Victor Émilien Monteils, fils de Philomen Monteils, naît le 24 juillet 1887 à Montpaon, écart de Fondamente (Aveyron, Midi-Pyrénées). Conscrit de la classe 1907, il est inscrit sous le matricule n° 116 au recrutement de Montpellier. Au début du mois d'août 1914, Victor Monteils sert dans la 42e batterie de réserve du 1er régiment d'artillerie de montagne (1er RAM). Victor Monteils est ensuite maître pointeur dans la 4e batterie du 3e groupe d'artillerie de campagne d'Afrique. Il est cité à l'ordre de la division le 1er juin 1917, puis son groupe d'artillerie d'Afrique est cité à l'ordre de l'armée en 1918 ; Victor Monteils est décoré de la médaille militaire le 19 décembre 1925, décoré de la médaille de la Victoire le 19 octobre 1934 et inscrit au livre d'or des soldats de Verdun. Il décède en 1988.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Portrait photographique de Victor Monteils (novembre 1977) pris à Fondamente (Aveyron, Midi-Pyrénées). [vues n° 1-2]

- Photographie noir et blanc de Victor Monteils, centenaire [1987]. [vue n° 3]

- Citation à l'ordre de la Division (1er juin 1917). [vue n° 4]

- Souvenirs de guerre manuscrits de Victor Monteils [vues n° 5-30] avec une préface adressée à son petit-fils (août 1977) [vues n° 5-30]

Victor Monteils débute ses souvenirs par le récit de la mobilisation en août 1914 : il travaille alors dans l'atelier de tournage de M. Austruy [vue n° 6]. Le 4 août, il fait ses adieux à son épouse et quitte Montpaon (Aveyron, Midi-Pyrénées) pour Castres (Tarn, Midi-Pyrénées), puis gagne alors le Front dans les Ardennes avec son unité. Face à l'avancée allemande, il retraite avec sa batterie jusqu'en Champagne. Victor Monteils relate qu'il se saoûlait avec du pain trempé dans du champagne acheté 1 franc aux alentours de Reims (Marne, Champagne-Ardenne) afin de suppléer le ravitaillement qui n'arrivait pas jusqu'à lui [vue n° 7-8]. En septembre 1914, Victor Monteils combat dans la Marne, où il subit le bombardement de pièces d'artillerie lourde allemandes pendant deux jours [vue n° 8]. Il est blessé à Beaumont-sur-Vesles, puis évacué par train sanitaire vers Châlons-sur-Marne (Marne, Champagne-Ardenne). Il est ensuite soigné à Pau (Pyrénées-Atlantiques, Aquitaine), à Igon (Pyrénées-Atlantiques, Aquitaine), près de Lourdes (Pyrénées-Atlantiques, Aquitaine), puis au Couvent des filles de la Croix (Ustaritz) pendant 45 jours. Victor Monteils quitte Igon le 21 novembre 1914 et regagne le Front le 11 décembre pour intégrer une batterie de 75 en formation à côté de Tracy-le-Mont. Victor Monteils mentionne qu'il est également téléphoniste à Offémont (Oise, Picardie) ; il relate plusieurs anecdote, le quotidien de la guerre des tranchées et précise des détails sur les pièces d'artillerie utilisées par les Allemands [vue n° 11]. En juillet 1915, Victor Monteils prépare l'offensive du 25 septembre en Champagne aux alentours de Saint-Hilaire. Victor Monteils fournit des détails sur les batteries françaises [vues n° 12, 17] et sur la révision des pièces en Belgique [vue n° 14]. Au mois de janvier 1916, il gagne Brillon, près de Bar-le-Duc (Meuse), et le 21 février, il participe aux combats de Verdun depuis les Hauts-de-Meuse [vue n° 14]. Il raconte également avoir fabriqué une mandoline avec un casque de tranchée et l'avoir cédée à un capitaine qui voulait la lui acheter [vue n° 15]. Victor Monteils donne des détails sur la vie au Front [vue n° 18], évoquant notamment la construction d'abris et le chauffage à l'alcool solidifié. A la fin de l'année 1917, Victor Monteils cantonne près de la côte du Poivre (Meuse, Lorraine) pour dégager la côte 344 et reprendre le fort de Douaumont ; il reste dans le secteur de Verdun jusqu'en mars 1918 où il se déplace alors vers la Somme pour soutenir les Anglais et les Australiens [vues n° 19-20]. Il gagne ensuite Mailly-Raineval et Moreuil (Somme, Picardie). Victor Monteils évoque ses décorations : celle du 3e groupe d'artillerie d'Afrique, décoré de la fourragère aux couleurs de la médaille militaire (1918), ainsi que sa citation à l'ordre de la 37e division par le général Garnier Duplessis (décembre 1916) [vue n° 21]. A ma fin du mois de septembre 1918, Victor Monteils participe à l'offensive visant à repousser les Allemands au-delà de Saint-Quentin (Aisne, Picardie) ; il apprend alors que les Allemands demandent une entrevue pour un armistice [vue n° 23]. Alors qu'il cantonne près de Macquenoise (Belgique), il apprend l'annonce de l'armistice [vue n° 24]. Victor Monteils raconte ensuite quelques anecdotes de chasse [vue n° 26]. A la fin du mois de janvier 1919, Victor Monteils part en occupation en Allemagne, près de Wusbaden [vues n° 26-27]. Il rentre ensuite en France et à Montpellier où il retrouve sa famille [vue n° 27]. Victor Monteils relate ensuite la hausse du coût de la vie au retour de la guerre et son embauche aux chemins de fer [vue n° 29]. Il achève son récit en expliquant à son petit-fils que les divisions d'Afrique étaient des troupes d'élite [vue n° 30].

- Photographies sépia prises à Offémont (Oise, Picardie) [vues n° 28, 37, 38], Rethondes (Oise, Picardie), Tracy-le-Mont (Oise, Picardie) et dans la forêt de Parois (Meuse) en 1915. [vue n° 38]

- Citation des 1e, 2e et 3e groupes d'artillerie de campagne d'Afrique à l'ordre de l'Armée, avec certificat d'appartenance à cette unité du maître pointeur Monteils (1918). [vue n° 31]

- Autorisation pour le port de la médaille de la Victoire (19 octobre 1934). [vues n° 32-33]

- Inscription du nom de Victor Monteils sur le livre d'Or des "Soldats de Verdun". [vue n° 34]

- Carte d'identité de Philomen Monteils (père de Victor Monteils), photographie noir et blanc de Victor Monteils, vue de la rue principale de Fondamente (1904). [vues n° 35-36]

- Brevet de la médaille militaire de Victor Monteils (19 décembre 1985). [vue n° 39]

- Discours de remise de la médaille militaire à Victor Monteils à Clermont-l'Hérault (Hérault, Languedoc-Roussillon) tenu le 23 décembre 1985. [vue n° 40]

- Photographie d'une partie de manille sur le Front (1916). [vue n° 41]

L'original appartient à M. Pierre Connac.

Victor Émilien Monteils, fils de Philomen Monteils, naît le 24 juillet 1887 à Montpaon, écart de Fondamente (Aveyron, Midi-Pyrénées). Conscrit de la classe 1907, il est inscrit sous le matricule n° 116 au recrutement de Montpellier. Au début du mois d'août 1914, Victor Monteils sert dans la 42e batterie de réserve du 1er régiment d'artillerie de montagne (1er RAM). Victor Monteils est ensuite maître pointeur dans la 4e batterie du 3e groupe d'artillerie de campagne d'Afrique. Il est cité à l'ordre de la division le 1er juin 1917, puis son groupe d'artillerie d'Afrique est cité à l'ordre de l'armée en 1918 ; Victor Monteils est décoré de la médaille militaire le 19 décembre 1925, décoré de la médaille de la Victoire le 19 octobre 1934 et inscrit au livre d'or des soldats de Verdun. Il décède en 1988.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Fascicule de 8 pages imprimé chez Berger-Levrault, à Nancy-Paris-Strasbourg.

L'original appartient à M. Pierre Connac.

Victor Émilien Monteils, fils de Philomen Monteils, naît le 24 juillet 1887 à Montpaon, écart de Fondamente (Aveyron, Midi-Pyrénées). Conscrit de la classe 1907, il est inscrit sous le matricule n° 116 au recrutement de Montpellier. Au début du mois d'août 1914, Victor Monteils sert dans la 42e batterie de réserve du 1er régiment d'artillerie de montagne (1er RAM). Victor Monteils est ensuite maître pointeur dans la 4e batterie du 3e groupe d'artillerie de campagne d'Afrique. Il est cité à l'ordre de la division le 1er juin 1917, puis son groupe d'artillerie d'Afrique est cité à l'ordre de l'armée en 1918 ; Victor Monteils est décoré de la médaille militaire le 19 décembre 1925, décoré de la médaille de la Victoire le 19 octobre 1934 et inscrit au livre d'or des soldats de Verdun. Il décède en 1988.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Victor Émilien Monteils (1887-1988) raconte la généalogie de la famille Monteils à son petit-fils Pierre Connac.

Les documents originaux appartiennent à M. Pierre Connac.