Armand Vacher est né le 22 décembre 1924 à Alger (Algérie) et décédé le 25 janvier 2017 à Marseillan (Hérault). Fils d'un pâtissier et d'une mère au foyer, il est issu d'un milieu ouvrier sans appartenance politique particulière. À la déclaration de guerre il est lycéen et éprouve un vif intérêt pour la politique internationale. Sensible aux idées gaullistes et, pensant poursuivre le combat, il s'engage dans la marine nationale le 27 juillet 1942. Il est témoin du sabordage de la flotte française à Toulon. Mis en congé d'armistice le 6 décembre 1942, il trouve un emploi comme chef comptable des chemins vicinaux aux Ponts et chaussées de Privas. Recruté par René Calloud, il entre dans la Résistance en mars 1943 et intègre le réseau Phratrie Brick. Il est affecté au renseignement jusqu'à son arrestation par la Gestapo en octobre 1943. Transféré à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) le 21 juin 1944, il est condamné à mort. Sauvé par un discours prononcé par Théodore Roosevelt, il est déporté successivement dans divers camps : le Struthof (Bas-Rhin) de juillet à septembre 1944, Dachau (Allemagne) de septembre 1944 à mai 1945, Auschwitz (Pologne) de novembre 1944 à janvier 1945. Évacué à Mauthausen (Autriche) en janvier 1945, il est transféré au sous-camp de Gunskirchen dès février 1945. Rapatrié en France en mai 1945, il retourne rapidement en Algérie. Résidant à Marseillan avec son épouse Jeanine depuis 1979, il est président de la Fédération nationale des déportés et internés de la résistance et membre de l'association des marins et marins anciens combattants de Marseillan, ancien membre de l'Union nationale des combattants à Agde puis président et président d'honneur de l'UNC de Marseillan.