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Intendance de LanguedocNombre de notices : 7303

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    • Police
        • Travaux publics et aménagement de la province
            • Fleuves, rivières et canaux
                • Fleuves et rivières (par bassins hydrographiques)
                    • Hérault et ses affluents
                        • Hérault
                            • Rapports généraux
                              • C 4257 L'Hérault.- « Projet de rendre la rivière d'Héraut flottable », adressé à M. Fagon par « le maître particulier de la maîtrise de Montpellier » 1720
                                Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                CONTENU ET STRUCTURE :
                                Présentation du contenu :

                                Renvoi dudit projet à l'examen de l'Intendant de Languedoc.

                                « Dans la province de Languedoc, il y a un pays qu'on apelle Cévènes, c'est-à-dire sept veines, qui sont sept rivières quy prènent leur source dans les hautes montagnes quy font une grande partie de ce pays. Une de ces rivières s'apelle Hérault. Elle prend sa source sur le haut de la montagne de l'Espérou, dans le diocèse d'Alais, et va dégorger dans la mer, près la ville d'Agde, par une route d'environ 23 lieues. Sa source est petite, mais, au pied de la montagne, cette rivière est forte par les eaux quy s'y joignent ; à trois lieues au-dessous se joint la rivière apellée d'Arre, près le pont d'Héraut, et à deux lieues de ce pont, à l'endroit apellé les Ajustades, un demy-quart de lieue au-dessus de la ville de Ganges, se joint la rivière apellée de Vis ; ce quy fait que cette rivière est belle et ne manque jamais d'eau ». - « Sa Majesté possède des bois de hêtre à haute futaye d'une grande étendue, sur les montagnes de l'Espérou et de l'Augoal, quy sont contigües, dont elle ne retire aucun profit, par la difficulté du transport ». C'est « pour mettre ces bois à profit » que l'on propose de « rendre la rivière d'Héraut flotable ». - « La chose [serait] aisée pendant l'espace d'environ 15 lieues, jusques aux rochers quy font les précipices de Saint-Guilhen-le-Désert, quy ont sept toises d'élévation. C'est dans cet endroit.. .[qu']il faudra arrester les eaux par une digue, pour les faire passer au-dessus de... [ces] rochers et les porter par un canal à l'entrée de la pleine d'Aniane, éloignée d'environ un demy-quart de lieue.... Ce canal portera les eaux dans les pleines d'Aniane, de Giniac, de Belargua, de Florensac, de Bésan et d'Agde, quy sont des plus belles de cette province ; la plus grande partie desquelles pourront estre rendues arrouzables et mises en prairies » : - fourages, mûriers, arbres fruitiers ; - « cette province de Languedoc reconnoit sy bien l'utilité et l'avantage de la plantation des mûriers, que les États ont fait faire des pépinières de ces arbres, que l'on distribue gratis à tous ceux quy ont du fonds pour en planter, dans l'espérance d'avoir des soyes, et n'estre pas dans la nécessité d'en aller achepter aux pays étrangers » ; - « Sa Majesté tirerait un profit considérable de l'inféodation des eaux » ; - « outre les bois des montagnes de l'Espérou et de l'Augoal, il y a une grande quantité des bois chaînes blancs à haute fustaye, qui apartiennent à plusieurs particuliers, très propres pour la construction des vaisseaux et autres bâtimens de mer ».

                                « Observations sur le projet » : - « l'exécution de ce projet sera très utille, très dificille, très ruineuse, mais elle n'est pas impossible » ; - difficultés diverses ; - « les eaux ne sont pas assés abondantes pour entretenir la rivière flotable et arrozer le pays où elle passe » ; - « il y a, depuis Agde jusques à Ganges, environ trente moulins sur la rivière, dont les particuliers demanderaient l'indemnité, sans compter les foulons et la nécessité de ces moulins ».


                              • C 4260 « Carte de partie du cours de la rivière d'Érault, dressée en l'an 1790 sur une échelle de 20 lignes de pied de Roy pour 100 toises ». 1790
                                Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                CONTENU ET STRUCTURE :
                                Présentation du contenu :

                                Rive droite : « terre d'Usclas » et « terre de Cazouls » ; - rive gauche : « partie de la plaine de Lavagnac ; grand chemin tendant de Pézenas à Gignac ; enclos de Lavagnac » ; - moulin, chaussée et bac de « Roquemengarde ».


                                • C 4260-1 Usclas d'Hérault : rivière de l'Hérault. 1790
                                  2 vues  - Usclas d\'Hérault : rivière de l\'Hérault. C 4260-1 (ouvre la visionneuse)

                                  2 vues

                                  CONTENU ET STRUCTURE :
                                  Présentation du contenu :

                                  Carte d'une partie du cours de la rivière de l'Hérault.

                                  INDEXATION :
                                  Indexation géographique : Usclas-d'Hérault (Hérault, France)
                                  Indexation matière : Cours d'eau
                                  Indexation typologie : Carte et plan

                              • Diocèse d'Alais
                                • C 4258 Saint-Julien-de-la-Nef (Gard). 1740-1748
                                  Description physique : Portefeuille. - 5 pièces, papier.
                                  CONTENU ET STRUCTURE :
                                  Présentation du contenu :

                                  La « dame Anne de Saint-Julien, baronne de Sumène, seigneuresse de Saint-Julien-de-la-Nef et autres lieux,... ou ses auteurs, avoient une chaussée sur la rivière d'Héraut, pour arroser leurs terres de la dite seigneurie de Saint-Julien, vis-à-vis un grand rocher qui se trouve vers le couchant de la dite terre ; de laquelle chaussée, qui a été emportée depuis quelque temps, les vestiges paroissent évidemment dans les rochers sur lesquels elle étoit assise » ; - « depuis que la dite chaussée ne subsiste plus, il a été construit un pont pour la communication des parroisses voisines, immédiatement au-dessous de l'endroit où elle étoit, auquel les avant-bec apuyent ; de sorte que la dite dame ne pouvant aujourd'hui rétablir cette chaussée sans boucher et détruire ce pont, elle a résolu, pour éviter cet inconvénient, de la porter plus haut ;.... et, comme l'endroit où cette chaussée peut être rétablie se trouve dans la justice du Roy, cela l'a obligée de faire présenter un mémoire à Sa Majesté pour en obtenir la permission, sous l'hommage et tel devoir qu'il plaira à Sa Majesté » ; - renvoi de l'affaire par l'Intendant au subdélégué du Vigan ; - enquête et procès-verbal de Daudé, subdélégué du Vigan (20 septembre 1740) ; - « nouvel achat ou confirmation, fait par noble Guyon de Barre, chevalier, seigneur de Rousses et du Marcou, à Bertrand de Rocadur et Guillaume de Cologne, damoiseaux, auteurs de la dite dame (le 15 décembre 1344 ; acte receu par Guillaume Vierne, notaire) » : - autres actes des années 1343, 1344 et 1372 ; - « l'endroit où la dite dame veut faire rétablir sa chaussée, se trouve dans la justice de Sa Majesté du hameau de Figaret, dépendant de la ville du Vigan ; la dite dame ofre de faire hommage de la dite prise d'eau et une albergue d'une croix d'or de valeur de cent sols à chaque mutation de vassal, ce qui donnera en outre à Sa Majesté une portion de lods et ventes, tandis qu'elle n'y a aucune sorte de revenu » ; - avis favorable du subdélégué ; - avis, également favorable, du syndic du diocèse d'Alais (15 octobre 1740) : - « pourveu que cette chaussée soit placée à 400 toises au-dessus du dit pont et au-dessus d'un grand rocher qui appartient au seigneur de Combescure, appelé le rocher de Figaret, elle sera très utille au public et aux particuliers ». - Opposition de « noble François d'Assas, habitant de la ville du Vigan », à la construction, par « la dame de Sumène », d'une chaussée « au-dessus du pont de Figaret, dans la justice du Roy et dans la parroisse de Saint-Julien » ; - « domage que cette chaussée lui causeroit, étant le maître d'un des bords de la rivière, en qualité de seigneur haut, moyen et bas de la terre du Mercou ».


                                • Diocèse de Béziers
                                  • C 4259 Gignac (Hérault). 1757
                                    Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                    CONTENU ET STRUCTURE :
                                    Présentation du contenu :

                                    « Sonde de la rivière d'Hérault, afin de reconnoître l'endroit le plus propre à fonder les piles du pont de Gignac ». - « État des faux frais que le sieur Fortin a fait pour sonder la rivière d'Héraut, près de Gignac, en conséquence des ordres qu'il en a receu et pour servir au pont projetté sur cette rivière ».


                                  • Diocèse d'Agde
                                    • C 4261 Florensac (Hérault). 1688
                                      Description physique : Portefeuille. - 5 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      Ordonnance de l'intendant De. Basville, prescrivant la mise en adjudication du « devis, fait par Mr Niquet, lieutenant de Roy d'Antibes, des ouvrages à faire à la rivière d'Éraud, pour empescher son entrée dans le terroir de Florensac, qui se trouve exposé par là, ainsi que celuy d'Agde, à une ruine inévitable, à quoi il est important de pourvoir » (16 juillet). - Réceptions, par « Henry Boudoul, conseiller du Roy, cappitaine-chastellain [des ville, chasteau, chastelainie et comté] de Pézenas », des offres pour « la réparation de la brèche, que la rivière d'Héraut à faite à la chaussée du terroir de Florensac, à l'endroit dit le Trou de Loulle, conformément au devis et profil sur ce dressé par le sieur dde Montaigu, ingénieur [du Roi], approuvé par le sieur Niquet, du 13e du dit mois » (30 juillet et 5 août). - Ordonnance de l'Intendant, adjugeant les dits travaux à « Jean Castan, habitant du lieu de Pomairolz » (11 août).


                                    • C 4262 Florensac. 1690
                                      Description physique : Portefeuille. - 7 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Mémoire des ouvraves à faire pour remédier aux désordres que la rivière de l'Éraut fait continuellement vers Florensac », signé : Niquet (Narbonne, le 8 juin). - Publications : - « réparation à faire à la brèche du Trauc de Loulo, que la rivière d'Héraut a fait dans le terroir de Florensac » (juillet-août). - Réception, par Henry de Boudoul, capitaine-châtelain de Pézenas, des « enchères et moindittes pour les réparations du Trou de Loule, sur la rivière d'Héraut, dans le terroir du dit Floransac » (juillet-août). - Ordonnance de l'Intendant, adjugeant les dits travaux aux sieurs Bayar et Boyer (14 août).


                                    • C 4263 Florensac. 1691
                                      Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Continuation de devis fait par Mr Demontégu, ingénieur de Sa Majesté, pour continuer l'ouvrage commancé au Trou de Loule, terroir de Florensac » (20 février) ; - soumissions diverses ; - ordonnance de l'Intendant, adjugeant les travaux aux sieurs Jean Julien et Laurent Boyer (21 mars).


                                    • C 4264 Florensac et Saint-Thibéry. 1701
                                      Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      Procès-verbal des dires du « sieur De Montaigu », ingénieur, et de « Me Pierre Siviragol, procureur des abbé et religieux et Saint-Thibéry », au sujet de la rivière d'Hérault, qui « se jettoit dans le terroir de Florensac, par le trou qu'elle avoit fait au bout de la chaussée ».


                                    • C 4265 Florensac. 1702
                                      Description physique : Portefeuille. - 18 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Mémoire des ouvrages qui me paraissent nécessaires à faire à la rivière de l'Héraut, pour l'empêcher d'abandonner les moulins de Floransac et de ruiner la plaine, en s'y ouvrant tout à fait le passage qu'elle a commancé par le Trou de Loulle, ce qui ariveroit indubitablemeat, sy l'on n'y remédioit auparavant », signé: Niquet (20 avril). - Publications, offres, etc. - « État des toises de pierres noyées dans la rivierre de l'Éraut, au Trou de Loulle, commencé le 16 novembre 1702, au prix de 13 livres 15 sols la toise », signé : De Bourges, ingénieur du Roi ; - « toisez des terres, tant pour la digue que celles qu'on a porté au pied du caladas et dans l'eau », signé : De Bourges ; - « états des certificats que j'ay donné au sieur Castan, entrepreneur du Trou de Loulle, à Florensacq », signé : de Bourges.


                                    • C 4266 Florensac. 1759
                                      Description physique : Portefeuille. - 7 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Devis des réparations que la communauté de Florensac entend faire pour garentir tant la ville que la plaine des irruptions de la rivière d'Héraud », signé : Vieu, architecte (Vias, le 11 mai) : - « dégradations occasionnées la présante année par les débordememens » ; - les eaux « ont emporté aussy [une] autre digue de pierre, qui se trouve à l'endroit appelle le Trou de Loule » ; - « la pleine de Florensac est un terrein fertille et abondant en grains ; les eaux qui l'arrosent, lors des inondations,... luy portent un limon qui l'engraisse et la fait fructifier, et sy elle était privée de ces avantages pendant quelques années elle deviendroit une pleine stérile ». - « État des sommes dues par la communauté de Florensac » à divers particuliers (19 août). - « Mémoire pour la communauté de Florensac », signé des consuls (19 août) : - « cette communauté a éprouvé, depuis plusieurs années, toutes les vicissitudes imaginables, ce qui l'a mise dans l'impossibilité d'acquitter exactement ses impositions » ; - « elle a perdu, pendant deux années, l'entière récolte des grains à la veille de la coupe ; l'une lui t'eut enlevée par une gelée, qui trouvant les bleds en fleur, les fit périr, l'autre par une inondation » ; - « le froid excessif, qu'il fit en l'année 1755, fit périr la pluspart des oliviers » ; - dépense de plus de 30 000 livres pour réparer les dégâts des inondations de la rivière ; - « en 1758, elle rompit de nouveau ses digues.... » ; - « la désolation est générale : personne n'est exempt de la calamité ; on a vu mourir des habitants, ou faute de nourriture, ou par la mauvaise dont ils usoient » ; - demande de secours. - Les commissaires du diocèse d'Agde « estiment qu'il y a lieu d'accorder à la dite communauté de Florensac une somme de 6 000 livres, pour fournir.... à la dépense qu'il convient de faire dans son terroir, pour se garantir des dites inondations et irruptions » (19 septembre). - Lettre de Ricard, premier consul de Florensac (26 septembre) : « le bled que nous avons recueilli n'a pas rendu la semence ; le vin et l'huille viennent de nous être enlevés par la grêle et par un orage, et je suis député ici pour solliciter la permission d'emprunter du bled pour la semence ; je doute qu'aucune communauté de la province soit dans un état aussi triste »


                                    • C 4267 Bessan (Hérault). 1748-1749
                                      Description physique : Portefeuille. - 2 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Il y a plusieurs années que la rivière d'Héraut, qui passe dans le terroir du dit lieu, cauze un domage très considérable aux terres qui l'avoisinent, par les inondations fréquantes et nottamment par celle qui arriva l'année 1745... » ; - « il conviendrait de faire des jettées de pierre, mais.... la plus grande partie des propriétaires des [dites] terres sont des misérables et qui ne sont pas en état de fournir aux frais de ces réparations... » ; - requête à l'Intendant ; - ordonnance de l'Intendant prescrivant la rédaction par un expert nommé d'office, d'un devis estimatif des ouvrages nécessaires (20 décembre 1748). - Devis, dressé par « Jean-Raptiste Pélissier, architecte, cytoïen de la ville de Réziers, résidant à Rédarieux, expert nommé et pris d'office par Mr de Boudoul, subdélégué de monseigneur l'Intendant » (Bessan, le 7 janvier 1749) ; - « toisé estimatif des ouvrages compris au présent devis » ; - au-dessous de la chaussée du moulin de Florensac : un « épic que la communauté de Bessan a l'ait construire il y a quarante ans ».


                                    • C 4268 Le Grau d'Agde. 1698-1699
                                      Description physique : Portefeuille. - 11 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Carte du grau d'Agde », signée : Niquet (Narbonne, le 8 mars 1698) (en double exemplaire) : - « plan du dessus du môle ; vue ou élévation du môle ; profil du môle ». - « Devis où instruction des ouvrages à faire au grau d'Agde, pendant la présente année 1698 », signé : Niquet (15 avril) : - « les ouvrages à faire sont 1° un môle, attaché au terrain du côté de l'ouest.... ». - Publications ; - offre de « Louis Perrin, entrepreneur des ouvrages du Canal Royal » ; - adjudication au dit Perrin, sous la caution de « Guillaume Caillau, architecte à Carcassonne » (20 avril).

                                      « Estat des ouvrages que le [Roy] veut et ordonne estre faits pendant l'année 1698 pour accomoder l'embouchure de la rivière de l'Érault, près d'Agde, et pour, l'entretenir d'une profondeur sufisante à la navigation des grandes barques et des tartanes », les dits ouvrages montant « à la somme de 32 670 livres, qui sera prise sur les fonds que la Province a donnés pour cet effet l'année dernière », signé : Le Peletier (21 août) ; - ordre à « M. Guichon, trésorier général des fortifications, d'envoyer incessament à Agde la somme de 32 670 livres » pour les ouvrages susdits.

                                      « Estat des ouvrages que le [Roy] veut et ordonne estre faits au grau d'Agde pendant l'année 1699 » : - « premièrement, pour achever le môle » ; - « la dépense des ouvrages que le Roy a résolu de faire pendant l'année 1699, pour accommoder l'embouchure de la rivière de l'Érault, près d'Agde, et pour l'entretenir d'une profondeur sufisante à la navigation des grandes barques et tartanes, monte à la somme de 29 922 livres, dont celle de 11 677 livres sera prise sur les fonds restans de ceux que la Province de Languedoc avoit donnez pour cet ouvrage en l'année 1697 ; celle de 9 000 livres a esté accordée aux Estats tenus l'année dernière, et celle de 9 245 livres sera demandée à la prochaine assemblée des Estats », signé : Le Peletier (26 mars 1699) ; - ordre à Guichon d'envoyer à Agde la somme de 26 677 livres.


                                    • C 4269 Le Grau d'Agde. 1710
                                      Description physique : Portefeuille. - 2 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Plan du cours de la rivière d'Éraut depuis Agde jusqu'au Grau », signé : Niquet. - « La despense que le Roy a résolu de faire pendant l'anné 1710 au Grau d'Agde, pour asseurer la teste du prolongement du grand môle, [etc.]... monte à la somme de 6 000 livres, qui sera prise sur les fonds que les Estats de Languedoc ont donné l'année dernière et sur ceux qu'ils fourniront cette année à cet effet ».


                                      • C 4269-1 Agde : rivière de l'Hérault. 1710
                                        1 vue  - Agde : rivière de l\'Hérault. C 4269-1 (ouvre la visionneuse)

                                        1 vue

                                        CONTENU ET STRUCTURE :
                                        Présentation du contenu :

                                        Plan du cours de la rivière d'Hérault depuis Agde jusqu'au grau.

                                        INDEXATION :
                                        Indexation géographique : Agde (Hérault, France)
                                        Indexation matière : Cours d'eau
                                        Indexation typologie : Carte et plan

                                    • C 4270 Agde. - Port et Grau d'Agde. 1735-1736
                                      Description physique : Portefeuille. - 13 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Transport des vivres à l'armée d'Italie ». - « Il a été résolu, à la dernière assemblée des États de Languedoc, d'envoyer un ponton à Agde pour lever le sable qui forme un banc à l'embouchure de la rivière du Héraut et faciliter par ce moyen l'entrée et la sortie des bâtimens, qui sont à présent très difficiles. L'avantage que le commerce doit retirer de cette opération demanderait que l'on y travaillast sans perte de tems ; mais le party, que l'on a pris, d'embarquer à Agde presque tous les bleds destinez pour la subsistance des troupes du Roy en Italie, la rend encore plus nécessaire pour procurer un débouché facile aux bâtimens que l'on charge continuellement à Agde pour les ports de Gênes et de Savone » ; - lettre d'Orry à l'Intendant le priant de « procurer... la plus prompte exécution de la résolution que les États ont prise à ce sujet » (18 mars 1735). - « Le barre a de 45 à 50 toises de longueur, où cette rivière n'a que 8 pieds 6 pouces de profondeur d'eau ;... un ponton avec deux sapines,... en 20 ou 25 jours de travail, pourrait augmenter la profondeur de cette rivière de 2 pieds ou 2 pieds 6 pouces qui nous manquent » (lettre de Pontmartin, 20 mars 1735). - « Le ponton le plus à portée est ceiuy d'Aiguemortes ; l'ingénieur a vériffié qu'il pouvoit passer par touts les ponts du Canal des Étangs, et j'ay sur le champ demandé au sindic général de le faire promptement venir à Agde : il a envoyé un patron de barque à Aiguemortes, avec ordre de faire faire sans délay les réparations qui auront pu être nécessaires pour mettre ce ponton en état » (lettre de l'Intendant à Orry, le 25 mars 1735).

                                      Lettre de Pontmartin (24 avril) : - « j'ay resté toutte la semaine à Agde pour placer le ponton, que la Province y a fait passer, sur le banc de sable qui s'est formé à l'emboucheure de la rivière ; mais le vent de mer ayant toujours reigné, la chose nous a esté absolument impossible et nous avons pris le party de faire travailler le ponton dans la rivière, plutost que de payer treise hommes pour rien faire » ; - « Filliol, inspecteur de la Province, très entendu et très vigilant » ; - « affaire entre Mr de Nigry et Mr le chevalier de Vaurroux, construction de cette bourdigue » ; - « mes travaux du Baignas ».

                                      Lettre d'Orry à l'Intendant (28 novembre 1735) ; - « mémoire » des négociants et patrons d'Agde ; - « ce ponton, qui n'a travaillé que pendant deux mois dans le port d'Agde, n'a pas produit un grand effet » ; - profondeurs d'eau indiquées par les sondages ; - « comme ce port est très utile pour le commerce de la Province et pour le service des troupes du Roy, les négociants et patrons de la ville d'Agde demandent qu'il y soit étably un ponton, pour enlever tous les ans les sables qui empêchent l'entrée et la sortie du port ».

                                      Délibération des États de Languedoc (16 janvier 1736) : - « un des pontons servant à l'entretient du port de Cette [fut conduit] à Agde au mois d'avril dernier, où il travailla jusqu'au commencement de juin, mais d'une manière si infructueuse que le sieur de Montferrier, ne voulant pas pousser plus loin une dépense qui paroissoit inutile, se détermina... à faire ramener ce ponton à Cette » ; - « dans le même tems, une crue de la rivière d'Héraut, qui survint heureusement, fit dans quelques heures tout l'ouvrage et remit l'entrée du grau dans son état ordinaire » ; - « frais faits à cette occasion : 1 963 livres 16 sols 10 deniers » ; - gratification au « sieur Filhol, inspecteur des ouvrages de la Province,... pour les soins extraordinaires qu'il a donné au travail et à la conservation du ponton, qui, sans l'attention particulière de cet inspecteur, aurait risqué plusieurs fois d'être brizé » ; - « par cette expérience et selon l'avis de tous les ingénieurs, [il est] parfaitement étably que le travail des pontons ne peut aucunement être employé pour l'entretien et dessablement des graux, qui doit être l'ouvrage de la nature et du courant des rivières » ; - en conséquence, « la matière ayant été de nouveau discutée avec tous les ingénieurs de la Province et le sieur Filhol, inspecteur au grau », la demande des négociants et patrons d'Agde « ne saurait être accueillie » ; - détails sur les travaux entrepris par la Province, pour le « dessablement du port de Cette ». - Lettre de l'Intendant à M. Orry (27 février 1736) ; - « il est certain... que les ensablemens [du grau d'Agde]... n'ont jamais totalement empêché l'entrée ny la sortie du port, et qu'ils sont toujours enlevés en peu de temps, dès qu'il arrive une crue d'eau, qui sont très fréquentes dans la rivière d'Héraut ».


                                    • C 4271 Le Grau d'Agde. XVIIIe siècle
                                      Description physique : Portefeuille. - 2 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Mémoire touchant la découverte que Filliol, inspecteur des travaux de la Province, a fait sur le poids du pied et de la toise cube solide de la pierre, dont on s'est servi pour les traveaux que la Province a fait faire jusques aujourd'huy au grau d'Agde » (s. d.) ; - « erreur qui a subsisté environ 50 ans dans le poids de la pierre employée par les entrepreneurs au dit travail » ; - « préjudice corrigé pour l'avenir, puisque les entrepreneurs ont été obligés de commencer, l'année 1739, à augmenter.le poids de la pierre de 82 quintaux, auxquels on n'avoit fait nulle attention avant la découverte que Filliol en a faite, qui a esté approuvée et trouvée juste par feu Mr de la Blottière, directeur des traveaux et fortifications de la Province, par Mr Senès, Mr Dasté, Mr Donnedieu, ingénieurs du Roy ».


                                    • C 4272 Le Grau d'Agde. 1756
                                      Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Dispositions que faisoit M. le comte de Moncan pour mettre en sûreté le port d'Agde ;.... ordre qu'il avoit donné à cet effet de construire deux bateries de canons et une chaine de poutrelles pour fermer l'entrée de la rivière » ; - « autres mesures que les conjonctures présentes rendent nécessaires pour mettre la côte à l'abri de toute insulte » ; - « dépense que ces différens objets occasionneront » ; - « les États font, depuis l'année 1747, un fonds annuel de 6 000 livres,... pour les ouvrages de la côte, l'entretien et réparation des redoutes, signaux et bateries » ; - « solde des matelots, canoniers et soldats garde-côtes, qui doivent être placez dans les postes et signaux ».


                                    • C 4273 Le Grau d'Agde et l'Ile de Brescou. - Essai d'établissement d'un port entre le Cap d'Agde et l'île de Brescou, digue de Richelieu (1634), jetées du Grau d'Agde et ensablements du Grau d'Agde. 1783
                                      Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Mémoire contenant l'abrégé historique des délibérations prises par les États [de Languedoc] sur les différents travaux faits au grau d'Agde pour en rendre l'entrée aisée aux bâtiments du commerce, et l'analyse de quelques projets de nouveaux ouvrages sur le même objet » (Montpellier, impr. Jean Martel aîné, 1783, in-folio de 32 pages, avec 6 planches hors texte gravées et coloriées) ; - « ce mémoire, fait par M. le marquis de Montferrier, syndic-général, a donné lieu à la délibération du 19 décembre 1782, par laquelle les États en ont ordonné l'impression ».

                                      1630-1651. - Port ou Rade de Brescou. - « C'est en 1630 que fut formé le projet de construire un port au cap d'Agde, vis-à-vis la petite isle de Brescou, et l'exécution de ce grand ouvrage fut d'abord ordonnée par un arrêt du Conseil du 10 janvier de la dite année » ; - délibération des États du 22 octobre 1632 ; - « en 1633, le Roi ayant fait demander aux États la somme de 200 000 livres pour être employée aux travaux du dit port, il fut délibéré le 28 novembre d'imposer seulement 50 000 livres.... » ; - « le devis en fut dressé,... le 23 avril 1634, par les srs Jean Bonnafous, ingénieur du Roi, Jean Cavalier, géographe du Roi et contrôleur général des fortifications du Languedoc, et Bernard Bordes, maître des ouvrages royaux dans la dite province : ces ouvrages consistaient principalement en une jetée dans la mer, pour former un môle depuis le rocher interne de la partie du cap d'Agde, appelle la Conque, tirant droit au dernier rocher de l'isle de Brescou du côté du levant, sur une longueur de 400 cannes (4), avec un retour au bout de 100 cannes, formant un angle avec la première jetée, sur laquelle seroit établi un môle bâti à chaux et à sable » ; - « bail... passé au sieur Bonnefoux, dernier moins-disant et suffisament cautionné, sur le pied de son offre, moyennant la somme de 470 000 livres » ; - par la délibération des États du 24 novembre 1634, « il fut déterminé de n'imposer qu'autres 50 000 livres, en chargeant messieurs les députés à la Cour de supplier Sa Majesté de contribuer à l'avenir de ses deniers à la construction du dit port » ; - « indépendamment de cette somme de 100 000 livres fournie par la Province en deux années, il en avoit été imposé une autre ds 40 000 livres en faveur de Monseigneur le Prince pour l'extinction d'un droit de 2 pour cent, qui se levoit à son profita Agde sur toutes les marchandises et qui avoit été supprimé pour l'avantage du commerce » ; - « les représentations de messieurs les députés ne furent pas favorablement accueillies, puisque les États délibérèrent, le 7 décembre 1635, d'imposer encore 50 000 livres, en chargeant de plus fort messieurs leurs députés de continuer les mêmes représentations » ; - impositions successives votées par les États le 22 décembre 1636, le 27 décembre 1638, le 29 novembre 1640, le 17 septembre 1641, le 24 décembre 1642, le 20 novembre 1643, le 16 février 1645, le 2 mars 1646, le 20 mai 1647, les 12 mars et 22 mai 1648 et le 6 septembre 1649 ; - « le nommé Souque, nouvel entrepreneur [ayant succédé à Bonnafous] » ; - « M. d'Argencour, gouverneur de Narbonne, très entendu dans les travaux de cette espèce, [chargé par les États] de se rendre, à Agde avec le sieur Terrisse, capitaine à Roses, et un maçon célèbre de Barcelonne, pour résoudre le dessein de cette tête du môle qui présentait tant de difficultés » ; - « transaction, [passée le 13 janvier 1651, par acte reçu par Albert, notaire de Pézenas,] avec les derniers entrepreneurs, dans laquelle ils s'obligeroient à réparer tous les travaux dégradés par la mer et à perfectionner le môle et ses appartenances, moyennant la somme à prix fait et en bloc de 30 733 livres, qui leur seroit payée en deux années et imposée à cet effet » ; - « il fut déterminé en même temps [par la délibération des États du 10 janvier 1651] que la Province, reconnoissant s'être engagée dans une excessive dépense (celles faites jusqu'alors montant à 506 733 livres), elle devoit la retrancher pour jamais, en laissant le soin d'entretenir et conserver le dit môle aux consuls de la ville d'Agde et autres qui y prendraient intérêt » ; - « il ne fut plus question, jusques en 1668, du port vis-à-vis Brescou ni d'autre dépense qui y fût relative, et il y a grande apparence que l'inutilité d'un ouvrage qui avoit tant coûté, fut reconnue, puisqu'il paraît qu'on se retourna, à cette époque de 1668 vers l'entretien de l'entrée de la rivière ».

                                      1668-1783. - Grau d'Agde. - Jetées et quais. - Le 22 février 1668, les États accordent 7 000 livres, « pour, avec pareille somme qu'offrirent de fournir les diocèses de Béziers et d'Agde, servir à enlever les dépôts de sable qui s'étoient formés à l'embouchure de la dite rivière, dans la mer, en y employant deux pontons que le Roi avoit fait faire à ses dépens ; à condition qu'à l'assiette du diocèse d'Agde, il seroit pris une délibération par laquelle ce diocèse se chargeroit d'entretenir le grau, quand il auroit été une fois nettoyé ».

                                      « Les commissaires du Roi revinrent à la charge au nom de Sa Majesté en 1698, en faisant aux États la demande d'une somme de 32 670 livres pour le nettoiement du lit de la rivière d'Héraut à son embouchure dans la mer » ; - « il fut délibéré que Sa Majesté seroit suppliée d'agréer que la Province n'entrât pas dans cette dépense, attendu celles qu'elle s'était engagée de faire pendant trente ans pour le dessablement du port de Cette ; qu'elle contribuoit encore au creusement du canal communiquant de la mer à l'étang de Thau ; qu'elle avoit ci-devant fourni de grandes sommes pour le môle d'Agde, sans aucun succès, les travaux qui avoient été entrepris ayant été abandonnés », etc. ; - « cette résolution ne tint guère, puisque le 20 du même mois de janvier, la ville d'Agde ayant offert de se charger de l'exécution d'un devis dressé par M. Niquet, ingénieur du Roi, si les États vouloient l'aider d'une somme assez considérable,.... il fut délibéré de lui accorder 20 000 livres, si la jetée prescrite par le devis n'étoit portée qu'à fleur d'eau, ou 27 000 livres, au cas que la ville [d'Agde] fut obligée de faire une plus grande dépense » [voir C 4268] ; - sommes diverses allouées parles États en 1699, 1700 et 1701.

                                      « Ce n'a été qu'en l'année 1704 que les États se sont chargés de l'entretien du grau » ; - délibération du 4 février de la dite année, accordant 6 000 livres pour les « réparations qui seraient indiquées dans le devis qu'en dresseroit M. de Niquet » ; - le 11 janvier 1706, délibération semblable : « nouveaux travaux indiqués dans un devis fait par le sieur de Montaigu, ingénieur du Roi, qui consistaient principalement au rehaussement de la tête de la jetée » ; - en 1707 : « formation d'un banc de sable à côté de l'entrée du grau ; nécessité de faire une seconde jetée ;... [imposition de] 7 000 livres » ; - en 1708 : entretien des susdits travaux ; - en 1709 : prolongement de la grande jetée ; - sommes votées parles délibérations des 16 janvier et 31 décembre 1708, 20 décembre 1709, 17 janvier 1711, 18 janvier et 28 décembre 1712. [voir C 4269).

                                      Délibérations des 4 décembre 1713, 28 novembre 1714, 15 janvier et 30 décembre 1716 : - « bon état du grau », - « réparations des dégradations causées par la mer aux digues ». - Le 8 juillet 1717, « nouvelle adjudication qui fut faite en faveur du nommé Delmas, dernier moins-disant » ; - « cette adjudication tint jusques en 1723 » ; - fonds votés annuellement. - Travaux indispensables « pour recharger les jetées et leur tête » ; - adjudication du 12 juin 1723 « pour le terme de trois années ».

                                      Délibération du 27 janvier 1725 : « imposition de 9 000 livres, dont 6 000 pour recharger le môle et 3 000 pour faire au bord de la rivière, du côté du chemin, les jetées et autres ouvrages convenables pour empêcher son lit de s'élargir ».- Délibérations des 12 février 1726, 24 février 1727, 7 janvier 1728, 18 janvier 1729 et 15 janvier 1731. - « Bon état du grau, mais nécessité de travailler continuellement à son entretien ».

                                      Sur la demande « faite par les commissaires du Roi d'un fonds annuel de 12 000 livres, pour être employé au dit entretien, il fut délibéré, le 7 février 1732, d'imposer la dite somme, ce qui a été fait depuis cette époque jusques et compris l'année 1767, et ces impositions ont été employées par divers entrepreneurs, auxquels les baux ont été passés en 1733, 1739, 1744, 1746, 1753, 1758 et 1763 ».

                                      Délibération du 9 décembre 1766 ; - « l'évaluation en bloc, faite par le sieur Dasté, ingénieur du Roi, chargé de ce département, [des travaux qu'exigeoit encore leur perfection], montoit à la somme de 158 127 livres » ; - adjudication du 21 décembre 1767 pour six années ; - délibération du 28 du même mois, décidant l'imposition annuelle de 25 000 livres, « comptant que les travaux seraient finis pendant le cours du dit bail » ; - « brèches [faites par la mer] aux jetées et à la tête du môle, ce qui rendit inutile une grande partie des ouvrages faits et rendit indispensable d'en faire de nouveaux, estimés 84 000 livres » ; - « nouvelle adjudication, qui fut délibérée par les États le 13 novembre 1773 et faite pour quatre années le 29 janvier 1774 » ; - ces travaux achevés, « nécessité de faire une imposition de 12 000 livres pour les entretenir ; sur quoi il fut délibéré, le 16 décembre 1777, d'imposer la dite somme pour être employée par le même entrepreneur, sauf à être fait une nouvelle adjudication lorsque les États auraient été autorisés par le Roi à avoir seuls la direction des travaux tant du dit grau que des autres ports de la province » ; - « les États ayant obtenu cette satisfaction par le règlement que Sa Majesté eut la bonté de faire le 22 juillet 1778, ils donnèrent pouvoir, par leur délibération du 12 novembre de la même année, à messieurs leurs commissaires de faire seuls la nouvelle adjudication des travaux indiqués dans le devis fait par le sieur Garipuy, l'un des directeurs des travaux publics de la Province, pour l'emploi de la même somme de 12 000 livres pendant quatre nouvelles années, ce qui fut exécuté, le 30 mars 1779, par un bail dont le terme finit le dernier mars de l'année prochaine 1783 ».

                                      Au total, « les dépenses faites depuis 1634 jusques à présent, pour les seuls travaux relatifs à la construction, soit du môle de Rrescou, soit des jetées et quais sur les bords de la rivière depuis le pont de la ville d'Agde jusques à son embouchure dans la mer, s'élèvent à la somme de un million 436 837 livres ».

                                      1735-1776. - GRAU D'AGDE. - Ensablements. - « Les différentes demandes..... [que le commerce de la ville d'Agde] a fait en différents temps aux États, à l'occasion des dépôts de sable formés par la mer dans le lit de la rivière ou à l'entrée du grau, [ont] donné lieu à de nouveaux frais en trois différentes époques, montant en total à plus de 13 000 livres ».

                                      « Ce fut en 1735 que... [se forma] pour la première fois un dépôt de sable à l'embouchure de la rivière, qui, en en rendant l'entrée plus difficile, fit craindre non seulement une interruption dans le commerce, mais même dans le transport des vivres de l'armée d'Italie » ; - « le seul moyen qu'on imagina alors pour y remédier, fut de faire travailler un ponton à l'enlèvement du dit banc de sable ; ce qui fut exécuté par l'envoi, qu'on fit au mois d'avril de la dite année, avec beaucoup de risque, à Agde, d'un des pontons servant au dessablement du port de Sette » ; - « cette machine fut employée jusqu'au commencement du mois de juin, mais d'une manière si infructueuse que.... on se détermina à ne pousser pas plus loin une dépense qui paroissoit absolument inutile, et le ponton fut ramené à Sette » ; - « peu de jours après, une crue de la rivière fit tout l'ouvrage en quelques heures et remit l'entrée du grau dans son état ordinaire » ; - « quoique, par cette expérience et selon l'avis des personnes les plus' entendues, il fût suffisamment établi que le travail des pontons ne pût être utilement employée pour l'entretien et dessablement des rivières débouchant dans la mer, qui doit être l'ouvrage de la nature et du courant des eaux, les négociants de la ville d'Agde présentèrent un mémoire au Conseil pour demander l'établissement d'un ponton permanent dans l'embouchure du grau » ; - « après une longue discussion et un mûr examen », cette demande fut écartée par la délibération du 16 janvier 1736 ; - [voir C 4270].

                                      « Nouvelles représentations des négociants d'Agde, qui insistèrent sur l'établissement d'un ponton, en prenant la dépense du travail qu'on ferait avec cette machine, sur le fonds ordinaire de 12 000 livres fait pour la construction des travaux du grau » ; - délibération des États du 21 décembre 1744 ; - autre délibération du 5 février 1746, décidant « de ne point accorder l'établissement du ponton, par les très bonnes raisons précèdemment déduites, mais de satisfaire également aux désirs des négociants d'Agde, en insérant dans le devis de l'entretien du grau un article contenant l'obligation, de la part de l'entrepreneur, de travailler aux recreusements qui lui seraient indiqués, tant dans le lit de la rivière qu'à l'entrée du grau,... en fournissant, comme il aviserait, toutes les machines nécessaires pour ce travail ».

                                      « Par délibération du 13 décembre 1764, les États rejetèrent la demande de la ville d'Agde... pour la... construction d'un quai en maçonnerie ;& anciennement la Province ne faisoit aucun fonds pour le revêtement des bords de la rivière, dont la communauté d'Agde étoit chargée ».

                                      « La façon de penser des États, sur l'établissement d'un ponton permanent, changea quelques années après, car, par délibération du 13 novembre 1773, ils l'accordèrent sur les nouvelles instances de la ville d'Agde » ; - « nouvelles représentations de la ville d'Agde » ; - autre délibération du 22 décembre 1774, « bien entendu néanmoins qu'on ne feroit travailler le ponton que dans des cas extraordinaires et sur un marché qui seroit fait à chaque fois par messieurs les commissaires des travaux publics, les États ne voulant point établir un travail annuel de la dite machine, sous prétexte de l'entretien du grau, ce qui est inutile pour les rivières qui ont un courant comme l'Hérault » ; - autres délibérations des 6 février et 10 décembre 1776.

                                      1781-1782. - GRAU D'AGDE. - Ensablements. - « Ce dépôt formant une barre dans la mer.... [continua] de s'accroître au point que la profondeur de l'eau étoit réduite à six pieds » ; - « nouvelles plaintes du commerce » ; - secours de 2 000 livres accordé par les États, « pour être employé à faire manoeuvrer encore le ponton, et le commerce y ajouta 3 428 livres » ; - « M. Garipuy... spécialement chargé d'examiner tous les moyens possibles et qu'il croirait les plus efficaces pour parvenir au but tant désiré » ; - délibération du 13 décembre 1781 ; - nouveau secours de 2 000 livres ; - « une dernière crue de l'Hérault... [met] l'entrée du grau dans le plus mauvais état où il... [ait] jamais été » ; - sondages exécutés par Garipuy dans la seconde quinzaine de janvier 1782 ; - mort de Garipuy et de son fils ; - nouveaux sondages par « les sieurs Tinel et Saussine, inspecteurs » ; - « les officiers municipaux de la ville d'Agde... [présentent] un nouveau mémoire pour demander à messieurs les commissaires quatre pontons pour les faire travailler sans perte de temps au déblai de 1 000 toises cubes de sable, que produirait l'enlèvement de la barre sur une étendue de 10 toises de long, autant de large et une toise de hauteur » ; - assemblée des commissaires du 31 mai 1782 : - « impossibilité de remédier au mal quant à présent, puisqu'on n'avoit d'autres pontons que ceux qui servoient actuellement au dessablement du port de Sette ; qu'il faudrait, pour les faire passer à Agde, faire cesser entièrement ce travail dans le seul temps où il pourrait être fait, tandis que ce port avoit toujours besoin d'un recreusement ordinaire... » ; - « tel est l'état des choses sur lequel les États doivent délibérer ». - Observations de Montferrier « sur ce qui résulte des détails que contient ce mémoire ». - « Il ne s'agit... plus... que de décider lequel des deux partis est le plus raisonnable :... ou laisser à la nature le soin de lever les obstacles presque insurmontables que la mer a mis à la navigation des gros bâtiments à l'embouchure de la rivière d'Agde,.... [ou bien] entreprendre de nouveaux travaux ; ne pas s'exposer à de nouvelles dépenses aussi infructueuses que les précédentes ». « L'usagedes pontons paraissant... suffisamment proscrit, reste... à examiner les autres moyens qui ont été proposés ».

                                      « Proposition, de la part de la ville d'Agde, du prolongement des jetées ou de la construction de quatre caisses en massif de maçonnerie posées sur la barre et isolées » ; - proposition, par le sieur Le Pelletier des Ravinières, citoyen d'Agde, de « reprendre la formation d'une rade à Brescou », etc. ; - projets de monsieur Rigaud, également citoyen d'Agde ; - projet du « sieur Billoin, inspecteur dans le diocèse d'Agde » ; - « triste situation de... [la ville] d'Agde, dont le commerce, qu'ils évaluent à vingt millions, est totalement interrompu par le banc de sable qui barre l'entrée de la rivière depuis deux ans ;... de 6 à 7 000 habitants, qui composent cette ville et dont la moitié tient à la marine, les deux tiers sont prêts à déguerpir » ; - « différence du prix des transports faits par le port d'Agde ou par le port de Sette » ; - « grand nombre de matelots que fournit la ville d'Agde » à l'État ; - opinion de Ducros sur les différents projets présentés ; - « réflexions sur la véritable cause du mal » ; - « le meilleur moyen pour atteindre le but où on tend... seroit sans doute de changer entièrement l'embouchure de la rivière, en la portant à un autre point de la côte vers le couchant ;... on pourrait même la jeter dans le petit étang qu'on nomme le Clot de Vias... ».

                                      Planches accompagnant le mémoire de Montferrier : - 1. « Plan de la rade projetée sous le fort de Brescou, avec ses sondes en pieds, 1783 » : - « Brescou, digue de 300 toises de longueur, nouveau projet », - « la Lause, rocher occulte », - « digue de Richelieu, faite en 1634 », - « cap d'Agde », - « la Conque »,- « Rochelongue », - « enceinte du port tel qu'il étoit en 1634, dunes de sable, ensablement, ligne où finit actuèlement l'ensablement », - « étang de Saint-Martin, » - « passes qui varient et par lesquelles la mer remplit l'étang [de Saint-Martin], lorsqu'elle est agitée », - église et domaine de Saint-Martin, etc. ; - 2. « Projet du sieur des Ravinières, proposé pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde, décembre 1782 » ; - 3. « Projet du sieur Rigaud, proposé pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde » ; - 4. « Second projet du sieur Rigaud, proposé pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde » ; - 5. « Projet du sieur Billoin... » ; - 6. « Projet du sieur Ducros... ».


                                      • C 4273-1 Agde : fort de Brescou. 1783
                                        1 vue  - Agde : fort de Brescou. C 4273-1 (ouvre la visionneuse)

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                                        Plan de la rade projetée sous le fort de Brescou.

                                        INDEXATION :
                                        Indexation géographique : Agde (Hérault, France)
                                        Indexation matière : Cours d'eau, Fortification
                                        Indexation typologie : Carte et plan

                                      • C 4273-2 Agde : port d'Agde. 1782
                                        1 vue  - Agde : port d\'Agde. C 4273-2 (ouvre la visionneuse)

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                                        Projet du sieur des Ravinières pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde.

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                                        Indexation géographique : Agde (Hérault, France)
                                        Indexation matière : Cours d'eau
                                        Indexation typologie : Carte et plan

                                      • C 4273-3 Agde : port d'Agde. 1783
                                        1 vue  - Agde : port d\'Agde. C 4273-3 (ouvre la visionneuse)

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                                        Projet du sieur Rigaud pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde.

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                                        Indexation géographique : Agde (Hérault, France)
                                        Indexation matière : Cours d'eau
                                        Indexation typologie : Carte et plan

                                      • C 4273-4 Agde : port d'Agde. 1783
                                        1 vue  - Agde : port d\'Agde. C 4273-4 (ouvre la visionneuse)

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                                        Second projet du sieur Rigaud pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde.

                                        INDEXATION :
                                        Indexation géographique : Agde (Hérault, France)
                                        Indexation matière : Cours d'eau
                                        Indexation typologie : Carte et plan

                                      • C 4273-5 Agde : port d'Agde. 1783
                                        1 vue  - Agde : port d\'Agde. C 4273-5 (ouvre la visionneuse)

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                                        Projet du sieur Billoin pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde.

                                        INDEXATION :
                                        Indexation géographique : Agde (Hérault, France)
                                        Indexation matière : Cours d'eau
                                        Indexation typologie : Carte et plan

                                      • C 4273-6 Agde : port d'Agde. 1783
                                        1 vue  - Agde : port d\'Agde. C 4273-6 (ouvre la visionneuse)

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                                        Projet du sieur Ducros pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde.

                                        INDEXATION :
                                        Indexation géographique : Agde (Hérault, France)
                                        Indexation matière : Cours d'eau
                                        Indexation typologie : Carte et plan

                                    • C 14466 Le Grau d'Agde et l'Ile de Brescou. - Essai d'établissement d'un port entre le Cap d'Agde et l'île de Brescou, digue de Richelieu (1634), jetées du Grau d'Agde et ensablements du Grau d'Agde. 1783
                                      Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Mémoire contenant l'abrégé historique des délibérations prises par les États [de Languedoc] sur les différents travaux faits au grau d'Agde pour en rendre l'entrée aisée aux bâtiments du commerce, et l'analyse de quelques projets de nouveaux ouvrages sur le même objet » (Montpellier, impr. Jean Martel aîné, 1783, in-folio de 32 pages, avec 6 planches hors texte gravées et coloriées) ; - « ce mémoire, fait par M. le marquis de Montferrier, syndic-général, a donné lieu à la délibération du 19 décembre 1782, par laquelle les États en ont ordonné l'impression ».

                                      1630-1651. - Port ou Rade de Brescou. - « C'est en 1630 que fut formé le projet de construire un port au cap d'Agde, vis-à-vis la petite isle de Brescou, et l'exécution de ce grand ouvrage fut d'abord ordonnée par un arrêt du Conseil du 10 janvier de la dite année » ; - délibération des États du 22 octobre 1632 ; - « en 1633, le Roi ayant fait demander aux États la somme de 200 000 livres pour être employée aux travaux du dit port, il fut délibéré le 28 novembre d'imposer seulement 50 000 livres.... » ; - « le devis en fut dressé,... le 23 avril 1634, par les srs Jean Bonnafous, ingénieur du Roi, Jean Cavalier, géographe du Roi et contrôleur général des fortifications du Languedoc, et Bernard Bordes, maître des ouvrages royaux dans la dite province : ces ouvrages consistaient principalement en une jetée dans la mer, pour former un môle depuis le rocher interne de la partie du cap d'Agde, appelle la Conque, tirant droit au dernier rocher de l'isle de Brescou du côté du levant, sur une longueur de 400 cannes (4), avec un retour au bout de 100 cannes, formant un angle avec la première jetée, sur laquelle seroit établi un môle bâti à chaux et à sable » ; - « bail... passé au sieur Bonnefoux, dernier moins-disant et suffisament cautionné, sur le pied de son offre, moyennant la somme de 470 000 livres » ; - par la délibération des États du 24 novembre 1634, « il fut déterminé de n'imposer qu'autres 50 000 livres, en chargeant messieurs les députés à la Cour de supplier Sa Majesté de contribuer à l'avenir de ses deniers à la construction du dit port » ; - « indépendamment de cette somme de 100 000 livres fournie par la Province en deux années, il en avoit été imposé une autre ds 40 000 livres en faveur de Monseigneur le Prince pour l'extinction d'un droit de 2 pour cent, qui se levoit à son profita Agde sur toutes les marchandises et qui avoit été supprimé pour l'avantage du commerce » ; - « les représentations de messieurs les députés ne furent pas favorablement accueillies, puisque les États délibérèrent, le 7 décembre 1635, d'imposer encore 50 000 livres, en chargeant de plus fort messieurs leurs députés de continuer les mêmes représentations » ; - impositions successives votées par les États le 22 décembre 1636, le 27 décembre 1638, le 29 novembre 1640, le 17 septembre 1641, le 24 décembre 1642, le 20 novembre 1643, le 16 février 1645, le 2 mars 1646, le 20 mai 1647, les 12 mars et 22 mai 1648 et le 6 septembre 1649 ; - « le nommé Souque, nouvel entrepreneur [ayant succédé à Bonnafous] » ; - « M. d'Argencour, gouverneur de Narbonne, très entendu dans les travaux de cette espèce, [chargé par les États] de se rendre, à Agde avec le sieur Terrisse, capitaine à Roses, et un maçon célèbre de Barcelonne, pour résoudre le dessein de cette tête du môle qui présentait tant de difficultés » ; - « transaction, [passée le 13 janvier 1651, par acte reçu par Albert, notaire de Pézenas,] avec les derniers entrepreneurs, dans laquelle ils s'obligeroient à réparer tous les travaux dégradés par la mer et à perfectionner le môle et ses appartenances, moyennant la somme à prix fait et en bloc de 30 733 livres, qui leur seroit payée en deux années et imposée à cet effet » ; - « il fut déterminé en même temps [par la délibération des États du 10 janvier 1651] que la Province, reconnoissant s'être engagée dans une excessive dépense (celles faites jusqu'alors montant à 506 733 livres), elle devoit la retrancher pour jamais, en laissant le soin d'entretenir et conserver le dit môle aux consuls de la ville d'Agde et autres qui y prendraient intérêt » ; - « il ne fut plus question, jusques en 1668, du port vis-à-vis Brescou ni d'autre dépense qui y fût relative, et il y a grande apparence que l'inutilité d'un ouvrage qui avoit tant coûté, fut reconnue, puisqu'il paraît qu'on se retourna, à cette époque de 1668 vers l'entretien de l'entrée de la rivière ».

                                      1668-1783. - Grau d'Agde. - Jetées et quais. - Le 22 février 1668, les États accordent 7 000 livres, « pour, avec pareille somme qu'offrirent de fournir les diocèses de Béziers et d'Agde, servir à enlever les dépôts de sable qui s'étoient formés à l'embouchure de la dite rivière, dans la mer, en y employant deux pontons que le Roi avoit fait faire à ses dépens ; à condition qu'à l'assiette du diocèse d'Agde, il seroit pris une délibération par laquelle ce diocèse se chargeroit d'entretenir le grau, quand il auroit été une fois nettoyé ».

                                      « Les commissaires du Roi revinrent à la charge au nom de Sa Majesté en 1698, en faisant aux États la demande d'une somme de 32 670 livres pour le nettoiement du lit de la rivière d'Héraut à son embouchure dans la mer » ; - « il fut délibéré que Sa Majesté seroit suppliée d'agréer que la Province n'entrât pas dans cette dépense, attendu celles qu'elle s'était engagée de faire pendant trente ans pour le dessablement du port de Cette ; qu'elle contribuoit encore au creusement du canal communiquant de la mer à l'étang de Thau ; qu'elle avoit ci-devant fourni de grandes sommes pour le môle d'Agde, sans aucun succès, les travaux qui avoient été entrepris ayant été abandonnés », etc. ; - « cette résolution ne tint guère, puisque le 20 du même mois de janvier, la ville d'Agde ayant offert de se charger de l'exécution d'un devis dressé par M. Niquet, ingénieur du Roi, si les États vouloient l'aider d'une somme assez considérable,.... il fut délibéré de lui accorder 20 000 livres, si la jetée prescrite par le devis n'étoit portée qu'à fleur d'eau, ou 27 000 livres, au cas que la ville [d'Agde] fut obligée de faire une plus grande dépense » [voir C 4268] ; - sommes diverses allouées parles États en 1699, 1700 et 1701.

                                      « Ce n'a été qu'en l'année 1704 que les États se sont chargés de l'entretien du grau » ; - délibération du 4 février de la dite année, accordant 6 000 livres pour les « réparations qui seraient indiquées dans le devis qu'en dresseroit M. de Niquet » ; - le 11 janvier 1706, délibération semblable : « nouveaux travaux indiqués dans un devis fait par le sieur de Montaigu, ingénieur du Roi, qui consistaient principalement au rehaussement de la tête de la jetée » ; - en 1707 : « formation d'un banc de sable à côté de l'entrée du grau ; nécessité de faire une seconde jetée ;... [imposition de] 7 000 livres » ; - en 1708 : entretien des susdits travaux ; - en 1709 : prolongement de la grande jetée ; - sommes votées parles délibérations des 16 janvier et 31 décembre 1708, 20 décembre 1709, 17 janvier 1711, 18 janvier et 28 décembre 1712. [voir C 4269).

                                      Délibérations des 4 décembre 1713, 28 novembre 1714, 15 janvier et 30 décembre 1716 : - « bon état du grau », - « réparations des dégradations causées par la mer aux digues ». - Le 8 juillet 1717, « nouvelle adjudication qui fut faite en faveur du nommé Delmas, dernier moins-disant » ; - « cette adjudication tint jusques en 1723 » ; - fonds votés annuellement. - Travaux indispensables « pour recharger les jetées et leur tête » ; - adjudication du 12 juin 1723 « pour le terme de trois années ».

                                      Délibération du 27 janvier 1725 : « imposition de 9 000 livres, dont 6 000 pour recharger le môle et 3 000 pour faire au bord de la rivière, du côté du chemin, les jetées et autres ouvrages convenables pour empêcher son lit de s'élargir ».- Délibérations des 12 février 1726, 24 février 1727, 7 janvier 1728, 18 janvier 1729 et 15 janvier 1731. - « Bon état du grau, mais nécessité de travailler continuellement à son entretien ».

                                      Sur la demande « faite par les commissaires du Roi d'un fonds annuel de 12 000 livres, pour être employé au dit entretien, il fut délibéré, le 7 février 1732, d'imposer la dite somme, ce qui a été fait depuis cette époque jusques et compris l'année 1767, et ces impositions ont été employées par divers entrepreneurs, auxquels les baux ont été passés en 1733, 1739, 1744, 1746, 1753, 1758 et 1763 ».

                                      Délibération du 9 décembre 1766 ; - « l'évaluation en bloc, faite par le sieur Dasté, ingénieur du Roi, chargé de ce département, [des travaux qu'exigeoit encore leur perfection], montoit à la somme de 158 127 livres » ; - adjudication du 21 décembre 1767 pour six années ; - délibération du 28 du même mois, décidant l'imposition annuelle de 25 000 livres, « comptant que les travaux seraient finis pendant le cours du dit bail » ; - « brèches [faites par la mer] aux jetées et à la tête du môle, ce qui rendit inutile une grande partie des ouvrages faits et rendit indispensable d'en faire de nouveaux, estimés 84 000 livres » ; - « nouvelle adjudication, qui fut délibérée par les États le 13 novembre 1773 et faite pour quatre années le 29 janvier 1774 » ; - ces travaux achevés, « nécessité de faire une imposition de 12 000 livres pour les entretenir ; sur quoi il fut délibéré, le 16 décembre 1777, d'imposer la dite somme pour être employée par le même entrepreneur, sauf à être fait une nouvelle adjudication lorsque les États auraient été autorisés par le Roi à avoir seuls la direction des travaux tant du dit grau que des autres ports de la province » ; - « les États ayant obtenu cette satisfaction par le règlement que Sa Majesté eut la bonté de faire le 22 juillet 1778, ils donnèrent pouvoir, par leur délibération du 12 novembre de la même année, à messieurs leurs commissaires de faire seuls la nouvelle adjudication des travaux indiqués dans le devis fait par le sieur Garipuy, l'un des directeurs des travaux publics de la Province, pour l'emploi de la même somme de 12 000 livres pendant quatre nouvelles années, ce qui fut exécuté, le 30 mars 1779, par un bail dont le terme finit le dernier mars de l'année prochaine 1783 ».

                                      Au total, « les dépenses faites depuis 1634 jusques à présent, pour les seuls travaux relatifs à la construction, soit du môle de Rrescou, soit des jetées et quais sur les bords de la rivière depuis le pont de la ville d'Agde jusques à son embouchure dans la mer, s'élèvent à la somme de un million 436 837 livres ».

                                      1735-1776. - GRAU D'AGDE. - Ensablements. - « Les différentes demandes..... [que le commerce de la ville d'Agde] a fait en différents temps aux États, à l'occasion des dépôts de sable formés par la mer dans le lit de la rivière ou à l'entrée du grau, [ont] donné lieu à de nouveaux frais en trois différentes époques, montant en total à plus de 13 000 livres ».

                                      « Ce fut en 1735 que... [se forma] pour la première fois un dépôt de sable à l'embouchure de la rivière, qui, en en rendant l'entrée plus difficile, fit craindre non seulement une interruption dans le commerce, mais même dans le transport des vivres de l'armée d'Italie » ; - « le seul moyen qu'on imagina alors pour y remédier, fut de faire travailler un ponton à l'enlèvement du dit banc de sable ; ce qui fut exécuté par l'envoi, qu'on fit au mois d'avril de la dite année, avec beaucoup de risque, à Agde, d'un des pontons servant au dessablement du port de Sette » ; - « cette machine fut employée jusqu'au commencement du mois de juin, mais d'une manière si infructueuse que.... on se détermina à ne pousser pas plus loin une dépense qui paroissoit absolument inutile, et le ponton fut ramené à Sette » ; - « peu de jours après, une crue de la rivière fit tout l'ouvrage en quelques heures et remit l'entrée du grau dans son état ordinaire » ; - « quoique, par cette expérience et selon l'avis des personnes les plus' entendues, il fût suffisamment établi que le travail des pontons ne pût être utilement employée pour l'entretien et dessablement des rivières débouchant dans la mer, qui doit être l'ouvrage de la nature et du courant des eaux, les négociants de la ville d'Agde présentèrent un mémoire au Conseil pour demander l'établissement d'un ponton permanent dans l'embouchure du grau » ; - « après une longue discussion et un mûr examen », cette demande fut écartée par la délibération du 16 janvier 1736 ; - [voir C 4270].

                                      « Nouvelles représentations des négociants d'Agde, qui insistèrent sur l'établissement d'un ponton, en prenant la dépense du travail qu'on ferait avec cette machine, sur le fonds ordinaire de 12 000 livres fait pour la construction des travaux du grau » ; - délibération des États du 21 décembre 1744 ; - autre délibération du 5 février 1746, décidant « de ne point accorder l'établissement du ponton, par les très bonnes raisons précèdemment déduites, mais de satisfaire également aux désirs des négociants d'Agde, en insérant dans le devis de l'entretien du grau un article contenant l'obligation, de la part de l'entrepreneur, de travailler aux recreusements qui lui seraient indiqués, tant dans le lit de la rivière qu'à l'entrée du grau,... en fournissant, comme il aviserait, toutes les machines nécessaires pour ce travail ».

                                      « Par délibération du 13 décembre 1764, les États rejetèrent la demande de la ville d'Agde... pour la... construction d'un quai en maçonnerie ;& anciennement la Province ne faisoit aucun fonds pour le revêtement des bords de la rivière, dont la communauté d'Agde étoit chargée ».

                                      « La façon de penser des États, sur l'établissement d'un ponton permanent, changea quelques années après, car, par délibération du 13 novembre 1773, ils l'accordèrent sur les nouvelles instances de la ville d'Agde » ; - « nouvelles représentations de la ville d'Agde » ; - autre délibération du 22 décembre 1774, « bien entendu néanmoins qu'on ne feroit travailler le ponton que dans des cas extraordinaires et sur un marché qui seroit fait à chaque fois par messieurs les commissaires des travaux publics, les États ne voulant point établir un travail annuel de la dite machine, sous prétexte de l'entretien du grau, ce qui est inutile pour les rivières qui ont un courant comme l'Hérault » ; - autres délibérations des 6 février et 10 décembre 1776.

                                      1781-1782. - GRAU D'AGDE. - Ensablements. - « Ce dépôt formant une barre dans la mer.... [continua] de s'accroître au point que la profondeur de l'eau étoit réduite à six pieds » ; - « nouvelles plaintes du commerce » ; - secours de 2 000 livres accordé par les États, « pour être employé à faire manoeuvrer encore le ponton, et le commerce y ajouta 3 428 livres » ; - « M. Garipuy... spécialement chargé d'examiner tous les moyens possibles et qu'il croirait les plus efficaces pour parvenir au but tant désiré » ; - délibération du 13 décembre 1781 ; - nouveau secours de 2 000 livres ; - « une dernière crue de l'Hérault... [met] l'entrée du grau dans le plus mauvais état où il... [ait] jamais été » ; - sondages exécutés par Garipuy dans la seconde quinzaine de janvier 1782 ; - mort de Garipuy et de son fils ; - nouveaux sondages par « les sieurs Tinel et Saussine, inspecteurs » ; - « les officiers municipaux de la ville d'Agde... [présentent] un nouveau mémoire pour demander à messieurs les commissaires quatre pontons pour les faire travailler sans perte de temps au déblai de 1 000 toises cubes de sable, que produirait l'enlèvement de la barre sur une étendue de 10 toises de long, autant de large et une toise de hauteur » ; - assemblée des commissaires du 31 mai 1782 : - « impossibilité de remédier au mal quant à présent, puisqu'on n'avoit d'autres pontons que ceux qui servoient actuellement au dessablement du port de Sette ; qu'il faudrait, pour les faire passer à Agde, faire cesser entièrement ce travail dans le seul temps où il pourrait être fait, tandis que ce port avoit toujours besoin d'un recreusement ordinaire... » ; - « tel est l'état des choses sur lequel les États doivent délibérer ». - Observations de Montferrier « sur ce qui résulte des détails que contient ce mémoire ». - « Il ne s'agit... plus... que de décider lequel des deux partis est le plus raisonnable :... ou laisser à la nature le soin de lever les obstacles presque insurmontables que la mer a mis à la navigation des gros bâtiments à l'embouchure de la rivière d'Agde,.... [ou bien] entreprendre de nouveaux travaux ; ne pas s'exposer à de nouvelles dépenses aussi infructueuses que les précédentes ». « L'usagedes pontons paraissant... suffisamment proscrit, reste... à examiner les autres moyens qui ont été proposés ».

                                      « Proposition, de la part de la ville d'Agde, du prolongement des jetées ou de la construction de quatre caisses en massif de maçonnerie posées sur la barre et isolées » ; - proposition, par le sieur Le Pelletier des Ravinières, citoyen d'Agde, de « reprendre la formation d'une rade à Brescou », etc. ; - projets de monsieur Rigaud, également citoyen d'Agde ; - projet du « sieur Billoin, inspecteur dans le diocèse d'Agde » ; - « triste situation de... [la ville] d'Agde, dont le commerce, qu'ils évaluent à vingt millions, est totalement interrompu par le banc de sable qui barre l'entrée de la rivière depuis deux ans ;... de 6 à 7 000 habitants, qui composent cette ville et dont la moitié tient à la marine, les deux tiers sont prêts à déguerpir » ; - « différence du prix des transports faits par le port d'Agde ou par le port de Sette » ; - « grand nombre de matelots que fournit la ville d'Agde » à l'État ; - opinion de Ducros sur les différents projets présentés ; - « réflexions sur la véritable cause du mal » ; - « le meilleur moyen pour atteindre le but où on tend... seroit sans doute de changer entièrement l'embouchure de la rivière, en la portant à un autre point de la côte vers le couchant ;... on pourrait même la jeter dans le petit étang qu'on nomme le Clot de Vias... ».

                                      Planches accompagnant le mémoire de Montferrier : - 1. « Plan de la rade projetée sous le fort de Brescou, avec ses sondes en pieds, 1783 » : - « Brescou, digue de 300 toises de longueur, nouveau projet », - « la Lause, rocher occulte », - « digue de Richelieu, faite en 1634 », - « cap d'Agde », - « la Conque »,- « Rochelongue », - « enceinte du port tel qu'il étoit en 1634, dunes de sable, ensablement, ligne où finit actuèlement l'ensablement », - « étang de Saint-Martin, » - « passes qui varient et par lesquelles la mer remplit l'étang [de Saint-Martin], lorsqu'elle est agitée », - église et domaine de Saint-Martin, etc. ; - 2. « Projet du sieur des Ravinières, proposé pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde, décembre 1782 » ; - 3. « Projet du sieur Rigaud, proposé pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde » ; - 4. « Second projet du sieur Rigaud, proposé pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde » ; - 5. « Projet du sieur Billoin... » ; - 6. « Projet du sieur Ducros... ».


                                      • C 4273-1 Agde : fort de Brescou. 1783
                                        1 vue  - Agde : fort de Brescou. C 4273-1 (ouvre la visionneuse)

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                                        Plan de la rade projetée sous le fort de Brescou.

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                                      • C 4273-2 Agde : port d'Agde. 1782
                                        1 vue  - Agde : port d\'Agde. C 4273-2 (ouvre la visionneuse)

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                                        Projet du sieur des Ravinières pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde.

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                                      • C 4273-3 Agde : port d'Agde. 1783
                                        1 vue  - Agde : port d\'Agde. C 4273-3 (ouvre la visionneuse)

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                                        Projet du sieur Rigaud pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde.

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                                      • C 4273-4 Agde : port d'Agde. 1783
                                        1 vue  - Agde : port d\'Agde. C 4273-4 (ouvre la visionneuse)

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                                        Second projet du sieur Rigaud pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde.

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                                      • C 4273-5 Agde : port d'Agde. 1783
                                        1 vue  - Agde : port d\'Agde. C 4273-5 (ouvre la visionneuse)

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                                        Projet du sieur Billoin pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde.

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                                      • C 4273-6 Agde : port d'Agde. 1783
                                        1 vue  - Agde : port d\'Agde. C 4273-6 (ouvre la visionneuse)

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                                        Projet du sieur Ducros pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde.

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                                    • C 4274 Le Grau d'Agde. 1784
                                      Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Mémoire pour rendre compte aux États des suites de leur délibération du 27e novembre 1783 » (non signé). - « M. Groignard, ingénieur général de la marine, dont les talents supérieurs et des travaux sans exemples ont si bien étably la grande réputation, fut choisy comme l'homme le plus propre à éclairer les États » ; - séjour de cet ingénieur à Agde ; - mémoire remis par lui ; - son système consistait « simplement au prolongement sans interruption des jetées actuelles sur 200 toises de longueur en avançant dans les eaux de la mer » ; - « cette théorie, appuyée par M. Groignard sur. les calculs faits d'après l'expérience des ensablements progressifs de l'anse depuis l'année 1746, fit une juste impression sur l'esprit de la commission et ensuite de l'assemblée, qui n'hésita pas à l'adopter » ; - « portions de jettées formées d'abord en charpente, comme une espèce de navire, et intérieurement en maçonnerie, ayant chacune 25 toises de long, lesquelles étant conduites à flot jusques à l'endroit de leur emplacement, y seraient coulées bas... et étant jointes l'une à l'autre, formeraient, dans le temps le plus court comme le plus désirable, l'entier prolongement » ; - délibération des États, du 27 novembre 1783, donnant pouvoir aux commissaires de faire travailler « à deux parties de jettées, de 25 toises de longueur chacune » ; - l'archevêque de Narbonne « chargea le nommé Arnaud, maître contrusteur des navires à Agde, que cet ingénieur lui désigna comme le seul capable de bien exécuter son projet, de faire les approvisionnements de tous les matériaux et principalement des bois nécessaires pour la construction des dites deux premières parties de jettée » ; - traité à forfait avec le dit Arnaud, au prix de 37 499 livres ; - « M. Groignard jugea à propos de faire venir un charpentier de la marine, [nommé Pomet], pour aider à les mettre en œuvre et puis un ingénieur, [le sieur Romain,] et un piqueur [de la marine, le sieur Trussy], pour diriger et surveiller en son absence les travaux jusques à leur entière perfection » ; - « à la fin du mois de septembre, les travaux.... se trouvèrent... entièrement perfectionnés ;... [ils] consistaient non seulement à ceux de la jettée comprise dans le premier marché, mais de plus à diverses augmentations ordonnées par M. Groignard, qui en ont fait monter la dépense à 46 000 livres, indépendament des autres fraix indispensables pour conduire et mettre en place la jetée flotante », etc. ; - submersion de « la jettée en caisse », le 21 juillet, « avec le plus grand succès », en présence de Groignard et des commissaires ; - « nouveau traité avec le même entrepreneur pour la construction de quatre autres parties de jettée, suivant le projet de monsieur Groignard, et au prix chacune de 46 000 livres » ;

                                      « Violente tempête survenue les 7 et 8 du mois d'octobre », - « très grandes dégradations » ; - vérification faite par Ducros, le 12 ; - Ducros fait immédiatement envelopper « la tête de la jettée » dégradée, « par une jettée faite avec de très gros quartiers de pierre, et recouvrir en même tems la partie affaissée et désunie... par de pareils quartiers de pierre » ; - autres travaux faits d'urgence ; - réflexions soumises à la commission au sujet du système de Groignard.