Origine familiale et contexte social.

Père tenant un commerce de papeterie et mère employée des PTT ; famille sans engagement politique mais patriotique ; participation de son père à la guerre 1914-1918 ; (00.06.27) mobilisation de son père dans un groupe lourd (1939) ; son affectation en Champagne ; scolarisation suivie à Sète, école Sainte-Thérèse.

La Drôle de Guerre et la capitulation (1939-1940).

(00.09.23) Correspondance régulière entretenue avec son père mobilisé ; la capitulation de la France ; le manque d'organisation de l'armée française ; (00.12.52) aucun souvenir des discours de Pétain et de Gaulle ; anecdote sur le patriotisme affiché de son père ; (00.15.06) sans souvenir de l'arrivée de réfugiés ; désintérêt pour l'école et rapide apprentissage de la sténo ; le pétainisme à l'école.

La vie quotidienne à Sète sous l'occupation allemande (1940-1942).

(00.17.42) Anecdote au sujet des visites régulières d'un réfugié autrichien dans la boutique de son père (1941) ; (00.18.40) non affectée par la pénurie alimentaire jusqu'en 1942 ; rapide évocation de son groupe d'amis et de la condamnation à mort d'un de ses camarades.

L'entrée progressive dans la Résistance de Yolande et de son père Ferdinand Theule (1942).

(00.22.45) Le patriotisme affiché de son père à Sète ; son entrée dans le réseau Cotre-Tramontane fin 1942 [Le réseau Cotre, sous réseau de « Phratrie », est dirigé depuis Marseille par le lieutenant-colonel Robert Senouillet alias « Mistral»] ; le pétainisme à Sète et l'absence d'antisémitisme ; activité principale de Ferdinand Theule dans la résistance : le renseignement ; (30.06) description de l'arrivée des Allemands à Sète (11 novembre 1942) ; le père fiché comme « gaulliste dangereux » et surveillé par les Allemands ; (00.33.37) fabrication de tracts ; écoute régulière de Radio Londres ; ignorance des camps de concentration ; (00.35.20) activité de Yolande Theule : distribution de tracts et du journal Combat.

Les circonstances de leurs départs pour le maquis (1943-1944).

(00.36.42) Les conséquences d'une délation ; aide d'un policier français prévenant Ferdinand Theule de son arrestation programmée ; (00.43.29) départ du père pour Mècle (hameau de Saint-Gervais-sur-Mare) et refuge dans une châtaigneraie ; prise de contact avec Freychet, organisateur de maquis dans l'Aveyron ; les circonstances d'une nouvelle délation lors d'un retour du père vers Sète ; (00.46.48) maintien des activités de résistance dans le magasin grâce à Yolande ; les conséquences de la dénonciation de Yolande et de sa mère (mars 1944) ; départ pour le maquis (27 mars 1944) ; (00.47.34) intégration de Yolande au réseau Cotre-Tramontane (15 mars 1943) ; engagement comme agent de liaison et de renseignement ; description précise de son rôle d'agent P1 ; transport de courrier aux docks méridionaux de Béziers ; les risques encourus, notamment en train entre Sète et Béziers ; (00.54.26) anecdote sur l'atterrissage d'un avion de chasse français sur la plage de Sète (janvier 1943).

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