François Joseph Fulcrand (1875-1959) est né le 8 octobre 1875 à Canet (Hérault). Avant son incorporation, il est télégraphiste dans l'administration des PTT. Il est incorporé au 7e régiment du génie (7e RG) à Avignon en novembre 1896, comme 2e sapeur, puis caporal. Il s'engage ensuite dans une carrière militaire et devient sergent. Il suit plusieurs stages dans les écoles temporaires de télégraphie de Toul et du Mont-Valérien et participe à la construction des premiers modèles de l'héliographe du lieutenant Pelletier. De 1901 à 1907, François Fulcrand est adjudant au bataillon des sapeurs télégraphistes, puis adjudant-chef au 8e régiment du génie (8e RG). Au cours de cette période, il participe à des manœuvres franco-russes (il reçoit la croix en or de l'ordre de Stanislas remise par le Tsar Nicolas II), et est également en charge de l'éclairage électrique des casemates du fort de Vitry-lès-Reims. En 1907, François Fulcrand développe un appareil de téléautographie. Le 3 février 1914, il est promu sous-lieutenant. En août 1914, il est en charge du bureau de mobilisation au 2e régiment de génie (2e RG), puis commande les 56e et 151e sections de projecteurs du Génie de février 1915 à novembre 1917. En septembre 1915, il est promu lieutenant, affecté aux sapeurs-mineurs, en charge des projecteurs de l'artillerie anti-aérienne (son unité est ensuite "disloquée"). Il organise ensuite la défense contre les aéronefs à l'état-major du 3e corps d'armée, puis est affecté au GQG de la défense contre avions (DCA). François Fulcrand est promu capitaine, chevalier de la légion d'honneur et décoré de la croix de guerre en 1918. Il devient instructeur dans plusieurs unités de DCA près de Compiègne, puis membre de la commission d'étude de l'artillerie DCA de 1920 à 1923 à Paris. Au cours de cette période, il dirige également le service des illuminations lors du transfert de la dépouille du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe en 1920. Il est aussi chargé des projections lumineuses au Grand Palais lors des salons de l'aéronautique (1920-1923). François Fulcrand est ensuite affecté à sa demande en 1923 au 2e régiment de génie de Montpellier. Il se consacre parallèlement à la construction d'un canal d'irrigation à Canet. Atteint par la limite d'âge, il est rayé des cadres militaires le 8 octobre 1928. Il monte alors un bureau d'études pour développer à l'amélioration des techniques agricoles. François Joseph Fulcrand décède à Canet en 1959.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Vue n° 2 : 1 photo de soldats "15 juin cantonnement de Warloy-Baillon" (Somme, Picardie).
Vue n° 3 : 2 photographies "La 56e section de projecteurs 14 juillet 1915", "Le moulin d'Amour (Ville-sur-Ancre) 16 juin 5 août 1915) ".
Vue n° 4 : 2 photographies "Démontage d'un poste électrique pour son transport dans la tranchée", "Le ravitaillement à la gare de Méricourt-Ribémont".
Vue n° 5 : 2 photographies "Un chantier d'abattage près le Moulin d'Amour", "Les arbres sont découpés en rondins destinés à la construction d'abris".
Vue n° 6 : 2 photographies "Mlle Blond, propriétaire du Moulin d'Amour", "L'écluse du Moulin d'Amour".
Vue n° 7 : 2 photographies "Juin le clocher de l'église d'Albert", " L'église d'Albert ".
Vue n° 8 : 2 photographies "L'église d'Albert vue générale ", "L'église d'Albert le clocher".
Vue n° 9 : 2 photographies "Les environs de l'église d'Albert", "Une rue d'Albert".
Vue n° 10 : 2 photographies "Intérieur de l'église d'Albert une chapelle", "Un côté de l'église d'Albert".
Vue n° 11 : 2 photographies "Abri des sapeurs projecteurs desservant les postes des cotes 71 et 110", "Vue d'ensemble du même abri".
Vue n° 12 : 2 photographies "Poste oxy-acétylénique de Carnoy dans la tranchée de 1e ligne", "Boyau de communication devant Carnoy".
Vue n° 13 : 2 photographies "Le pont de Carnoy", "Le cimetière militaire de Carnoy".
Vue n° 14 : 2 photographies "Fricourt, Mametz vue prise de poste photo-électrique"(Somme, Picardie), "10 juillet Bombardement des entonnoirs du bois français".
Vue n° 15 : 2 photographies "L'église de Carnoy vue de face", "L'église de Carnoy vue de côté".
Vue n° 16 : 2 photographies "L'église de Bécordel 10 juillet 1915", "Le cimetière militaire de Dernancourt" (Somme, Picardie).
Vue n° 17 : 2 photographies "Poste électrique devant Fricourt" (Somme, Picardie), "Le poste oxy-acétylénique du Ravin".
Vue n° 18 : 2 photographies "La Saucisse : préparatifs de départ", "La Saucisse : le lâchez-tout".
Vue n° 19 : 2 photographies "Signalisation par oxy, avec avions Batterie de Méaulte" (Somme, Picardie), "Vue d'ensemble de l'appareil et de l'abri pour TSF".
Vue n° 20 : 2 photographies "Danses algériennes au Moulin d'Amour les danseurs", "Danses algériennes au Moulin d'Amour 14 juillet 1915".
Vue n° 21 : 2 photographies "Retour de Corbie", "La vallée de la Somme à Sailly-Laurette".
Vue n° 22 : 2 photographies "Autre vue sur la vallée de la Somme", "La vallée de la Somme devant Etinehem".
Vue n° 23 : 2 photographies " La vallée de la Somme", "La vallée de l'Ancre à Heilly 28 juillet 1915".
Vue n° 24 : 2 photographies "Le 120 long masqué par des branchages", "La même pièce démasquée juillet 1915".
Vue n° 25 : 2 photographies "Vue générale du gourbi et de la ferme Bronfay", "Le village de Carnoy et les tranchées".
Vue n° 26 : 2 photographies "Le village de Bray (Somme)", "Les cuisines des cotes 71 et 110".
Vue n° 27 : 2 photographies "La Saucisse en observation", "Un bivouac anglais près le Moulin d'Amour".
Vue n° 28 : 2 photographies "L'artillerie anglaise de Méricourt 2 août 1915", "Nettoyage des mitrailleuses anglaises".
Vue n° 29 : 2 photographies "Le poste oxy-acétylénique du Ravin", "L'entrée du boyau Carlhue".
Vue n° 30 : 2 photographies "Mitrailleuse anglaise", "Batterie de Méaulte".
Vue n° 31 : 2 photographies "Village d'Aveluy" (Somme), "Sue les ruines d'Albert juillet 1915".
Vue n° 32 : 2 photographies " Devant La Boisselle : l'ilot".
Vue n° 33 : 2 photographies "Tireurs anglais dans la tranchée", "Sous-bois".
Vue n° 34 : 2 photographies "Au Moulin d'Amour : Lavoir construit par la 56e section de projecteurs", "L'abreuvoir anglais".
Vue n° 35 : 2 photographies "Fricourt et les tranchées allemandes", "Mametz, les tranchées françaises".
Vue n° 36 : 2 photographies "La nymphe d'Aveluy", "Les anglais dans la tranchée août 1915".
Vue n° 37 : 2 photographies "La cathédrale d'Amiens protégée par des sacs de terre", "Le moulin à vent d'Etinehem".
Vue n° 38 : 2 photographies "Les tranchées devant La Boisselle", "Projecteur de 90 III/III, sur auto".
Vue n° 39 : 2 photographies "Les étangs à Chipilly, 6 août 1915", "Les bords de la Somme à Chipilly".
Vue n° 40 : 2 photographies "Le cantonnement de la 56e section de projecteurs à Lamothe-Brebière 7 août 1915", "Les ruines du château de Wailly août 1915".
Vue n° 41 : 2 photographies "Wailly la 56e section de projecteurs au repos du 8 août au 20 août 1915", "Wailly Les cuisines".
Vue n° 42 : 2 photographies "Wailly Un sous-bois", "Wailly Le grand chêne".
Vue n° 43 : 3 photographies "Wailly dans les anciennes carrières souterraines 17 août", "Wailly notre cantonnement du 8 au 20 août 1915", "Wailly la sortie des carrières".
Vue n° 44 : 2 photographies "Vers (Somme) Le moulin 20 août 1915", "Saleux (Somme) l'embarquement de la 56e section des projecteurs 21 août 1915".
Vue n° 45 : 2 photographies "L'église de Saint-Jean-sur-Moevre 23 août 1915", "Notre cantonnement à la ferme du Vieux-Bellay 24 août au 28 août 1915".
Vue n° 46 : 2 photographies "Le village d'Auves en ruines 26 août 1915", "Une maison à Auves".
Vue n° 47 : 2 photographies "L'ambulance anglaise à Somme-Tourbe", "Transport rapide de troupes".
Vue n° 48 : 2 photographies "Un avion de reconnaissance", "L'avion au repos".
Vue n° 49 : 2 portraits en pied de François Fulcrand "23 septembre 1915".
Vue n° 50 : 2 photographies "Environs de Sainte-Menehould notre cantonnement 9 septembre 1915", "Les cuisines de la 56e section de projecteurs".
Vue n° 51 : 1 photographie "La cuisine du Lieutenant".

L'original appartient à Mme Elyette Baques.

François Joseph Fulcrand (1875-1959) est né le 8 octobre 1875 à Canet (Hérault). Avant son incorporation, il est télégraphiste dans l'administration des PTT. Il est incorporé au 7e régiment du génie (7e RG) à Avignon en novembre 1896, comme 2e sapeur, puis caporal. Il s'engage ensuite dans une carrière militaire et devient sergent. Il suit plusieurs stages dans les écoles temporaires de télégraphie de Toul et du Mont-Valérien et participe à la construction des premiers modèles de l'héliographe du lieutenant Pelletier. De 1901 à 1907, François Fulcrand est adjudant au bataillon des sapeurs télégraphistes, puis adjudant-chef au 8e régiment du génie (8e RG). Au cours de cette période, il participe à des manœuvres franco-russes (il reçoit la croix en or de l'ordre de Stanislas remise par le Tsar Nicolas II), et est également en charge de l'éclairage électrique des casemates du fort de Vitry-lès-Reims. En 1907, François Fulcrand développe un appareil de téléautographie. Le 3 février 1914, il est promu sous-lieutenant. En août 1914, il est en charge du bureau de mobilisation au 2e régiment de génie (2e RG), puis commande les 56e et 151e sections de projecteurs du Génie de février 1915 à novembre 1917. En septembre 1915, il est promu lieutenant, affecté aux sapeurs-mineurs, en charge des projecteurs de l'artillerie anti-aérienne (son unité est ensuite "disloquée"). Il organise ensuite la défense contre les aéronefs à l'état-major du 3e corps d'armée, puis est affecté au GQG de la défense contre avions (DCA). François Fulcrand est promu capitaine, chevalier de la légion d'honneur et décoré de la croix de guerre en 1918. Il devient instructeur dans plusieurs unités de DCA près de Compiègne, puis membre de la commission d'étude de l'artillerie DCA de 1920 à 1923 à Paris. Au cours de cette période, il dirige également le service des illuminations lors du transfert de la dépouille du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe en 1920. Il est aussi chargé des projections lumineuses au Grand Palais lors des salons de l'aéronautique (1920-1923). François Fulcrand est ensuite affecté à sa demande en 1923 au 2e régiment de génie de Montpellier. Il se consacre parallèlement à la construction d'un canal d'irrigation à Canet. Atteint par la limite d'âge, il est rayé des cadres militaires le 8 octobre 1928. Il monte alors un bureau d'études pour développer à l'amélioration des techniques agricoles. François Joseph Fulcrand décède à Canet en 1959.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Vue n° 2 : 1 photographie de soldats "15 juin cantonnement de Warloy-Baillon" [Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 2].
Vue n° 3 : 2 photographies "16 juin - Le moulin d'Amour (Ville-sur-Ancre) Somme" [Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 3], " L'écluse du Moulin d'Amour " [Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 6].
Vue n° 4 : 2 photographies " Un chantier d'abattage près le Moulin d'Amour ", " Les arbres sont découpés en rondins destinés à la construction d'abris " [Pour les photographies identiques voir 62 PRI 2 vue n° 5].
Vue n° 5 : 2 photographies "juin 1915 Une rue d'Albert après le bombardement", "Le clocher de l'église d'Albert"[Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 7].
Vue n° 6 : 2 photographies "Intérieur de l'église d'Albert L'autel", "Intérieur de l'église d'Albert une chapelle".
Vue n° 7 : 2 photographies "Intérieur de l'église d'Albert une chapelle""[Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 10], " Intérieur de l'église d'Albert La chaire".
Vue n° 8 : 2 photographies " Intérieur de l'église d'Albert La nef", " Démontage d'un poste électrique pour son transport dans la tranchée "[Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 4].
Vue n° 9 : 2 photographies " Abri des sapeurs projecteurs desservant les postes des cotes 71 et 110" [Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 11], photographie non légendée prise au même endroit.
Vue n° 10 : 2 photographies " Boyau de communication devant Carnoy ", " Poste oxy-acétylénique de Carnoy dans la tranchée de 1ère ligne " [Pour les photographies identiques voir 62 PRI 2 vue n° 12].
Vue n° 11 : 2 photographies "Le pont de Carnoy", "Le cimetière militaire de Carnoy" [Pour les photographies identiques voir 62 PRI 2 vue n° 13].
Vue n° 12 : 2 photographies "Fricourt, Mametz vue prise de poste photo-électrique"(Somme, Picardie), "10 juillet Bombardement des entonnoirs du bois français"[Pour les photographies identiques voir 62 PRI 2 vue n° 14].
Vue n° 13 : 2 photographies "Eglise Bécordel après le bombardement", " L'église de Carnoy après le bombardement" [Pour les photographies identiques voir 62 PRI 2 vue n° 15].
Vue n° 14 : 2 photographies " La 56e section de projecteurs 14 juillet 1915" [Pour les photographies identiques voir 62 PRI 2 vue n° 3], " Danses algériennes au Moulin d'Amour 14 juillet 1915" [Pour les photographies identiques voir 62 PRI 2 vue n° 20].
Vue n° 15 : 2 photographies " Poste électrique devant Fricourt " [Pour les photographies identiques voir 62 PRI 2 vue n° 17], "Auto-projecteur de 90 du poste de Dernancourt".
Vue n° 16 : 7 photographies "En observation dans la tranchée", "Construction d'un hangar au Moulin d'Amour","Retour de la tranchée", "Les cuisines", "Abri blindé", "Abords des cuisines des cotes 71 et 110"[Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 26].
Vue n° 17 : 2 photographies " La Saucisse : préparatifs de départ", "La Saucisse : le lâchez-tout " [Pour les photographies identiques voir 62 PRI 2 vue n° 18].
Vue n° 18 : 2 photographies " Signalisation par oxy, avec avions Batterie de Méaulte ", " Vue d'ensemble de la position, antenne de TSF" [Pour les photographies identiques voir 62 PRI 2 vue n° 19].
Vue n° 19 : 2 photographies "Batterie Méaulte"[Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 30], "Retour de Corbie" [Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 21].
Vue n° 20 : 2 photographies " La vallée de la Somme à Sailly-Laurette"[Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 21], "Autre vue sur la vallée de la Somme" [Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 22].
Vue n° 21 : 2 photographies " La vallée de l'Ancre à Heilly" [Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 23], " La vallée de la Somme devant Etinehem" [Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 22].
Vue n° 22 : 2 photographies "Les rives de la Somme", "Les rives de l'Ancre".
Vue n° 23 : 2 photographies "La Somme canalisée à Corbie", "Les marais du moulin d'Amour".
Vue n° 24 : 2 photographies " Le moulin à vent d'Etinehem" [Pour une photographie identique voir 62 PRI 2 vue n° 37].
Vue n° 25 : 6 photographies "Transport de rondins dans le tranchée pour renforcer l'abri des projecteurs au poste du Ravin", "Le poste téléphonique au Ravin", "Expériences de signalisation avec avions à Hernancourt", "Essai de traineau dans les boyaux de Dernancourt","Une maison d'Albert après le bombardement".
Vue n° 26 : 8 photographies "Les ruines à Albert", "La soupe au gourbi", "Officiers anglais et sapeurs projecteurs sur les ruines d'Albert", "Ruines d'Albert", "Cantonnement à Warloy-Baillon", "Au gourbi : La préparation du café", "L'intérieur du Gourbi", "Une opération au Moulin d'Amour".

L'original appartient à Mme Elyette Baques.

François Joseph Fulcrand (1875-1959) est né le 8 octobre 1875 à Canet (Hérault). Avant son incorporation, il est télégraphiste dans l'administration des PTT. Il est incorporé au 7e régiment du génie (7e RG) à Avignon en novembre 1896, comme 2e sapeur, puis caporal. Il s'engage ensuite dans une carrière militaire et devient sergent. Il suit plusieurs stages dans les écoles temporaires de télégraphie de Toul et du Mont-Valérien et participe à la construction des premiers modèles de l'héliographe du lieutenant Pelletier. De 1901 à 1907, François Fulcrand est adjudant au bataillon des sapeurs télégraphistes, puis adjudant-chef au 8e régiment du génie (8e RG). Au cours de cette période, il participe à des manœuvres franco-russes (il reçoit la croix en or de l'ordre de Stanislas remise par le Tsar Nicolas II), et est également en charge de l'éclairage électrique des casemates du fort de Vitry-lès-Reims. En 1907, François Fulcrand développe un appareil de téléautographie. Le 3 février 1914, il est promu sous-lieutenant. En août 1914, il est en charge du bureau de mobilisation au 2e régiment de génie (2e RG), puis commande les 56e et 151e sections de projecteurs du Génie de février 1915 à novembre 1917. En septembre 1915, il est promu lieutenant, affecté aux sapeurs-mineurs, en charge des projecteurs de l'artillerie anti-aérienne (son unité est ensuite "disloquée"). Il organise ensuite la défense contre les aéronefs à l'état-major du 3e corps d'armée, puis est affecté au GQG de la défense contre avions (DCA). François Fulcrand est promu capitaine, chevalier de la légion d'honneur et décoré de la croix de guerre en 1918. Il devient instructeur dans plusieurs unités de DCA près de Compiègne, puis membre de la commission d'étude de l'artillerie DCA de 1920 à 1923 à Paris. Au cours de cette période, il dirige également le service des illuminations lors du transfert de la dépouille du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe en 1920. Il est aussi chargé des projections lumineuses au Grand Palais lors des salons de l'aéronautique (1920-1923). François Fulcrand est ensuite affecté à sa demande en 1923 au 2e régiment de génie de Montpellier. Il se consacre parallèlement à la construction d'un canal d'irrigation à Canet. Atteint par la limite d'âge, il est rayé des cadres militaires le 8 octobre 1928. Il monte alors un bureau d'études pour développer à l'amélioration des techniques agricoles. François Joseph Fulcrand décède à Canet en 1959.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

La 151e section de projecteurs part de Reims pour le secteur de Bezannes, puis Villedommange (Marne, Champagne-Ardenne) (avril-mai 1917). François Fulcrand est ensuite cantonné dans le secteur de Moussy (Marne, Champagne-Ardenne) (juin 1917), puis à Sermoise, Courville, Beaurieux (Aisne, Picardie) (juillet-août 1917). Il est ensuite envoyé au repos à Paars (Aisne, Picardie) (septembre 1917), puis cantonne à Versigny, Morienval (Oise), Amblény, Soissons (Aisne) (octobre 1917) ; à Missy-sur-Aisne, la section est "disloquée" en novembre 1917.

L'original appartient à Mme Elyette Baques.

François Joseph Fulcrand (1875-1959) est né le 8 octobre 1875 à Canet (Hérault). Avant son incorporation, il est télégraphiste dans l'administration des PTT. Il est incorporé au 7e régiment du génie (7e RG) à Avignon en novembre 1896, comme 2e sapeur, puis caporal. Il s'engage ensuite dans une carrière militaire et devient sergent. Il suit plusieurs stages dans les écoles temporaires de télégraphie de Toul et du Mont-Valérien et participe à la construction des premiers modèles de l'héliographe du lieutenant Pelletier. De 1901 à 1907, François Fulcrand est adjudant au bataillon des sapeurs télégraphistes, puis adjudant-chef au 8e régiment du génie (8e RG). Au cours de cette période, il participe à des manœuvres franco-russes (il reçoit la croix en or de l'ordre de Stanislas remise par le Tsar Nicolas II), et est également en charge de l'éclairage électrique des casemates du fort de Vitry-lès-Reims. En 1907, François Fulcrand développe un appareil de téléautographie. Le 3 février 1914, il est promu sous-lieutenant. En août 1914, il est en charge du bureau de mobilisation au 2e régiment de génie (2e RG), puis commande les 56e et 151e sections de projecteurs du Génie de février 1915 à novembre 1917. En septembre 1915, il est promu lieutenant, affecté aux sapeurs-mineurs, en charge des projecteurs de l'artillerie anti-aérienne (son unité est ensuite "disloquée"). Il organise ensuite la défense contre les aéronefs à l'état-major du 3e corps d'armée, puis est affecté au GQG de la défense contre avions (DCA). François Fulcrand est promu capitaine, chevalier de la légion d'honneur et décoré de la croix de guerre en 1918. Il devient instructeur dans plusieurs unités de DCA près de Compiègne, puis membre de la commission d'étude de l'artillerie DCA de 1920 à 1923 à Paris. Au cours de cette période, il dirige également le service des illuminations lors du transfert de la dépouille du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe en 1920. Il est aussi chargé des projections lumineuses au Grand Palais lors des salons de l'aéronautique (1920-1923). François Fulcrand est ensuite affecté à sa demande en 1923 au 2e régiment de génie de Montpellier. Il se consacre parallèlement à la construction d'un canal d'irrigation à Canet. Atteint par la limite d'âge, il est rayé des cadres militaires le 8 octobre 1928. Il monte alors un bureau d'études pour développer à l'amélioration des techniques agricoles. François Joseph Fulcrand décède à Canet en 1959.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Notices individuelles, rapports, notes, ordres, nominations, extraits du Journal officiel, coupures de presse, comprenant des portraits du capitaine Fulcrand, notice nécrologique.

Comprend notamment des états des services du capitaine Fulcrand de 1897 à 1928 (vues n° 16-20).

L'original appartient à Mme Elyette Baques.

François Joseph Fulcrand (1875-1959) est né le 8 octobre 1875 à Canet (Hérault). Avant son incorporation, il est télégraphiste dans l'administration des PTT. Il est incorporé au 7e régiment du génie (7e RG) à Avignon en novembre 1896, comme 2e sapeur, puis caporal. Il s'engage ensuite dans une carrière militaire et devient sergent. Il suit plusieurs stages dans les écoles temporaires de télégraphie de Toul et du Mont-Valérien et participe à la construction des premiers modèles de l'héliographe du lieutenant Pelletier. De 1901 à 1907, François Fulcrand est adjudant au bataillon des sapeurs télégraphistes, puis adjudant-chef au 8e régiment du génie (8e RG). Au cours de cette période, il participe à des manœuvres franco-russes (il reçoit la croix en or de l'ordre de Stanislas remise par le Tsar Nicolas II), et est également en charge de l'éclairage électrique des casemates du fort de Vitry-lès-Reims. En 1907, François Fulcrand développe un appareil de téléautographie. Le 3 février 1914, il est promu sous-lieutenant. En août 1914, il est en charge du bureau de mobilisation au 2e régiment de génie (2e RG), puis commande les 56e et 151e sections de projecteurs du Génie de février 1915 à novembre 1917. En septembre 1915, il est promu lieutenant, affecté aux sapeurs-mineurs, en charge des projecteurs de l'artillerie anti-aérienne (son unité est ensuite "disloquée"). Il organise ensuite la défense contre les aéronefs à l'état-major du 3e corps d'armée, puis est affecté au GQG de la défense contre avions (DCA). François Fulcrand est promu capitaine, chevalier de la légion d'honneur et décoré de la croix de guerre en 1918. Il devient instructeur dans plusieurs unités de DCA près de Compiègne, puis membre de la commission d'étude de l'artillerie DCA de 1920 à 1923 à Paris. Au cours de cette période, il dirige également le service des illuminations lors du transfert de la dépouille du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe en 1920. Il est aussi chargé des projections lumineuses au Grand Palais lors des salons de l'aéronautique (1920-1923). François Fulcrand est ensuite affecté à sa demande en 1923 au 2e régiment de génie de Montpellier. Il se consacre parallèlement à la construction d'un canal d'irrigation à Canet. Atteint par la limite d'âge, il est rayé des cadres militaires le 8 octobre 1928. Il monte alors un bureau d'études pour développer à l'amélioration des techniques agricoles. François Joseph Fulcrand décède à Canet en 1959.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Rapports, brevet, notes, schémas, plans, épreuves expérimentales réalisées au moyen du téléautographe.

L'original appartient à Mme Elyette Baques.