CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu : - Donation par Pierre Pilet de ses biens du ruisseau de Setzo (Cegua) jusqu'au ruisseau de Cabrillo (Cabrines) et la rivière d'Orb à Roquebrun (1126, 29 mars) [Pierre Pilet, atteint de maladie, laisse à Sainte-Marie de Cassan et aux chanoines de ce lieu, avec l'assentiment de son épouse Ricarde, et de ses fils Guilhem, Raimond et Jourdain, tout ce qu'il possède entre les ruisseaux de Setzo, de Cabrillo et l'Orb, en franc-alleu. II donne de même, avec le consentement de son épouse, de ses fils et d'Isarn de Cessenon, à Saint-André [de Vexos / de Becses], la dîme qu'il a sur les manses de Cecilano].
- Donation par Pierre Guilhem de Cabrière de Neffiès du mas de la Byèle (Bajella) à Neffiès (1153, 10 décembre) [Pierre Guilhem de Cabrières, avec l'assentiment de son épouse Guillelme, donne après sa mort pro anima, à Sainte-Marie de Cassan, au prieur Jean et à tous les chanoines, son mas de la Bayèle qu'il a acheté à sa sœur, et où habite Pierre Loubat. Le prieur Jean et ses confrères, accordent à Pierre Guilhem, à son épouse, aux âmes de ses parents, et à leurs descendants, le bénéfice spirituel de leurs prières et bonnes œuvres.].
- Donation effectuée à Tourbes, in camera Ermessendis et mariti ejus, par Ermessende, femme d'Azémar de Gignac, de deux champs au territoire de Tourbes à Montredon et aux Molières (Las Mollieras), à Tourbes (1163 (n.st.), 10 janvier) [Ermessende et Adhémar de Gignac, son mari, donnent à Sainte-Marie de Cassan, trois champs situés à Tourbes, l'un à Montredon, à relever d'un gage, et les deux autres, qu'ils reçoivent en fief de reprise, à las Mollieras].
- Mise en gage par Guilhem Jean à Bernard Teissier de la terre de Pateranis, sise au terroir de Libouyrac, paroisse de Tabaussac, à Alignan-du-Vent (1178, 27 novembre) [Guilhem Jean, du conseil de Guilhem de Fabricoles, procureur de Jean, prieur de Sainte-Marie de Cassan, et de toute la communauté, met en gage pour deux cents sous de Béziers à Bernard Teissier et son épouse Marie, une terre appelée Pateranis, sise dans le terroir de Libouyrac, paroisse de Tabaussac, exempte de redevances. Le gage devra être remboursé par la récolte en blé à la Toussaint. Approbation de Marie son épouse. Guilhem de Fabricoles et Guilhem de Mourèze, convers de Cassan, les tiennent quittes du paiement des foriscapes.].
- Donation, effectuée en l'église Sainte-Marie de Montagnac, par Raymond Guy d'un droit sur une vigne à Montagnac (1191, 13 avril) [Vente par Raimond Guy au monastère de Cassan, au prieur Bernard et à Eimeric, frère qui a en custodia et en bailia l'honneur de Montagnac, de la totalité d'un droit qu'il a sur une vigne sise dans le vignoble de Batipaume au terroir de Montagnac, pour dix sous melgoriens. Vigne qui fut à son père et qu'il a, avec sa mère, vendu à Bernard de Saint-Nazaire, lequel en a fait don au monastère de Cassan.].
- Confirmation donnée à Béziers, in solarium episcopi, par l'évêque de Béziers de la donation faite par Bernard de Neyran d'une maison et jardin à Gabian (1195, août) [Gaufred, évêque de Béziers, confirme à Durant, prieur de Cassan, et à tous les chanoines et frères de cette maison, en alleu, la demeure avec jardin et appartenances, que Bernard de Neyran tenait de lui au dehors des murs intérieurs de Gabian, et que ce dernier a légué à Sainte-Marie de Cassan. II exempte les chanoines, pour ce qui concerne la maison et le jardin, des devoirs de garde et de tolte au château de Gabian, et de tous services et sujétions. Moyennant 200 sous melgoriens versés par les chanoines. II a apposé son sceau. Bérenger, frère de Bernard de Neyran, connaissant la donation faite par son frère à Cassan, laisse et concède au susdit prieur et à tous les chanoines et frères de cette maison, la demeure avec jardin et appartenances. II abandonne tout droit qu'il pouvait y avoir et jure de n'y point contrevenir.].
- Conversion de Raymond de Mus et de son épouse Guillelme avec donation de leurs biens ; ils reçoivent en retour l'usage des biens de Cassan à Puisserguier (1196, mai ; chirographe) [Raimond de Mus et son épouse Guillelme, se donnent eux-mêmes pour frères, avec leur honneur, à Sainte-Marie de Cassan, à Durant, prieur, et à la communauté. De telle manière qu'ils le posséderont leur vie durant, qu'ils ne pourront le vendre, le mettre en gage, ou aliéner, et que si l'un des deux venait à mourir, l'autre ne se remarierait point, et si c'était le cas, le prieur et la communauté auraient alors la faculté de prendre leur honneur comme s'ils étaient décédés. Dès la mort de l'un des deux, Cassan aura la moitié de leur blé et vin, tandis que l'autre moitié et la totalité de l'honneur restera au survivant sa vie durant. Après la mort des deux, tout l'honneur qu'ils possédaient, et blé et vin, sera à Cassan. Ils donnent leur honneur à Sainte-Marie de Cassan et à Durant, prieur, sous la condition qu'il serve toujours Dieu et la maison de Cassan, c'est à dire qu'ils ne puissent le vendre, le gager, ou aliéner. Le prieur Durant avec l'assentiment de Vital, Déodat de Lézigno, Gausbert de Cassan, et l'ensemble de la communauté de Cassan, concède à Raimond de Mus et à son épouse, durant leur vie, la donation susdite qu'ils ont fait à Cassan. Et de plus, il leur confie l'honneur que Sainte-Marie de Cassan possède au castrum de Puisserguier, et ce durant leur vie. Après leur mort, ce dernier reviendra à Cassan, ainsi que l'honneur qu'ils lui ont donné. Le prieur, en son nom et en celui de ses successeurs, s'engage à ne pas vendre, gager, ou aliéner, l'honneur de Cassan qui restera toujours pour les besoins de Sainte-Marie de Cassan].
- Testament de Pierre de Saint-Geniès et de son épouse Aldiarde, donation de 1 000 sous pour être enterré au cimetière de Cassan (1206, un jeudi de juillet) [Testament de Pierre de Saint-Geniès et d'Aldiarde son épouse, il élit sépulture au cimetière de Sainte-Marie de Cassan, auquel monastère il laisse pour la rédemption de son âme mille sous melgoriens, afin qu'on célèbre des messes pour son âme. II laisse cinquante sous à la mense des chanoines, à recevoir sitôt le jour de sa mort. À l'église de Saint-Geniès dont il est paroissien, et au prieur de celle-ci vingt sous melgoriens, et une chape à vendre quatre-vingts sous par les exécuteurs testamentaires ; à Sainte-Marie de Belloc vingt sous, au luminaire de Saint-Pierre de Valette cinq sous, même chose au luminaire de Saint-Michel de Saint-Geniès, à l'Hôpital de Jérusalem cinquante sous, pour les vêtements des pauvres soixante et dix sous ; à la léproserie de Saint-Geniès vingt sous à l'hôpital des pauvres de Saint-Geniès dix sous, à l'œuvre de Saint-Pierre de Sauvian dix sous. II laisse après sa mort tout ce qu'il possède à Aldiarde, et après la mort d'Aldiarde, à Vierne et à Aimée, leurs filles. À diviser entre les deux soeurs : le castrum de Saint-Geniès, tout ce qu'il à Marzanegas, et aux villae de Toureille, de Troubade, de Boulionac, d'Affaniès, et de Saint-Pierre de Sauvian. À Vierne, le castrum de Poilhes, ce qu'il a au-delà de l'Orb, et la moitié du castrum de Corneilhan. À Aimée, le castrum d'Autignac, excepté un fief que tient de lui Raimond de Landa, au fils duquel il le donne avec tous les droits féodaux. Aldiarde pour équilibrer le partage entre ses deux filles, laisse à Aimée tout ce qu'elle possède aux villae de Montarels, Séténières, Valras, et Lieuran. Pierre de Saint-Geniès prend Aldiarde, Pierre d'Autignac, et Pons Rabas pour exécuteurs testamentaires].
- Testament de Pierre Gairaud avec élection de sépulture et dons à Cassan (1230, 28 août) [Testament de Pierre Gairaud. II élit sépulture au cimetière de Sainte-Marie de Cassan, auquel il laisse quinze livres de Melgueil. II laisse cinquante sous à l'infirmerie et trente sous à l'aumône de ce monastère. Et cinquante sous à l'aumône et deux cents sous à l'œuvre de Saint-Nazaire de Béziers. Aux prêtres hebdomadiers de cette église il laisse cinq sous, au chapelain de Saint-Julien cinq sous, et à l'aumône de même. À chaque diacre hebdomadier deux sous, et à chaque sous-diacre hebdomadier douze deniers. II laisse de plus, dix sous pour son âme, à distribuer par Gairaud, son oncle, et par Raimond du Mas. À l'œuvre de l'église de Colombiers, il laisse dix livres, au chapelain hebdomadier dix sous, au diacre cinq sous, et à chaque clerc deux sous. A Raimond Bosc, son neveu, il demande de faire dire trois messes par an à Béziers ou à Narbonne. Pour les chandelles de l'église de Colombiers il laisse trois setiers de blé, au luminaire trois autres, à la charité trois autres, à l'hôpital des pauvres de même, à l'œuvre de l'église Saint-Vincent de Lignan dix sous, au luminaire deux setiers de blé, à la charité deux autres, à chaque chapelain cinq sous, aux clercs majeurs deux sous, et aux autres douze deniers. II laisse un setier de blé à l'hôpital des pauvres de Béziers, de même au pont, à la léproserie, ainsi qu'au pain des pauvres. Aux frères mineurs il laisse dix sous, aux œuvres des églises Saint-Félix et Sainte-Marie-Madeleine vingt sous chacune. À Béllissende un muid de blé, et à l'épouse de feu Bérenger de Pontian six setiers de blé. À l'évêque de Béziers, son dominus, il laisse soixante sous. II institue sa mère Ermengarde pour héritière. Si elle venait à mourir intestat, il lui substitue à parts égales, Raimond et Pierre, ses neveux, et veut que ceux-ci donnent mille sous à Ermengarde leur sœur, pour son mariage. II institue ses exécuteurs testamentaires, Engilbert, archidiacre de Béziers, et Gairaud, son oncle] .
- Reconnaissance de Bernarde, épouse de Guilhem Carbonnel, de Gabian, de terres sises au territoire de Cassan (1225, 29 juin et 1235, 27 juin) [Bernarde, épouse de Guilhem Carbonel, de Gabian, fait hommage à la maison de Cassan, pour masade au terroir de Cassan, de deux terres et d'une vigne, et de trois terres et d'un pré à Embals, et d'un jardin à Peilhan].
- Reconnaissance par Guillaume de Roquemaure d'un fief à Saint-Félix de Coulobres (1243, 11 ou 10 août) [Guilhem de Roquemaure reconnait au monastère Sainte-Marie de Cassan, un fief au terroir de Coulobres].
- Reconnaissance par Michel Micahel d'une maison à Magalas (1339, 8 octobre) [Michel Micahel du castrum de Magalas, reconnait tenir en emphytéose de Guillaume, prieur de Cassan, et sous son entière directe, et droits seigneuriaux, lauzymes et foriscapes, une maison (hospicium) située dans le castrum de Magalas, avec tous ses droits et appartenances, moyennant pour usage à la Saint Nazaire, un setier d'orge, qu'il porte à la maison du baile du prieur au castrum de Magalas].
- Reconnaissance effectuée à Gabian au prieur de Fos (1401, 25 avril) [Bonete fait reconnaissance à Guilhem d'Aigues-Vives, chanoine de Cassan et prieur de Sainte-Nathalie de Fos, de plusieurs biens dépendants de ce prieuré à Fos].