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Archives et inventaires en ligne

Notice descriptive

Archives communales de Castelnau-le-Lez (57 EDT).

  • Répertoire numérique détaillé de la sous-série 57 EDT
  • par Lucile Guesdon, assistante de conservation du patrimoine (2009). Complété par Céline Dehondt, chargée d'études documentaires principales (2018), sous la direction de Fanny Reboul., conservatrice du patrimoine
  • Archives départementales de l'Hérault
  • Montpellier - 2009-2017
  • Contexte
  • Nom du producteur
    Communauté de Castelnau, paroisse Saint-Jean-Baptiste, commune de Castelnau-le-Lez.
  • Présentation du producteur

    Castelnau-le-Lez est séparé de la ville de de Montpellier par le fleuve côtier du Lez. Selon des fouilles archéologiques, les premières traces de présence humaire sur le secteur remontent à l'âge du cuivre. De nombreux objets ont été retrouvés. Vers 700 ans avant Jésus-Christ, les premiers habitants s'installent sur une partie du territoire dominant le fleuve du Lez. À partir d'un relais sur la route de l'Italie à l'Espagne, les Romains en font la cité de Sextantio (ou Substantion) sur la via Domitia. A l'époque, la cité sert probablement d'étape pour le logement des troupes.

    En 739, Charles Martel fait détruire les fortifications de l'abbaye et le port de Maguelone afin afin qu'ils ne puissent servir de refuge aux Sarrazins, entraînant le transfert de l'évêché de Maguelone à Substantion. A partir du VIIIe et jusqu'au au XIIIe siècle, Castelnau, Le Crès, et Salaison forment une communauté dont la population se regroupe près d'un château dominant la rive gauche du Lez afin de se protéger des invasions barbares : Castellum Novum. Le transfert de l'évêché à Maguelone, en 1037, par l'évêque Arnaud Ier, et l'essor économique de la ville de Montpellier marquèrent le début du déclin de Substantion, qui devient avec le temps Castelnau.

     

    Sous l'Ancien Régime, la communauté forme une seule paroisse avec Le Crès, sous les noms successifs de Castelnau-lès-Montpellier puis Castelnau-Le Crès. En 1674, la seigneurie composée de Castelnau, du Crès et de Salaison, est rattachée au fief du seigneur de Castries. En 1743, la communauté de Castelnau est composée de deux villages : "Castelnau" et "le Crez et Salazon". Bien que citée en 1790 et en l'an II, la paroisse du Crès n'est créée commune que le 30 septembre 1872.

     

    Sous la Révolution, Castelnau s'appelle Châteauneuf ; ce n'est qu'en 1865 que la commune prend la dénomination de Castelnau-le-Lez. Dès 1789, elle connaît une période de troubles révolutionnaires et de disette. L'économie repose essentiellement sur l'agriculture, et notamment la viticulture, n'offrant que peu de revenu à ses quelques 400 habitants. A partir du XIXe siècle, sous l'influence de Montpellier, la commune se développe : les bourgeois montpelliérains font construire leur résidence secondaire sur les bords du Lez. Comme dans la plupart des villes au XIXe siècle, l'offre de services se déploie également : ligne de chemin de fer Montpellier-Beaucaire, ligne de Tramway, installation du télégraphe et du téléphone, travaux d'urbanisation, de voirie, d'assainissement... Cette dynamique ne faiblit pas au XXe siècle, portée par la forte croissance démographique et l'extension du tissu urbain à partir du second XXe siècle.
     

  • Historique de la conservation

    L'ensemble des archives anciennes de Castelnau-le-Lez (antérieures à 1790) a été déposée. Les archives modernes (1790-1982) et contemporaines (postérieures à 1982) sont conservées dans la commune et ont fait l'objet d'un classement par la Mission Archives du Centre de gestion de l'Hérault en 2019.

  • Modalités d’entrées

    Dépôt de la commune de Castelnau-le-Lez complété en janvier 2018 (entrée n°6561). Document coté 57 EDT 6 donné par l'abbé Alzieu le 16 février 1976.

  • Contenu et structure
  • Présentation du contenu

    Le fonds d'archives anciennes de la commune est composé principalement d'une importante collection de registres de délibérations consulaires et de compoix qui couvrent entièrement le XVIIe et le XVIIIe siècle. On notera également la présence de plusieurs registres paroissiaux pour la même période.

  • Accroissement

    Fonds ouvert

  • Mode de classement

    Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.

  • Conditions d’accès et d’utilisation
  • Modalités d’accès

    Selon les lois et règlements en vigueur.

  • Sources complémentaires
  • Sources complémentaires aux archives de l’Hérault

    Séries d'archives concernant l'Ancien Régime (Avant 1789)

    L'Ancien Régime n'ignore pas les documents statistiques et l'on peut consulter, dans la série C (Administration de la Province de Languedoc) les enquêtes qui présentent souvent un aspect descriptif. La série C réunit les archives des administrations provinciales (intendance, subdélégations, etc.) qui ont régulièrement donné ordre de dresser des tableaux économiques, sociaux et administratifs de la province de Languedoc.

    La série G (archives du clergé séculier) peut apporter d'utiles renseignements sur la vie de la paroisse notamment par le biais des visites pastorales (les procès-verbaux de l'inspection d'une paroisse par l'évêque ou un archiprêtre renseignent sur l'état des lieux et les objets du culte, mais aussi sur le nombre d'habitants des communautés et la situation générale).

    Il est aussi possible d'obtenir une estimation de la population d'un village ou d'une ville à partir des registres paroissiaux (collection du greffe conservée en sous-série 3 E). Ceux-ci permettent d'étudier de nombreux aspects de la vie : noms de famille, choix des prénoms, domiciles, professions, instruction, choix des parrains et marraines...

    Enfin, la justice locale et seigneuriale peut être abordée par la série B qui conserve, entre autres documents, les archives des justices ordinaires (sous-série 10 BP).

     

    Séries d'archives concernant la période révolutionnaire (1790-1800)

    Une étude portant sur la période révolutionnaire implique la consultation de la série L notamment celles des municipalités de canton, des comités de surveillance et des sociétés populaires.

    En sous-série 1 Q (Domaines nationaux), on pourra identifier les acquéreurs des biens nationaux et on trouvera des listes d'émigrés, de prêtres déportés, de condamnés et de détenus.

     

    Séries d'archives concernant la période moderne (1800-1940)

    Pour cette période, il est essentiel de dépouiller les dossiers issus des bureaux exerçant la tutelle préfectorale sur les communes, classés en série O (Administration et comptabilité communale, 1800-1940).

    La sous-série 1 O rassemble la comptabilité communale, la sous-série 2 O les travaux de construction et d'entretien sur les équipements communaux (mairie, école, église et presbytère, halles, etc.) et les acquisitions/aliénations des biens communaux, le bornage ; ces dossiers sont pourvus de pièces techniques et de nombreux plans ; ils peuvent compléter les éventuelles lacunes des fonds communaux.

    En 3 O on trouvera des renseignements sur les chemins vicinaux et la voirie urbaine.

    En 4 O, on peut retrouver l'origine de certains biens donnés ou légués à la commune, à la paroisse, aux établissements hospitaliers et de bienfaisance, aux établissements culturels (musées).

    Pour la délimitation géographique, l'érection, la fusion de communes, il faut se reporter à la sous-série 1 M (administration générale) que l'on complétera avec la sous-série 3 P (cadastre) pour l'évolution de la propriété foncière communale (notamment sa répartition, la nature des cultures, les moulins, les maisons).

    Pour l'étude de la population, les sous-séries 3 E (Etat civil) et 6 M (Recensement de population) sont incontournables. La sous-série 6 M est essentielle pour le chercheur en histoire locale puisqu'elle regroupe les recensements de population, les statistiques démographiques, les mouvements de population, les archives relatives à l'émigration, l'immigration et aux naturalisations.

    La sous-série 1 R (Recrutement de l'armée) contient des listes d'appel des classes et les registres matricules militaires.

    L'histoire politique d'une commune peut être abordée par la sous-série 3 M : on trouvera notamment les dossiers des élections municipales.

    La série S Travaux publics constitue également une source essentielle en ce qui concerne les ponts, la navigation intérieure, les travaux hydrauliques ou bien les carrières et mines.

    Les archives relatives aux établissements scolaires sont quant à elle conservées en série T. On trouvera aussi dans cette série les inspections et les récolements des archives communales ainsi que les monuments historiques et les affaires culturelles.

    Enfin, les séries V (Cultes) et X (Assistance et prévoyance sociale) regroupent les fonds des conseils de fabrique et des bureaux de bienfaisance.

     

    Série W concernant l'époque contemporaine (depuis 1940)

    Les fonds d'archives des administrations qui ont versé leurs documents postérieurs à 1940 peuvent éclairer l'histoire de la commune au regard de leurs domaines d'activités respectifs.

     

    Iconographie

    Les documents figurés comprennent tout aussi bien des cartes et plans, des gravures et dessins anciens, des reproductions photographiques, des collections de cartes postales.

     

    Archives privées

    Les archives personnelles, familiales et seigneuriales sont regroupées dans les séries J et E. Les archives d'érudits locaux qui permettent d'éclairer l'histoire de la commune, sont regroupées dans la série F.

     

    Archives notariales

    Les Archives départementales conservent également les archives des études notariales. Conservés en sous-série 2 E, ces documents fournissent de précieuses informations sur la vie des habitants. On retrouve également parfois dans ces fonds des archives communales telles que des compoix ou des délibérations consulaires.

     

    Bibliothèque des archives

    Les Archives départementales peuvent également conserver des bulletins paroissiaux et des bulletins municipaux de la commune.

  • Documents séparés

    Sous-série 30 J. Archives concernant les communes de l'Hérault : 30 J 57/1-2

  • Bibliographie

    Les nouvelles de Sextantio : information sur l'histoire et l'archéologie : exposition archéologique sur Castelnau à l'époque romaine, Centre d'animation de Castelnau-le-Lez, 15-30 juin 1981.- [S.l. : s.n., [1981].- 24 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BRA 4001)

    ARNAL Jean, MAJUREL René, PRADES Henri. La stratigraphie de Sextantio : (les époques antérieures à l'histoire), Castelnau-le-Lez. (Archives départementales de l'Hérault, coté BRA 270)

    BONNET Emile. Sur une nouvelle brique pré-romaine découverte à Substantion. - Montpellier : Impr. de la charité, 1931.- 7 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 6766)

    BONNET Emile. L'oppidum préromain de Substantion, Sextantio. - Montpellier : Firmin et Montane, 1924.- 32 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté CRC 18)

    ESCRIVE Henri, ESCRIVE Jacqueline. C'était Castelnau-le-Lez... : une ville-mère de Montpellier.- [S.l.] : Association Objectif 2000, 2002.- 225 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 7258)

    MAJUREL René. Marques de potiers sur céramiques sigillées de l'oppidum de Sextantio, commune de Castelnau-le-Lez, (Hérault). In : Tradition celtique (éd. OGAM), tome XVII, fasc. 3-6, juil.-déc. 1965, pp. 305-312 (Réseau des médiathèques Montpellier Méditerranée Métropole, coté 25676-408)

    MISSION ARCHIVES CDG 34. Archives de la commune de Castelnau-le-Lez : répertoire numérique détaillé (1793-1988). Montpellier : Mission Archives CDG 34, 2020.- 71 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BRA 11508)

    PRADES Henri, MAJUREL René. La Villa Gallo-Romaine du Clos-de-l'Armet (commune de Castelnau-le-Lez, Hérault). In : Tradition celtique (éd. OGAM), tome XIX, fasc. 1-2, mars 1967, pp. 67-87 (Réseau des médiathèques Montpellier Méditerranée Métropole, coté 25676-412)

    PRADO Max. Les villes originelles de Montpellier. - Montpellier : Ed. Sauramps, 1997. - 239 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 7065)

    PRADO Max. Connaissez-vous Castelnau-le-Lez. - Castelnau-le-Lez : Max Prado, 2000.- 100 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 4796)

    PRADO, Max. - Castelnau-le-Lez (Hérault) : les légendaires meules de "géants".- In : Moulins de l'Hérault. Cahiers d'arts et traditions rurales, 2002-2006, n° 21-25, p. 87-98 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 3025)

    PRADO Max. Les meulières : les secrets d'un art perdu. - Castelnau-le-Lez : M. Prado, 2004. -  125 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 3502)

    PRADO Max. Le Miradou : un haut-lieu de la communication : [récit technico-historique de l'aventure du sémaphore antique au télégraphe]. - Castelnau-le-Lez : M. Prado, 2006.- 136 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 3479)

    PRADO Max. Sextantio : la ville antique disparue. - Castelnau-le-Lez : Max Prado, 2014.- 218 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 6419)

    RAMONAT Raymond, SAHUC Michel. Les tombes à incinération gallo romaines de Navitau à Castelnau-Le-Lez (Hérault). In : Archéologie en Languedoc 1988-4, pp. 145-164 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 3712)

    SAHUC Michel, RAMONAT Raymond. Note sur un fragment de plaque céramique à décor estampé géométrique et zoomorphe découvert à Navitau (commune de Castelnau-le-Lez). In : Archéologie en Languedoc 1985-4, pp. 181-183 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 3712)

    SAHUC Michel, RAMONAT Raymond. Sept tombes du secteur sud-ouest de la nécropole gallo-romaine de Navitau à Castelnau-le-Lez (Hérault). In : Archéologie en Languedoc 1986-1, pp. 15-18 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 3712)

    SAHUC Michel, RAMONAT Raymond. Un four de potier gallo-romain à Navitau Castelnau-Le-Lez (Hérault). In : Archéologie en Languedoc 1989-4, pp. 107-110 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 3712)

    SAHUC Michel, SAUVEUR Catherine, RAMONAT Raymond. Une nécropole de l'antiquité tardive à Nativau (Castelnau-Le-lez, Hérault). In : Archéologie en Languedoc 1994, n° 18, pp. 137-144 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 3712)

    VERAN Marie-Noëlle. Pages d'histoire : Castelnau-Le Crès : depuis la Révolution. - Castelnau-le-Lez : Castelnau en clair, 1994. - 174 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 4796)

    VILLEMAGNE Augustin (abbé). Sentence arbitrale entre les châteaux de Castries et de Castelnau-le-Lez au sujet des tènements Puech-Cabrier, Malmari au XIVe siècle. - Montpellier : L. Valat, 1914.- 1 vol. (17 p.) ; 26 cm.- (Plaquettes castelnoviennes ; II) (Archives départementales de l'Hérault, coté BRA 2240)

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