Ancienne cote sur l'inventaire manuscrit de 1998 : 77 H 1.

Procuration donnée par la confrérie de Notre-Dame du Sède de Béziers, assemblée en la chapelle Notre-Dame de la cathédrale Saint-Nazaire, à Pierre Maserand, Raymond Angeli, Martin Cardon (apothicaires), Bernard Perier (bourgeois), Mérigot Jordanet (sergent), maîtres Philippe Lorendin, Guilhem Pascal et Jean Bassan (notaires), membres de la confrérie, afin de négocier avec les consuls de la ville l'union de leur hôpital avec l'hôpital dit " commun des pauvres " (1456). - Transaction prononçant, par délibération du conseil des consuls de la ville de Béziers, l'union de l'hôpital de la confrérie de Notre-Dame du Sède et de l'hôpital commun des pauvres de la ville de Béziers, dans la perspective de la réunion des quatre hôpitaux préexistants (1456).

Une autre transcription de la transaction est conservée sous la cote G 3817.

Ancienne cote sur l'inventaire manuscrit de 1998 : 77 H 2.

Délibération du conseil des consuls de Béziers, en présence de Blaise Pastorel et Jean Jouglard, recteurs de l'hôpital Mage de Béziers, et maître Jacques Martin professeurs en théologie et vicaire de la province de Narbonne des Augustins prononçant l'échange suivant : une maison, sise rue de la Boutellerie avec ses dépendances, est concédée par l'hôpital Mage contre l'usage des bâtiments de l'ancien couvent des Augustins situés à proximité de la porte de Tour Vendouse. Ces bâtiments comprennent église, verger et habitation, "avec certaines pierres taillées et toutes prêtes à bâtir", à l'exception des tableaux d'autel, des cloches et des vitres qui sont réservés aux religieux Augustins.

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : B 1

Le testateur élit sépulture à Saint-Félix, et fait plusieurs legs aux églises de la ville et à sa famille, dont une aumône de 4 setiers de méteil "in pane cocto" aux pauvres du Christ. Il institue sa femme et sa fille héritiers universels, stipulant qu'à leurs décès, en l'absence de descendance, l'ensemble de ces biens reviendront aux pauvres, à l'exception d'un champ à Las Molieres.

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : B 2.

Testament fondant deux messes basses en l'autel Notre-Dame de l'église des Jacobins et en la chapelle de l'hôpital à dire par ceux-ci, une troisième messe basse en la chapelle de l'hôpital célébrée par les Frères mineurs, faisant l'hôpital héritier universel (20 août 1558, copies de collation de 1561). A la suite un extrait du compoix de Béziers de 1532, concernant une maison au bourg Saint-Louis lui appartenant.

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : B 3.

Contrat de constitution de 25 livres de rente, consentie par Pierre-Jean Dabbes, avocat au Parlement et citoyen de Béziers, en faveur de Hyacinthe Destaniol, épouse de Jean-François de Rives, lui-même commandant au fort et port de Sète (6 juin 1739). - Pateat du testament mystique de dame Hyacinthe Destaniol, contenant legs en faveur de l'hôpital d'une somme de 500 livres à prendre sur la rente Dabbes (8 octobre 1744). - Collation et copie des précédents (20 août 1751). - Copie conforme des précédentes (début XIXe s.). - Assignation, par les religieuses de l'hôpital, des héritiers et biens tenants de Pierre-Jean Dabbes, en condamnation du paiement de la rente (24 septembre 1764).

Ancienne cote sur l'inventaire manuscrit de 1998 : 77 H 4.

Contient notamment plusieurs états des rentes et des dépenses ordinaires de l'hôpital Mage (1627,1672), une quittance par le chapitre Saint-Aphrodise de Béziers (1612), plusieurs quittances de l'évêché de Béziers (1616-1658, 1744) et un "levoir des rentes provenant des dotations des religieuses reçues depuis 1646" (1672).

Ancienne cote sur l'inventaire manuscrit de 1998 : 77 H 6.

Concerne les possessions de l'hôpital aux tènements de Saint-Peyre, Mont Joly, Fontaurie, les Selles, Saint-Aularie, Souppio et Prouille (début XVIIe s.). - Compromis clôturant un procès opposant l'hôpital Mage au chapitre cathédral de Béziers à propos des directes dans la ville et sur le terroir de Béziers, notamment à Saint-Martin de Divisan, Saint-Bauzille d'Escleissan, les Salles, la Crémade, l'Espitalier, la Colombières, la Laurèze au terroir de Vendres (début XVIIe s.). - Pactes de mariage conclus en la métairie de la Crémade, propriété de l'hôpital (1631). - Bail de la grange de l'hôpital, au terroir de Vendres (1635).

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : F 1.

Contient le nom, l'âge, l'origine, éventuellement les effets, ainsi que les dates d'entrée, de sortie ou de décès. A partir de 1649, hommes et femmes sont systématiquement distingués. En tête bêche se trouve une section concernant uniquement les femmes (1634-1641).

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : F 2.

Contient le nom, l'âge, l'origine, ainsi que les dates d'entrée, de sortie ou de décès.

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : F 3.

Contient le nom, l'âge, l'origine, ainsi que les dates d'entrée, de sortie ou de décès.

En tête sont également transcrites plusieurs recettes pharmaceutiques.

Dans le corps ont été insérées des abjurations de protestants, et au dernier folio a été collé l'acte de baptême d'un enfant trouvé.

Sur feuille volante, acte de décès de Madeleine Pine, "décédée dans le lit de Sainte-Barbe de la sale des femmes".

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : F 4.

Contient le nom, l'âge, l'origine, ainsi que les dates d'entrée, de sortie ou de décès.

Au dernier folio figurent des comptes.

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : F 5.

Les malades sont désignés nominalement, ou par le nom de saint attribué au lit qu'ils occupent.

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : F 6.

Les malades sont désignés nominalement, ou par le nom de saint attribué au lit qu'ils occupent.

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : F 7.

Registre tenu du 5 janvier 1777 au 31 décembre 1778.

Ancienne cote sur l'inventaire manuscrit de 1998 : 77 H 4.

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : G 1.

Contient également : Inventaire des ornements liturgiques remis à son départ par Antoine Rigal, prêtre de l'hôpital, aux procureurs Vaisserie et Savoye (1633). - Rôle du blé dans le grenier de l'hôpital (1634). - Nouvel inventaire des ornements liturgiques au départ du prêtre Jean Pague, successeur de Rigal, remplacé par Launes (1636). - Entrées et placements des enfants trouvés (1644-1650).

En tête-bêche, comptabilité (1633-1635).

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : G 2.

Contiennent respectivement les versements en argent et en nature (blé) consentis aux nourrices travaillant pour l'hôpital.

Ancienne cote sur l'inventaire dactylographié de 1976 : G 3.

Contient les dates d'abandon, le sexe, l'âge, le baptême éventuel et le placement des enfants trouvés (1670-1677). A la suite, comptes des gages des nourrices et nourriciers (1674-1677).

Marie de Maureilhan, veuve de Guillaume de Lort de Sérignan, maréchal de camp des armées du roi, dote l'hôpital de Béziers, dit "de la Charité Saint-Joseph et réduction des pauvres", d'une somme de 2400 livres ou de terres à Valras et Sérignan, au choix de son héritier, avec la charge pour l'établissement d'assurer une pension de 150 livres en faveur de sa fille Gabrielle de Sérignan, alors moniale du couvent Sainte-Marie de Béziers.

Jean de Maussac, chanoine et grand archidiacre de Béziers, et exécuteur testamentaire de son cousin Jacques Philippe de Maussac, seigneur et baron de Mauriac, Senouilhac et Lagarrigue, constitue en faveur de la maison de la Charité Saint-Joseph de Béziers une rente de 120 livres pour donner un métier à un garçon, et une autre de 20 livres pour "habiller et marier une fille, la mettre en religion ou encore au service des enfants de la Charité" (22 juillet 1659). - Autre donation du même, d'un montant de 3000 livres pour l'établissement d'un séminaire à Béziers. Le don est reçu au nom de l'évêque par Jacques Planat, docteur en théologie et droit canon (1675).

Testament clos et codicille d'Etienne Coustols, directeur et trésorier de l'Hôpital général de Béziers. Il élit sépulture en l'église des Récollets, et fait divers legs dont un fonds de 40000 livres pour mettre en apprentissage et marier cinq garçons et cinq filles de Villeneuve-lès-Béziers et de Béziers. Il institue l'Hôpital général comme héritier universel, à charge d'entretenir deux Filles de la Charité pour le service des malades (2 février 1699, collation). Décret du sénéchal de Béziers en faveur d'Etienne Coustols, habitant de Villeneuve-lès-Béziers, sur une olivette à Villeneuve, au tènement de Parazols, mise à disposition en distribution des biens de Jean Durand (10 octobre 1582 ; parchemin conditionné à part sous la cote 4 HDT 2 B 3-1).

Testament solennel instituant l'hôpital comme légataire universel. Document rédigé en présence de deux notaires du Châtelet et d'Armand Jean Rotondy de Biscarras, seigneur et évêque de Béziers.

Comptes de recettes et de dépenses de l'évêché rendus à l'évêque par son procureur Jean Mouton (1740-1741). - Déclaration en forme de comptes remis par Joseph Debosque, receveur de l'évêque, à de Laneuville, préposé aux économats du diocèse de Béziers, pour l'administration de la mense du 12 avril 1743 au 6 septembre 1744.

Mandements, comptes, quittances et états de réparations concernant le château de Lignan, le moulin de Carlet, et Montaud, avec pièces à l'appui du compte de l'évêché de 1769.

Contient l'énumération des donations et fondations de 1534 à 1640.

Table alphabétique en tête.

Contient notamment :

P. 76 : Hérédité de Mgr Armand Jean de Rotondy de Biscaras, évêque de Béziers.

P. 85 : Dénombrement des biens, revenus et droits appartenant à l'hôpital en tant qu'héritier de Mgr de Biscaras, dans la ville et juridiction de Castelsarrasin et aux environs.

P. 120 : Succession de feu Mgr des Alrics de Rousset, évêque de Béziers, dont l'Hôpital général est héritier par testament du 3 août 1738 et donataire par acte du 5 juin 1744.

P. 133 : Lettres patentes du roi Louis XV autorisant l'hôpital à aliéner les biens-fonds provenant de la succession de Mgr de Biscaras à Castelsarrasin, et à accepter pour l'agrandissement des bâtiments la donation de son directeur le baron de Gaillac de cinq maisons contiguës (septembre 1755).

P. 135 : Conditions et offres pour la vente des biens de Castelsarrasin.

P. 145 : Ordonnance de l'évêque de Béziers Aymard Claude de Nicolay portant réduction des fondations (29 mars 1775).

P. 146 : Précis des messes de fondations, bénédictions et processions assurées dans l'hôpital, transcrit en vertu de la délibération du Bureau du 17 juin 1755, avec des ajouts jusqu'en 1785.

En fin de volume se trouve un tableau des rentes de l'Hôpital général Saint-Joseph en 1818 : rentes sur l'Etat en commun avec l'hôpital Saint-Jacques ou hôpital Mage de la même ville, et rentes sur les particuliers.

Dans le corps du registre figure également un compte de recettes et dépenses du coton filé de la manufacture de l'hôpital, en association pour le filage avec les sieurs Rigaud et Blanchard (1701-1702).

En tête-bêche : quelques délibérations du Bureau de l'hôpital relatives aux rentes à fonds perdu (1763-1772).

Ancienne cote sur l'inventaire manuscrit de 1998 : 77 H 7.

Mémoire sur l'établissement d'un Hôpital général à Béziers (1676). - Procès à propos des dommages au moulin "des quatre rodes", inondé en 1699 (1702). - Quittance pour les ornements liturgiques (1706). - Donations et dotations en faveur des pauvres (1740). - Quittances d'une rente sur la communauté de Béziers (1709). - Pièces de procédures et expertises relatives aux possessions foncières de l'hôpital situées à Béziers et aux tènements de Pamperdut, la Bartarié, les Fontainelles, la Tourandelle, Gargailhan, Puech de Bonques, Puech Saint-Antoine et les Gazanargues (1740-1768). - Requête pour la réception d'un enfant mendiant (s. d.).

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En tête-bêche : inventaire des papiers de l'hérédité de Mgr de Biscaras, évêque de Béziers (mai 1756).

Les pauvres sont répartis en plusieurs catégories : garçons et vieillards, femmes et filles (en tête-bêche du registre). Sont mentionnés, avec certaines lacunes, le nom, l'âge, la date et le lieu de naissance, les noms des parents, la profession, ainsi que la date de sortie, d'évasion ou de décès.

En fin et milieu du registre figure également l'inscription des sœurs de la Charité ayant assuré un service depuis leur installation en 1765, avec indication des dates d'entrées et de sorties des religieuses, éventuellement leur date de naissance, leur destination à leur sortie et le nom de celles dont elles assurent le remplacement.

Voir 4 HDT 2 E 34 pour les entrées et sorties des mendiants pour l'année 1724.

Ce registre énumère le nom et la date de naissance des enfants, le montant de l'abonnement payé pour leur entretien, la date de ces paiements, le nom et le domicile des pères nourriciers, les dates de placement ainsi que la date de la délibération du Bureau de l'hôpital l'autorisant.