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Notice descriptive

Archives communales de Saussan (295 EDT)

  • Répertoire numérique détaillé de la sous-série 295 EDT
  • par Hélène Martin, attachée de conservation du patrimoine
  • Archives départementales de l'Hérault
  • Montpellier - 2015
  • Contexte
  • Nom du producteur
    Communauté de Saussan, paroisse Saint Jean-Baptiste, commune de Saussan.
  • Présentation du producteur

    Selon la plus probable des hypothèses, le nom de Saussan dérive du nom propre latin Celsius. L'origine du village serait donc une villa Romaine, c'est-à-dire un grand domaine agricole bordé par la voie Domitienne, la villa Celsiana. Cette voie, ouverte par les Romaine pour rejoindre l'Italie à la péninsule ibérique, passe au sud de Saussan.

    Le plus ancien document écrit le cartulaire de Maguelone, mentionne en 1151 une ecclesia S.Johannis de Celsano, ce qui confirme le nom de Celsius. (source Franck R. Hamelin, les noms de lieux du département de l'Hérault).

    Le village garde encore des traces de cette période, tel qu'un puits dans le centre. mais aussi la Via Domitia. Au Moyen-Âge, sont construits le château, dont la Tour dite du Castellas subsiste toujours, et l'église Saint Jean-Baptiste.

    De nombreux seigneurs sont mentionnés dans les actes de donation ou de vente, du XII ème au XV ème siècle : Bernard de Mèze qui cède aux rois d'Aragon ses droits sur le château de Saussan en 1218, Raymond Aybrand, lieutenant de Jaime 1er qui rend hommage à l'évêque de Maguelone pour le même château, Jehan d'Orlhac, protégé du roi Saint Louis, Brémond de Saint-Félix, président de la cour des Aides et Finances de Montpellier et Arnaud de Saint-Félix, président du Parlement de Toulouse au XV ème siècle.

    Selon la légende, le Couraïrous, un animal entre dragon et le crocodile, hanterait les eaux de la Brue. Il est depuis devenu l'animal totémique de Saussan.

  • Historique de la conservation

    L'ensemble des archives anciennes de Saussan (antérieures à 1790) a été déposé aux Archives départementales de l'Hérault. Les archives modernes (1790-1982) sont conservées en commune, à l'exception de l'état civil jusqu'an 1892, des délibérations communales jusqu'en 1983 et de certains documents cadastraux dont l'atlas napoléonien de 1823. Les archives contemporaines, postérieures à 1982, sont également conservées en commune.

  • Modalités d’entrées

    Dépôt de la commune de Saussan (entrée n° 5985 du 4 juin 2015), complété par un dépôt du 2 février 2020 (entrée n° 7018).

  • Contenu et structure
  • Accroissement

    Fonds ouvert

  • Mode de classement

    Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.

  • Conditions d’accès et d’utilisation
  • Modalités d’accès

    Selon les lois et règlements en vigueur.

  • Sources complémentaires
  • Sources complémentaires aux archives de l’Hérault

    Séries d'archives concernant l'Ancien Régime (Avant 1789)

    L'Ancien Régime n'ignore pas les documents statistiques et l'on peut consulter, dans la série C (Administration de la Province de Languedoc) les enquêtes qui présentent souvent un aspect descriptif. La série C réunit les archives des administrations provinciales (intendance, subdélégations, etc.) qui ont régulièrement donné ordre de dresser des tableaux économiques, sociaux et administratifs de la province de Languedoc.

    La série G (archives du clergé séculier) peut apporter d'utiles renseignements sur la vie de la paroisse notamment par le biais des visites pastorales (les procès-verbaux de l'inspection d'une paroisse par l'évêque ou un archiprêtre renseignent sur l'état des lieux et les objets du culte, mais aussi sur le nombre d'habitants des communautés et la situation générale).

    Il est aussi possible d'obtenir une estimation de la population d'un village ou d'une ville à partir des registres paroissiaux (collection du greffe conservée en sous-série 3 E). Ceux-ci permettent d'étudier de nombreux aspects de la vie : noms de famille, choix des prénoms, domiciles, professions, instruction, choix des parrains et marraines...

    Enfin, la justice locale et seigneuriale peut être abordée par la série B qui conserve, entre autres documents, les archives des justices ordinaires (sous-série 10 BP).

     

    Séries d'archives concernant la période révolutionnaire (1790-1800)

    Une étude portant sur la période révolutionnaire implique la consultation de la série L notamment celles des municipalités de canton, des comités de surveillance et des sociétés populaires.

    En sous-série 1 Q (Domaines nationaux), on pourra identifier les acquéreurs des biens nationaux et on trouvera des listes d'émigrés, de prêtres déportés, de condamnés et de détenus.

     

    Séries d'archives concernant la période moderne (1800-1940)

    Pour cette période, il est essentiel de dépouiller les dossiers issus des bureaux exerçant la tutelle préfectorale sur les communes, classés en série O (Administration et comptabilité communale, 1800-1940).

    La sous-série 1 O rassemble la comptabilité communale, la sous-série 2 O les travaux de construction et d'entretien sur les équipements communaux (mairie, école, église et presbytère, halles, etc.) et les acquisitions/aliénations des biens communaux, le bornage ; ces dossiers sont pourvus de pièces techniques et de nombreux plans ; ils peuvent compléter les éventuelles lacunes des fonds communaux.

    En 3 O on trouvera des renseignements sur les chemins vicinaux et la voirie urbaine.

    En 4 O, on peut retrouver l'origine de certains biens donnés ou légués à la commune, à la paroisse, aux établissements hospitaliers et de bienfaisance, aux établissements culturels (musées).

    Pour la délimitation géographique, l'érection, la fusion de communes, il faut se reporter à la sous-série 1 M (administration générale) que l'on complétera avec la sous-série 3 P (cadastre) pour l'évolution de la propriété foncière communale (notamment sa répartition, la nature des cultures, les moulins, les maisons).

    Pour l'étude de la population, les sous-séries 3 E (Etat civil) et 6 M (Recensement de population) sont incontournables. La sous-série 6 M est essentielle pour le chercheur en histoire locale puisqu'elle regroupe les recensements de population, les statistiques démographiques, les mouvements de population, les archives relatives à l'émigration, l'immigration et aux naturalisations.

    La sous-série 1 R (Recrutement de l'armée) contient des listes d'appel des classes et les registres matricules militaires.

    L'histoire politique d'une commune peut être abordée par la sous-série 3 M : on trouvera notamment les dossiers des élections municipales.

    La série S Travaux publics constitue également une source essentielle en ce qui concerne les ponts, la navigation intérieure, les travaux hydrauliques ou bien les carrières et mines.

    Les archives relatives aux établissements scolaires sont quant à elle conservées en série T. On trouvera aussi dans cette série les inspections et les récolements des archives communales ainsi que les monuments historiques et les affaires culturelles.

    Enfin, les séries V (Cultes) et X (Assistance et prévoyance sociale) regroupent les fonds des conseils de fabrique et des bureaux de bienfaisance.

     

    Série W concernant l'époque contemporaine (depuis 1940)

    Les fonds d'archives des administrations qui ont versé leurs documents postérieurs à 1940 peuvent éclairer l'histoire de la commune au regard de leurs domaines d'activités respectifs.

     

    Iconographie

    Les documents figurés comprennent tout aussi bien des cartes et plans, des gravures et dessins anciens, des reproductions photographiques, des collections de cartes postales.

     

    Archives privées

    Les archives personnelles, familiales et seigneuriales sont regroupées dans les séries J et E. Les archives d'érudits locaux qui permettent d'éclairer l'histoire de la commune, sont regroupées dans la série F.

     

    Archives notariales

    Les Archives départementales conservent également les archives des études notariales. Conservés en sous-série 2 E, ces documents fournissent de précieuses informations sur la vie des habitants. On retrouve également parfois dans ces fonds des archives communales telles que des compoix ou des délibérations consulaires.

     

    Bibliothèque des archives

    Les Archives départementales peuvent également conserver des bulletins paroissiaux et des bulletins municipaux de la commune.

  • Bibliographie

    ALBAGNAC Lucien. Un dépotoir Gallo-Romain des premiers siècles aprés J. C. à Saussan (Hérault). In : Bulletin de la Société d'études scientifiques de Sète et de sa région 1971 ; pp. 48-61 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 1316)

    SECONDY Louis, AZEMA Xavier, SEGONDY Jeanne, [et al.]. Entre Coulazou et Mosson : 10 villages, 10 visages.- Nîmes : C. Lacour, 1999.- 419 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 3431)

    TRINGALE Maxence. Topographie funéraire et translations de cimetières de la fin du Moyen-âge à nos jours : essai d'archéologie des périodes très documentées : l'exemple du canton de Pignan (34) : Communes de Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, saint Georges d'Orques et Saussan.- Montpellier : Université Montpellier III - Paul Valéry, 2011.- 70 f. (Archives départementales de l'Hérault, coté TAR 846)

Pour aller plus loin

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