" Rubrique des actes inscrits dans ce récoeuil " :

- Compromis et sentence arbitrale sur un procès d'entre l'abbaïe et la communauté de la ville d'Aniane, sur les dîmes, etc., avec son translat [folio 1 v° et 2] (2 juin 1293).

- Autre acte de transaction entre les mêmes parties sur le régime de la dite ville, etc., avec son translat à côté [folio 7] (2 novembre 1355).

- Autre transaction avec les mêmes parties, confirmative de la précédente, avec son translat à côté [folio 30] (10 décembre 1383).

- Transaction entre les abbé et communauté d'Aniane, d'une part, et ceux de Puéchebon, d'autre, sur leurs limites, avec son translat à côté [folio 39] (10 février 1399).

- Achat d'une petite maison joignant la porte de Saint-Jean à Aniane [folio 52] (27 octobre 1592).

- Transaction entre ceux d'Aniane et ceux de La Boissière, pour les limites de leurs jurisdictions respectives [folio 53] (13 avril 1608).

- Plantement de bornes de séparation des terroirs d'Aniane et Puéchebon [folio 55] (16 avril 1608).

- Octroi de François 1er de deux foires l'an et d'un jour de marché toutes les semaines, pour la ville d'Aniane [folio 57] (septembre 1533).

- Confirmation de cet octroi par le roy Charles [folio 58] (27 janvier 1572).

- Confirmation de cet octroi par le roy Henri IV [folio 59] (23 mai 1596).

- Compromis et sentence arbitrale entre ceux d'Aniane et de Saint-Guilhem, sur les impositions des forains d'Aniane, avec son translat à côté [folio 59 v°] (12 janvier 1272).

- Exemption du droit de leude et péage à Montarnaud pour les habitants et marchandises d'Aniane, avec son translat à côté [folio 63] (16 décembre 1368).

- Diplôme de l'évêque de Maguellone pour bâtir et fonder une chapelle à l'honneur de la Vierge dans l'église d'Aniane, avec son translat à côté [folio 65] (27 octobre 1385).

- Arrêt du parlement qui condamne ceux de Saint-Guilhem au paiement des tailles pour leurs biens à Aniane, avec son translat à côté [folio 66] (22 décembre 1458).

- Lauzime de l'infirmier d'Aniane de l'achat des prêts de la communauté d'Aniane, avec son translat à côté [folio 69] (6 novembre 1486).

- Amortissement de ces prêts de la ville par le chapitre général de l'abbaïe d'Aniane, avec son translat à côté [folio 70] (27 mars 1487).

- Apointement pour le paiement des tailles des habitants de Gignac, à cause de leurs terres à Clarmontès et Gassac [folio 74] (10 décembre 1495).

- « Achat des preds de la communauté d'Aniane, avec son translat à côté [folio 75] (10 novembre 1486).

- Compromis et sentence arbitrale d'entre le corasier de l'abbaïe et la communauté de la ville d'Aniane sur la dîme des foins, avec son translat à côté [folio 81] (10 octobre 1403).

- Achat d'une maison et de deux tables de la boucherie d'Aniane, avec son translat à côté [folio 88] (12 décembre 1439).

- Transaction entre les abbés et communauté d'Aniane, d'une part, le procureur du Roy et fiscal de Carcassonne, d'autre, sur les limites du terroir d'Aniane et de Gignac et leur bornage, avec son translat à côté [folio 97] (5 juin 1403).

- Autre transaction sur sur les limites du terroir d'Aniane et de Gignac et leur bornage, avec son translat à côté [folio 103] (8 mai 1403).

- Transaction d'entre ceux d'Aniane et de Saint-Jean-de-Fos, pour les tailles, dépaissement, etc., avec son translat à côté [folio 110] (20 février 1440).

- Compromis et sentence arbitrale entre le camérier de l'abbaïe et la communauté d'Aniane, pour les droits des lits funéraires, avec son translat à côté [folio 126] (29 décembre 1413).

- Transaction entre ceux d'Aniane et de Saint-Guilhem, au sujet des droits de bans à exiger pour leurs troupeaux respectifs, avec son translat à côté [folio 140] (13 novembre 1363).

- Autre transaction entre ceux d'Aniane et de Saint-Guilhem au sujet des droits de bans à exiger pour leurs troupeaux respectifs, avec son translat à côté [folio 143] (30 septembre 1367).

- Arrêt du parlement sur la manière de faire les processions en la ville d'Aniane [folio 149] (5 juillet 1540).

- Transaction d'entre les consuls d'Aniane, les margueliers de l'église de Saint-Jean et ceux de l'abbaïe au dit lieu, pour les réparations de la dite église [folio 152] (3 avril 1552).

- Sentence de l'official de Montpellier, au sujet du service divin de l'église paroissiale de Saint-Jean d'Aniane [folio 154] (16 mars 1610).

- Arrêt du Parlement au sujet des réparations de l'église paroissiale de Saint-Jean d'Aniane [folio 157] (19 janvier 1550).

- Transaction entre l'abbé et la communauté d'Aniane pour l'acquisition et l'inféodation du bois de Brousses, garrigues, etc. [folio 158] (12 juillet 1678).

- Dénombrement des biens nobles de la communauté d'Aniane [folio 162] (18 juillet 1539).

- Arrêt de la Cour des Aides autorisant et homologuant le nouveau compoix [folio 162 v°] (21 janvier 1644).

- Accord avec ceux de Saint-Jean-de-Fos, pour le chemin des Pinèdes [folio 163] (2 janvier 1617).

- Accord avec les religieux de Saint-Guilhem, pour le chemin des Pinèdes [folio 164] (4 janvier 1618).

- Arrêt de la Cour des Aides contre ceux de Saint-Guilhem, pour les impositions [folio 168] (11 juillet 1628).

- Sentence portant règlement du droit de la mouture des farines aux moulins d'Aniane [folio 170] (18 octobre 1628).

- Transaction contre ceux de Saint-Guilhem, pour les subsides, impositions, tailles, etc [folio 171] (31 août 1645).

- Lauzime et amortissement de l'achat d'une partie des prêts de la communauté [folio 175] (6 juillet 1654).

- Ordonnance et quittance du paiement du droit de franc-fief pour ceux de la communauté [folio 178] (3 septembre 1638).

- Fragment d'une sentence arbitrale au sujet du bois du Conhet, avec son translat à côté [folio 180] (13 juin 1366).

- Convention sur le service divin en l'église de Saint-Jean-d'Aniane [folio 186] (2 mars 1609).

- Transaction avec ceux de Saint-Guilhem au sujet des tailles [folio 189] (21 mai 1627).

- Arrêt qui ordonne l'arpentement et l'allivrement des patus et guarrigues à Aniane [folio 193] (16 février 1657).

- Dénombrement des biens nobles et roturiers de la communauté [folio 194] (4 mai 1638).

- Arrêt relatif aux devoirs à faire pour la formation du nouveau compoix [folio 194 v°] (13 septembre 1641).

- Quittances des droits d'amortissement des biens de la communauté [folio 196] (29 septembre 1642).

- Jugement pour bâtir les murs de l'enclos de la ville, du côté de l'abbaïe [folio 196 v°] (20 avril 1613).

- Transaction entre les chapitre et communauté d'Aniane, pour les lods des échanges, le bois de Brousses, dîmes, etc. [folio 197] (24 novembre 1648).

- Arrêt qui homologue la transaction faite avec ceux de Saint-Guilhem [folio 201] (29 novembre 1661).

- Lettres d'amortissement de tous les biens, droits et possessions jouies par la communauté [folio 202] (août 1688).

- Confirmation de l'octroi des foires et marchés d'Aniane, par le roy Louis XIV [folio 205] (septembre 1699).

- Transaction d'entre l'abbaïe et la communauté sur le droit de leude et l'indemnité pour l'achat des maisons pour un nouveau marché [folio 206] (31 juillet 1710).

- Transaction avec ceux de Saint-Guilhem, sur les impositions, compoix, gardes-terres, etc. [folio 207] (30 juillet 1661).

- Arrêt du Parlement sur le dépaissement du bétail au terroir d'Aniane [folio 218] (6 février 1778).

- Acte de visite de séparation des terroirs d'Aniane et de Puéchebon [folio 219] (21 mars 1680).

- Transaction entre ceux d'Aniane et ceux de Gignac, au sujet « d'une albergue annuelle d'un marc d'argent remboursée » [folio 225] (16 décembre 1655).

« Vidimus [fait le 11 mars 1329, [nouveau style], à la requête de Frocard Bermond, moine, procureur de l'abbé d'Aniane] d'une charte de l'an 1270 [vieux style] du sénéchal de Carcassonne et Béziers, qui à[ la suite du différend existant entre les habitants de Clermont et leur seigneur Bérenger Guilhem], accorde et permet à[ ces derniers et] aux habitants de toutes les villes et châteaux de son ressort, la faculté de s'élire des sindics pour la poursuite de leurs affaires » (inventaire Caulier, 1785, n° 18 ; inventaire de 1619, n° 38).

- « Compromis et sentence arbitrale, rendue entre Dom Pons, abbé, et autres officiers et religieux du monastère d'Aniane, d'une part, et les sindics et autres habitans de la dite ville, d'autre, qui fixe la quote et la façon de percevoir au dit lieu les dîmes et prémices des grains, légumes, amandes, raisins, olives, fruits des arbres et jardins, foins, herbes et carnenc, l'usage des eaux au portal de Montpellier, la mesure du vin pour le coretier, la pesche et l'exemption d'une émine de terre pour les fourages des animaux de chaque habitant, franche de toute dîme et prémices » (inventaire Caulier n° 15 - inventaire de 1619 n° 68, règlemente la procédure de la cour d'Aniane à l'égard de ceux qui sont accusés d'un délit ou d'un crime, et fixe à cinq sous le droit d'épices pour chaque jour de jugement par la dite cour (1293) [trois copies de cette sentence].

- Transaction entre le monastère d'Aniane et les habitants au sujet de l'administration de la ville [inventaire Caulier n° 23 : les quatre feuillets du commentaire ont disparu : ils renfermaient l'autorisation de transiger accordée par le roi de France (8 août 1355), un sommaire et le début de la transaction. On peut compléter ce document par le registre FF. 1] (2 novembre 1355).

- Ratification de cet acte par un des consuls d'Aniane, absent lors de sa rédaction (2 novembre 1355).

- Approbation royale : depuis la fin du XIIIe siècle [Cf. ci-dessus la sentence du sénéchal de Carcassonne de 1271] la ville d'Aniane était administrée par trois syndics. Au commencement du XIVe siècle une partie des habitants obtint de l'autorité royale le droit de nommer trois consuls, mais les autres habitants, ayant à leur tête les religieux, restèrent partisans des syndics. Pour mettre fin à ces difficultés, deux arbitres furent choisis : ils prononcèrent leur sentence, le dit jour 2 novembre 1355, en présence de l'abbé et des moines siégeant dans le « gimel » de l'église abbatiale et d'un grand nombre d'hommes et de femmes, dont les noms sont rapportés dans l'acte. Cette sentence arbitrale, acceptée de part et d'autre et confirmée par l'autorité royale, fut en vigueur, sauf de légères modifications, jusqu'à la fin de l'ancien régime. En voici la teneur :

1° Les prétendus consuls et leurs partisans renoncent entièrement au consulat, tout en conservant leurs droits et privilèges jusqu'au moment de l'approbation de la présente transaction.

2° L'abbé et ses moines donnent, autant qu'il est en leur pouvoir, aux habitants d'Aniane la permission de s'assembler là où ils jugeront convenable, le jour de la Toussaint, pour nommer trois recteurs, qui administreront la ville pendant un an.

3° Après la prestation du serment, les trois recteurs choisiront douze conseillers, qu'ils présenteront à l'approbation du viguier ou de son lieutenant.

4° Les recteurs nommeront, avec le concours de leurs conseillers les trois recteurs qui leur succéderont ; formule du serment des recteurs, dont une copie est déposée dans les archives de la cour d'Aniane et une autre remise aux recteurs.

5° Le viguier ou son lieutenant recevra, dans les huit jours de la demande des recteurs anciens, le serment des nouveaux élus ; ce délai expiré, le serment sera prêté par les élus sur l'autel de l'église paroissiale ; pendant ce temps les anciens continueront à régir les affaires de la ville.

6° Élection des douze conseillers ; leur serment ; conduite à suivre, si le viguier refuse de les admettre.

7° Les recteurs qui recevraient le serment des conseillers, après le délai de huit jours, présenteront au viguier ou à son lieutenant un acte en forme constatant cette réception.

8° Les recteurs et conseillers nommeront trois estimateurs chargés d'évaluer les dommages, de visiter les murailles, les bornes, de réparer les chemins et les fontaines, etc..

9° Seront élus ensuite : un questeur de la chandelle de la Bienheureuse Vierge Marie, les questeurs de la Charité, etc., qui rendront leurs comptes devant les recteurs et conseillers.

10° Les recteurs nommeront les précepteurs des maisons des lépreux et de l'hôpital des pauvres.

11° Les comptes de ces précepteurs seront entendus par les recteurs et conseillers ; les règlements donnés à ces maisons par Gui de Canilhac (abbé d'Aniane de 1312 à 1332) seront observés et dureront perpétuellement.

12° Les recteurs et conseillers pourront imposer les tailles, capitation, vingtièmes, etc. sur les habitants et sur ceux qui possèdent des biens dans le pays.

- Procédure à suivre pour terminer les difficultés qui s'élèveraient entre les recteurs et conseillers et les particuliers.

13° Permission d'avoir une maison allodiale pour y traiter des affaires de la ville ; ils paieront chaque année, à la fête de Saint-André, quinze sous à l'abbé pour cette maison.

14° Consentement de l'abbé requis pour placer des armes ou insignes sur la dite maison commune.

15° Chaque année le viguier accordera aux recteurs le droit d'avoir un homme pour convoquer le conseil ; cet homme ne sera appelé que « nuntius aut famulus ».

16° Faculté de plaider devant toute sorte de magistrats et contre toute sorte de personne.

17° Élection de trois ou quatre hommes, appelés « banniers » ou « bandiers » chargés de garder les fruits de la terre ; ils porteront les armes de l'abbé ; la cour d'Aniane jugera les délits et percevra les amendes.

18° Le four, quant au domaine utile, appartiendra aux habitants ; chaque année, à la fête de Saint-André, ils donneront à l'abbé seize livres tournois pour l'usage de ce four.

19° Permission de prendre du bois pour le dit four dans les bois de l'abbé, sauf dans ceux de Valcrose, des Mathes et de la juridiction du château de Puéchabon.

20° Règlement pour la cuisson du pain.

21° Les plaideurs devant la cour de l'abbé seront exempts du droit de banquet (« ratione sportularum » - les anciens documents anianais traduisent cette expression par « droit de banquet ») qu'ils avaient payé jusqu'alors.

22° Les habitants paieront la mouture de leur blé avec l'éminal, quand il y aura plusieurs émines de blé à moudre ; si la quantité est moindre qu'une émine, on donnera le vingtième ou la moitié du vingtième selon les cas.

23° Celui qui ira moudre ailleurs qu'aux moulins de l'abbé, paiera comme amende la valeur du prix de mouture, et non le double comme précédemment.

24°Le viguier de l'abbé n'exigera que deux deniers pour interposer son décret.

25° Le sergent de l'abbé pignorant quelqu'un ou opposant les scellés sur la demeure d'un particulier, recevra un denier seulement, et pour les scellés sur les propriétés, six deniers ; pareille somme lui sera donnée pour les lever.

26° Les transactions passées entre la ville et les abbés Pons de Canilhac (abbé d'Aniane de 1282 à 1311) et Guillaume, évêque de Béziers (Guillaume V de Laudun ou de Landorre, abbé d'Aniane de 1335 à 1349) conserveront leur valeur quant aux articles non abrogés par celle-ci.

27° Les arbitres pourront imposer une capitation sur les habitants.

28° Les recteurs et conseillers pourront vérifier les comptes des collecteurs des tailles, depuis vingt ans en arrière, etc..

29° L'abbé et les religieux respecteront la manière de lever les dîmes, qui est en usage.

30° Amende de mille livres payable par la partie qui violera quelqu'un de ces articles, etc..

(2 novembre 1355).

- Signification faite par Pierre Rigaud et Guillaume Podolis au lieutenant du viguier et à l'abbé d'Aniane, des lettres du Roi de France, en date du 21 juin 1345, leur enjoignant de recevoir provisionnellement le serment des Consuls nouvellement élus [inventaire Caulier n° 20 - inventaire de 1619, n° 67] (16 novembre 1345).

- « Charte du roi Philippe qui divise le siège de la viguerie de Béziers et établit des nouveaux viguiers et juges roïaux à Pézenas et à Gignac, leur donnant les mêmes droits et immunités qu'avoit celui de Béziers ès ressorts et lieux respectifs y nommés que le Roi soumet à la juridiction de ces deux nouvelles vigueries ; avec les actes et procédures d'opposition et autres sur ce élevées [par les syndics de la ville d'Aniane]. Alanus Parvi, notaire. Original en latin et françois, sur un rouleau de parchemin (ce rouleau mesure 4 mètres 65 cm de longueur) [inventaire Caulier, n° 21 - inventaire de 1619 n° 59] (4 février 1346 - 20 novembre 1347).

- « Arrêt du parlement de Paris ou lettres roïaux rendus dans un procès entre le chapitre du monastère d'Aniane et ses adhérens habitans du dit lieu, d'une part, et les consuls et autres habitans de la ville, d'autre sur quelques difficultés qui s'étaient élevées à la suite de l'établissement du consulat dans Aniane. Les partisans des religieux étaient au nombre de 132 dont 32 femmes »[inventaire Caulier n° 22] (13 septembre 1354).

- Les recteurs d'Aniane demandent à l'abbé d'approuver la vente d'un onzième des revenus de la ville. L'abbé refuse en invoquant la transaction de 1355. après plusieurs pourparlers au château d'Aspiran, à Aniane et à Puéchabon, l'abbé déclare s'en rapporter « cognitioni, ordinationi, declarationi et voluntati consilii sanioris et majoris curie regie Montispessulani » [inventaire Caulier n° 59 et 60 - inventaire de 1619 n° 139] (10 décembre 1383 - 9 janvier 1384).

- Actes de réquisition et d'inhibition faites de la part des [recteurs] et habitants d'Aniane au coresier de l'abbaïe du dit lieu, à l'effet de se conformer au dispositif des compromis et sentence arbitrale ci-devant rendues entre eux [en 1293] pour la perception des dîmes et prémices des foins, au terroir de la dite ville. Jacques de Castro, notaire d'Aniane [inventaire Caulier n° 76 - inventaire de 1619 n° 55] (27 août 1390).

- « Compromis et sentence arbitrale rendue entre dom Jean Barravi, coresier d'Aniane, comme bénéficier de Saint-Sébastien du dit Aniane annexé à sa dite coreserie, d'une part, les recteurs de la communauté de la dite ville, d'autre part, par laquelle [sentence] il est décidé que le dit coresier ne peut exiger la dîme que de la première coupe des herbes des prets de son dîmaire de la paroisse de Saint-Sébastien susdit. Jean d'Alenhi, notaire d'Aniane » [inventaire Caulier n° 83 inventaire de 1619 n° 13] (10 et 18 octobre 1403).

- Acte de l'entrée ou de la prise de possession de l'abbaïe et seigneurie temporelle d'Aniane, faite par dom Jacques Rubey, en vertu des provisions par lui obtenues en cours de Rome », y insérées, par lequel [acte] il a juré le maintien des droits et privilèges des [recteurs] et communauté d'Aniane, qui lui font réciproquement serment de fidélité et homage. Jean de Crose, notaire d'Aniane » [inventaire Caulier n° 105 - inventaire de 1619 n° 40] (1490).

- « Sentence du sénéchal de Carcassonne et de Béziers, qui adjuge à l'abbé d'Aniane la jouissance des dîmes audit terroir et la faculté d'inféoder les patus et vacans dudit lieu, à la charge d'en laisser assez pour l'usage des habitants, auxquels on adjuge le droit de dépaissement de leur bétail et de prendre du bois pour leur usage et chauffage, ensemble la jouissance du consulat, etc. » [inventaire Caulier n° 149] (12 mars 1594, nouveau style).

- « Convention originale faite entre les consuls et les habitans d'Aniane, frère Jean Debarry, aumônier de l'abbaïe et prieur de l'église de Saint-Jean du dit lieu, l'abbé et le syndic des religieux dudit monastère, [au sujet] du service divin en ladite église par trois prêtres et un clerc, des ornements d'église, de la dîme des olives, des réparations des murailles de la ville et de l'enclos de l'abbaïe, d'un prédicateur, etc. Beaulaguet, notaire d'Aniane » [inventaire Caulier n° 157] (2 mars 1609).

- « Transaction faite entre le chapitre et les habitants d'Aniane, au sujet du droit de lods pour les échanges des biens, le bois de Brousses et autres patus et guarrigues de la Communauté, les bois de Mattes et Valcroses dudit chapitre, la dîme des olives, bleds, raisins, foins, carnenc : réparation de l'église paroissiale, ses ornements, ses cloches, clocher, orloge, prédicateurs, nobilité des fonds et maisons incorporées dans le bâtiment de la nouvelle église, droit de leude, etc. Jean Galhac, notaire d'Aniane » [inventaire Caulier n° 195] (24 novembre 1648).

- Transaction passée entre la communauté et les religieux bénédictins de cette ville, au sujet de différens procès, [qui] fixe le droit de mouture des moulins bladiés et baniés au droit de trente-un, de même que celui des pains ou farines importées ; item au sujet des bois, devois et vacans, le chant du Te Deum, la haute police et l'assistance des officiers de justice aux délibérations de la communauté, la dîme des olives en vert et amellaudes, et les menues réparations à l'église paroissiale de Saint-Jean d'Aniane. Maître Galhac, notaire d'Aniane » [inventaire Caulier n° 275] (8 juin 1778).

[voir aussi les cotes 10 EDT 217-218 ; 10 EDT 238 (parchemin)]

- « Charte du roy Charles, par laquelle il exempte [les recteurs] d'Aniane du paiement d'un marc d'argent (en 1343, la ville d'Aniane acheta au roi de France un consulat, mais par la transaction de 1355, elle se désista de ce privilège. Cependant l'albergue d'un marc d'argent imposée sur la communauté subsista. En 1641 le Roi vendit cette redevance à un particulier, qui la céda à la ville de Gignac et celle-ci à la ville d'Aniane en 1655) comme mal et induement imposé sur leur [communauté] au profit de sa dite majesté, pour les raisons y sitées » [inventaire Caulier n° 27] (23 juin 1364).

- Extrait des comptes de la trésorerie de Carcassonne pour les années 1406, 1460, 1499, touchant le marc d'argent payé par la ville d'Aniane (1er décembre 1593).

- Contrat d'adjudication de la seigneurie de Gignac et de l'albergue du marc d'argent de la ville d'Aniane, passé par les commissaires du Roi pour la vente de ses domaines, au profit de Jean Jongla, sieur du Fresne, conseiller du roi (10 août 1641).

- Contrat de cession de la seigneurie de Gignac et de l'albergue du marc d'argent, faite aux consuls et communauté de Gignac par le sieur du Fresne (5 juillet 1642).

- Vente par sieur Jean Delom, chevalier, conseiller du roi, à Jean Jongla, sieur du Fresne, « des seigneuries directes, droictz de lods, censes, usages, tasques, quartz, quintz, droictz et debvoirs seigneuriaux » qu'il possède dans la juridiction de Gignac, Notre-Dame-de-la-Garrigue, Saint-André, etc. (12 septembre 1644).

- Délibération de la communauté et des Consuls de Gignac pour la cession de l'albergue du marc d'argent à la ville d'Aniane (7 novembre 1655).

- Transaction entre les consuls et la communauté d'Aniane, d'une part, et les consuls et la communauté de Gignac, d'autre part, les premiers rachetant l'albergue du marc d'argent moyennant 263 livres 9 sous 4 deniers pour les arrérages et 700 livres pour sa valeur (16 décembre 1655).

- Requête des consuls d'Aniane et ordonnance des commissaires du roi pour le fait des domaines, portant que la communauté et les consuls de Gignac et le sieur du Fresne présenteront, dans le délai de trois jours, les titres originaux de l'acquisition de l'albergue du marc d'argent de la ville d'Aniane (1er février 1668).

[Copies des XVIIe et XVIIIe siècles, pour l'albergue, voir la cote 10 EDT 99]

- Transaction entre la communauté d'Aniane et celle de Saint-Guilhem-le-Désert, réglant la manière dont chacune d'elle doit contribuer aux dépenses pour les gages des bandiers qui gardent les terres (13 novembre 1363).

-Sentence du viguier d'Aniane portant que les habitants de Saint-Guilhem-le-Désert, venant dans le territoire d'Aniane pour la culture de leurs terres et laissant paître leurs bêtes de somme, ne seront pas passibles du ban pendant ce temps, si leurs animaux ne commettent pas de dommages (13 novembre 1363).

- Permission donnée à la communauté de Saint-Guilhem-le-Désert par le cellerier, d'approuver cette sentence et confirmation d'icelle (16 novembre 1363).

- Élection des syndics de Saint-Guilhem-le-Désert, avec la cédule de leurs pouvoirs (8 juillet 1363).

- Permission donnée à la communauté de Saint-Guilhem-le-Désert, par le cellerier, d'approuver la transaction du 13 novembre et ratification d'icelle (16 novembre 1363).

- Nouvelle transaction entre la communauté d'Aniane et celle de Saint-Guilhem-le-Désert sur le même sujet [inventaire Caulier n° 25 inventaire de 1619, n° 143-144 le commencement du rouleau manque] (30 septembre 1367).

- « Arrêt du parlement de Toulouse qui condamne les habitants de Saint-Guilhem possédans biens sur Aniane et Puéchabon, de contribuer pour iceux dans le paiement de toutes les tailles avec les autres habitans de ces lieux » [inventaire Caulier n° 96 inventaire de 1619, n° 87] (22 décembre 1458).

- « Acte de relation d'un huissier exploiteur de la Cour des Aides en Languedoc et la Guienne, mettant à exécution certain arrêt de la dite Cour, qui condamne les habitants de Saint-Guilhem, envers ceux d'Aniane et de Puéchabon, au paiement des deniers roïaux et tailles de leurs biens et possessions, scitués aux dits terroirs d'Aniane et de Puéchabon » [inventaire Caulier n° 95] (février 1459).

- Transaction entre les recteurs d'Aniane et les syndics de Saint-Guilhem « par laquelle on convient que ceux-ci paieront les tailles et deniers roïaux ordonnés par l'arrêt de la Cour des Aides, pour leurs biens situés au terroir d'Aniane, ensemble les arriérages, outre les frais du procès sur ce élevé entre eux ». Acte passé « in domo abaciali ejusdem ville ac aula sive tinello inferiori » [inventaire Caulier n° 97 inventaire de 1619, n° 58 rouleau mesurant 3 mètres 25 de longueur] (2 avril 1462).

- « Transaction d'entre les consuls et communauté d'Aniane et ceux de Saint-Guilhem, dont les habitans aians bien sur Aniane comme forains seront déchargés de toutes impositions pour les deniers municipaux et affaires de la ville d'Aniane y spécifiées, et contribueront en toutes autres impositions, assiettes générales et particulières, auxquelles ils seront apellés et assisteron ; ceux d'Aniane jouiront en seuls des émolumens et revenus de la ville, des patus et garrigues, où ceux de Saint-Guilhem ne pourront pas faire dépaître leur bétail, etc...Jean Galhac, notaire d'Aniane [inventaire Caulier n° 176] (21 mai 1627).

- Transaction entre les consuls et communauté d'Aniane d'une part, et les consuls et communauté de Saint-Guilhem, d'autre part, terminant différents procès, confirmant les transactions de 1627, 1635, 1645 et tous les arrêts rendus entre les parties. Il y est stipulé :

1° Que les habitants de Saint-Guilhem paieront à ceux d'Aniane une certaine somme qui leur est due pour le logement des troupes.

2° Qu'ils contribueront aux pensions des chapelains de Saint-Pierre et de Saint-Benoit.

3° Qu'ils seront déchargés de toute imposition municipale qui se fera à Aniane.

4° Que lors du logement des gens de guerre, les consuls d'Aniane convoqueront ceux de Saint-Guilhem « pour en voir fere les conterolles et déppartemans ».

5° Qu'il sera dressé tous les ans un compoix cabaliste.

6° Que les consuls d'Aniane pourront établir les garde-terres pour le taillable d'Aniane, au paiement desquels les forains contribueront, avec la faculté d'en établir pour eux s'ils le veulent, etc. Pierre Galhac, notaire [inventaire Caulier n° 226] (30 juillet 1661).

[Voir les cotes 10 EDT 72-73, 222-223]

" Récoeuil d'actes consulaires de la ville d'Aniane, comme baux à ferme des émoluments publics, ventes de bois, foins, élections des consuls et autres officiers de ladite ville, quittances, obligations, compromis, sindicats, etc., commençant en l'an 1432 et finissant en l'an 1445. Richard de Lubaco et Guilliaume Hermeti, notaires ".

Table des actes par ordre chronologique, ajoutée en 1785.

- Élections des recteurs [jusqu'au milieu du XVIe siècle, les magistrats qui administraient la ville d'Aniane s'appelaient Prud'hommes ou Recteurs " Proceres sive Rectores] mandataire, conseillers, capitaine, bandiers, estimateurs des dommages, ouvriers de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, visiteurs de la boucherie, du pain du four et des draps, recteurs de l'Hôpital, courtiers, etc... (novembre 1432, folio 1 ; 1435, folio 27 ; 1436, folio 33 ; 1437, folio 40 ; 1438, folio 50 ; 1439, folio 55 ; 1440, folio 66 ; 1441, folio 75 ; 1442, folio 88 ; 1443, folio 103 ; 1445, folio 121).

Assemblées générales des habitants d'Aniane, "in curia ordinaria dicte ville", sous la présidence de Pierre, abbé d'Aniane, de "G. de Rocozello", viguier et de Jean Gervais, juge.

- Les recteurs se plaignent de quelques habitants faisant paître leurs troupeaux dans les terres cultivées, au préjudice des oliviers. Nomination d'experts, délimitation du territoire réservé. Sentence de l'abbé (en latin et en langue romane) ; sa publication dans Aniane [folio 2 à 15] (février - mars 1433).

- Nomination de quatre habitants pour aider le capitaine de la ville dans ses fonctions [folio 8] (18 février 1433).

- Ordre de l'abbé aux recteurs et au capitaine de la ville de réparer les remparts d'Aniane, à cause de la menace des gens d'armes " spécialiter de rotheriis de Rodigo " [folio 8] (25 février 1433).

- Antoine Monier, chargé de poursuivre le procès contre Jean Cristin, moine d'Aniane ; il aura 10 sous par jour pour ses gages (le mouton valant 15 sous) [folio 15] (23 avril 1433).

- Nomination d'arbitres par les recteurs et Pierre Torrenh, maçon, pour terminer les difficultés qui existaient entre eux sur la construction de la tour de la Porte-Saint-Jean. Sentence des arbitres [folio 16] (27 avril 1433).

- Élection de deux habitants pour lever la taxe des lits funéraires [folio 16] (4 mai 1433).

- Bail de la taille " enpausada per los senhors prodomes d'Anhana, per comandamen de Mossen de Foyse an mes per testa VIII s. e per libra x d. " [folio 18] (7 septembre 1433).

- Règlement des recteurs pour l'audition des comptes de ceux qui ont levé les tailles [folio 19] (23 octobre 1433).

- Accord entre la veuve d'Antoine Garnier et les recteurs, au sujet des tailles levées par celui-ci en 1407, 1428, 1432, et pour son année de rectorat en 1430 [folio 20] (24 octobre 1433).

- Compromis entre Raymond Frère et les recteurs, au sujet de 60 moutons d'or, que Frère réclamait à la ville comme salaire de sa levée des tailles. Nomination d'arbitres, sentence [folio 23] (février 1435).

- Mention de réparations faites aux remparts de la ville s'élevant à la somme de 800 moutons d'or [folio 29] (30 novembre 1435).

- Mathieu Ancelli, de la Roque-Aynier, s'engage à construire un four à chaux près d'Aniane, aux gages d'un mouton d'or par quatre journées de travail pendant la construction, et d'un mouton d'or par trois journées, dès que le feu sera allumé [folio 29] (7 février 1436).

- Bail du vingtième du " carnenchi " pendant un an, au prix de 13 moutons d'or [folio 30] (16 avril 1436).

- Bail du vingtième des foins, pendant un an, pour 7 moutons d'or [folio 30] (15 mai 1436).

- Bail du vingtième des blés et légumes, au prix de 115 setiers de blé [folio 31] (17 juillet 1436).

- Bail du vingtième des vins, au prix de 26 livres [folio 32] (13 septembre 1436).

- Le précon annonce aux Recteurs que, sur l'ordre du juge d'Aniane, il a proclamé " quod nullus sit ausus venare perdices citra licentiam, sub pena xx librarum. Et dicti proceres sive rectores, ibidem protestato quod non intendunt deviare ab acordo, etc., dixerunt se non consentire dicte preconisationi " [folio 35] (19 novembre 1436).

- Bail du vingtième de l'huile au prix de 27 charges d'huile [folio 36] (3 décembre 1436).

- Taille se montant à 110 livres tournois [folio 36] (6 décembre 1436).

- Taille se montant à 331 livres tournois [folio 38] (25 mai 1437).

- Vente de la moitié des revenus des bans (amendes) au prix de 13 livres par an [folio 43] (25 novembre 1437).

- Pons Deprats, envoyé à l'assemblée tenue à Béziers, reçoit 50 livres pour ses " gages " [folio 45] (14 mars 1438).

- Taille de 211 livres pour le don fait au roi [folio 53] (6 mai 1439).

- Conventions entre les recteurs et un fabricant de tuiles, qui s'engage à s'établir pour toujours dans Aniane. Conditions de cet engagement [folio 58] (4 janvier 1440).

- Règlement pour la boucherie d'Aniane [folio 71] (10 janvier 1441).

- Élection de " réparateurs " du compoix [folio 72] (30 mars 1441).

- Défense de vendre les marchandises soumises au courtage sans la présence du courtier [folio 78] (9 novembre 1441).

- Taille de 270 livres pour le don fait au roi [folio 78] (5 janvier 1442).

- Taille royale de 231 livres 16 sols 10 deniers [folio 83] (16 juillet 1442).

- Contrat entre les recteurs et Jean Del dich Loc pour la construction du pont Garel [folio 84] (13 août 1442).

- Protestations des recteurs contre les querelles du curé et du secondaire de la paroisse [folio 85] (3 septembre 1442).

- Bail d'une taille royale s'élevant à 131 livres 16 sous 9 deniers [folio 94] (27 novembre 1442).

- Capitation et vingtième imposés dans Aniane, dépassant 280 livres [folio 94] (1er décembre 1442).

- Pierre Daché, bachelier en médecine, s'engage à visiter les malades pendant un an, moyennant 6 setiers de blé, un muid de vin et 3 livres, que lui donneront les recteurs [folio 97] (13 mai 1443).

- Taille royale de 200 livres 13 sous tournois [folio 100] (12 juin 1443).

- Proclamation de lettres du roi sur la vente de la viande et du poisson [folio 109] (17 novembre 1443).

- Proclamation du prix de la viande qui sera vendue dans la boucherie d'Aniane [folio 117] (8 août 1444).

- Bail d'une taille de 420 livres [folio 124] (22 novembre 1444).

- Noms de 112 habitants assemblés dans la cour d'Aniane [folio 129, cf. folio 133] (18 mars 1445).

- État des dettes des recteurs envers certains habitants d'Aniane [folio 137] (23 juin 1445).

« Récoeuil d'actes consulaires d'Aniane, tels que baux à ferme des biens et droits de la ville, ventes de bois et foins, élections des consuls et autres officiers ou emploiés de ladite ville, quittances, obligations, sindicats, transactions, etc., commençant en 1447, finissant en 1522. Guillaume Hermeti et Jean de Crose, notaires ».

Table des actes par ordre chronologique, ajoutée en 1785.

- Élections des recteurs, mandataire, conseillers, capitaine, bandiers, estimateurs des dommages, ouvrier de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, visiteurs de la boucherie, poissonnerie, du pain, du four, recteurs de l'hôpital, etc... (folio 13, novembre 1496 ; folio 17, 1498).

- Jean del Viala de la Boissière, prend à ferme les pâturages de Bernagues, pendant trois ans, à 8 livres par an [folio 2] (27 octobre 1521).

- Transaction entre les recteurs et nobles Guillaume et Jacques du Fesc, au sujet des tailles dont leurs propriétés étaient grevées [folio 4] (22 juillet 1447).

- Taille de 297 livres imposée dans Aniane [folio 8] (4 février 1466).

- Nomination d'un maître d'école, aux gages de 4 livres par an [folio 11] (31 octobre 1521).

- Pierre Galhac, fermier des prés de la ville pour sept ans, s'engage à payer 40 livres par an et 8 charges d'huile pendant la durée de son bail [folio 25] (9 février 1502).

- Bail du four à Pierre Lenco « Tempore vero pestis, tenebitur tantum ligna sufficientia juxta portale portare ; emolumenat vero furni pertinebunt, eodem tempore pestis, clibanario per dominos proceres depputato ad decoquendum, aut alias ipsi Lenco, cum eodem clibanario, si concordantur » [folio 29] (22 septembre 1502).

- Les sonneurs des cloches s'engagent à remplir leurs fonctions, « omni hora debita, et dum opus fuerit, contra indispositiones temporum » ; ils rempliront la fonction des bandiers, et recevront des recteurs « la talha del blat de la sonaria acostumada, necnon la mytat de las aventuras dels bans » [folio 38] (23 mars 1507).

- « Sen Père Miquel fes conte final am los honorables homes sen Gaucelin Garnié et Père Pelegri, prodomes et rectos » [folio 42] (14 avril 1507).

- Compte final de Jean Decrose, notaire (en langue vulgaire) [folio 47] (22 juillet 1510).

- Accord entre Jean Dy et les recteurs, mettant fin à un procès élevé entre les deux parties « ad causam unius carreyrie traverse, quà progreditur à carreyria veteri ad murum commune » [folio 61] (21 novembre 1514).

- Concordat entre les recteurs et Pierre Teissier, mettant fin au procès élevé entre les deux parties, et affirmant le droit des recteurs de défendre la construction des fours à chaux au-delà de la rivière de Gassac [folio 72] (21 août 1518).

- Paiement de 15 livres à Jean Di, « ratione precii crucis, quam ipsi Petrus Depratis et Stephanus Coste, de consensu ipsorum procerum, ad edificandum et crotandum, dicto Di tradiderunt » [folio 87] (24 juin 1510).

- Bail de la boucherie pour trois ans à 26 livres l'an. Clauses pour la vente de la viande aux habitants [folio 90] (14 septembre 1519).

- Le fermier des prés plantera 100 plants, peupliers ou saules [folio 94] (27 janvier 1520).

« Récoeuil d'actes consulaires de la ville d'Aniane, sçavoir des baux à ferme des émoluments de la ville, élections des consuls et autres officiers, quittances, obligations, traditions des cahiers des tailles, vente de bois et foins, etc., à commencer dès l'an 1449, finissant et finissant en 1492. Guillaume Hermeti et Guillaume Galhac, notaires ».

Table des actes par ordre chronologique, ajoutée en 1785.

- Élections des recteurs, mandataire, conseillers, capitaine, bandiers, estimateurs des dommages, ouvrier de l'église paroissiale Saint-Jean Baptiste, visiteurs de la boucherie et du pain du four, etc. (folio 7, novembre 1453 ; folio 17, 1454 ; folio 26, 1455 ; folio 38, 1456 ; folio 49, 1457 ; folio 58, 1458 ; folio 67, 1459 ; folio 75, 1460 ; folio 87, 1461 ; folio 98, 1462 ; folio 109, 1463 ; folio 116, 1464 ; folio 125, 1467 ; folio 134, 1468 ; folio 141, 1469 ; folio 150, 1470 ; folio 157, 1471 ; folio 164, 1472 ; folio 170, 1473 ; folio 178, 1474 ; folio 188, 1475 ; folio 197, 1476 ; folio 206, 1477 ; folio 214, 1478 ; folio 224, 1480 ; folio 231, 1481 ; folio 241, 1482 ; folio 248, 1483 ; folio 252, 1484 ; folio 259, 1485 ; folio 267, 1486 ; folio 276, 1487 ; folio 283, 1488).

- Paiements des pensions dues par les recteurs de la ville d'Aniane aux chapelains perpétuels (Pierre de Raygussia, Etienne Saysset, Jean Costin) des chapelles fondées dans l'église abbatiale d'Aniane par le cardinal de Canilhac, en l'honneur de Saint-Pierre et de Saint-Benoît [folios 1 - 4] (janvier 1450 - octobre 1451).

- Inventaire du mobilier de l'hôpital [folio 11] (1er novembre 1453).

- Guillaume Calmel, prêtre, reçoit, au nom de l'abbé, 23 livres 5 sous, pour le paiement de la pension faite à l'abbé d'Aniane par la ville [folio 15] (11 octobre 1454).

- Paiement de 15 francs d'or valant 15 écus, à Etienne Saysset, prieur de Puéchabon, chapelain de la chapelle Saint-Pierre (acte en langue romane) [folio 16] (12 octobre 1454).

- Estimation d'une terre que les recteurs veulent acheter aux héritiers de Barthélémy Archimbaud [folio 18] (3 janvier 1455).

- Guiraud de Saint-Maurice, sous-capiscol d'Aniane, et prieur de Mazières [folio 20] (7 janvier 1455).

- Nomination de Guillaume Boysset, d'Aniane, pour assister à l'assemblée des trois États à Toulouse [folio 20] (11 janvier 1455).

- Bail de la taille royale, la part de la ville se montant à 274 livres 19 sous 9 deniers [folio 23] (16 mai 1455).

- Bernard Bertrand, fabricant de tuiles de Montpellier, fermier de la tuilerie d'Aniane [folio 33] (5 avril 1456).

- Ratification, par le sacristain du monastère, de l'achat de la terre des héritiers de Barthélémy Archimbaud, à la charge pour la ville de donner annuellement au monastère six briques [folio 34] (11 avril 1456).

- Bail de la taille se montant à 271 livres 11 deniers [folio 46] (3 août 1457).

- Permission de pêcher dans les fossés de la ville, accordée à Jean Di, tailleur de pierres, d'Aniane [folio 57] (11 septembre 1458).

- Convention entre les recteurs et le précon de la ville : il viendra en aide à celui qui est chargé de lever la taille ; il sonnera les cloches, etc. [folio 100] (2 novembre 1462).

- Guillaume Tibaud d'Argelliers, fermier du devois « del Ferriés » à 10 livres l'an [folio 115] (16 août 1464).

- Acte passé à Aniane « in carreria Portalis Montispessulani » [folio 117] (15 septembre 1465).

- Jacques Coste, du mas de Mont-Calmès, paroisse de Puéchabon [folio 155] (28 août 1471).

- « Jacobus Prepositi, scriptor littere formate » [folio 158] (1er novembre 1471).

- Bail de la taille à lever (acte en latin et en langue vulgaire) [folio 194] (24 août 1476).

- Prestation du serment, par l'un des recteurs d'Aniane, devant l'abbé du monastère Girard [folio 225] (1er novembre 1480).

- Acte passé « in Portali Sancti Johannis Aniane » [folio 289] (31 janvier 1491).

« Récoeuil d'actes d'élections consulaires, baux à ferme des biens et droits de la ville d'Aniane, et d'autres contrats concernans la communauté de la ville susdite, reçus par maître Jean Decrose, notaire ».

Table des actes par ordre chronologique, ajoutée en 1785.

La couverture de ce registre est un fragment de parchemin de 1549, concernant une maison sise à Gignac, rue de la Saunerie, acquise par Michel Bedos.

- Élections des recteurs, mandataire, conseillers, capitaine, bandiers, estimateurs des dommages, ouvrier de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, visiteurs de la boucherie, de la poissonnerie, du pain du four, recteurs de l'hôpital, courtiers, bassiniers du purgatoire, du cierge pascal, du cierge de la Passion, etc. (folio 1, novembre 1489 ; folio 7, 1490 ; folio 15, 1491; folios 23 et 27, 1492 ; folio 31, 1494 ; folios 35 et suivants, 1495 ; folio 44, 1497 ; folio 48, 1498 ; folio 56, 1499 ; folio 58, 1500 ; folio 60, 1501 ; folio 63, 1502 ; folio 67, 1503 ; folio 75, 1504 ; folio 82, 1505 ; folio 88, 1506 ; folio 91, 1507 ; folio 96, 1508 ; folio 103, 1509 ; folio 108, 1510 ; folio 112, 1514).

- Bail des près de la ville ; le fermier plantera 100 pieds d'arbres [folio 10] (10 janvier 1491).

- Nomination de procureurs pour soutenir le procès contre les consuls de Gignac [folio 20] (11 juillet 1491).

- Nomination de procureurs pour soutenir le procès « adversus et contra Johannem Coste, causaterium ejusdem ville Aniane, ad causam suspectionnis lepre personne ipsius Coste » [folio 21] (18 juillet 1492).

-Bail de la sonnerie des cloches à Bernard Garnier, prêtre, et à Pierre Archimbaud, pour un an, au prix de 14 setiers de blé qu'ils lèveront sur les habitants. Ils sonneront les cloches « propter turbinem ventorum, frigiditatis vel tempestatum, et alias tociens quotiens opportunum fuerit » [folio 25] (12 avril 1493).

- Suite de l'affaire contre Jean Coste [folio 26] (7 novembre 1493).

- Jean Pelet, abbé d'Aniane, nomme Antoine Barron, d'Aniane, viguier temporel de l'abbaye (acte passé dans la cour de l'infirmerie, en présence de Charles « Rubei » abbé de Saint-Jacques de Béziers) [folio 36] (1er novembre 1495).

Deux compétiteurs se disputent l'abbaye : Jean Pelet, pourvu par le Pape et le Roi de France, d'une part, et Antoine de Narbonne élu par les moines. Les recteurs de la ville nouvellement élus ne savent comment agir pour prêter le serment. Barron, viguier de Jean Pelet, et Sobeyran, remplaçant du viguier d'Antoine de Narbonne, se présentent. Survient noble frère Jean « Rubei », bachelier en décrets, prieur et seigneur de Goudargues, infirmier du monastère d'Aniane, vicaire spirituel de Pelet ; il se déclare contre Sobeyran, qui répond de la manière suivante à Barron : « Au regard de me, Messieurs, ieu vos asseguro que ieu amaria may non aver la loctenensa que quand lay, et que quant ieu aguera sauput aysso, ieu non sey fora pas vengut, mes ieu m'en repporta à vos autres ». Les recteurs prêtent leur serment entre les mains de Barron, selon la formule reçue. Lorsque la cérémonie est terminée, Etienne Gibbert, vicaire de Notre-Dame de Lésignan-la-Cèbe, procureur d'Antoine de Narbonne, proteste contre les recteurs et le viguier qui a reconnu leur élection. Le prieur de Goudargues lui répond. (Acte passé dans la cour d'Aniane, en présence de 5 témoins) [folio 36] (1er novembre 1495).

- Antoine de Narbonne proteste contre la réception des recteurs, par son procureur Guillaume le Moyne, prêtre, recteur de l'église Notre-Dame d'Ar (il semble résulter d'une délibération de 1503, mentionnée plus bas, qu'il s'agit ici de l'église d'Abeilhan) Jean Pelet lui répond [folio 38] (1er novembre 1495).

- Jean Pelet abbé, permet aux recteurs de faire des devois (« devesia ») dans les bois de Montcalmès, du lac des Ferriès et de Peyrefioc, considérant que « per hoc non trahebatur ad consuetudinem nec in prejudicium sue juridictionis » [folio 40] (5 janvier 1496).

- Les recteurs s'engagent à payer pendant 9 ans, durée des devois, quatre livres à l'abbé. Celui-ci en récompense fera respecter les devois [folio 41] (5 janvier 1496).

- Bail des devois de Peyrefioc et de Montcalmès. Opposition faite par des habitants d'Aniane [folio 41] (24 février 1496).

- Antoine de Narbonne autorise les devois, tout en se réservant le droit de faire paître une paire de bœufs dans les près de la ville, à l'époque du foin appelée « roybre » etc. [folio 43] (7 octobre 1496).

- Acte passé « in viridario novo abbatie, in presentia Domini Gisardi de Lodeva, celerari, domini Guillelmi Moynge, vicarii de Abelhano » [folio 65] (30 avril 1503).

- Le fermier du four sera tenu, pendant la paix, la guerre ou la peste, de s'occuper du four ; pendant la peste il portera le bois près de la porte de la ville ; les revenus lui appartiendront, si les recteurs s'entendent avec lui sur ce point [folio 66] (26.. 1503).

- Procès entre les recteurs et Jean « Rubei », abbé de Saint-Jacques de Béziers [folio 67] (16 octobre 1503).

- Jacques Dominici, protonotaire apostolique, prieur de Notre-Dame de Salses, autorise Denis Domergue et Jean Poujol, du Mas d'Agrès, de faire paître leurs troupeaux dans Peyrefioc [folio 74] (20 octobre 1504).

- Assemblée générale des représentants des localités voisines d'Aniane, pour délibérer sur la fourniture des vivres à l'armée du Roussillon (Dom Devic et dom Vaissette, Histoire du Languedoc, édition Privat, tome XI page 175). Assistèrent à cette assemblée dans la maison commune d'Aniane, les trois recteurs d'Aniane et leurs conseillers ; G. Coste, de Montcalmès et Benoit Vaquier, syndics de Puéchabon, et G. Laval, leur conseiller ; Antoine Avinens, Pierre Roel et Antoine Cambon, de Viols ; Pierre Cabrier, du Mas de Gardies, baile d'Argelliers ; Raymond Coste, de Valhauquès ; G. Astier, syndic de Montarnaud, avec Raymond Deprats ; Pierre Rescossier, de Saint-Paul-de-Montcamel ; Jean Thibaud, syndic de La Boissière, avec Gérome de Lavène, du Mas d'Agrès, et Raymond Bouvier, du Mas de Salomon, ses conseillers. A l'unanimité des voix, Durant Contristi de Puéchabon, fut chargé du soin de recueillir les minutions et les vivres, de la manière suivante :

1° Chaque localité enverra à Aniane le contingent qu'elle doit fournir.

2° Contristi ne paiera un bœuf de la valeur de 11 florins, que 6 livres 5 sous, et un mouton de la valeur de 10 gros que 14 gros (si la valeur d'un bœuf ou d'un mouton était plus considérable, il y aurait entente entre les localités et Contristi).

3° Le quintal de fromage et de viandes salées sera payé 3 livres et la moitié d'un gros.

4° Le setier de légumes tels que pois, fèves, gesses, sera payé 8 gros .

5° Ces provisions seront livrées par les localités, au jour le jour.

6° Conditions sur les quittances à fournir par Contristi, sur le mode de paiement, la responsabilité de sa charge, les cautions qu'il doit fournir, etc. Benoit Vaquier, Gisard Bolet, Michel Dupin, de Puéchabon, et G. Laval de Montcalmès se rendirent caution pour Contristi. Le 30 septembre celui-ci reçut l'ordre de recevoir les provisions et minutions imposées [folio 85] (28 septembre 1503).

- Vente des noix produites par les noyers qui se trouvent dans les fossés de la ville, au prix de 14 gros d'argent [folio 96] (15 juillet 1508).

- Thomas Rubey prieur de Notre-Dame de Sérignan, fils et héritier de feu Raymond Rubey, licencié en lois, habitant de Montpellier, approuve la vente, la donation, et tous les autres contrats passés entre son père et Vincent Baldit, époux Catherine, « de quadam domo ad usum scolarum communium Anyane, scita infra dicta villam Anyane in carreria retro simiterium, confrontata cum simiterio ecclesie Sancti Johannis, dicta carreria retro simiterium, cum Stephano Archimbaud, cum Ludovico Dalmaci ». Les recteurs s'engagent à tenir le dit Thomas quitte des tailles qu'il pouvait devoir à la ville depuis 22 ans [folio 101] (12 août 1509).

Comprenant, non relié en début de registre, un cahier de délibérations consulaires de Saint-Jean-de-Fos entre mai 1708 et le 26 mai 1709.

« Libre de la maison consulaire d'Aniane, achepté par Pierre Dumas, bourgeois, premier consul de la ville, le trentième janvier 1620, pour y metre et incérer les conseils généraulx ou des vingt-cinq que se tiendront en ladite maison consulaire 1620. Dieu soit bénit et loué, et tout ce que sera mis dans ce dit libre soit à son honeur et glouère pour le bien, profit et utilité de la dite ville d'Aniane. Dans ce libre sont aussi incérés pluzieurs aultres conseils généraux tenus auparavant et aultres actes et instrumens concernant les affaires et proffict de la communauté ».

Table chronologique des actes en tête de volume ajoutée en 1785 (rédigée par Caulier).

- Défense d'avoir des bœufs dans la juridiction d'Aniane. Tout habitant ayant cent têtes de bétail à laine paiera annuellement cinq livres de cotisation, et cinquante sous par cent chèvres. Les possesseurs des « isserts » seront cotisés annuellement suivant le nombre de sétérées possédées. Les potiers et les tuiliers payeront, pour chaque fournée de tuiles ou de poteries, cent tuiles, au profit de la ville [folio 1] (18 février 1601).

- Règlement de l'élection consulaire, de l'audition des comptes des collecteurs, du salaire à donner aux consuls lorsqu'ils travaillent pour la ville, de l'exclusion des officiers de l'abbé des charges consulaires, etc. [folio 3] (27 février 1611).

- Assemblée générale de cent-trente-huit habitants, décidant de « supplier Monseigneur de Montmorency de ne bailler commission pour commander à leur ville et citadelle à aucun particulier, ains aulx consuls, ainsin qu'a esté faict par feu Monseigneur le Connestable, son père » [folio 9] (27 novembre 1615).

- La ville contribuera à l'ouverture du chemin des Pinèdes. Députation aux États de Languedoc. Création de deux nouveaux valets des consuls [folio 11] (4 décembre 1616).

- Poursuites contre les « pargassiers ». Payement du prédicateur quoique choisi par l'Evêque, ce qui est contraire aux privilèges de la ville. Création d'un conseil de vingt-cinq habitants pour tenir lieu de conseil général [folio 13 v°] (15 janvier 1617).

- Les consuls entrant en charge vérifieront l'inventaire des titres et du mobilier de la ville. Députation à Toulouse pour le consulat. Approbation de l'élection consulaire [folio 16] (19 janvier 1620).

- Une garde bourgeoise, sous le commandement des consuls, veillera de jour et de nuit sur la ville [folio 19 v°] (16 août 1620).

- Transaction entre Aniane et Saint-Jean-de-Fos pour la construction du chemin des Pinèdes [folio 20 v°] (2 janvier 1617).

- David Laval le prend à prix fait [folio 23] (24 février 1617).

- Règlement des élections consulaires [folio 25] (5 novembre 1617).

- Transaction entre Aniane et Saint-Jean-de-Fos d'une part, et les religieux bénédictins de Saint-Guilhem, d'autre part, sur la construction du chemin des Pinèdes [folio 31] (4 janvier 1618).

- « Quictance pour les consulz d'Aniane contre les relligieux et chappitre de Saint-Guilhem » [folio 37] (3 avril 1618).

- Démolition du canal construit par le camérier pour prendre les eaux de Saint-Rome.

- Protestation contre les frais imposés à la ville d'Aniane à la suite des tumultes des « Caterinotz ». Députation à Béziers pour l'affaire des « pattus ».

- Elargissement des chemins. Approbation de la délibération du 5 novembre [folio 39] (8 avril 1618).

- Paiement de 107 livres 10 sous à Antoine Hugo, de Gignac, associé de Laval, pour la construction du chemin des Pinèdes [folio 43] (27 avril 1618).

- L'accord aura lieu avec le cardinal de Bonzy au sujet des « pattus ». Le bois de Brousses sera gardé. Règlement des cotisations des terres défrichées. Deux sommaires des délibérations de chaque conseil général seront donnés à deux membres des 25, et la délibération sera couchée en entier sur le livre de la maison consulaire [folio 44] (17 mai 1618).

- Relation de la visite faite aux bois de Brousses [folio 47 v°] (27 avril 1618).

- Accord entre les habitants au sujet de l'élection consulaire [folio 49] (27 août 1618).

- Conseil général autorisant cette transaction [folio 50 v°] (29 août 1618).

- L'argent provenant de l'arrentement des prés sera employé au paiement des tailles, etc. [folio 53 v°] (18 novembre 1618).

- Les rentiers des droits seigneuriaux et décimaux de l'abbé, ne pourront être élus consuls ni conseillers [folio 56] (2 décembre 1618).

- Bail à perpétuité au sieur Hugues, de deux jardins sis au Théron [folio 59] (26 octobre 1620).

- Règlement des tuileries [folio 62] (14 septembre 1625).

- La communauté refuse de se charger de l'obit que voulait fonder à Aniane le sieur de Rollet [folio 64] (26 novembre 1626).

- Confirmation de l'élection consulaire, par le conseil général [folio 64 v°] (1er janvier 1627).

- Règlement pour les troupeaux et bêtes de somme [folio 66 v°] (17 janvier 1627).

- Vente du bois de chêne vert et de l'écorce [folio 68] (28 février 1627).

- Députation pour transiger avec la communauté de Saint-Guilhem [folio 71] (19 mai 1627).

- Transaction avec la communauté de Saint-Guilhem pour les tailles suivie de la délibération des habitants dudit Saint-Guilhem [folio 72] (21 mai 1627).

- Transaction entre la communauté d'Aniane et le courasier du monastère [folio 81] (29 juillet 1627).

- Entrée de Clément de Bonzy, abbé d'Aniane [folio 82 v°] (5 septembre 1627).

- Arrêt de la Cour des Aides au profit des consuls, contre le sieur David de Lauzeran, par les tailles [folio 86] (29 janvier 1628).

- Relation pour les consuls d'Aniane contre Pierre Courvezi [folio 90 v°] (7 mai 1628).

- « Sentence des ordinaires d'Aniane donnée à la poursuitte des consuls d'Aniane contre Estienne et Jean Soubeiran frères, rentiers des molins bladiers ; portant règlement de la molture » [folio 91 v°] (18 octobre 1628).

- « Accord d'entre les consuls d'Aniane et maistre Jean Castan, pour le bosc de Brousse » [folio 97 v°] (12 juin 1631).

- Arrêt de la Cour des Comptes, Aides et Finances de Montpellier, touchant les différents entre Aniane et Saint-Guilhem [folio 105 v°] (11 juillet 1625).

- « Arrest donné par Nosseigneurs de la Chambre des Comptes de Montpellier sur la liquidation du marc d'argent deub au Roy pour le consulat » [folio 109] (20 décembre 1625).

- Ordonnance de Monseigneur de Fenoillet pendant sa visite pastorale [folio 110 v°] (5 mai 1633).

- Conseil général portant règlement pour sauvegarder les bois communaux contre les tuiliers, potiers, etc. [folio 112] (1er janvier 1639).

- Ordonnance des commissaires sur le paiement des droits de francs-fiefs [folio 117] (3 septembre 1638).

- Arrêt de la Cour des Aides sur le procès entre les habitants de Saint-Guilhem forains et taillables d'Aniane et les consuls de cette ville, sur la composition d'un nouveau compoix et le tarif des impositions, etc. [folio 120] (13 septembre 1641).

- Transaction entre Aniane et Saint-Guilhem sur les dépenses des gens de guerre [folio 123] (31 août 1645).

- Règlement pour les élections consulaires d'Aniane [folios 131 à 140] (14 avril 1647).

- Jugement ordonnant que les religieux relèveront les murs de la ville dans l'espace de trois mois [folio 140] (20 avril 1613).

- Transaction entre le monastère et la ville [folio 141 v°] (24 novembre 1648).

- « Actes de réquisition et déclarations faites par Daniel Estival et aultres, de quy les maisons confrontent et s'apuient sur les murailhes, aulx consulz, comme ils promettent chascung entrettenir la murailhe comme vont leurs maisons à perpétuitté » [folio 155 v° et suivants] (20 juillet 1650).

- Afferme de divers offices d'Aniane à Jacques Argeliers [folio 162 v°] (29 août 1653).

- Acquisitions de terres pour l'agrandissement des près de la ville [folio 166 v° et suivants] (octobre 1653).

- Protestation contre l'abus qui s'était introduit dans la réception de l'aumône du monastère [folio 172] (25 avril 1561).

- Achats de terres pour l'agrandissement des près de la ville ; lauzime des religieux et prix fait pour les réparations à faire [folio 173 et suivants] (1653, 1654).

- Transaction entre Aniane et Gignac pour l'albergue [folio 184] (16 décembre 1655).

- Adjudication de l'albergue d'Aniane au sieur Dufresne, de Gignac [folio 185 v°] (10 août 1641).

- Démission de l'albergue, faite par le sieur Dufresne en faveur de la ville de Gignac [folio 189] (5 juillet 1642).

- Actes divers concernant l'albergue [folio 190 v° et suivants] (5 juillet 1642).

- « Ordonnance donnée par Monseigneur l'Evesque de Montpellier en sa vizitte généralle faicte à Aniane » [folio 206] (5 octobre 1658).

- « Acquisition de plusieurs pièces au tènement de Réganias, faictes par la communauté d'Aniane pour les joindre aux grands predz de ladite communauté, avec le contrat de prix faict de la réparation pour ladite jonction et l'ouverture en pred lesdites pièces » [folios 209 à 240] (1658 - 1660) :

-- de Jean Pioch : un petit jardin et « férageal », contenant deux pugnères dix dextres et demi ; prix 140 livres.

-- de Marguerite Mazet, veuve Jean Paloc, et de son fils Jacques : un jardin contenant une pugnère deux dextres, 60 livres.

-- de François Bonnal : un jardin avec un puits, 250 livres.

-- de Pierre Issert : un jardin contentant une pugnère trois quart de dextre, 70 livres.

-- des héritiers de Jacques Lenfant : un jardin contenant onze dextres, 55 livres.

-- d'Etienne Viala, traginier : un champ ci-devant pré, contenant une sétérée moins quatre dextres, 275 livres.

-- de Barthélémy Bouet : un jardin contenant neuf dextres un quart, 40 livres.

-- d'Antoine Archimbaud, un champ contenant trois quartes onze dextres, 120 livres.

-- d'Antoine Viala, un « farageal » contentant une pugnère, 45 livres.

-- de Jeanne Assazat, fille unique de Moïse : un « férageal » contenant sept dextres trois quarts, 40 livres.

-- de Pierre Gros : un « férageal » contenant une pugnère quatre dextres et demi, 83 livres.

Lesdites pièces de terre, acquises en octobre et novembre 1658, furent payées en mars 1659 |cf. folios 211, 214, 216, 219, 221, 222 v°] (1658 - 1660).

- Bail au sieur Jean Daché, écuyer, des réparations à faire aux près de la ville pour les unir aux terres nouvellement achetées (30 novembre 1658).

- Suite des acquisitions :

-- de Guillaume et Jacques Doux, frères : un champ contenant deux quartes deux pugnères cinq dextres, un autre champ contenant deux quartes une pugnère dix dextres, un autre champ contenant deux quartes huit dextres et un autre champ contenant une sétérée une quarte moins un dextre : 790 livres.

-- de Jean Allègre, de Lodève : un champ contenant trois quartes deux pugnères, 280 livres (28 janvier 1660).

-- de David Rouvairollis : un « faregeal » contenant une pugnère cinq dextres, 45 livres (16 mars 1660).

-- échange de terrain entre la communauté et Hélias Blaquière.

- Suite des acquisitions :

-- de François Gousty : un pré et une olivette contenant l'un une quarte deux pugnères cinq dextres, l'autre une quarte deux pugnères quatre dextres, 185 livres (3 août 1660).

-- de Jacques Séquier : un jardin contenant une pugnère un dextre, 140 livres (10 octobre 1660).

- « Rellations de l'ouverture des drayes et chemins pour le bestail menu, ici enregistrées et signées en conséquance de la délibération de second d'aoust 1671 qui les approuve » [folio 244] (2 août 1671).

- « Arrest du parlement de Toulouze, quy condamne les fruits-prenant de la dîme des communautez à faire réparer le chœur et la nef de l'église paroissielle et générallement toute sorte de réparations, etc. » [folio 248] (23 décembre 1684).

- « Transaction contenant cessions et abbandons de terreins d'entre la communauté et sieur Jean Boniol, bourgeois » [folio 252] (2 novembre 1777).

- Transaction entre la ville et les Bénédictins [folio 257] (8 juin 1778).

- « Arrest du parlement de Toulouse au sujet des paturages, contre les particuliers tenant troupeau de cette ville » [folio 265] (6 février 1678).

- Autorisation de la transaction du 2 novembre 1777 [folio 267] (17 novembre 1777).

- « Dénombrement fait par la communauté d'Aniane concernant les bois, fontaines, four banal, preds, courtage, hôtel de ville, droit de table, fossés, mur de ville, et autres droits » [folio 268] 18 juillet 1687).

- « Relation faitte par Louis Michel et Etienne Siau, ménagers, habitans d'Aniane, au sujet des dommages estimés par les terres, arbres et mûriers qu'on prent à différents particuliers d'Aniane pour la construction du chemin, depuis la croix de mission à la porte saint-Guilhem jusques aux limites des terres de Puéchabon [folio 271 v°] (1er février 1783).

- « Pagellation et calcul des libres de tailhes et impositions tant des deniers royaux que tous autres impozés à Aniane » pendant les années 1643, 1644, 1645, 1646, 1647, 1648, 1649 (1643 - 1649).

« Récoeuil des actes de délibérations consulaires de la ville d'Aniane, commençant en l'an 1601, finissant en l'an 1627 - Nous Jacques Dumas, Jean Guiraud, dict de Planque, Estienne Gousty, conseulz de la ville d'Aniane, par délibération de nostre conseil politique, avons achepté le présant livre pour y mettre dhorésnavant toutes les arrestations que ce feront à nostre maison de ville, de celles que seront de conséquance. Nous prierons Dieu que soient bonnes et proffitables pour le salut des âmes de ceulx que les feront au proffict et uttillitté de la ville. Faict et arresté de ce fere comme desseux est dict, le quatriesme novembre mil six cens ung, assistés de Barthélémy Lamouroux, Jean Huc, Jacques Depratz, Pierre Carrière, Jean Mazet, Pierre Sérane, Anthoine Peison, Jean Mazet jeune, Pierre Arnaveilhe, Estienne Soullier, Estienne Garane et François Frezoul, toutz conseilhers de la présante année » : 1 registre (4 novembre 1601- novembre 1627).

Table des actes par ordre chronologique, ajoutée en 1785.

- La ville offrira à Louis du Cailar d'Espondelhan, abbé d'Aniane, lorsqu'il viendra dans son abbaye, six setiers d'avoine, dix quintaux de foin et un présent de chasse [folio 1] (6 novembre 1601).

- Bernard Resplandy, dit Flotte-Blanque, et Charles Argelliers prendront la couverture du clocher à prix fait [folio 1 v°] (30 janvier 1602).

- Députation à Ceyras auprès d'un maître horloger, pour réparer l'horloge de la ville [folio 2] (26 août 1602).

- « Coustumièrement chascune année, après la feste Sainct Luc les conseulz de ceste ville avec l'advis de leur conselh provoient au régime des scolles dudit Anyane d'ung maistre le plus propre et suffizent quy se présente pour l'érudition et instruction de la jeunesse dudit lieu, et d'aultant que ordinairement tous les ans à la venue desdits maistres lesdits consulz provoient aussy à leur nourriture, entrettènement et despance de bouche, laquelle de gré à gré de tous jours a esté libérallement faicte et fornie par les habitants dudit Anyane quy se trouvoient plus affectionnés et zellés à ladite condiction ; pour ce que la présente année est fort estérille manque et deffectueuse de tous fruictz », les habitants ne peuvent pas nourrir le maître d'école. Or ces jours passés, s'est présent en ceste ville certain maistre d'escoles, bien qualifié et habille, personne fort docte en la science de grammaire, ainsi qu'il nous a esté attesté par personnes propres et entendues quy par disputes ont faict prouve de la suffizance et cappacité dudit maistre ». Il offre d'enseigner moyennant 75 livres pour l'année entière, ce qui est accepté [folio 4] (5 novembre 1602).

- Plaintes journalières contre Jean Sanat, « qui ouvertement est tout boutonné. La seulle veue et aspect du visage duquel manifestement le juge estre du tout lépreux, porry, gasté de sa personne ». Plusieurs fois on lui a « signifié de soy tenir sollitaire et s'abstenir de la fréquence de personne quelconque ». malgré cela « il ne cesse la fréquentation ordinaire d'ungs et d'aultres ». Or, ce qui est le plus scandaleux, sa femme se mêla avec les autres femmes d'Aniane « pour avec elles soy présenter et participer au sacrement de la Cène en mesme table, ou de nécessité les ungs après les autres tous boivent d'une mesme couppe », ce qui nullement debvroict estre souffert ». Des « experts maistres chirurgiens en assistance de médecin » les visiteront, et s'ils sont atteints de la lèpre, on les chassera de la ville [folio 5] (23 mars 1603).

- La ville forcera le prieur de la paroisse à tenir le nombre de prêtres nécessaires pour le service divin [folio 5] (23 mars 1603).

- Règlement pour le courtier des vins, huiles et autres marchandises [folio 10] (2 novembre 1607).

- Plaintes contre les sœurs du lépreux Sanat, soupçonnées d'être atteintes de la même maladie [folio 11 v°] (8 novembre 1607).

- On visitera et recherchera les bornes du territoire de Puéchabon et de la Boissière [folio 13 v°] (25 mars 1608).

- La ville achètera 2 registres pour y transcrire les compois [folio 15 v°] (12 mai 1608).

- Le premier consul communique au conseil une ordonnance du duc de Ventadour, demandant l'union des catholiques et des réformés. Les uns et les autres se rendent à la maison consulaire : les réformés sont représentés par Jean Galhac, notaire, noble Antoine Gros de Sisterne, David Archimbaud, Jacques Frère, Pierre Sérane et Jean Gaches. Après une exhortation, « toutz ensemblement et unanimement se seroient promis fidellité et amytié fraternelle » [folio 26] (23 mai 1610).

- Règlement du poids du pain vendu par les boulangers [folio 36] (27 février 1612).

- Marin Bourdon, peintre de Montpellier, s'était chargé, en vertu de la délibération du 11 juin, de peindre le tabernacle de l'église moyennant 30 livres. On lui accorde en outre 9 livres pour la peinture de la clôture et du marchepied de l'autel [folio 40 v°] (17 juin 1612).

- Députation pour aller saluer le connétable de Montmorency et son fils à Pézenas, à l'occasion de leur retour de la Cour. Ils recevront un présent [folio 42] (20 août 1612).

- La ville avait choisi comme prédicateur le père Claverie, religieux de Clermont ; l'évêque de Montpellier envoyait un religieux de la Trinité. Démélés à ce sujet [folio 45 v°] (2 décembre 1612).

- Le capitaine Fabre, sieur de la Barthe, député du connétable, ordonne à la ville de placer 8 hommes de garde au petit bateau de Gignac et 8 aux moulins bladiers d'Aniane, et d'avoir 30 hommes armés, prêts à se mettre en campagne à la première réquisition [folio 48] (11 janvier 1613).

- A la suite d'une lettre du sieur de la Barthe (26 janvier) ordonnant aux consuls d'Aniane de rassembler tous les soldats qu'ils pourrraient trouver, de les armer et de les conduire au pont, le sieur Beaulaguet, consul, se rendit à Saint-Guilhem et reçut l'ordre de se diriger vers Saint-Bauzile. Après quelques jours le plus grand nombre de soldats se dispersa et le sieur de la Barthe enjoignit au consul d'avoir 30 hommes sous ses ordres. Le conseil délibère de chercher ces soldats et de les payer [folio 49 v°] (30 janvier 1613).

- Refus du Père Jean Tailhan, trinitaire, comme prédicateur, parce qu'il est envoyé par l'évêque malgré les habitants [folio 52 v°] (20 février 1613).

- Jacques Guitard a travaillé au mur de clôture du cimetière des réformés. Il lui sera payé 4 livres [folio 57 v°] (24 mai 1613).

- Un maître sculpteur de passage offre de faire un beau crucifix en bois pour la paroisse. La ville le payera [folio 61 v°] (2 octobre 1613).

- Refus de recevoir le prédicateur nommé par l'évêque [folio 73] (16 novembre 1614).

- Les sieurs Dufesc, Lamouroux et Bonnal, capitaines de la garde bourgeoise d'Aniane. On achétera de la poudre et on mettra des hommes pour la garde de la citadelle [folio 76] (2 novembre 1615).

- Continuation de la garde à la citadelle, malgré l'annonce d'une trève [folio 79 v°] (2 février 1616).

- Jean Arnavielhe a réparé les murs du côté de la porte du Théron sur une étendue de 18 cannes, à 3 livres 7 sous 6 deniers la canne [folio 83 v°] (18 octobre 1613).

- Jeune garçon soupçonné d'être atteint de la lèpre [folio 85] (4 décembre 1616).

- Jeune garçon soupçonné d'être atteint de la lèpre [folio 88] (5 février 1617).

- Le sieur de Saint-Martin vient loger à Aniane avec cinquante carabins, pendant 50 jours [folio 93] (5 février 1617).

- Oppositions à l'élection consulaire [folios 95 et suivants] (novembre 1617).

- Deux députés de la ville vérifieront le chemin des Pinèdes, qui est terminé [folio 104] (4 avril 1618).

- L'église paroissiale sera pavée en pierre de colombat du tènement de Saint-Hilaire ; les toits de l'église, du clocher, de la maison consulaire, et les arêtes du pont Saint-Jean seront réparés [folio 106] (4 novembre 1618).

- Le duc de Montmorency sera prié de laisser la garde de la ville aux consuls à cause des bruits de guerre ; continuation du procès avec le monastère pour les remparts [folio 112 v°] (28 avril 1619).

- Désaccords au sujet de l'élection consulaire [folio 118] (10 novembre 1619).

- Expulsion du nommé Gravadin, fixé à Aniane, depuis le passage des troupes venues d'Espagne, à cause de sa mauvaise vie [folio 120] (11 décembre 1619).

- On construira des prisons sûres, et les prisonniers seront gardés par un homme nommé par les consuls [folio 123] (12 janvier 1620).

- Un consul, qui avait assisté à la procession de Saint-Sébastien sans le chaperon, est condamné à donner un repas au conseil [folio 123 v°] (28 janvier 1620).

- Montmorency sera prié de préserver la ville du logement d'une compagnie et de laisser la garde de la citadelle aux consuls, qui lui feront un présent [folio 128 v°] (10 août 1620).

- Les remparts et les édifices publics seront visités, pour que l'on puisse se rendre compte des réparations urgentes [folio 132 v°] (11 novembre 1620).

- Il sera signifié aux Bénédictins qu'ils aient à relever les remparts du côté du monastère [folio 137 v°] (10 janvier 1621).

- La garde de la citadelle cessera [folio 138] (11 janvier 1621).

- La garde bourgeoise commandée par les consuls reprendra ses exercices, à cause des bruits de guerre [folio 138] (22 janvier 1621).

- Monseigneur de Montmorency sera prié de donner le titre de commandant de la citadelle à un habitant d'Aniane [folio 138 v°] (22 février 1621).

- Construction d'une meurtrière sur la porte Saint-Jean, et d'un cul-de-lampe au fond de l'église pour la fortification de la citadelle [folio 148] (9 novembre 1621).

- Suppression des prédications de l'avent, pouvant être nuisibles à la garde de la ville [folio 148 v°] (26 novembre 1621).

- Prise de corps contre nobles David et Arnaud de Lozeran, sieurs du Fesc, par ordre de Montmorency [folio 149] (26 décembre 1621).

- Le sieur de Monjoie remet les clefs de la ville entre les mains des consuls [folio 150 v°] (17 janvier 1622).

- Les huguenots ont pris les mulets de Marc Fesquet, de Jean Dommergue et de Fulcrand Roussel, et « faily » la mule de Jean Mazet, qui apportaient des minutions aux gens d'armes de monsieur le baron de Calvisson [folio 152 v°] (17 avril 1622).

- Refus de loger le régiment de monsieur de Péraut [folio 168] (16 janvier 1622).

- Louis Castel et Jean Viala, soldats d'Aniane, blessés à la poursuite des rebelles [folio 169] (31 janvier 1623).

- Département de la taille par les consuls d'Aniane et Michel André, consul de Saint-Guilhem [folio 170] (1er février 1623).

- Le premier consul retiendra tel maître d'école qu'il jugera être nécessaire [folio 179 v°] (23 juillet 1623).

- La ville donnera une pistolle d'or et trois quintaux de foin à la compagnie des « boèmes », logée à Saint-Jean-de-Fos, pour qu'elle ne vienne pas à Aniane [folio 181] (13 août 1623).

- Expulsion d'un individu et de sa femme [folio 182] (17 août 1623).

- Mazet, consul, et Jean Pouget sont députés pour aller rendre visite et faire un présent au duc de Montmorency venant de la Cour [folio 193] (17 février 1624).

- Deux consuls iront à Béziers trouver Montmorency pour savoir ce qu'il désire d'eux [folio 194 v°] (10 mars 1624).

- Les consuls de Villeneuve prient ceux d'Aniane de se rendre à Montpellier chez monsieur de Guilleminet pour y délibérer ensemble [folio 195] (17 mars 1624).

- La ville fournira 36 journées de charrette et 573 journées d'homme pour la construction de la citadelle de Lunel [folio 197] (26 avril 1624).

- Maître Lavernhe offre ses services de régent pour une autre année. Il est agréé [folio 201] (6 août 1624).

- Don d'une paire de moutons aux Récollets de Gignac [folio 201 v°] (13 août 1624).

- On refera à neuf la porte en bois du portail Saint-Guilhem [folio 213 v°] (1er février 1625).

- La ville de Gignac fait la garde depuis quelques jours. Un consul prendra des ordres à Montpellier. Réparations des portes [folio 214] (17 mars 1625).

- Les localités voisines font la garde. La ville gardera l'église, la citadelle et la tour du Portail-Montpellier. Montmorency y recevra un présent [folio 218 v°] (20 mai 1625).

- Cinq hommes et un consul feront la garde. Les remparts seront réparés [folio 219 v°] (16 juin 1625).

- « On mettra les escoles en dispute ». Lavernhe est révoqué [folio 224] (2 septembre 1625).

- Monsieur Dufaure, commissaire pour la démolition des murailles de Pignan, réduit à trois cents journées la part de la ville d'Aniane, avec choix de se libérer moyennant dix sous par journée [folio 229] (23 novembre 1625).

- Règlement pour les tuileries [folio 234] (23 décembre 1625).

- Le bétail du boucher est atteint de la picote [folio 239] (17 janvier 1626).

- Plaintes des réformés d'Aniane qui assignent les consuls devant la Cour des Aides, pour la répartition des frais par eux soufferts au mois de février [folio 243 v°] (8 mars 1626).

- Le conseil général sera convoqué pour régler ces dépenses [folio 244 v°] (17 mars 1626).

- Gache, régent, a abandonné son poste depuis un mois. Il sera remplacé [folio 259 v°] (25 juillet 1626).

- Depuis la veille une compagnie de Bohémiens ayant plus de 80 chevaux campe autour de la ville. On les congédiera [folio 280] (22 juin 1627).

- Logements de troupes [folio 281 v°] (4 juillet 1627).

- Approbation du présent de truites fait à monseigneur de Montmorency. Le premier consul est député pour aller visiter à Béziers monseigneur de Bonsi, abbé d'Aniane [folio 282] (13 juillet 1627).

- Cérémonial pour l'entrée de l'abbé [folio 286] (3 septembre 1627).

- Garde de la ville à cause des rebelles. L'abbé, qui est à Aniane, s'intéresse au sort de la communauté [folio 287] (10 septembre 1627).

- Logement des troupes. Précaution pour garder la ville contre les attaques des rebelles [folios 288 - 289] (12 et 18 septembre 1627).

- Formation d'un conseil de guerre [folio 290 v°] (3 octobre 1627).

- Aucun maître d'école ne s'étant présenté, le bail sera passé avec Pierre Lavernhe [folio 291] (18 octobre 1627).

A la fin du registre, dans un ordre de pagination, se trouvent : les amendes encourues par les officiers de la ville qui ont violé les règlements dans l'exercice de leurs fonctions ; un inventaire du mobilier de la maison consulaire ; « les règlementz et statutz que doibvent tenir, garder et observer Messieurs les conseulz de la présente ville d'Aniane et les Messieurs conseillers de leur conseil politique, recuilis des anciens truvés dans la maison consulaire par nous conseulz et conseillers soubzsignés (1620) ; des procès-verbaux d'élections consulaires.

Contient les actes du 5 novembre 1776 au 4 mars 1780. 1776. - 20 novembre ; Jean-François Michel, docteur en médecine, premier consul et maire d’Aniane, député aux États de la Province. (fol. 3 v°). – 14 décembre. Confiscation de faux poids et d’une romaine (fol. 13 v°).

1777. – 15 janvier. Carcassonne, prêtre, assigne la communauté « pour intervenir dans l’affaire, qu’il a pendante en la cour [de Toulouse], avec la demoiselle Courvezy, veuve du sieur Marre, au sujet d’une fondation de messe en la chapelle de Notre-Dame-des-Aires pour le repos de l’âme de la dite veuve ». On consultera un avocat. (fol . 22 v°). – 21 janvier. La communauté est dans une triste situation ; les récoltes « ont fourni à peine le tiers des récoltes des années précédentes » ; les procès, l’augmentation de la capitation et de la taxe de l’industrie achèvent de ruiner le commerce ; les chemins ne sont plus praticables. Le maire exposera cet état de choses au syndic du diocèse. (fol. 25 v°). – 25 janvier. La jeunesse danse pendant le jubilé, devant l’église paroissiale, au son du hautbois. Arrestation d’un berger. (fol. 28). – 6 février. « Vignal fils, arpenteur géomètre de la maîtrise de Montpellier ». (fol. 30 v°). – 16 février. D. Franc, prieur de l’abbaye, offre de prêter à la ville l’argent dont elle a besoin. (fol. 36). – 25 février. « La salle de l’Aumône, où se rend la justice » à Aniane. (fol. 40). – 2 mars. Le sieur Michel, maire, se désiste en faveur de la communauté du droit de nomination du chapelain de l’obit fondé par la veuve Marre. (fol. 42). – 3 mars. Conflit avec les officiers de l’abbé, à la suite d’une « dispute sanglante » dans un cabaret. (fol. 45). – 7 mars. La ville recevra avec « les honneurs convenables » Mr. L’Evêque de Montpellier, qui fait sa première visite. (fol. 47). – 12 mars. « Les gelées de l’hyver dernier, auxquelles les pluyes ont succédé, avoient tellement dégradé le chemin quy conduit d’Aniane à Gignac, qu’il n’est plus possible d’y passer sans risquer de se perdre. » (fol. 47 v°). – 23 mars. La dépense pour la réception de l’évêque s’éleva à 48 livres, dont 12 pour la valeur du dais, sous lequel il fut reçu et que les domestiques du prélat demandèrent comme leur appartenant. (fol. 49 v°). – 24 avril. « La gelée blanche de la nuit du six au sept de ce mois a emporté presque tous les bourgeons des vignes, et a tué toute la feuille de mûrier ». (fol. 59). – 19 mai. Bonniol, menuisier de Saint-André. (fol. 62). – 26 juillet. La communauté se propose d’obtenir un arrêt du Parlement contre les propriétaires de troupeaux. (fol. 76 v°). – 10août. Michel, médecin ordinaire du Roi, premier consul et maire de cette ville, actuellement à Paris. (fol. 83 v°). – 24 août. La communauté demandera l’autorisation d’imposer annuellement 50 livres pour le premier consul, 40 pour le second, 30 pour le troisième. (fol. 85). – 22-24 septembre. Bail de la refonte d’une cloche cassée au sieur Just Castel, de Pézenas (2e cloche de la paroisse actuelle). (fol. 90 v°). – 30 septembre. Villecroze, architecte de Béziers. (fol. 93 v°). – 1er octobre. Projet et articles d’une convention à passer avec le sieur Bonniol, d’Aniane, pour l’échange et délimitation de parcelles de bois, sur les bords de la rivière de Corbière. (fol. 94). – 3 octobre. « Petit lopin de terre en non-valeur, hors la porte Saint-Guilhem, appelé le cimetière des Huguenotz » que le sieur Moureau, négociant d’Aniane, offre de prendre à sa charge moyennant une albergue de 12 sous annuels. (fol. 99 v°). – 21 octobre. Députation auprès de l’évêque, pour lui demander l’autorisation de graver son nom et ses armes sur la cloche. (fol. 105). – 20 novembre. Nomination de Nicolas Pouderoux, d’Aniane, comme greffier. (fol. 113 v°). – 21 novembre. « Viel, ingénieur géographe et architecte de la ville de Montpellier ». (fol. 118 v°). – 29 décembre. Le procès de la communauté contre Daumas, pour la dépaissance des troupeaux, se termine par un accommodement. (fol. 126 v°). – 30 décembre. Joseph-Antoine Anzalvin, fils d’Antoine, maître d’école, habitant de Pézenas, et Alexis Peyridier, de Pompignan, clercs de Me Arnavielhe, notaire. (fol. 127).

1778. – janvier. Le procès de la communauté contre Malafosse, du mas de Daumas, terminé par un accommodement. (fol. 128). – 15 février. Même issue du procès contre Vié. (fol. 135 v°). – 22 février. Même issue du procès contre Picardy. (fol. 141). – 3 mars. La communauté désire terminer à l’amiable le procès contre les héritiers de la veuve Marre, pour sa fondation. (fol. 143). – 4 mars. Conflit avec Bonnal, procureur juridictionnel, pour la préséance dans les cérémonies. (fol. 143 v°). – 15 mars. Le devis pour la construction des fontaines de l’hôtel de ville, la construction des remparts et l’agrandissement de l’église, dépasse 39. 000 livres. (fol. 144 v°). – 16 mars. Communication d’une délibération prise par le chapitre de l’abbaye, à l’instigation de D. Joseph Franc, prieur, pour terminer tous les procès qui existent entre le monastère et la ville. La communauté est du même avis, à la condition que de part et d’autre on choisira une personne qui traitera cette question et qu’après l’entente entre les deux députés, les religieux et la ville donneront les pouvoirs pour traiter. (fol. 146). – 18 mars. Les Bénédictins ont nommé le P. Joseph Franc ; la ville choisit Me Gouze, procureur à la Cour des Aides de Montpellier. (fol. 149). – 12 avril. Les députés ont eu plusieurs conférences chez M. Théron, curé d’Aniane. Articles pour la transaction. (fol. 153 v°). – 13 avril. Modification d’un article de la transaction qui termine deux procès. (fol. 157). – 15 avril. Tout est achevé et cinq autres procès vont être terminés ; seul, celui de la roture des biens des Bénédictins reste encore, parce que la question demande du temps. Articles de la transaction. (fol. 158). – 24 avril. Députation du maire et du 2e consul à l’assiette diocésaine. (fol. 163 v°). – 10 mai. La communauté adhère à la délibération des marguilliers de la paroisse touchant la réglementation des places et des bancs dans l’église. (fol. 167 v°). – 28 mai. L’offre d’Hilaire Cereu pour les travaux à faire dans la ville d’Aniane, s’élève à 30. 800 livres. Elle est acceptée. (fol. 172). – 3 juin. Révocation de la délibération précédente. (fol. 175). – 4 juin. Le bruit cour dans la ville, que le P. Dom Franc va être placé à la tête d’un autre monastère. L’œuvre de pacification va être abandonnée. Les consuls écriront aux commissaires qui président le chapitre général de la Congrégation de Saint-Maur pour demander qu’il reste à Aniane. (fol. 176). – 7 juin. Nomination de députés pour passer la transaction avec les Bénédictins. (fol. 179). – 28 juin. Permission donnée aux consuls de terminer un procès avec des particuliers. (fol. 185). – 12 juillet. « Antoine Hours, maître roumanier de Pézenas ». (fol. 187). – 29 juillet. Le procès contre Galhac, avocat en Parlement, et contre Jean-François Vernière, sera terminé par accommodement. (fol. 192). – Plaintes contre les habitants qui jettent dans la rivière les matériaux provenant des démolitions ou des constructions ; plaintes contre Bonnal, procureur juridictionnel, qui a exhaussé le banc des officiers de justice à l’église. (fol. 203). – « Articles sur lesquels l’afferme des preds et terres, appartenant à la communauté, qui sont au-delà du ruisseau de Courbière, doivent être faits et dressés par nous consuls et députés soussignés ». (fol. 209). – 15 octobre. Vente de 29 mûriers des prés de la ville à Louis Moureau, au prix de 422 livres. (fol. 218). – 1er novembre. Les officiers de justice refusent de recevoir le serment des consuls. (fol. 222 v°). – 28 décembre. Le compois de 1657 « est dans sy mauvais état qu’il n’est plus possible de s’en servir ; … il paroit très convenable d’en faire faire un nouveau ». La ville traitera avec une personne capable de lire les anciens actes, pour en faire des extraits en forme. (fol. 241). – Même jour. Plaintes contre Pouderoux, greffier. (fol. 243 v°). – 29 décembre. Delieuze Etienne, maître écrivain, nommé greffier. (fol. 245 v°).

1779. – 21 mars. La dépense pour l’habillement des valets de ville s’élève à 133 livres 17 sous 3 deniers. (fol. 263). – 13 juin. Sur les plaintes des habitants de Saint-Guilhem, la communauté décide de veiller à l’observation de la transaction passée pour les tailles. (fol. 277). – 30 juillet. La communauté, de concert avec les Bénédictins, fera remplacer la grille de la fontaine de Saint-Rome, et fera examiner si la quantité d’eau qu’ils prennent est conforme au règlement porté par la transaction passée entre l’abbé et la ville. (fol. 283 v°). – 5 septembre. Il est accordé une indemnité de 300 livres au courtier, parce que 1° « la guerre est cause de la diminution du commerce des tanneurs ; en conséquence il s’est employé beaucoup moins d’écorce, ce qui luy porte un préjudice considérable, ayant six deniers de droit par quintal ; 2° la sécheresse qui règne depuis deux ans, est cause que la récolte de l’huile a aussy manqué tant l’année dernière que la courante ». (fol. 293). – 6 octobre. Rousset, horloger de Pignan. (fol. 298). – 24 octobre. Commeiras, serrurier de Gignac, chargé de l’expertise des réparations faites à l’horloge. (fol. 301 v°). – 27 octobre 1778. Nomination de Pierre Arnavielhe comme syndic par les forains. (fol. 311 v°). – 20 novembre. Il sera porté plainte au maître particulier des eaux et forests, contre ceux qui empoisonnent le poisson des rivières ; les ruisseaux de Gassac et de Corbière, qui fournissaient des anguilles, des écrevisses et du poisson, n’en ont plus. (fol. 313). – 1er décembre. Pierre-Esprit, comte de Montmaur, ancien capitaine de grenadier royaux, chevalier de l’ordre royal des militaires de Saint-Louis, nommé conseiller de première échelle, prête le serment. (fol. 317 v°). – 5 décembre. Députation du comte de Montmaur à Montpellier auprès de l’avocat Granier, qui depuis quinze ans promet son mémoire pour le procès de roture, pour lequel il a reçu mille écus, et qu’il n’achève jamais, afin de l’engager à finir cet ouvrage, pour que la communauté termine ce procès à l’amiable avec les Bénédictins. (fol. 318 v°). – 24 décembre. Quittance de 1624 livres, 10 sous 8 deniers, faite par D. Verdery, cellerier du monastère, à la communauté. (fol. 323 v°). – Même jour. Des poids et des mesures confisqués « demeureront attachés au poteau qui est sur la façade du présent hôtel de ville, pour servir d’exemple au public. (fol. 324).

1780. – Février. Paiements divers faits par le collecteur des impositions. (fol. 330 v°). – 16 février. La communauté traitera avec un tapissier pour les bandoulières des gardes-bois, avec l’écusson aux armes de la ville. (fol. 335). – 8 mars. Règlement de la vente du poisson. (fol. 337 v°). – 9 mars. La renommée du corps des tanneurs d’Aniane est seule la cause de la surcharge de la capitation de cette ville. (fol. 339 v°). – 16 avril. La communauté achète à Jean Blaquière sa maison attenante au marché, pour y bâtir l’hôtel de ville, lui cède l’ancien, 1500 livres, etc. (fol. 349). – Avril. Déclarations pour mettre des terres non-valeurs en culture. (fol. 352). – 28 mai. Difficultés avec Bonnal, procureur juridictionnel de l’abbaye. (fol. 356 v°). – 23 juillet. Nomination de Pierre Causse, maître écrivain d’Aniane, comme greffier. (fol. 374). – Même jour. Approbation des sieurs Reynal, cautions de Reynal fils, de Montpeyroux, adjudicataire des travaux d’embellissement de la ville, pour 36. 300 livres. (fol. 375). – 8 août. Nomination du sieur Henry pour surveiller les travaux, ledit Henry en ayant dressé les plans. (fol. 377). – Août. Difficultés avec Me Arnavielhe, notaire, qui vend ses brebis au détail, au mépris des règlements. (fol. 381). – 15 septembre. « jusques à ce que les contestations d’entre les officiers [de justice] et la communauté seront vuidées, et qu’il sera décidé qu’ils ont le droit d’assister aux assemblées de la communauté et de précéder les consuls, les dits sieurs officiers ne seront point invités en aucune assemblée qui sera convoquée, à moins des bureaux de police, où le procureur juridictionnel seul sera invité ». (fol. 386 v°). – 24 septembre. « Les pluies et les rosées continuelles ayant presque gatté la moitié de la récolte des raisins, il seroit d’avis de prématurer la vendange pour pouvoir en profiter une partie, et comme la fête de la Dédicace se trouve un jeudy, cinquième du mois prochain, ce qui derrengeroit la vendenge, il [seroit] aventageux pour la communauté de prier Mgr l’Evêque de vouloir bien transférer cette fête à un autre jour,… en attestant à Mgr l’Evêque que pareil cas est arrivé du tems d’un de ses prédécesseurs, qui eut la complaisance de la transférer à un autre jour ». (fol. 388 v°). – 2 novembre. Prestation du serment des consuls sur l’autel de l’église paroissiale. (fol. 410). – 13 novembre. Projet d’un nouveau règlement pour quelques articles de l’élection consulaire. (fol. 412). – 26 décembre. Le procès de la communauté avec Jean Arnaud dit Mandagou, sera terminé à l’amiable. (fol. 417 v°). – 31 décembre. La communauté adhère aux conclusions d’un mémoire présenté à Nos Seigneurs des États, sur les baliveaux et le quart des bois mis en réserve. (fol. 418 v°).

1781. – 24 janvier. Plaintes contre Couderc, maçon, qui ouvrait, rue de l’Aiguillerie, une porte dans les remparts. (fol. 423 v°). – 5 février. Les entrepreneurs de l’hôtel de ville embarrassent les rues en y déposant les matériaux ; Bonnal, procureur juridictionnel, se fait l’écho des plaintes des habitants. (fol. 425). – 8 février. Jugement contre les entrepreneurs. (fol. 431 v°). – 12-13 février. Jugement de police contre plusieurs jeunes gens qui ont fait des dégâts aux chantiers des entrepreneurs, pendant la nuit. (fol. 434 v°). – 4 mars. Vérification d’une somme due à Me Gasc, procureur de la communauté. (fol. 444).