CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu : Composition des mémoires en 2 cahiers (il manque un 3e cahier) :
- 1er cahier, intitulé "Mémoires de monsieur Maffre Baugé, chef de bataillon, officier de la Légion d'Honneur" [vues n° 1-37] :
- naissance, famille et enfance à Marseillan de Jean Maffre avec ses deux frères [vues n° 2-3],
- études et pensions à Montpellier vers 1800 [vues n° 3-6],
- scènes de chasse et vie de famille à Marseillan [vues n° 6-7],
- scolarité à Sorèze (Tarn) jusqu'en 1804 et anecdotes [vues n° 7-9],
- conscription de ses frères et parcours militaires de ceux-ci sous l'Empire (l'un disparaît lors de la Retraite de Russie) [vues n° 9-10],
- rencontre de Jean Maffre avec sa future épouse et difficultés pour obtenir sa main, puis mariage en 1807 à Marseillan [vue n° 10-12],
- installation du couple à Marseillan et naissance d'un premier enfant [vue n° 13],
- relations difficiles avec la belle-famille de Jean Maffre et situation financière très délicate du jeune couple [vue n° 14],
- départ à l'armée en 1808, comme remplaçant d'un cousin tiré au sort, pour permettre à Jean Maffre d'assurer des revenus au couple ; Jean Maffre gagne le 7e régiment de ligne à Perpignan, puis gagne la Catalogne (Espagne) avec son camarade, Charamaule [vue n° 15],
- siège de Roses (Catalogne, Espagne) en 1808 [vue n° 16],
- duel au sabre entre Jean Maffre et un prévôt d'arme, puis conséquences inattendues [vues n° 16-19],
- attaque d'un convoi par des guérilleros espagnols, prise de Roses, puis marche sur Barcelone, occupation de la haute-Catalogne et conditions de vie difficiles des troupes françaises harcelées pendant l'occupation de la province [vues n° 19-20],
- rappel du parcours militaire de Jean Maffre : entrée à l'armée comme soldat le 14 octobre 1808, promotion de fourrier le 10 janvier 1809 au cours de la première campagne, versement chez les grenadiers quelques mois après ; récit du combat de Moulins-del-Rey et prise de Barcelone [vue n° 21],
- promotion au grade de sergent major de la 1e compagnie de grenadiers (1er décembre 1810), instruction et premier appel de la compagnie [vue n° 22],
- récit d'un duel au sabre et des conséquences sur le respect porté au sergent major Jean Maffre [vues n° 23-24],
- instruction militaire pendant l'occupation de Barcelone, qui dure un an ; conditions de vie difficiles au cantonnement de la citadelle de la place [vue n° 24],
- ravitaillement difficile dans l'arrière-pays, escarmouches ennemies [vue n° 25],
- combats et escarmouches, où le sergent major Maffre s'illustre par des faits d'armes [vues n° 25-27],
- critique de l'attitude des officiers supérieurs, peu enclins au combat et peu courageux [vues n° 27-28],
- description géographique et humaine de la Catalogne [vue n° 28],
- versement d'une partie du corps d'armée de Catalogne (placé sous les ordres du général Gouvion Saint-Cyr, des maréchaux Augereau et Mac Donald) dans l'Armée d'Aragon pour le siège de Tarragone ; description de l'état misérable des régiments français ; passage du 7e régiment de ligne (7e de ligne) sous les ordres du général Salme, qui commande la division ; récit du siège de Tarragone [vues n° 28-29],
- état des officiers supérieurs blessés et tués dans les opérations autour de Tarragone ; emploi temporaire de Jean Maffre aux fonctions de sous-lieutenant de grenadiers en remplacement de son sous-lieutenant tué [vues n° 29-30],
- récit de la prise du fort de Montolivo par le 7e de ligne [vue n° 30],
- récit de la prise de Tarragone par les troupes du général Suchet ; protection par Jean Maffre de trois femmes espagnoles menacées de viol par des soldats ; récit de l'incendie d'une poudrière [vues n° 30-32],
- escorte de prisonniers de guerre espagnols jusqu'à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), en France [vue n° 33],
- récapitulation de tous les sièges auxquels a participé Jean Maffre en Espagne jusqu'alors [vue n° 34],
- relations conflictuelles de Jean Maffre avec le sergent Delcour [vues n° 35-36].
- 2e cahier, intitulé "Suite de la vie et des mémoires de monsieur Maffre Baugé, chef de bataillon retraité, officier de légion d'honneur" [vues n° 38-110]
- récit d'une embuscade vers Barcelone [vues n° 36, 39],
- Jean Maffre se retrouve seul et isolé en terres ennemies après s'être endormi dans un champ de blé [vue n° 40],
- considérations sur l'éloignement de son épouse en France ; portrait de son épouse et annonce du décès de son fils [vues n° 40-41],
- récit du siège de Murviedro, près de Valence [vues n° 41-45],
- promotion le 31 juillet 1811 de Jean Maffre au grade de sous-lieutenant de grenadiers et avantages du statut d'officier ; le général Suchet est promu maréchal [vue n° 42],
- passage en revue par le maréchal Suchet qui se plaint de la mauvaise tenue du 7e de ligne dans l'Armée d'Aragon [vue n° 43],
- travaux de siège autour de Murviedro ; fraternisation avec un officier espagnol et reddition de Valence [vues n° 44-45],
- description du royaume de Valence et de ses habitants ; cantonnement dans le royaume de Murcie ; prise d'otages (alcades, curés) par les troupes françaises pour assurer le paiement des contributions d'occupation [vue n° 46],
- récit d'une expédition dans un village, menée sous la direction de Jean Maffre, afin d'obtenir du grain et récit d'exactions commises sur l'alcade pour le contraindre à verser le tribut [vue n° 47],
- attaque du cantonnement de Castalla par les troupes espagnoles et victoire française ; des Français passés au service des Espagnols et faits prisonniers sont fusillés, sauf deux compatriotes de Jean Maffre, pris sous sa protection personnelle [vues n° 47-48],
- le colonel Bougault prend le commandement du 7e de ligne et apprend la tactique militaire à ses officiers, quasiment tous sortis du rang [vue n° 49],
- opérations militaires autour de Leila où Espagnols et Anglais luttent contre les Français en 1813 ; repli des troupes françaises en juin 1813 du royaume de Valence vers la Catalogne à cause de la déroute française en Russie [vues n° 49-50],
- exercices militaires, exercices de tir, entraînement avec des maîtres d'armes et qualités exceptionnelles de bretteur de Jean Maffre [vues n° 50-52],
- combats autour d'Alicante ; Jean Maffre intervient pour chasser des soldats français en cours de pillage, mais ne peut empêcher le viol de deux sœurs, les marquises de Rio-Florido [vues n° 53-54],
- Jean Maffre et ses soldats font de nombreux prisonniers autour d'Alicante ; il échappe de peu à la mort [vue n° 54],
- Jean Maffre sauve la vie de deux jeunes Espagnoles réfugiées dans une grotte [vues n° 54-55],
- situation de l'Armée d'Aragon qui doit quitter le royaume de Valence et se replier en Catalogne, puis vers la France à cause de la Retraite de Russie ; cantonnement dans des zones marécageuses et accès de fièvre chez les soldats, dont Jean Maffre [vue n° 56],
- promotion de Jean Maffre au grade de lieutenant le 28 juin 1813 à Canalès ; combats en Catalogne avec les troupes espagnoles et surtout anglaises, supérieurement équipées et formées à la tactique militaire ; combat du Col d'Ordal le 13 septembre 1813 [vues n° 56-58],
- citation de Jean Maffre et demande de Légion d'honneur en sa faveur ; relation de l'action d'éclat qui le justifia [vue n° 58],
- Jean Maffre commande la 1e compagnie de voltigeurs, soldats d'élite, et suscite la jalousie des autres officiers [vue n° 59],
- récit d'une embuscade menée par des Catalans [vues n° 59-60],
- mise aux arrêts de Jean Maffre, puis dîner avec le général [vues n° 60-61],
- combats de Moulins-del-Rey [vue n° 61],
- promotion de Jean Maffre au grade de capitaine le 3 décembre 1813 [vue n° 62],
- anecdote de Jean Maffre confondu avec un Espagnol disparu depuis sept ans [vues n° 63-64],
- anecdote d'un convoi de bœufs que Jean Maffre n'a pas voulu piller [vues n° 64-65],
- considérations sur la Catalogne soumise à l'occupation des troupes françaises de 1808 à 1814 et analyse des tactiques militaires contrastées des généraux français en charge de l'occupation [vues n° 65-67],
- combats de Menrèze et autres souvenirs [vues n° 67-69],
- envoi d'espions et attaque avec un détachement français d'une troupe anglaise en décembre 1813 [vues n° 69-70],
- permission de convalescence de 15 jours à Barcelone pour Jean Maffre [vue n° 70],
- aventure galante et mystérieuse de Jean Maffre avec Dolorès, jeune aristocrate de Barcelone (janvier-février 1814) [vues n° 71-79],
- retraite de l'armée en France, à Perpignan, puis Lyon, et vol des effets personnels de Jean Maffre, dont son journal intime et une bague, par des soldats napolitains (février 1814) [vues n° 79-80],
- analyse des campagnes de Jean Maffre en Espagne entre 1808 et 1814 [vues n° 80-81]
- le 7e de ligne est placé à Lyon sous les ordres du maréchal Augereau ; combat de Mâcon (Saône-et-Loire) contre les troupes autrichiennes, puis repli sur Lyon (Rhône) [vues n° 81-86],
- repli du 7e de ligne à Romans-sur-Isère (Drôme) et combats contre les Autrichiens à Bourg-de-Péage [vues n° 86-87],
- dévastations et exactions des troupes autrichiennes à Romans-sur-Isère ; abdication de Napoléon Ier et départ pour l'Ile d'Elbe ; après les traités de paix, le 7e de ligne est cantonné à Chambéry (Savoie) et reçoit un accueil enthousiaste de la population ; garnison à Grenoble (Isère) [vue n° 87],
- Jean Maffre, placé en demi-solde, quitte l'armée à regret sans avoir obtenu la Légion d'honneur malgré plusieurs propositions ; sentiments libéraux et bonapartistes de Jean Maffre sous la Restauration [vue n° 88],
- retour de Jean Maffre dans ses foyers et accueil de la population de Marseillan ; nouvelles occupations et jeu de ballon [vue n° 89],
- retour de Napoléon Ier pour les Cent Jours ; Jean Maffre refuse de prendre la tête d'une compagnie levée par le duc d'Angoulême en Languedoc contre l'Empereur ; rappel de Jean Maffre comme capitaine au 7e de ligne et enthousiasme de ce dernier pour le service de l'Empereur [vue n° 90],
- Jean Maffre rejoint son régiment à Chambéry et prend le commandement d'une compagnie du centre ; le 7e de ligne intègre l'Armée des Alpes sous le commandement du Maréchal Suchet [vue n° 91],
- le 7e de ligne a pour mission de couvrir les Alpes, protéger Lyon des armées autrichiennes et envahir l'Italie si les armées du Nord sont victorieuses avec l'Empereur ; le désastre de Waterloo empêche tout projet victorieux ; déchéance de Napoléon Ier par le sénat ; le 7e de ligne passe avec l'Armée des Alpes sur la rive droite du Rhône, gagne les bords de Loire et est licencié ; inquiétude de Jean Maffre sur le devenir de la France après Waterloo et sur son sort personnel [vue n° 91],
- retour de Jean Maffre vers Marseillan ; arrêt à Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard), occupé par les troupes autrichiennes et violente altercation avec le commandant autrichien de la place, qui sème alors la terreur dans la commune [vues n° 92-95],
- passage à Ganges, aux mains des royalistes, à Montpellier, puis arrivée à Marseillan, où Jean Maffre retrouve avec joie son épouse, enceinte [vue n° 95],
- anecdotes sur le logement chez l'habitant du 7e de ligne en 1814-1815 à Montbrizon, Saint-Bonnet-le-Château et Feurs (Loire) [vue n° 96],
- anecdotes sur la garnison du 7e de ligne à Chambéry ; maîtres de musique et maîtres d'armes [vue n° 97],
- naissance de la fille de Jean Maffre le 9 novembre 1815 et enfance de celle-ci [vues n° 97-98],
- occupations agricoles et viticoles de Jean Maffre à Marseillan, pendant toute la période où il est en demi-solde (15 août 1814 14 novembre 1819) [vue n° 98],
- description de Marseillan entre 1814 et 1819, de sa population, des festivités, de la pêche en mer, des salins, des ressources agricoles, de la qualité des vins produits localement [vues n° 99-101],
- description de l'étang de Thau et de ses ressources naturelles [vues n° 101-102],
- représentation du comédien François Joseph Talma (1763-1826), "premier tragique du monde", au théâtre de Montpellier et violente altercation entre Jean Maffre et un officier français arrogant [vues n° 102-105],
- naissance d'une fille le 2 mai 1817 [vue n° 105] et d'un fils le 21 mai 1819 [vue n° 106],
- vexations contre les anciens officiers de l'Empereur ; anciens émigrés devenus officiers dans l'armée royale et attitude déplacée qu'ils adoptent [vues n° 106-108],
- attitude du Midi de la France, hostile à Napoléon Ier ; lors des Cent Jours, passage d'un bataillon à Marseillan et violentes altercations avec les paysans demeurés royalistes [vues n° 108-109].