Paul Amédée Eugène Galy, fils de Maurice Galy et de Rose Pompidor, naît le 28 avril 1884 à Oms (Pyrénées-Orientales, Languedoc-Roussillon). Conscrit de la classe 1904, il est inscrit sous le matricule n° 672 au recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales, Languedoc-Roussillon). Paul Galy entre à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr le 29 septembre 1905, où il étudie jusqu'en 1907 ; il est successivement promu au 90e régiment d'infanterie (90e RI), sous-lieutenant le 25 septembre 1907, puis lieutenant le 1er octobre 1909. Il est ensuite versé au 3e régiment de marche de zouaves (3e RMZ) le 23 mars 1910, puis au 2e régiment de marche de zouaves (2e RMZ) le 8 novembre 1913. De 1910 à 1914, Paul Galy sert en Algérie. A la mobilisation, le 2e RMZ gagne le Front. Le 22 août 1914, en Belgique, Paul Galy est blessé au flanc gauche par une balle de mitrailleuse. Promu capitaine le 25 mars 1915, il combat alors dans les tranchées de premières lignes du Bois Saint-Maur (Aisne, Picardie). Le 24 février 1916, dans la région de Verdun, Paul Galy est à nouveau blessé au pied par un éclat d'obus. Evacué à l'arrière, il est soigné dans un hôpital de Vichy (Allier), puis à l'hôpital auxiliaire n° 54 de Châtel-Guyon (Allier). A partir du 15 septembre 1916 (et ce jusqu'en 1923), il est ensuite affecté en Afrique du Nord à l'état-major du territoire de Taza (Maroc). Le 16 avril 1917, Paul Galy est blessé en service commandé par un coup de pied de cheval au genou gauche. Le 15 mars 1918, Paul Galy est promu chef de l'état-major de la subdivision de Taza, puis, le 1er juillet 1919, capitaine adjudant major du 5e bataillon du 2e régiment de marches de zouaves (2e RMZ). Le 13 février 1920, Paul Galy est versé au 13e régiment de marche des tirailleurs algériens (13e RMTA), puis, le 29 février 1920, au 4e régiment de marche des tirailleurs algériens (4e RMTA), et enfin, le 30 septembre 1920, au 24e régiment des tirailleurs algériens (24e RMTA). L'année suivante, Paul Galy est nommé sous-chef de l'état-major de la subdivision de Taza le 17 septembre 1921, où il intègre ensuite l'état-major particulier de l'infanterie le 9 février 1922. Le 25 septembre 1922, il devient chef de bataillon à titre exceptionnel pour faits de guerre au Maroc. En 1923-1924, Paul Galy commande le 3e bataillon du 25e régiment de tirailleurs algériens (25eRTA), au sein de l'Armée du Rhin. De 1924 à 1928, il dirige le 6e groupe de Chasseurs cyclistes de la 6e division de cavalerie, à Lyon. En 1929, Paul Galy est chef d'état-major au 2e groupe de la subdivision de Lyon. Le 25 mars 1930, il est promu lieutenant-colonel à la 1e division nord-africaine (1930-1933), puis colonel le 25 mars 1934. De 1933 à 1935, il sert au 141e régiment d'infanterie alpine (141e RIA). Paul Galy suit ensuite les Cours du centre des Hautes Etudes militaires de 1935 à 1936. De 1936 à 1938, il est chef d'état-major à la 15e région de corps d'armée. En 1939-1940, il sert à la 57e brigade d'infanterie alpine, puis à la 29e division d'infanterie alpine. Le 20 août 1940, il est promu général de brigade. A partir de 1941, il est président de la Légion française des Combattants des Pyrénées-Orientales. En 1942, il devient chef du cabinet militaire de la Légion tricolore, avant d'en démissionner. Paul Galy décède le 13 septembre 1963 à Perpignan.

Paul Galy est cité à l'ordre du 35e corps d'armée (35e CA) le 1er janvier 1915 et à l'ordre du 7e corps d'armée (7e CA) le 1er novembre 1915. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur avec citation le 2 mars 1916, officier de la Légion d'Honneur le 21 décembre 1926, et Commandeur de la Légion d'Honneur le 29 août 1940. Il est cité dix fois pour faits de guerre en 1914-1918 (Maroc) et en 1939-1940 dont une citation collective avec le 2e bataillon du 24e régiment de tirailleurs tunisiens placé sous ses ordres (1921). Paul Galy est cité à l'ordre de l'armée le 1er mai 1916, à l'ordre de la colonne le 10 juillet 1918 et à l'ordre de la subdivision de Taza, le 31 juillet 1919. Il est décoré de la médaille commémorative du Maroc (1909), de la médaille interalliée (1914-1918), de la médaille de la bataille de Verdun (1916), de la médaille coloniale avec agrafe Maroc, de la croix de guerre 1914-1918 avec deux étoiles et palme. Paul Galy est également autorisé, le 15 janvier 1913, au port de la décoration de 3e classe en tant qu'officier de l'ordre du Ouissam El Alaouite (1913), conférée par le Bey de Tunis.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- "Taourirt (Maroc)", photographie d'un groupe de soldats (juin 1911). [vues n° 1-8]
- Camp de Saint Leu (Algérie) (juin 1914). [vues n° 9-12]
- Camp de Saint Leu (Algérie) (juin 1914). Au centre, le colonel Godchot et le lieutenant Galy [vues n° 9-12]
- "Au camp de Saint Leu. Le colonel Godchot, commandant le 2e Zouaves d'Oran (Algérie)" (juin 1914). [vues n°13-14]
- "Division d'Oran (1914) au camp de Saint-Leu" (juin 1914). [vues n° 15-16]
- "Le champignon du bois Saint Mard, tranchées françaises, tranchées allemandes. 2e Zouaves" (décembre 1914). [vues n° 17-18]
- "Tranchée de 1e ligne, bois Saint-Mard (Aisne), 2e Zouaves" (décembre 1914). [vues n°19-20]
- "Ferme de Bimont, bois Saint-Mard (Aisne)" (décembre 1914). [vues n° 21-22]
- "Bois Saint-Mard. Au PC du commandant de Saint-Maurice après l'attaque du 25 décembre 1914". [vues n° 23-24]
- "Tranchée du Bois Saint-Mard" (hiver 1914-1915). [vues n° 25-26]
- Photographie de groupe d'officiers, légendée "Souvenir de la guerre 1914-1915 - Commandant Belfort, adjoint au colonel du 3e zouaves ; médecin major Niel Martin ; colonel Decherf, commandant le 2e zouaves ; colonel Le Bouhélec, commandant le 3e zouaves ; lieutenant Galy, adjoint au colonel du 2e zouaves" (février 1915). [vues n° 27-28]
- "Bois Saint-Mard (Aisne)", photographie du capitaine Paul Galy (mars 1915). [vues n° 29-30]
- "Un musée improvisé en première ligne (à 400 mètres des Boches)". (23 mars 1915). [vues n° 31-32]
- "Souvenirs des tranchées en 2e ligne (les cuistots). Guerre 1914-1915" (20 avril 1915). [vues n° 33-34]
- "L'entrée d'un puits de mine" avec le tampon du 2e régiment de marche de Zouaves (2e RMZ) (28 avril 1915). [vues n° 35-36]
- "Crapouillots et mortier Brandt. Tranchée de 1e ligne. Bois Saint-Mard (Aisne)" (1915). [vues n° 37-38, 108-109]
- "Tranchée de 1e ligne. Bois Saint-Mard (Aisne), 2e Zouaves" (1915). [vues n° 39-40]
- "Les Zouaves dans la tranchée de soutien" avec le tampon du 2e régiment de marche de Zouaves (2e RMZ) (28 avril 1915) [vues n° 41-42]
- "Souvenir de la guerre - Les Tranchées 1914-1915. Un coin du champ de bataille que je parcours très souvent. Les Allemands sont sur la crête et nous dans le fond" (mai 1915). [vues n° 43-44]
- PC du colonel Decherf, commandant le 2e Zouaves, situé à La Ferme Bimont, bois Saint-Mard (Aisne) ; photographie légendée "Souvenir de la guerre 1914-1915" (18 mai 1915). [vues n° 45-46]
- "La Villa Saint-Hilaire où ont logé le lieutenant-colonel Decherf et le capitaine Galy avant les attaques du mois de juin 1915" avec le tampon du colonel du 2e régiment de marche de Zouaves (2e RMZ). [vues n° 47-48]
- "La Ferme Bimont, bois Saint-Mard (Aisne). PC du colonel Decherf, commandant le 2e Zouaves" [vues n° 49-50]
- "Quennevières (Aisne). PC du colonel Decherf, commandant le 2e Zouaves". [vues n° 51-52]
- "Quennevières. Dans la tranchée conquise le 6 juin 1915 ; cliché pris le 7 juin matin par le capitaine Galy du 2e zouaves de marche" avec le tampon du 2e régiment de marche de Zouaves (2e RMZ) [vues n° 53-54]
- "Prisonniers allemands. Quennevières (Aisne)" (juin 1915). [vues n° 55-56]
- "Infanterie allemande au repos" (juin 1915). [vues n° 57-58]
- "Au repos à Trosly-Breuil (Oise) après Quennevières" (juin 1915). [vues n° 59-62]
- "Au repos à Trosly-Breuil après le combat de Quennevières" (juin 1915). [vues n° 63-64]
- "Après les combats du 6 au 18 juin 1915. Pendant le repos à Berneuil. Le lieutenant-colonel Decherf et le capitaine Galy, son capitaine adjoint". [vues n°65-66, 106-107]
- "Une remise de décorations sur le front, à 4 km des lignes, par le général Ebener, commandant le 35e corps d'armée (35e CA), en présence du 2e zouaves, après Quennevières" (22 juin 1915). [vues n° 67-68]
- "Le drapeau du 2e Zouaves et sa garde" (22 juin 1915). [vues n° 69-70]
- "Le 2e Zouaves au repos. Théâtre aux armées. Trosly-Breuil" (juin 1915). [vues n° 71-72]
- "Après la bataille de Quennevières. Repos à Trosly-Breuil" (juin 1915). [vues n° 73-74]
- "Fête Rethondes" (18 juillet 1915). [vues n° 75-81]
- "Retour de la séance récréative du 1e bataillon. Au milieu le lieutenant-colonel Decherf, à sa droite M. Toernig chef de musique et à sa gauche, le capitaine Galy adjoint au colonel" (18 juillet 1915). [vues n° 82-83]
- "La Villa Blanche où le colonel Decherf et son adjoint le capitaine Galy se reposaient huit jours sur quinze pendant l'hiver 1914-1915 à Tracy-le-Mont (Oise)" (29 juillet 1915). [vues n° 84-85]
- "En vadrouille" (août 1915). [vues n° 86-87]
- "Aspect de la batterie masquée aux avions (innovation de ma composition)" (août 1915) [vues n° 88-89]
- "Tracy-le-Mont" (1915). [vues n° 90-91]
- "Une petite avancée en première ligne (secteur de Saint-Maurice) à 15 mètres des Boches" avec le tampon du colonel du 2e régiment de marche de Zouaves (2e RMZ). [vues n° 92-93]
- "Guerre 1914-18. Cantonnement allemand. Photo d'un prisonnier allemand" (1915). [vues n° 94-95]
- "A l'hôpital 54 rue de Courcelles n° 63, Paris" (30 novembre 1915). [vues n° 96-97]
- "Dans mon cabinet de travail (le régiment étant en réserve)" avec le tampon du 2e régiment de marche de Zouaves (2e RMZ) [vues n° 98-99]
- Visite du colonel Decherf et du capitaine Galy dans une tranchée [vues n° 100-101, 104-105]
- Une infirmière et deux soldats [vues n° 102-103]
- "Le colonel Decherf, commandant le 2e Zouaves, le capitaine Galy, son adjoint" (1915). [vues n° 106-107]
- "Le 2e Zouaves se rend à Verdun" (février 1916). [vues n° 110-115]
- "A l'hôpital 53, Pavillon Sévigné à Vichy" (10 mai 1916). [vues n° 116-117]
- "Francis de Croisset, sous-lieutenant Bertrand", Vichy (Allier, Auvergne) (mai 1916). [vues n° 118-119]
- "Pendant mon hospitalisation à Vichy" (25 mai 1916). [vues n° 120-121]
- "Souvenir de la guerre. L'Etat-Major du 2e Zouaves chez Madame Nicolas le 21 février 1916 à Dieue-sur-Meuse (la veille de la bataille de Verdun). Dieue-sur-Meuse (Meuse, Lorraine) est déjà bombardé par du 280 et du 210. 1e plan : le colonel Decherf et les enfants Nicolas ; 2e plan : capitaine Galy actuellement blessé, capitaine Bellot, capitaine Hamel ; 3e plan : lieutenant Vacelot, médecin major Lourdas (prisonnier), sous-lieutenant Baptaillard (juin 1916) ". [vues n° 122-123]
- "Un groupe de rescapés de Verdun à l'Hôpital auxiliaire n° 54, Châtel-Guyon, juin 1916" (Puy-de-Dôme, Auvergne) (juin 1916). [vues n° 124-125]
- "Après ma blessure de Verdun", Châtel-Guyon (juillet 1916). [vues n° 126-127, 128-129]
- Groupe de rescapés dont le capitaine Paul Galy assis à droite [juillet 1916]. [vues n° 130-131]
- Photographie de deux soldats serbes (dont le capitaine Wagner) et du capitaine Paul Galy à gauche s'appuyant sur une canne [juillet 1916]. [vues n° 132-133]
- Photographie du capitaine Paul Galy (à droite) avec le capitaine Wagner [juillet 1916]. [vues n° 134-135]
- "Capitaine Wagner (Serbie)", Châtel-Guyon (juillet 1916). [vues n° 136-137]
- Photographie d'un groupe de soldats serbes au bord d'un lac à Vichy ou Châtel-Guyon [juillet 1916]. [vues n° 138-139]
- Photographie du capitaine Galy avec un lieutenant (s.d.). [vues n° 140-141]
- "Tranchées de 1e ligne au Bois Saint-Mard (Aisne)" (décembre 1916). [vues n° 142-143]
- "Le général Aubert, commandant la subdivision de Taza (Maroc) et son chef d'Etat-Major, le capitaine Galy" (juillet 1917). [vues n° 144-145]
- "Une grand-garde en bled marocain ; à gauche du canon, la tête enveloppée d'un chèche, le général Aubert" (juillet 1917). [vues n° 146-147]
- "Départ du colonel Charlet pour le Front de France", Taza (Maroc) (1917). [vues n° 148-149, 150-151]
- "Une panne d'auro entre Rabat et Fez" (25 septembre 1916). [vues n° 152-159]
- "Les commandants des subdivisions de Fez et de Taza en 1917, et leurs Etats-Majors" (14 septembre 1921). [vues n° 160-161]
- "Revue du 14 juillet 1917 à Taza (Maroc)" (14 juillet 1917). [vues n° 162-163]
- "Le général Aubert passant en revue les troupes du Groupe Mobile de Taza" (1918). [vues n° 164-165]
- "Tournée d'inspection dans la Moulouya" (1917). [vues n° 166-167]
- "Taza (Maroc) 1917. Tournée dans la Moulouya. Colonel de la Maisonneuve (Mahiridja), capitaine de Montjon (aviation Taza)" (1917). [vues n° 168-169]
- "La résidence du Général Aubert, commandant de la subdivision de Taza (Maroc) en 1917. Depuis la résidence s'est considérablement agrandie et aménagée" (1917). [vues n° 170-171]
- "L'intérieur d'un camp de groupe mobile au Maroc (subdivision de Taza)" (s.d.). [vues n° 172-173]
- Photographie d'un rassemblement de soldats et de civils ; la capitaine Galy est au centre (s.d.). [vues n° 174-175]
- Photographie du capitaine Paul Galy avec plusieurs soldats (s.d.). [vues n° 176-177]
- "Revue du 14 juillet à Taza. Le colonel Aubert et son Etat-Major" (14 juillet 1918). [vues n° 178-179]
- "Revue des troupes au Champ de Courses par le Général Aubert", Taza (1918). [vues n° 180-181]
- "Poste avancé", Taza (1918). [vues n° 182-183]
- "Les bureaux de l'Etat-Major de la subdivision de Taza en 1918" (1918). [vues n° 184-185]
- "Au cours d'une tournée d'Etat-Major dans la subdivision de Meknès" (août 1918). [vues n° 186-187]
- Photographie du capitaine Galy avec d'autres soldats (1918). [vues n° 188-189]
- "Inspection d'un poste du front Nord par le Général Aubert", Taza (1919). [vues n° 190-191]

L'original appartient à M. Jean-Stéphane Galy.

Paul Amédée Eugène Galy, fils de Maurice Galy et de Rose Pompidor, naît le 28 avril 1884 à Oms (Pyrénées-Orientales, Languedoc-Roussillon). Conscrit de la classe 1904, il est inscrit sous le matricule n° 672 au recrutement de Perpignan (Pyrénées-Orientales, Languedoc-Roussillon). Paul Galy entre à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr le 29 septembre 1905, où il étudie jusqu'en 1907 ; il est successivement promu au 90e régiment d'infanterie (90e RI), sous-lieutenant le 25 septembre 1907, puis lieutenant le 1er octobre 1909. Il est ensuite versé au 3e régiment de marche de zouaves (3e RMZ) le 23 mars 1910, puis au 2e régiment de marche de zouaves (2e RMZ) le 8 novembre 1913. De 1910 à 1914, Paul Galy sert en Algérie. A la mobilisation, le 2e RMZ gagne le Front. Le 22 août 1914, en Belgique, Paul Galy est blessé au flanc gauche par une balle de mitrailleuse. Promu capitaine le 25 mars 1915, il combat alors dans les tranchées de premières lignes du Bois Saint-Maur (Aisne, Picardie). Le 24 février 1916, dans la région de Verdun, Paul Galy est à nouveau blessé au pied par un éclat d'obus. Evacué à l'arrière, il est soigné dans un hôpital de Vichy (Allier), puis à l'hôpital auxiliaire n° 54 de Châtel-Guyon (Allier). A partir du 15 septembre 1916 (et ce jusqu'en 1923), il est ensuite affecté en Afrique du Nord à l'état-major du territoire de Taza (Maroc). Le 16 avril 1917, Paul Galy est blessé en service commandé par un coup de pied de cheval au genou gauche. Le 15 mars 1918, Paul Galy est promu chef de l'état-major de la subdivision de Taza, puis, le 1er juillet 1919, capitaine adjudant major du 5e bataillon du 2e régiment de marches de zouaves (2e RMZ). Le 13 février 1920, Paul Galy est versé au 13e régiment de marche des tirailleurs algériens (13e RMTA), puis, le 29 février 1920, au 4e régiment de marche des tirailleurs algériens (4e RMTA), et enfin, le 30 septembre 1920, au 24e régiment des tirailleurs algériens (24e RMTA). L'année suivante, Paul Galy est nommé sous-chef de l'état-major de la subdivision de Taza le 17 septembre 1921, où il intègre ensuite l'état-major particulier de l'infanterie le 9 février 1922. Le 25 septembre 1922, il devient chef de bataillon à titre exceptionnel pour faits de guerre au Maroc. En 1923-1924, Paul Galy commande le 3e bataillon du 25e régiment de tirailleurs algériens (25eRTA), au sein de l'Armée du Rhin. De 1924 à 1928, il dirige le 6e groupe de Chasseurs cyclistes de la 6e division de cavalerie, à Lyon. En 1929, Paul Galy est chef d'état-major au 2e groupe de la subdivision de Lyon. Le 25 mars 1930, il est promu lieutenant-colonel à la 1e division nord-africaine (1930-1933), puis colonel le 25 mars 1934. De 1933 à 1935, il sert au 141e régiment d'infanterie alpine (141e RIA). Paul Galy suit ensuite les Cours du centre des Hautes Etudes militaires de 1935 à 1936. De 1936 à 1938, il est chef d'état-major à la 15e région de corps d'armée. En 1939-1940, il sert à la 57e brigade d'infanterie alpine, puis à la 29e division d'infanterie alpine. Le 20 août 1940, il est promu général de brigade. A partir de 1941, il est président de la Légion française des Combattants des Pyrénées-Orientales. En 1942, il devient chef du cabinet militaire de la Légion tricolore, avant d'en démissionner. Paul Galy décède le 13 septembre 1963 à Perpignan.

Paul Galy est cité à l'ordre du 35e corps d'armée (35e CA) le 1er janvier 1915 et à l'ordre du 7e corps d'armée (7e CA) le 1er novembre 1915. Il est fait chevalier de la Légion d'Honneur avec citation le 2 mars 1916, officier de la Légion d'Honneur le 21 décembre 1926, et Commandeur de la Légion d'Honneur le 29 août 1940. Il est cité dix fois pour faits de guerre en 1914-1918 (Maroc) et en 1939-1940 dont une citation collective avec le 2e bataillon du 24e régiment de tirailleurs tunisiens placé sous ses ordres (1921). Paul Galy est cité à l'ordre de l'armée le 1er mai 1916, à l'ordre de la colonne le 10 juillet 1918 et à l'ordre de la subdivision de Taza, le 31 juillet 1919. Il est décoré de la médaille commémorative du Maroc (1909), de la médaille interalliée (1914-1918), de la médaille de la bataille de Verdun (1916), de la médaille coloniale avec agrafe Maroc, de la croix de guerre 1914-1918 avec deux étoiles et palme. Paul Galy est également autorisé, le 15 janvier 1913, au port de la décoration de 3e classe en tant qu'officier de l'ordre du Ouissam El Alaouite (1913), conférée par le Bey de Tunis.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Photographie d'un passage de troupes en revue par le général Laure, dédicacée par le général Laure et légendée "Souvenir du 16.3.1940 avec l'expression de mes sentiments les plus affectueux pour le colonel Galy". [vues n° 1-2]

- 2 photographies des présidents départementaux de la Légion française des Combattants autour du Maréchal Pétain, légendées "Réunion générale des présidents départementaux de la Légion française des Combattants", Vichy (29 mai 1941). [vues n° 3-6]

L'original appartient à M. Jean-Stéphane Galy.