Les propriétaires des salins de Peccais doivent 150 livres de rente constituée pour un capital de : 3 000 livres, ladite rente provenant de l'héritage de Jean Tournesy, chanoine, décédé le 5 mai 1684. Par testament du 17 novembre 1616, les héritiers du sieur d'Aigrefeuille, trésorier, doivent 50 livres de pension aux pauvres pour un capital de 1 000 livres légué aux pauvres de la religion protestante réformée. Par acte du 16 octobre 1684, Jean Martin de Villeneuve lès Maguelone doit 28 livres de rente pour la location perpétuelle des biens des pauvres de Villeneuve lès Maguelone.

La communauté de Buzignargues doit 59 livres 11 sous de rente annuelle, pour un capital de 119 1 livres, 5 sous, 4 deniers, en conséquence d'une imposition sur la baronnie de Montredon par bail à ferme passé le 29 mars 1692, en faveur de Benoît Caila, maître-tailleur de Montpellier, ce dernier doit 430 livres de rente aux pauvres de l'Hôpital général au sujet des chiffons ramassés. Par obligation du 21 janvier 1692, Jean Castanier, travailleur, s'oblige à payer annuellement la quantité de trois sétiers de blé à l'hôpital, en considération de la nourriture et de l'entretien que cet hôpital se charge de fournir à son père qui a été reçu dans l'établissement ; ladite pension de trois sétiers de blé, payable à chaque récolte, devra se continuer pendant la vie du père dudit Castanier.

Les corps des maîtres-potiers de terre et faienciers doivent la rente d'une année échue le 1er juillet du capital de 1 350 livres à 3 % qu'ils ont à payer à l'hôpital comme héritiers des demoiselles Bosc, sœurs, par leur testament du 28 novembre 1732. Les Etats de Bretagne doivent le 1er janvier la rente du capital de 54 000 livres comme héritiers de Colbert, évêque de Montpellier, par contrat du 15 juillet 1717, dont la rente à raison de 2 % se monte à 1 080 livres. Le clavaire de la communauté de Montpellier doit, le 25 avril, un quartier : 1 000 livres, par avance de 4 000 livres pour les enfants exposés.

Rentes sur l'Hôtel de Ville de Paris, par contrats passés à Paris le 19 décembre 1720, 21 novembre 1722 et 1er septembre 1739, pour un capital de 70 000 livres sur les aides et gabelles à 2 ½ % : 1 750 livres. Cour des Aides de Montpellier par testament de Mme de Ranchin, passé le 27 avril 1748, pour un capital de 11 840 livres à 3 ½ % : 355 livres, 4 sous. Propriétaires des près de Lattes. Cession du sieur de Souvignargues, du 29 mars 1762, pour un capital de 2 850 livres à 3 % : 85 livres, 10 sous. Rentes des gages, augmentations des gages et rentes assignées sur l'état des finances de la généralité de Montpellier. Par délibération du 30 mars 1733, inaliénable, sous le nom de sieur Thomas pour un capital de 20 888 livres à 1 % : 208 livres, 16 sous. Rentes de maisons et jardins par contrat du 19 février 1780, sous le nom de Jean Jaoul : 40 livres, 17 sous, 2 deniers de rente. Rentes sur la ville et communauté de Montpellier à raison de l'abattoir public et du bois de Valène. Par arrêt du Conseil du 24 février 1681 et par délibérations de la ville de Montpellier des 3 juillet 1677, 1er juillet 1680, 10 juillet 1681 et 24 février 1683, sur l'abattoir public : 1 000 livres ; 2 juin 1779, sur le bois de Valène : 600 livres.

Une partie de ces rentes proviennent du paiement en fonds de terre pour les collocations de Jean Tournesy, créancier de la communauté de Mireval ; l'autre partie desdites rentes appartenant à l'Hôpital de Mireval (voir 2 HDT E 116). Ce dernier établissement réuni à l'Hôpital général de Montpellier par appointements du Sénéchal en date du 8 juillet 1719 et en exécution des lettres patentes de Louis XIV de 1678. Dans cette liasse, on trouve plusieurs jugements rendus par les officiers ordinaires de Mireval, en faveur des intendants, recteurs et syndics de l'Hôpital général de Montpellier au sujet de la demande faite par ces derniers en paiements des rentes dues par divers habitants de ce lieu.

Contrat de réunion à la ville de Montpellier du sol et plan d'une maison confrontant le grand temple pour le prix de 1499 livres, 15 sous, dont ladite ville paie 75 livres d'intérêt aux pauvres de l'Hôpital général à qui appartenait cette maison en vertu de l'arrêt contradictoirement rendu par le Parlement de Toulouse le 12 décembre 1681, entre les administrateurs de cet établissement et Jean Salaguier, syndic des pauvres de la religion protestante réformée (10 juillet 1683).Transaction passée le 17 mars 1692 entre le sieur de Cadoule et l'Hôpital général au sujet d'une rente ou aumône de 5 livres sur la métairie « La Cérayrède » faite audit établissement. Autre transaction passée le 16 juillet 1697 entre les consuls et députés de ville et les directeurs de l'Hôpital général et de l'Hôtel-Dieu Saint-Eloi au sujet de la rente annuelle pour la nourriture et entretien des enfants exposés.Délibération de l'Hôtel-Dieu Saint-Eloi portant qu'à commencer du 11 juillet 1701, il paiera tous les ans une somme d'argent pour remèdes que l'Hôpital général devrait fournir ; joint un règlement des enfants exposés et autres dont cet établissement a été chargé en conséquence de cette transaction. Cession faite par l'Hôpital général, le 1er mai 1722, en faveur de Jean-Guillaume d'Almeras, des fiefs, censives, droits seigneuriaux, pensions et biens-fonds situés au terroir de Mireval. Délibération portant arrentement au profit de Pélegrin, de Gigean, d'un jardin et d'une vigne muscat pour le prix de 12 livres (1er septembre 1737). Transaction passée par messire Jean-Laurent Rouzier, seigneur de Souvignargues, le 29 mars 1762, au profit des pauvres de l'Hôpital général de Montpellier, de 2 850 livres sur les propriétaires des près de Lattes. Contrat de constitution de rente de la somme de 3 000 livres capital, en faveur de la demoiselle Descande, consenti par Louis-Guillaume de Bon, premier président à la Cour des Comptes aides et finances de Montpellier ; ce contrat a été légué à cet hôpital par la demoiselle Sirié en vertu de son testament du 1er avril 1768 (voir aussi 3 HDT B 25)

Rentes sur le clergé de France ; le clergé des diocèses de Montpelliers et Castres ; le chapitre d'Alais ; les corps des huissiers, marchands, taneurs et serruriers ; les diocèses d'Alby, Saint-Pons et Uzès. Extrait d'acte passé devant d'Avranche, notaire de Montpellier, le 4 octobre 1764, établissant une rente de : 12 000 livres sur l'Hôpital général en faveur du séminaire de cette ville par de Villeneuve, évêque de Montpellier. Extraits des testaments de François de Bonnal, sieur de la Beaume ; Antoine-Hilaire Laussel et de Bandol. Arrêt du Conseil pour la remise des titres de créances sur les corps des arts et métiers en jurande, 1776.

3 HDT B 25.

Contient notamment les titres nouveaux, rentes et pensions viagères, dettes, legs, obligations, aliénations, remboursements, extinction de rentes ; plus contrats de constitution de rente (rente sur les Etats de Bretagne), avec des extraits de délibérations, extraits de testaments et autres papiers ayant servi de pièces justificatives auxdits titres. Don fait par Mme Bernage à l'Hôpital général d'une quittance de finance de la somme de 16 305 livres au profit des pauvres portant 326 livres, 2 sous, de rente sur laquelle somme ledit hôpital devait payer 40 livres à Arnal et Jacques Gilly, frères, et 26 livres, 13 sous, aux intéressés de la raffinerie de Cette. Extrait d'une quittance de finance de la somme de 4 000 livres placée sur les rentes provinciales, en faveur de Mme Françoise Courdurier, veuve Artur-Gibert Plomet laquelle quittance a été donnée à l'Hôpital général et à l'œuvre de la miséricorde de Montpellier par Mme de Massillan, fille de Mme Courdurier, pour jouir de la moitié du revenu de cette somme à commencer du 1er janvier 1735. Contrat du 16 septembre 1712 portant une rente de 180 livres, au capital de 3 600 livres, sur la Province de Languedoc, en faveur de l'Hôpital général de Montpellier. Extrait d'acte de partage définitif de la maison de Colbert, daté du 30 avril 1767.

Rentes sur les pénitents blancs de la ville de Sète, extrait du catalogue de la compagnie, 1730. Extraits d'actes de baptême de : Denise Claude, 1705 ; mariages : François Emery, 1695, Guillaume Barquet, 1696 ; sépultures : Denise Brosseau, veuve de Louis Barquet, 1728 ; Guillaume Barquet, 1712 ; testament de Denise Barquet, 1773.

Quittances des sommes payées à l'Hôpital général de Montpellier pour remboursement et aliénation de capitaux provenant de donations ou actes en faveur de cet établissement. Extrait de cession de la somme de 3 700 livres faite aux administrateurs dudit hôpital par messire Louis-Hercule de Solas, cornette dans le régiment de Piémont royal, sur le sieur de Vignes, procureur général. Copie d'acte de donation de 380 livres par Pierre Bouquet en faveur du même hôpital. Autre donation faite par la veuve Louis d'un contrat de 3 300 livres sur la ville de Montpellier, dont la rente est à 2 %. Autre donation de 25 livres de rente au capital de 500 livres par Marie Saffre, veuve Bedos. Ce titre fut cédé à M. de Saint-Victor par acte du 1er octobre 1767. Contrats de constitution de rentes sur divers corps (serrurier, potiers) y compris patéats de testament ; biens du sieur Delrieu dont l'hôpital est héritier, vendus en 1737 ; papiers de Girad, capitaine, 1743.

Quittance faite le 17 mars 1672 par les intendants et recteurs de la charité de Montpellier à Mme de Robin et au conseiller, son fils, du legs fait aux pauvres par feu sieur David Martin, par laquelle les intendants et recteurs s'obligent à employer ce legs au paiement de ce que les pauvres doivent au sieur abbé de Castelan. Reçu de la somme de 3 000 livres, souscrit le 29 juin 1760 par l'intendant-trésorier de l'hôpital, en faveur de l'évêque de Montpellier ; ladite somme donnée pour aumônes. Quittance faite le 1er décembre 1763 par le trésorier de l'hôpital et par laquelle il reconnaît avoir reçu la somme de 14 800 livres de l'évêque de Montpellier, pour donation qu'il fait à l'hôpital aux conditions prises par la délibération à ce sujet. Autre quittance de la somme de 1 900 livres consentie par le président Gros pour le remboursement d'un capital de pareille somme à lui fait par l'hôpital en 1776. Testament de Marguerite d'Haguenot, épouse de Robin, 1672.

Imposition de 4 000 livres faite annuellement sur les communautés du diocèse de Montpellier en faveur de l'Hôpital général.Arrêt du Conseil du 4 octobre 1694 portant qu'il sera imposé pendant six années la somme de 2 500 livres pour la subsistance des pauvres de l'Hôpital général outre celle de 1 500 livres stipulée dans les lettres patentes du mois de mai 1678.Autre arrêt du Conseil du 25 août 1733 qui autorise l'imposition de la somme de 2 500 livres pendant dix années en faveur de l'hôpital outre celle de 1 500 livres portée annuellement. Autre arrêt du Conseil du 7 février 1782 qui autorise le diocèse de Montpellier à continuer d'imposer pendant dix années la somme de 2 500 livres outre celle de 1 500 livres imposée annuellement.