CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu : Bienfaits de la « pierre stiptique », découverte par Louis de La Baume, major à Béziers, remède qui guérit les blessures. Exercice quotidien de la garnison. Blay, procureur au présidial, demande 4 ou 6 soldats pour faire arrêter Castal et le mener à la prison de la temporalité, à la suite d'un fait de gravidation à l'égard de la fille dudit Blay. Mauvais état des casernes. Renoncements à des enrôlements, enquêtes. Dette impayée à M. de Mazeret, lieutenant-colonel de cavalerie, par Lazare Brissac, juif de Metz, vendeur de chevaux. à la suite d'un régiment. Diocèse de Castres. Diocèse de Mende. Dommages causés par les troupes dans les bois de Langogne. Le curé du Collet de Dèze rappelle les troubles arrivés aux environs d'Alès en 1752 ; il signale que le Collet ne comprend que 41 feux, 29 catholiques, et qu'on ne peut y loger qu'une compagnie. Trop de paysans armés de pistolets à Saugues qui se querellent avec les dragons. Protestations contre des enrôlements de « recruards » qui se rétractent. Rixe à Marvejols. Diocèse de Montpellier. A Lunel le commandement dresse les soldats aux nouveaux pas et temps de l'exercice, beaucoup de malades dans les 4 compagnies de la région. Insultes proférées par des soldats gardes-côtes de Poussan contre le consul de Montbazin. Le capitaine de Lunel, Plotot, empêche un de ses soldats d'aller au prêche, c'est tout ce qu'il se permettra à l'égard des protestants. Il envoie un soldat à Cosne-sur-Loire où il est poursuivi pour « des chansons insultantes que des libertins plus fins que luy ont faittes et luy ont fait chanter ». Passages de contrebandiers de tabac de plus en plus fréquents en Vivarais et dans le Velay, assassinats et violences de 1749 à 1752. Difficultés que rencontre l'évêque pour trouver des indicateurs au service de son feudiste à Murviel ; celui-ci est tellement épouvanté qu'il lui faut la protection de 3 ou 4 soldats. Amende de 150 livres aux « carillonneurs » de Frontignan. Diocèse de Nîmes. Difficultés de préséance entre l'état-major et les maire et consuls de Sommières lors du feu de joie pour la naissance du duc d'Aquitaine. Plusieurs soldats font l'école aux enfants protestants, l'évêque se plaint de ce que les ordonnances sur l'enseignement soient ainsi tournées ; les parents paient chaque mois 4 ou 5 sols, les régents touchent 50 écus par an, mais sont assujettis à la capitation et au vingtième. Le marquis de Montcalm demande qu'on ne loge pas une compagnie à Vestric dont il est seigneur ; il y a 22 maisons dans ce village, dont 19 petites, la sienne et celle du duc de La Rochefoucauld ; les paysans sont si pauvres qu'il n'y a de matelas que dans 5 maisons, ni boulanger, ni boucher, ni cabaret ; pour lui, il offre de loger les officiers en faisant venir des lits, chaises et tables de Candiac : Vestric est le plus petit village du diocèse. Un dragon a acheté 2 tonneaux de vin 27 livres en 1742 et n'a pas réglé. Le premier consul de Clarensac, Pélissier. a été agressé par de Croset, capitaine, qui venait lui demander un certificat de bien-vivre. Villevieille signale les insultes qu'un jeune homme a adressées à un officier, de Mannecourt. Le chevalier de Pontcal, au Cailar, signale qu'un enrôlé a louché 7 louis d'or, on a fait 246 livres de frais à son sujet et il a reçu une paye ; le capitaine exige d'être remboursé. Le même signale des ventes d'effets par ses dragons. A Générac, les protestants tiennent leurs : assemblées tous les dimanches près de Beauvoisin ou ailleurs, armés de pistolets ; Aurillon, « célèbre protestant », loge les prédicants cl essaie d'éviter le logement d'un sergent. Assassinat à Aimargues par deux dragons. Mauvais état des casernes à Fons-outre-Gardon, le consul refuse avec insolence tout aménagement. Il y a eu le dimanche précédent une assemblée de 300 religionnaires près de Grand-Gallargues, entourée de sentinelles placées à 100 pas l'une de l'autre. Diocèse de Toulouse. Lettres du prince de Holstein relatives au loin pour la troupe.