Georges Émile Pierre Aureille, pharmacien à Paris VIIIe et chef de laboratoire à l'hôpital Lariboisière, est né le 20 août 1883 à Origny-en-Thiérache (Aisne), fils de Jean Marie Pierre Aureille, pharmacien à Paris, et d'Amaranthe Lamuzeaux, son épouse. Après des études de pharmacie au cours desquelles il est interne aux hôpitaux de Paris, il obtient un diplôme de docteur en pharmacie. Conscrit de la classe 1903 au recrutement de Paris (matricule n° 373), il effectue son service militaire dans le service de santé. Versé dans la réserve, il est pharmacien aide-major de 2e classe le 20 janvier 1909, puis de 1e classe le 13 janvier 1913. En août 1914, il est mobilisé à l'Ambulance 5/9 auprès du 2e bataillon du 36e régiment d'infanterie (36e RI). De l'automne 1914 au printemps 1915, il est sur le Front belge autour d'Ypres et subit dans son ambulance les conséquences des premières attaques par gaz asphyxiants à Ypres en avril 1915 (il est alors cité à l'ordre du régiment). En mai 1915, il gagne avec son régiment le Front de Champagne puis celui du Pas-de-Calais. A partir de juillet 1915, Émile Aureille est affecté au poste de secours du 1er bataillon du 74e régiment d'infanterie (74e RI) et sert dans le secteur de la Targette, à Neuville-Saint-Vaast, puis à Acq (Pas-de-Calais). En avril-mai 1916, Émile Aureille est déplacé dans le secteur de Verdun, autour du Fort de Vaux et du bois de la Caillette. Le 22 octobre 1917, il est promu pharmacien major de 2e classe ; Émile Aureille revient à la vie civile après la guerre, et est décoré de la Légion d'Honneur le 25 décembre 1935. Il décède à Paris VIIIe (7 rue de Bucarest) le 24 mai 1936.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

50 plaques de verre stéréoscopiques, légendées et numérotées pour la plupart, dont une partie est signée par Émile Aureille (Cl. EA : cliché Émile Aureille), les autres étant anonymes.

Plaques stéréoscopiques personnelles signées par Émile Aureille (Cl. EA : cliché Émile Aureille) :
- "6 juin 1915. Neuville-Saint-Vaast. Poste de secours général du 2e bataillon du 36e RI. Brasserie. Dans l'entrée du poste de secours. Blessés, tués par obus". [vue n° 13]
- "9 juin 1915. Dans le poste de secours. Neuville-Saint-Vaast. 2e bataillon, 36e RI. Eboulement, brancardiers ensevelis". [vue n° 15]
- "20 juillet 1915. Neuville-Saint-Vaast. La cour devant le poste de secours, secteur D". [vue n° 18]
- "juillet 1915. Neuville-Saint-Vaast. Vue de l'emplacement de la porte du poste de secours, secteur D, après son effondrement". [vue n° 19]
- "20 juillet 1915. Neuville-Saint-Vaast. Rue principale". [vue n° 20]
- "Neuville-Saint-Vaast. 20 juillet 1915, tombe de Letellier derrière le poste de secours général, 2e bataillon du 36e RI à la brasserie". [vue n° 21]
- "Sous-section, 2e bataillon du 74e RI. Nuit du 7 à 8 octobre 1915. Attente à Acq de partir au repos en autos". [vue n° 28]
- "3 avril 1916. Prise du poste de secours. Émile Aureille (EA) vers Vaux". [vue n° 29]
- "3 avril 1916. Bombardement du ravin et du bois de Vaux. Vue du poste de secours du 1er bataillon du 74e RI". [vue n° 30]
- "5 avril 1916. Prise du poste de secours. Émile Aureille (EA), vers Vaux". [vue n° 31]
- "mai 1916. Vue dans le ravin vers Vaux, après la reprise du bois de la Caillette". [vue n° 32]
- "21 mai 1916. Ravin de la Caillette. Poste de secours du 1er bataillon du 74e RI. Le Docteur Gauthier montre des éclatements dans le bois de Vaux-Chapitre". [vue n° 35]
- "21.5.16. La Caillette. Émile Aureille (EA) retrouve son ex poste de secours de 3/4". [vue n° 37]
- "21.5.16. Une marmite dans le bois de Vaux-Chapitre. Pris du poste de secours du 74e RI". [vue n° 38]
- "22.5.16. La Caillette. Madeleine regarde l'entrée du poste de secours du 74e RI défoncé par un obus". [vue n° 39]
- "22-24.5.16. Poste de secours du 74e RI au ravin du Bazil". [vue n° 40]
- "23.5.16. Un obus vient de frapper l'entrée du poste de secours du 74e RI. Envol des sas à terre". [vue n° 43]
- "23.5.16. La Caillette devant le poste de secours du 74e, brancardage ! un obus vient de tomber". [vue n° 45]

- "23.5.16. La Caillette devant le poste de secours du 74e, brancardage ! un 2e obus tombé sur les cadavres". [vue n° 46]
- "23.5.16. La Caillette. PS. 74 RI du Bazil. Dr Gauthier à l'entrée après l'explosion des dépôts de grenades et arrivée de l'obus à l'entrée du PS". [vue n° 47]
- "23.5.16. Un obus vient de taper dans les sacs à terre à l'entrée du PS 74 RI". [vue n° 48]
- "23.5.16. La Caillette. De l'intérieur du PS-74RI sur le ravin du Bazil". [vue n° 49]

Plaques stéréoscopiques personnelles anonymes :
- "Novembre 1914. Wieltje. Trous d'obus, maisons de la batterie d'artillerie 5/9 arrosées". [vue n° 2]
- "Novembre 1914. Wieltje. Batteire de 120 long contre l'artillerie 5/9. Un coup partant". [vue n° 3]
- "Vive le son du 420. Bois de B&, 15 février 1915". [vue n° 4]
- "24 mai 1915. Passage à Agnières de prisonniers boches, devant la même maison où Émile Aureille a succédé en juillet à PA en cantonnement". [vue n° 5]
- "Mai 1915. Transport du 36 de Reims à Arras. Émile Aureille (EA) et Ripotte". [vue n° 6]
- "Mitrailleuse allemande. 9 mai 1915". [vue n° 7]
- "29 mai 2015. Gourbi et Mayer". [vue n° 8]
- "Juin 1915. A la mare aux grenouilles de Rebreuve, au 2e bataillon du 36 au repos. Peyrières (P), Émile Aureille (EA), Fremonot, le Grand Java". [vue n° 9]
- "6 juin 1915. Neuville-Saint-Vaast. Brassoné dans l'antichambre du poste de secours, des blessées zigouillés par un obus". [vue n° 10]
- "Brasserie. Neuville-Saint-Vaast. 6 juin 1915". [vue n° 11]
- "6 juin 1915. Neuville-Saint-Vaast. Poste de secours gauche du 2e bataillon du 36e RI. A la brasserie". [vue n° 12]
- "9 juin 1915. Neuville-Saint-Vaast. Dans le poste de secours où un brancardier a à ses pieds un éboulement avec des ensevelis". [vue n° 14]
- "21 juin 1915. 36e RI. Prise d'armes ; 2e bataillon lieutenant Bérot". [vue n° 16]
- "21 juin 1915. 36e RI". [vue n° 17]
- "Dans le poste de secours, 74e, boyau de Portdam. 25 juillet 1915". [vue n° 22]
- "Chemin creux devant la Targette. Septembre 1915. Poste de secours du 2e bataillon du 74e RI. Émile Aureille et le lieutenant Peyrières". [vue n° 23]
- "Penin. 19 septembre 1915. Déjeuner sous la tonnelle. Dr Plessen, Émile Aureille (EA), le "merlier", Foliot, &". [vue n° 24]
- "Peyrières (P) et Émile Aureille (EA) à Penin". [vue n° 25]
- "30 septembre 1915. Plaine vers& Tilleuls à gauche, vu de 3 sur le plan". [vue n° 26]
- "Poste de secours, le 30 septembre, vue de 1". [vue n° 27]
- "Un obus le 21 mai 1916 vers le bois de Vaux-Chapitre". [vue n° 33]
- "Une marmite dans le bois de Vaux-Chapitre. 25 mai 1916". [vues n° 34, 36]
- "Vue prise & du poste de secours du 74e RI dans le ravin du Bazil, bois de la Caillette. 23 mai 1916". [vue n° 42]
- "23.5.1916. Madeleine. Bazil. Caillette". [vue n° 44]
- "22.5.1916. Bazil. Verdun". [vue n° 41]

Plaques stéréoscopiques commerciales
- "Halles d'Ypres". [vue n° 1]
- "Pendant notre avance en 1918. Boches se rendand" (sic). [vue n° 50]

L'original appartient à M. Jean Pinon.

Georges Émile Pierre Aureille, pharmacien à Paris VIIIe et chef de laboratoire à l'hôpital Lariboisière, est né le 20 août 1883 à Origny-en-Thiérache (Aisne), fils de Jean Marie Pierre Aureille, pharmacien à Paris, et d'Amaranthe Lamuzeaux, son épouse. Après des études de pharmacie au cours desquelles il est interne aux hôpitaux de Paris, il obtient un diplôme de docteur en pharmacie. Conscrit de la classe 1903 au recrutement de Paris (matricule n° 373), il effectue son service militaire dans le service de santé. Versé dans la réserve, il est pharmacien aide-major de 2e classe le 20 janvier 1909, puis de 1e classe le 13 janvier 1913. En août 1914, il est mobilisé à l'Ambulance 5/9 auprès du 2e bataillon du 36e régiment d'infanterie (36e RI). De l'automne 1914 au printemps 1915, il est sur le Front belge autour d'Ypres et subit dans son ambulance les conséquences des premières attaques par gaz asphyxiants à Ypres en avril 1915 (il est alors cité à l'ordre du régiment). En mai 1915, il gagne avec son régiment le Front de Champagne puis celui du Pas-de-Calais. A partir de juillet 1915, Émile Aureille est affecté au poste de secours du 1er bataillon du 74e régiment d'infanterie (74e RI) et sert dans le secteur de la Targette, à Neuville-Saint-Vaast, puis à Acq (Pas-de-Calais). En avril-mai 1916, Émile Aureille est déplacé dans le secteur de Verdun, autour du Fort de Vaux et du bois de la Caillette. Le 22 octobre 1917, il est promu pharmacien major de 2e classe ; Émile Aureille revient à la vie civile après la guerre, et est décoré de la Légion d'Honneur le 25 décembre 1935. Il décède à Paris VIIIe (7 rue de Bucarest) le 24 mai 1936.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

27 plaques de verre stéréoscopiques personnelles et commerciales, légendées et non datées pour la plupart :
- "Courcelles (Oise 1915). Attaque n° 3". [vue n° 1]
- "Japeaux Cadavres sur le champ de bataille". [vue n° 2]
- "Cheval retrouvé dans un arbre". [vue n° 3]
- "Un poste de secours en prépa". [vue n° 4]
- "Pause de Courcelles (Oise 1915) avant l'attaque n° 1". [vue n° 5]
- "Aisne. Boche transportant leurs blessés". [vue n° 6]
- "EAS Aisne. Prisonnier Boche". [vue n° 7]
- "On fait la soupe sur le bord de la route". [vue n° 8]
- "Troupe franco-russe et russes". [vue n° 9]
- "Laffaux. Poste de TSF". [vue n° 10]
- "Blériot de Pegoud". [vue n° 11]
- "Général Joffre passe une revue ". [vue n° 12]
- Prises de vues du décollage d'un ballon d'observation dirigeable. [vues n° 13-15]
- "Un Blériot-Parasol". [vue n° 16]
- "L'écurie Voisin avant le départ". [vue n° 17]
- "Sortie d'un Caudron". [vue n° 18]
- "Départ du capitaine Dorsemaine pour Toul (dernier Blériot)". [vues n° 19-20]

- "Départ d'un Maurice Farman". [vue n° 21]
- "Un appareil HF" (avion 158 HF). [vue n° 22]
- "L'avant d'un Voisin". [vue n° 25]
- Plusieurs vues d'un avion BL 293. [vues n° 26-27]

L'original appartient à M. Jean Pinon.

Georges Émile Pierre Aureille, pharmacien à Paris VIIIe et chef de laboratoire à l'hôpital Lariboisière, est né le 20 août 1883 à Origny-en-Thiérache (Aisne), fils de Jean Marie Pierre Aureille, pharmacien à Paris, et d'Amaranthe Lamuzeaux, son épouse. Après des études de pharmacie au cours desquelles il est interne aux hôpitaux de Paris, il obtient un diplôme de docteur en pharmacie. Conscrit de la classe 1903 au recrutement de Paris (matricule n° 373), il effectue son service militaire dans le service de santé. Versé dans la réserve, il est pharmacien aide-major de 2e classe le 20 janvier 1909, puis de 1e classe le 13 janvier 1913. En août 1914, il est mobilisé à l'Ambulance 5/9 auprès du 2e bataillon du 36e régiment d'infanterie (36e RI). De l'automne 1914 au printemps 1915, il est sur le Front belge autour d'Ypres et subit dans son ambulance les conséquences des premières attaques par gaz asphyxiants à Ypres en avril 1915 (il est alors cité à l'ordre du régiment). En mai 1915, il gagne avec son régiment le Front de Champagne puis celui du Pas-de-Calais. A partir de juillet 1915, Émile Aureille est affecté au poste de secours du 1er bataillon du 74e régiment d'infanterie (74e RI) et sert dans le secteur de la Targette, à Neuville-Saint-Vaast, puis à Acq (Pas-de-Calais). En avril-mai 1916, Émile Aureille est déplacé dans le secteur de Verdun, autour du Fort de Vaux et du bois de la Caillette. Le 22 octobre 1917, il est promu pharmacien major de 2e classe ; Émile Aureille revient à la vie civile après la guerre, et est décoré de la Légion d'Honneur le 25 décembre 1935. Il décède à Paris VIIIe (7 rue de Bucarest) le 24 mai 1936.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

15 plaques de verre stéréoscopiques personnelles, non légendées pour la plupart :
- "Une marmite tombe". [vue n° 2]
- "A l'assaut. Mont des Singes" (Vauxaillon, Aisne). [vue n° 8]
- "Devant le fort de Douaumont" (Verdun, Meuse). [vue n° 12]

L'original appartient à M. Jean Pinon.