tout son maquis à Béziers entre le 25 et le 30 août, où il occupe la caserne Du Guesclin, et est nommé chef de bataillon FFI. A la fin du mois de septembre 1944, le Maquis Latourette fusionne avec le Groupe Cabrol (de Francis Jouvin) et constitue le 2e bataillon FFI de l'Hérault (ou 2e bataillon de marche de l'Hérault), dont le commandement est confié à Jean Girvès. Le 16 novembre, le 2e bataillon gagne Montpellier (caserne Lepic). Le 15 décembre, le 2e bataillon FFI de l'Hérault est dissous ; Jean Girvès est affecté à la compagnie hors-rang (CHR) du 81e régiment d'infanterie (81e RI) comme officier adjoint au 3e bureau. Il gagne alors le Front d'Alsace avec son unité et participe à la campagne d'Allemagne, comme capitaine FFI commandant la 2e compagnie du 81e RI. En juin 1945, Jean Girvès réintègre l'armée active comme lieutenant. Il est muté à la Légion étrangère à Sidi Bel Abbès, en Algérie, en octobre 1945. Affecté au régiment de marche de la Légion étrangère en décembre 1945 (qui devient le 2e régiment étranger d'infanterie, 2e REI, en janvier 1946), Jean Girvès embarque à Oran le 10 janvier 1946 avec son unité pour l'Indochine. Débarqué à Saïgon en février 1946, il participe aux opérations de maintien de l'ordre de la colonie française jusqu'en 1951. De retour en métropole, Jean Girvès est instructeur à l'école d'application d'infanterie de Saint-Maixent en 1952-1953, puis en 1956, est affecté à l'état-major d'Alger. Il participe à la guerre d'Algérie au sein de la Légion étrangère. En 1962, de retour en métropole, il est nommé officier de liaison avec les troupes américaines de l'OTAN. En août 1966, il reçoit le commandement de l'école des personnels féminins de l'armée de terre (PFAT). Jean Girvès est ensuite affecté de 1968 à 1970 au 164e régiment d'infanterie (164e RI), à Verdun (Meuse). En 1970, il crée le Camp de Fréjus, dont il assure le commandement jusqu'en 1972. Enfin, Jean Girvès, devenu colonel, termine sa carrière militaire comme délégué militaire départemental d'Eure-et-Loir de 1972 à 1977. Il décède en 1989 à Chartres.

- Résumé du parcours de Jean Girvès du 11 juin 1941 au 7 octobre 1942 (1942) [vues n° 1-4].

- Correspondance active du sous-lieutenant, puis lieutenant Jean Girvès, adressée à ses parents (14 juin 1941 - 23 septembre 1942) [vues n° 5-350].

L'original appartient à Mme Marie-Odile Calmette et à M. François Calmette.

Jean Girvès (1920-1989) naît le 10 janvier 1920 à Carcassonne (Aude), fils du capitaine d'artillerie Georges Girvès et de Marguerite Desfours, son épouse. Il est reçu à l'Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr le 20 septembre 1939. Sorti 17e sur 580 le 20 mars 1940, il est nommé sous-lieutenant et affecté au dépôt n° 92 de chasseurs portés, à Tours (Indre-et-Loire), puis se replie avec son dépôt à Périgueux lors de la Campagne de France. Le 10 octobre 1940, Jean Girvès est affecté au 16e bataillon de chasseurs à pied à Limoges (Haute-Vienne), puis, le 20 novembre 1940, rappelé comme aspirant à l'ESM, repliée à Aix-en-Provence pour une période d'instruction de 4 mois, dont il sort le 20 mars 1941, 16e sur 280. Nommé à nouveau sous-lieutenant, le 20 mars 1941, il est affecté au 8e régiment de tirailleurs marocains (8e RTM), à Meknès (Maroc), mais ne peut rejoindre son affectation car les Allemands interdisent tout départ d'officier pour l'Afrique du nord. Jean Girvès est alors dirigé le 8 mai 1941 vers le 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier, puis affecté au bataillon détaché à Sète. Enfin, en juin 1941, consécutivement à l'attaque de la Syrie par les Anglais, les Allemands autorisent à nouveau le départ des officiers pour l'Afrique du Nord, et Jean Girvès rejoint le 8e RTM, à Meknès, après avoir fait escale à Oran (Algérie). L'officier est promu lieutenant le 20 mars 1942. En permission en France en novembre 1942 lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, Jean Girvès est affecté provisoirement au 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier. Le 23 novembre 1942, il est placé en congé d'armistice, lors de la dissolution de l'armée d'Armistice. En mars 1943, Jean Girvès entre dans la Résistance (Armée secrète), comme adjoint du chef de secteur de Béziers. Il participe aux réseaux de renseignement clandestins en collectant des informations précises sur les positions allemandes entre Sète et Béziers. Dès l'hiver 1943, il s'occupe également du dépôt clandestin d'armes de Béziers. Au printemps 1944, Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette" est invité par ses supérieurs à organiser un maquis où doivent se rassembler, le jour venu, les jeunes Résistants du Biterrois. A partir du 6 juin 1944, le Maquis Latourette se constitue au Nord Ouest de Ferrières Poussarou, après les dramatiques événements du Col de Fontjun (combat avec les Allemands, suivis d'arrestations et d'exécutions à Béziers). Le Maquis Latourette, sous la houlette de son chef (devenu également chef du secteur n° 1 Haut Hérault), mène des opérations de harcèlement dans tous le Biterrois ; il change plusieurs fois d'emplacement au cours de l'été 1944 (Bergerie de Rouvials jusqu'au 25 juillet, Estrepas, à Fraisse-sur-Agoût jusqu'au 30 juillet, puis Les Sieyres, à Fraisse, en août 1944) et reçoit des parachutages d'armes. Jean Girvès conduit tout son maquis à Béziers entre le 25 et le 30 août, où il occupe la caserne Du Guesclin, et est nommé chef de bataillon FFI. A la fin du mois de septembre 1944, le Maquis Latourette fusionne avec le Groupe Cabrol (de Francis Jouvin) et constitue le 2e bataillon FFI de l'Hérault (ou 2e bataillon de marche de l'Hérault), dont le commandement est confié à Jean Girvès. Le 16 novembre, le 2e bataillon gagne Montpellier (caserne Lepic). Le 15 décembre, le 2e bataillon FFI de l'Hérault est dissous ; Jean Girvès est affecté à la compagnie hors-rang (CHR) du 81e régiment d'infanterie (81e RI) comme officier adjoint au 3e bureau. Il gagne alors le Front d'Alsace avec son unité et participe à la campagne d'Allemagne, comme capitaine FFI commandant la 2e compagnie du 81e RI. En juin 1945, Jean Girvès réintègre l'armée active comme lieutenant. Il est muté à la Légion étrangère à Sidi Bel Abbès, en Algérie, en octobre 1945. Affecté au régiment de marche de la Légion étrangère en décembre 1945 (qui devient le 2e régiment étranger d'infanterie, 2e REI, en janvier 1946), Jean Girvès embarque à Oran le 10 janvier 1946 avec son unité pour l'Indochine. Débarqué à Saïgon en février 1946, il participe aux opérations de maintien de l'ordre de la colonie française jusqu'en 1951. De retour en métropole, Jean Girvès est instructeur à l'école d'application d'infanterie de Saint-Maixent en 1952-1953, puis en 1956, est affecté à l'état-major d'Alger. Il participe à la guerre d'Algérie au sein de la Légion étrangère. En 1962, de retour en métropole, il est nommé officier de liaison avec les troupes américaines de l'OTAN. En août 1966, il reçoit le commandement de l'école des personnels féminins de l'armée de terre (PFAT). Jean Girvès est ensuite affecté de 1968 à 1970 au 164e régiment d'infanterie (164e RI), à Verdun (Meuse). En 1970, il crée le Camp de Fréjus, dont il assure le commandement jusqu'en 1972. Enfin, Jean Girvès, devenu colonel, termine sa carrière militaire comme délégué militaire départemental d'Eure-et-Loir de 1972 à 1977. Il décède en 1989 à Chartres.

- Renseignement militaire clandestin : note de renseignement sur l'état de la garnison allemande de Poilhes [1943-1944] [vue n° 1], note de renseignement, accompagnée de croquis, sur les fortifications côtières allemandes entre Vias et Agde (points d'appui des Salins, de la Tamarissière, des environs de Vias, de Roquehaute, de la région de Sérignan, de la région de Valras, de Valras à l'embouchure de l'Aude, de la région de Villeneuve, de Béziers) et sur une 2e ligne de défense [1944] [vues n° 2-6], carte d'état-major Narbonne Nord-Est (modèle 1889) [vue n° 7].

- Plan de Béziers, avec délimitation de zones [1944] [vue n° 8].

- Points de ralliement pour la montée au maquis Latourette : circulaire clandestine de l'Armée secrète (AS), sur les points de ralliement, émanant du responsable régional R3 adressée aux chefs départementaux AS et destinée au chef départemental AS R 3-2 [Joseph Lanet] [15 décembre 1943] [vues n° 9-11], circulaires AS sur les points de ralliement émanant du chef départemental AS R 3-2 [Joseph Lanet] et destinée aux chefs d'équipe [printemps 1944] [vues n° 12-17], liste des points de ralliement par village du Biterrois [printemps 1944] [vue n° 18], note sur le point de ralliement final de Ferrières-Poussarou [printemps 1944] [vues n° 19-20], brouillon de la circulaire du chef AS de Béziers donnant les consignes de ralliement adressée aux chefs de village [printemps 1944] [vue n° 21], circulaire du chef AS de Béziers donnant les consignes de ralliement adressée aux chef du village de Sérignan, accompagnée de son enveloppe [printemps 1944] [vues n° 22-23].

L'original appartient à Mme Marie-Odile Calmette et à M. François Calmette.

Jean Girvès (1920-1989) naît le 10 janvier 1920 à Carcassonne (Aude), fils du capitaine d'artillerie Georges Girvès et de Marguerite Desfours, son épouse. Il est reçu à l'Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr le 20 septembre 1939. Sorti 17e sur 580 le 20 mars 1940, il est nommé sous-lieutenant et affecté au dépôt n° 92 de chasseurs portés, à Tours (Indre-et-Loire), puis se replie avec son dépôt à Périgueux lors de la Campagne de France. Le 10 octobre 1940, Jean Girvès est affecté au 16e bataillon de chasseurs à pied à Limoges (Haute-Vienne), puis, le 20 novembre 1940, rappelé comme aspirant à l'ESM, repliée à Aix-en-Provence pour une période d'instruction de 4 mois, dont il sort le 20 mars 1941, 16e sur 280. Nommé à nouveau sous-lieutenant, le 20 mars 1941, il est affecté au 8e régiment de tirailleurs marocains (8e RTM), à Meknès (Maroc), mais ne peut rejoindre son affectation car les Allemands interdisent tout départ d'officier pour l'Afrique du nord. Jean Girvès est alors dirigé le 8 mai 1941 vers le 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier, puis affecté au bataillon détaché à Sète. Enfin, en juin 1941, consécutivement à l'attaque de la Syrie par les Anglais, les Allemands autorisent à nouveau le départ des officiers pour l'Afrique du Nord, et Jean Girvès rejoint le 8e RTM, à Meknès, après avoir fait escale à Oran (Algérie). L'officier est promu lieutenant le 20 mars 1942. En permission en France en novembre 1942 lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, Jean Girvès est affecté provisoirement au 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier. Le 23 novembre 1942, il est placé en congé d'armistice, lors de la dissolution de l'armée d'Armistice. En mars 1943, Jean Girvès entre dans la Résistance (Armée secrète), comme adjoint du chef de secteur de Béziers. Il participe aux réseaux de renseignement clandestins en collectant des informations précises sur les positions allemandes entre Sète et Béziers. Dès l'hiver 1943, il s'occupe également du dépôt clandestin d'armes de Béziers. Au printemps 1944, Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette" est invité par ses supérieurs à organiser un maquis où doivent se rassembler, le jour venu, les jeunes Résistants du Biterrois. A partir du 6 juin 1944, le Maquis Latourette se constitue au Nord Ouest de Ferrières Poussarou, après les dramatiques événements du Col de Fontjun (combat avec les Allemands, suivis d'arrestations et d'exécutions à Béziers). Le Maquis Latourette, sous la houlette de son chef (devenu également chef du secteur n° 1 Haut Hérault), mène des opérations de harcèlement dans tous le Biterrois ; il change plusieurs fois d'emplacement au cours de l'été 1944 (Bergerie de Rouvials jusqu'au 25 juillet, Estrepas, à Fraisse-sur-Agoût jusqu'au 30 juillet, puis Les Sieyres, à Fraisse, en août 1944) et reçoit des parachutages d'armes. Jean Girvès conduit tout son maquis à Béziers entre le 25 et le 30 août, où il occupe la caserne Du Guesclin, et est nommé chef de bataillon FFI. A la fin du mois de septembre 1944, le Maquis Latourette fusionne avec le Groupe Cabrol (de Francis Jouvin) et constitue le 2e bataillon FFI de l'Hérault (ou 2e bataillon de marche de l'Hérault), dont le commandement est confié à Jean Girvès. Le 16 novembre, le 2e bataillon gagne Montpellier (caserne Lepic). Le 15 décembre, le 2e bataillon FFI de l'Hérault est dissous ; Jean Girvès est affecté à la compagnie hors-rang (CHR) du 81e régiment d'infanterie (81e RI) comme officier adjoint au 3e bureau. Il gagne alors le Front d'Alsace avec son unité et participe à la campagne d'Allemagne, comme capitaine FFI commandant la 2e compagnie du 81e RI. En juin 1945, Jean Girvès réintègre l'armée active comme lieutenant. Il est muté à la Légion étrangère à Sidi Bel Abbès, en Algérie, en octobre 1945. Affecté au régiment de marche de la Légion étrangère en décembre 1945 (qui devient le 2e régiment étranger d'infanterie, 2e REI, en janvier 1946), Jean Girvès embarque à Oran le 10 janvier 1946 avec son unité pour l'Indochine. Débarqué à Saïgon en février 1946, il participe aux opérations de maintien de l'ordre de la colonie française jusqu'en 1951. De retour en métropole, Jean Girvès est instructeur à l'école d'application d'infanterie de Saint-Maixent en 1952-1953, puis en 1956, est affecté à l'état-major d'Alger. Il participe à la guerre d'Algérie au sein de la Légion étrangère. En 1962, de retour en métropole, il est nommé officier de liaison avec les troupes américaines de l'OTAN. En août 1966, il reçoit le commandement de l'école des personnels féminins de l'armée de terre (PFAT). Jean Girvès est ensuite affecté de 1968 à 1970 au 164e régiment d'infanterie (164e RI), à Verdun (Meuse). En 1970, il crée le Camp de Fréjus, dont il assure le commandement jusqu'en 1972. Enfin, Jean Girvès, devenu colonel, termine sa carrière militaire comme délégué militaire départemental d'Eure-et-Loir de 1972 à 1977. Il décède en 1989 à Chartres.

- Insigne d'épaule du Maquis Latourette, portant l'inscription en lettres cursives "Maquis Latourette" (1944) [vues n° 1-2].

- Brassard FFI à Croix de Lorraine du Maquis Latourette, comprenant à l'intérieur un cachet du Magasin général d'habillement d'Alger (1944) [vues n° 3-4].

- Fanion du 2e bataillon FFI de l'Hérault, commandé par Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette" (automne 1944) [vues 5-6].

L'original appartient à Mme Marie-Odile Calmette et à M. François Calmette.

Jean Girvès (1920-1989) naît le 10 janvier 1920 à Carcassonne (Aude), fils du capitaine d'artillerie Georges Girvès et de Marguerite Desfours, son épouse. Il est reçu à l'Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr le 20 septembre 1939. Sorti 17e sur 580 le 20 mars 1940, il est nommé sous-lieutenant et affecté au dépôt n° 92 de chasseurs portés, à Tours (Indre-et-Loire), puis se replie avec son dépôt à Périgueux lors de la Campagne de France. Le 10 octobre 1940, Jean Girvès est affecté au 16e bataillon de chasseurs à pied à Limoges (Haute-Vienne), puis, le 20 novembre 1940, rappelé comme aspirant à l'ESM, repliée à Aix-en-Provence pour une période d'instruction de 4 mois, dont il sort le 20 mars 1941, 16e sur 280. Nommé à nouveau sous-lieutenant, le 20 mars 1941, il est affecté au 8e régiment de tirailleurs marocains (8e RTM), à Meknès (Maroc), mais ne peut rejoindre son affectation car les Allemands interdisent tout départ d'officier pour l'Afrique du nord. Jean Girvès est alors dirigé le 8 mai 1941 vers le 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier, puis affecté au bataillon détaché à Sète. Enfin, en juin 1941, consécutivement à l'attaque de la Syrie par les Anglais, les Allemands autorisent à nouveau le départ des officiers pour l'Afrique du Nord, et Jean Girvès rejoint le 8e RTM, à Meknès, après avoir fait escale à Oran (Algérie). L'officier est promu lieutenant le 20 mars 1942. En permission en France en novembre 1942 lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, Jean Girvès est affecté provisoirement au 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier. Le 23 novembre 1942, il est placé en congé d'armistice, lors de la dissolution de l'armée d'Armistice. En mars 1943, Jean Girvès entre dans la Résistance (Armée secrète), comme adjoint du chef de secteur de Béziers. Il participe aux réseaux de renseignement clandestins en collectant des informations précises sur les positions allemandes entre Sète et Béziers. Dès l'hiver 1943, il s'occupe également du dépôt clandestin d'armes de Béziers. Au printemps 1944, Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette" est invité par ses supérieurs à organiser un maquis où doivent se rassembler, le jour venu, les jeunes Résistants du Biterrois. A partir du 6 juin 1944, le Maquis Latourette se constitue au Nord Ouest de Ferrières Poussarou, après les dramatiques événements du Col de Fontjun (combat avec les Allemands, suivis d'arrestations et d'exécutions à Béziers). Le Maquis Latourette, sous la houlette de son chef (devenu également chef du secteur n° 1 Haut Hérault), mène des opérations de harcèlement dans tous le Biterrois ; il change plusieurs fois d'emplacement au cours de l'été 1944 (Bergerie de Rouvials jusqu'au 25 juillet, Estrepas, à Fraisse-sur-Agoût jusqu'au 30 juillet, puis Les Sieyres, à Fraisse, en août 1944) et reçoit des parachutages d'armes. Jean Girvès conduit tout son maquis à Béziers entre le 25 et le 30 août, où il occupe la caserne Du Guesclin, et est nommé chef de bataillon FFI. A la fin du mois de septembre 1944, le Maquis Latourette fusionne avec le Groupe Cabrol (de Francis Jouvin) et constitue le 2e bataillon FFI de l'Hérault (ou 2e bataillon de marche de l'Hérault), dont le commandement est confié à Jean Girvès. Le 16 novembre, le 2e bataillon gagne Montpellier (caserne Lepic). Le 15 décembre, le 2e bataillon FFI de l'Hérault est dissous ; Jean Girvès est affecté à la compagnie hors-rang (CHR) du 81e régiment d'infanterie (81e RI) comme officier adjoint au 3e bureau. Il gagne alors le Front d'Alsace avec son unité et participe à la campagne d'Allemagne, comme capitaine FFI commandant la 2e compagnie du 81e RI. En juin 1945, Jean Girvès réintègre l'armée active comme lieutenant. Il est muté à la Légion étrangère à Sidi Bel Abbès, en Algérie, en octobre 1945. Affecté au régiment de marche de la Légion étrangère en décembre 1945 (qui devient le 2e régiment étranger d'infanterie, 2e REI, en janvier 1946), Jean Girvès embarque à Oran le 10 janvier 1946 avec son unité pour l'Indochine. Débarqué à Saïgon en février 1946, il participe aux opérations de maintien de l'ordre de la colonie française jusqu'en 1951. De retour en métropole, Jean Girvès est instructeur à l'école d'application d'infanterie de Saint-Maixent en 1952-1953, puis en 1956, est affecté à l'état-major d'Alger. Il participe à la guerre d'Algérie au sein de la Légion étrangère. En 1962, de retour en métropole, il est nommé officier de liaison avec les troupes américaines de l'OTAN. En août 1966, il reçoit le commandement de l'école des personnels féminins de l'armée de terre (PFAT). Jean Girvès est ensuite affecté de 1968 à 1970 au 164e régiment d'infanterie (164e RI), à Verdun (Meuse). En 1970, il crée le Camp de Fréjus, dont il assure le commandement jusqu'en 1972. Enfin, Jean Girvès, devenu colonel, termine sa carrière militaire comme délégué militaire départemental d'Eure-et-Loir de 1972 à 1977. Il décède en 1989 à Chartres.

- Correspondance active adressée à ses parents depuis le maquis (20 juin - août 1944), depuis le Languedoc, l'Alsace, puis l'Allemagne (18 novembre 1944 - 6 octobre 1945) [vues n° 1-135].

- Propositions de nomination à des grades dans l'armée après services dans les FFI [1944] [vue n° 136].

- Extrait d'une lettre relatant la conduite au feu de Jean Girvès lors de la campagne d'Allemagne (13 avril 1945) [vue n° 137].

- Copie d'une lettre de Jean Girvès adressée à sa sœur Gabrielle Girvès-Calmette (15 avril 1945) [vues n° 138-139].

- Compte rendu sur une réquisition du Maquis Latourette en 1944 (28 juillet 1945) [vue n° 140].

L'original appartient à Mme Marie-Odile Calmette et à M. François Calmette.

Jean Girvès (1920-1989) naît le 10 janvier 1920 à Carcassonne (Aude), fils du capitaine d'artillerie Georges Girvès et de Marguerite Desfours, son épouse. Il est reçu à l'Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr le 20 septembre 1939. Sorti 17e sur 580 le 20 mars 1940, il est nommé sous-lieutenant et affecté au dépôt n° 92 de chasseurs portés, à Tours (Indre-et-Loire), puis se replie avec son dépôt à Périgueux lors de la Campagne de France. Le 10 octobre 1940, Jean Girvès est affecté au 16e bataillon de chasseurs à pied à Limoges (Haute-Vienne), puis, le 20 novembre 1940, rappelé comme aspirant à l'ESM, repliée à Aix-en-Provence pour une période d'instruction de 4 mois, dont il sort le 20 mars 1941, 16e sur 280. Nommé à nouveau sous-lieutenant, le 20 mars 1941, il est affecté au 8e régiment de tirailleurs marocains (8e RTM), à Meknès (Maroc), mais ne peut rejoindre son affectation car les Allemands interdisent tout départ d'officier pour l'Afrique du nord. Jean Girvès est alors dirigé le 8 mai 1941 vers le 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier, puis affecté au bataillon détaché à Sète. Enfin, en juin 1941, consécutivement à l'attaque de la Syrie par les Anglais, les Allemands autorisent à nouveau le départ des officiers pour l'Afrique du Nord, et Jean Girvès rejoint le 8e RTM, à Meknès, après avoir fait escale à Oran (Algérie). L'officier est promu lieutenant le 20 mars 1942. En permission en France en novembre 1942 lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, Jean Girvès est affecté provisoirement au 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier. Le 23 novembre 1942, il est placé en congé d'armistice, lors de la dissolution de l'armée d'Armistice. En mars 1943, Jean Girvès entre dans la Résistance (Armée secrète), comme adjoint du chef de secteur de Béziers. Il participe aux réseaux de renseignement clandestins en collectant des informations précises sur les positions allemandes entre Sète et Béziers. Dès l'hiver 1943, il s'occupe également du dépôt clandestin d'armes de Béziers. Au printemps 1944, Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette" est invité par ses supérieurs à organiser un maquis où doivent se rassembler, le jour venu, les jeunes Résistants du Biterrois. A partir du 6 juin 1944, le Maquis Latourette se constitue au Nord Ouest de Ferrières Poussarou, après les dramatiques événements du Col de Fontjun (combat avec les Allemands, suivis d'arrestations et d'exécutions à Béziers). Le Maquis Latourette, sous la houlette de son chef (devenu également chef du secteur n° 1 Haut Hérault), mène des opérations de harcèlement dans tous le Biterrois ; il change plusieurs fois d'emplacement au cours de l'été 1944 (Bergerie de Rouvials jusqu'au 25 juillet, Estrepas, à Fraisse-sur-Agoût jusqu'au 30 juillet, puis Les Sieyres, à Fraisse, en août 1944) et reçoit des parachutages d'armes. Jean Girvès conduit tout son maquis à Béziers entre le 25 et le 30 août, où il occupe la caserne Du Guesclin, et est nommé chef de bataillon FFI. A la fin du mois de septembre 1944, le Maquis Latourette fusionne avec le Groupe Cabrol (de Francis Jouvin) et constitue le 2e bataillon FFI de l'Hérault (ou 2e bataillon de marche de l'Hérault), dont le commandement est confié à Jean Girvès. Le 16 novembre, le 2e bataillon gagne Montpellier (caserne Lepic). Le 15 décembre, le 2e bataillon FFI de l'Hérault est dissous ; Jean Girvès est affecté à la compagnie hors-rang (CHR) du 81e régiment d'infanterie (81e RI) comme officier adjoint au 3e bureau. Il gagne alors le Front d'Alsace avec son unité et participe à la campagne d'Allemagne, comme capitaine FFI commandant la 2e compagnie du 81e RI. En juin 1945, Jean Girvès réintègre l'armée active comme lieutenant. Il est muté à la Légion étrangère à Sidi Bel Abbès, en Algérie, en octobre 1945. Affecté au régiment de marche de la Légion étrangère en décembre 1945 (qui devient le 2e régiment étranger d'infanterie, 2e REI, en janvier 1946), Jean Girvès embarque à Oran le 10 janvier 1946 avec son unité pour l'Indochine. Débarqué à Saïgon en février 1946, il participe aux opérations de maintien de l'ordre de la colonie française jusqu'en 1951. De retour en métropole, Jean Girvès est instructeur à l'école d'application d'infanterie de Saint-Maixent en 1952-1953, puis en 1956, est affecté à l'état-major d'Alger. Il participe à la guerre d'Algérie au sein de la Légion étrangère. En 1962, de retour en métropole, il est nommé officier de liaison avec les troupes américaines de l'OTAN. En août 1966, il reçoit le commandement de l'école des personnels féminins de l'armée de terre (PFAT). Jean Girvès est ensuite affecté de 1968 à 1970 au 164e régiment d'infanterie (164e RI), à Verdun (Meuse). En 1970, il crée le Camp de Fréjus, dont il assure le commandement jusqu'en 1972. Enfin, Jean Girvès, devenu colonel, termine sa carrière militaire comme délégué militaire départemental d'Eure-et-Loir de 1972 à 1977. Il décède en 1989 à Chartres.

- Correspondance active adressée à ses parents depuis l'Algérie (15 novembre 1945 - 6 janvier 1946), puis l'Indochine (11 janvier 1945 - 28 avril 1948, 8 octobre 1948 - 7 septembre 1951) [vues n° 1-678].

- Lieutenant Jean Girvès en Indochine : article de presse sur "La Légion en Extrême-Orient", "Le 2e Etranger en Indochine" (1946), lettre de Joseph Lanet, secrétaire général de l'UDSR, adressée au colonel Girvès annonçant une intervention en faveur de Jean Girvès (13 mars 1947), fiche et certificat de rapatriement de Jean Girvès (20 avril 1948), dossier écrit en vietnamien [vues n° 679-692].

L'original appartient à Mme Marie-Odile Calmette et à M. François Calmette.

Jean Girvès (1920-1989) naît le 10 janvier 1920 à Carcassonne (Aude), fils du capitaine d'artillerie Georges Girvès et de Marguerite Desfours, son épouse. Il est reçu à l'Ecole spéciale militaire (ESM) de Saint-Cyr le 20 septembre 1939. Sorti 17e sur 580 le 20 mars 1940, il est nommé sous-lieutenant et affecté au dépôt n° 92 de chasseurs portés, à Tours (Indre-et-Loire), puis se replie avec son dépôt à Périgueux lors de la Campagne de France. Le 10 octobre 1940, Jean Girvès est affecté au 16e bataillon de chasseurs à pied à Limoges (Haute-Vienne), puis, le 20 novembre 1940, rappelé comme aspirant à l'ESM, repliée à Aix-en-Provence pour une période d'instruction de 4 mois, dont il sort le 20 mars 1941, 16e sur 280. Nommé à nouveau sous-lieutenant, le 20 mars 1941, il est affecté au 8e régiment de tirailleurs marocains (8e RTM), à Meknès (Maroc), mais ne peut rejoindre son affectation car les Allemands interdisent tout départ d'officier pour l'Afrique du nord. Jean Girvès est alors dirigé le 8 mai 1941 vers le 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier, puis affecté au bataillon détaché à Sète. Enfin, en juin 1941, consécutivement à l'attaque de la Syrie par les Anglais, les Allemands autorisent à nouveau le départ des officiers pour l'Afrique du Nord, et Jean Girvès rejoint le 8e RTM, à Meknès, après avoir fait escale à Oran (Algérie). L'officier est promu lieutenant le 20 mars 1942. En permission en France en novembre 1942 lors du débarquement des Alliés en Afrique du Nord, Jean Girvès est affecté provisoirement au 8e régiment d'infanterie (8e RI) à Montpellier. Le 23 novembre 1942, il est placé en congé d'armistice, lors de la dissolution de l'armée d'Armistice. En mars 1943, Jean Girvès entre dans la Résistance (Armée secrète), comme adjoint du chef de secteur de Béziers. Il participe aux réseaux de renseignement clandestins en collectant des informations précises sur les positions allemandes entre Sète et Béziers. Dès l'hiver 1943, il s'occupe également du dépôt clandestin d'armes de Béziers. Au printemps 1944, Jean Girvès, alias "Capitaine Latourette" est invité par ses supérieurs à organiser un maquis où doivent se rassembler, le jour venu, les jeunes Résistants du Biterrois. A partir du 6 juin 1944, le Maquis Latourette se constitue au Nord Ouest de Ferrières Poussarou, après les dramatiques événements du Col de Fontjun (combat avec les Allemands, suivis d'arrestations et d'exécutions à Béziers). Le Maquis Latourette, sous la houlette de son chef (devenu également chef du secteur n° 1 Haut Hérault), mène des opérations de harcèlement dans tous le Biterrois ; il change plusieurs fois d'emplacement au cours de l'été 1944 (Bergerie de Rouvials jusqu'au 25 juillet, Estrepas, à Fraisse-sur-Agoût jusqu'au 30 juillet, puis Les Sieyres, à Fraisse, en août 1944) et reçoit des parachutages d'armes. Jean Girvès conduit tout son maquis à Béziers entre le 25 et le 30 août, où il occupe la caserne Du Guesclin, et est nommé chef de bataillon FFI. A la fin du mois de septembre 1944, le Maquis Latourette fusionne avec le Groupe Cabrol (de Francis Jouvin) et constitue le 2e bataillon FFI de l'Hérault (ou 2e bataillon de marche de l'Hérault), dont le commandement est confié à Jean Girvès. Le 16 novembre, le 2e bataillon gagne Montpellier (caserne Lepic). Le 15 décembre, le 2e bataillon FFI de l'Hérault est dissous ; Jean Girvès est affecté à la compagnie hors-rang (CHR) du 81e régiment d'infanterie (81e RI) comme officier adjoint au 3e bureau. Il gagne alors le Front d'Alsace avec son unité et participe à la campagne d'Allemagne, comme capitaine FFI commandant la 2e compagnie du 81e RI. En juin 1945, Jean Girvès réintègre l'armée active comme lieutenant. Il est muté à la Légion étrangère à Sidi Bel Abbès, en Algérie, en octobre 1945. Affecté au régiment de marche de la Légion étrangère en décembre 1945 (qui devient le 2e régiment étranger d'infanterie, 2e REI, en janvier 1946), Jean Girvès embarque à Oran le 10 janvier 1946 avec son unité pour l'Indochine. Débarqué à Saïgon en février 1946, il participe aux opérations de maintien de l'ordre de la colonie française jusqu'en 1951. De retour en métropole, Jean Girvès est instructeur à l'école d'application d'infanterie de Saint-Maixent en 1952-1953, puis en 1956, est affecté à l'état-major d'Alger. Il participe à la guerre d'Algérie au sein de la Légion étrangère. En 1962, de retour en métropole, il est nommé officier de liaison avec les troupes américaines de l'OTAN. En août 1966, il reçoit le commandement de l'école des personnels féminins de l'armée de terre (PFAT). Jean Girvès est ensuite affecté de 1968 à 1970 au 164e régiment d'infanterie (164e RI), à Verdun (Meuse). En 1970, il crée le Camp de Fréjus, dont il assure le commandement jusqu'en 1972. Enfin, Jean Girvès, devenu colonel, termine sa carrière militaire comme délégué militaire départemental d'Eure-et-Loir de 1972 à 1977. Il décède en 1989 à Chartres.

Correspondance active adressée à ses parents.

L'original appartient à Mme Marie-Odile Calmette et à M. François Calmette.