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C 4273 Le Grau d'Agde et l'Ile de Brescou. - Essai d'établissement d'un port entre le Cap d'Agde et l'île de Brescou, digue de Richelieu (1634), jetées du Grau d'Agde et ensablements du Grau d'Agde. 1783

Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu :

« Mémoire contenant l'abrégé historique des délibérations prises par les États [de Languedoc] sur les différents travaux faits au grau d'Agde pour en rendre l'entrée aisée aux bâtiments du commerce, et l'analyse de quelques projets de nouveaux ouvrages sur le même objet » (Montpellier, impr. Jean Martel aîné, 1783, in-folio de 32 pages, avec 6 planches hors texte gravées et coloriées) ; - « ce mémoire, fait par M. le marquis de Montferrier, syndic-général, a donné lieu à la délibération du 19 décembre 1782, par laquelle les États en ont ordonné l'impression ».

1630-1651. - Port ou Rade de Brescou. - « C'est en 1630 que fut formé le projet de construire un port au cap d'Agde, vis-à-vis la petite isle de Brescou, et l'exécution de ce grand ouvrage fut d'abord ordonnée par un arrêt du Conseil du 10 janvier de la dite année » ; - délibération des États du 22 octobre 1632 ; - « en 1633, le Roi ayant fait demander aux États la somme de 200 000 livres pour être employée aux travaux du dit port, il fut délibéré le 28 novembre d'imposer seulement 50 000 livres.... » ; - « le devis en fut dressé,... le 23 avril 1634, par les srs Jean Bonnafous, ingénieur du Roi, Jean Cavalier, géographe du Roi et contrôleur général des fortifications du Languedoc, et Bernard Bordes, maître des ouvrages royaux dans la dite province : ces ouvrages consistaient principalement en une jetée dans la mer, pour former un môle depuis le rocher interne de la partie du cap d'Agde, appelle la Conque, tirant droit au dernier rocher de l'isle de Brescou du côté du levant, sur une longueur de 400 cannes (4), avec un retour au bout de 100 cannes, formant un angle avec la première jetée, sur laquelle seroit établi un môle bâti à chaux et à sable » ; - « bail... passé au sieur Bonnefoux, dernier moins-disant et suffisament cautionné, sur le pied de son offre, moyennant la somme de 470 000 livres » ; - par la délibération des États du 24 novembre 1634, « il fut déterminé de n'imposer qu'autres 50 000 livres, en chargeant messieurs les députés à la Cour de supplier Sa Majesté de contribuer à l'avenir de ses deniers à la construction du dit port » ; - « indépendamment de cette somme de 100 000 livres fournie par la Province en deux années, il en avoit été imposé une autre ds 40 000 livres en faveur de Monseigneur le Prince pour l'extinction d'un droit de 2 pour cent, qui se levoit à son profita Agde sur toutes les marchandises et qui avoit été supprimé pour l'avantage du commerce » ; - « les représentations de messieurs les députés ne furent pas favorablement accueillies, puisque les États délibérèrent, le 7 décembre 1635, d'imposer encore 50 000 livres, en chargeant de plus fort messieurs leurs députés de continuer les mêmes représentations » ; - impositions successives votées par les États le 22 décembre 1636, le 27 décembre 1638, le 29 novembre 1640, le 17 septembre 1641, le 24 décembre 1642, le 20 novembre 1643, le 16 février 1645, le 2 mars 1646, le 20 mai 1647, les 12 mars et 22 mai 1648 et le 6 septembre 1649 ; - « le nommé Souque, nouvel entrepreneur [ayant succédé à Bonnafous] » ; - « M. d'Argencour, gouverneur de Narbonne, très entendu dans les travaux de cette espèce, [chargé par les États] de se rendre, à Agde avec le sieur Terrisse, capitaine à Roses, et un maçon célèbre de Barcelonne, pour résoudre le dessein de cette tête du môle qui présentait tant de difficultés » ; - « transaction, [passée le 13 janvier 1651, par acte reçu par Albert, notaire de Pézenas,] avec les derniers entrepreneurs, dans laquelle ils s'obligeroient à réparer tous les travaux dégradés par la mer et à perfectionner le môle et ses appartenances, moyennant la somme à prix fait et en bloc de 30 733 livres, qui leur seroit payée en deux années et imposée à cet effet » ; - « il fut déterminé en même temps [par la délibération des États du 10 janvier 1651] que la Province, reconnoissant s'être engagée dans une excessive dépense (celles faites jusqu'alors montant à 506 733 livres), elle devoit la retrancher pour jamais, en laissant le soin d'entretenir et conserver le dit môle aux consuls de la ville d'Agde et autres qui y prendraient intérêt » ; - « il ne fut plus question, jusques en 1668, du port vis-à-vis Brescou ni d'autre dépense qui y fût relative, et il y a grande apparence que l'inutilité d'un ouvrage qui avoit tant coûté, fut reconnue, puisqu'il paraît qu'on se retourna, à cette époque de 1668 vers l'entretien de l'entrée de la rivière ».

1668-1783. - Grau d'Agde. - Jetées et quais. - Le 22 février 1668, les États accordent 7 000 livres, « pour, avec pareille somme qu'offrirent de fournir les diocèses de Béziers et d'Agde, servir à enlever les dépôts de sable qui s'étoient formés à l'embouchure de la dite rivière, dans la mer, en y employant deux pontons que le Roi avoit fait faire à ses dépens ; à condition qu'à l'assiette du diocèse d'Agde, il seroit pris une délibération par laquelle ce diocèse se chargeroit d'entretenir le grau, quand il auroit été une fois nettoyé ».

« Les commissaires du Roi revinrent à la charge au nom de Sa Majesté en 1698, en faisant aux États la demande d'une somme de 32 670 livres pour le nettoiement du lit de la rivière d'Héraut à son embouchure dans la mer » ; - « il fut délibéré que Sa Majesté seroit suppliée d'agréer que la Province n'entrât pas dans cette dépense, attendu celles qu'elle s'était engagée de faire pendant trente ans pour le dessablement du port de Cette ; qu'elle contribuoit encore au creusement du canal communiquant de la mer à l'étang de Thau ; qu'elle avoit ci-devant fourni de grandes sommes pour le môle d'Agde, sans aucun succès, les travaux qui avoient été entrepris ayant été abandonnés », etc. ; - « cette résolution ne tint guère, puisque le 20 du même mois de janvier, la ville d'Agde ayant offert de se charger de l'exécution d'un devis dressé par M. Niquet, ingénieur du Roi, si les États vouloient l'aider d'une somme assez considérable,.... il fut délibéré de lui accorder 20 000 livres, si la jetée prescrite par le devis n'étoit portée qu'à fleur d'eau, ou 27 000 livres, au cas que la ville [d'Agde] fut obligée de faire une plus grande dépense » [voir C 4268] ; - sommes diverses allouées parles États en 1699, 1700 et 1701.

« Ce n'a été qu'en l'année 1704 que les États se sont chargés de l'entretien du grau » ; - délibération du 4 février de la dite année, accordant 6 000 livres pour les « réparations qui seraient indiquées dans le devis qu'en dresseroit M. de Niquet » ; - le 11 janvier 1706, délibération semblable : « nouveaux travaux indiqués dans un devis fait par le sieur de Montaigu, ingénieur du Roi, qui consistaient principalement au rehaussement de la tête de la jetée » ; - en 1707 : « formation d'un banc de sable à côté de l'entrée du grau ; nécessité de faire une seconde jetée ;... [imposition de] 7 000 livres » ; - en 1708 : entretien des susdits travaux ; - en 1709 : prolongement de la grande jetée ; - sommes votées parles délibérations des 16 janvier et 31 décembre 1708, 20 décembre 1709, 17 janvier 1711, 18 janvier et 28 décembre 1712. [voir C 4269).

Délibérations des 4 décembre 1713, 28 novembre 1714, 15 janvier et 30 décembre 1716 : - « bon état du grau », - « réparations des dégradations causées par la mer aux digues ». - Le 8 juillet 1717, « nouvelle adjudication qui fut faite en faveur du nommé Delmas, dernier moins-disant » ; - « cette adjudication tint jusques en 1723 » ; - fonds votés annuellement. - Travaux indispensables « pour recharger les jetées et leur tête » ; - adjudication du 12 juin 1723 « pour le terme de trois années ».

Délibération du 27 janvier 1725 : « imposition de 9 000 livres, dont 6 000 pour recharger le môle et 3 000 pour faire au bord de la rivière, du côté du chemin, les jetées et autres ouvrages convenables pour empêcher son lit de s'élargir ».- Délibérations des 12 février 1726, 24 février 1727, 7 janvier 1728, 18 janvier 1729 et 15 janvier 1731. - « Bon état du grau, mais nécessité de travailler continuellement à son entretien ».

Sur la demande « faite par les commissaires du Roi d'un fonds annuel de 12 000 livres, pour être employé au dit entretien, il fut délibéré, le 7 février 1732, d'imposer la dite somme, ce qui a été fait depuis cette époque jusques et compris l'année 1767, et ces impositions ont été employées par divers entrepreneurs, auxquels les baux ont été passés en 1733, 1739, 1744, 1746, 1753, 1758 et 1763 ».

Délibération du 9 décembre 1766 ; - « l'évaluation en bloc, faite par le sieur Dasté, ingénieur du Roi, chargé de ce département, [des travaux qu'exigeoit encore leur perfection], montoit à la somme de 158 127 livres » ; - adjudication du 21 décembre 1767 pour six années ; - délibération du 28 du même mois, décidant l'imposition annuelle de 25 000 livres, « comptant que les travaux seraient finis pendant le cours du dit bail » ; - « brèches [faites par la mer] aux jetées et à la tête du môle, ce qui rendit inutile une grande partie des ouvrages faits et rendit indispensable d'en faire de nouveaux, estimés 84 000 livres » ; - « nouvelle adjudication, qui fut délibérée par les États le 13 novembre 1773 et faite pour quatre années le 29 janvier 1774 » ; - ces travaux achevés, « nécessité de faire une imposition de 12 000 livres pour les entretenir ; sur quoi il fut délibéré, le 16 décembre 1777, d'imposer la dite somme pour être employée par le même entrepreneur, sauf à être fait une nouvelle adjudication lorsque les États auraient été autorisés par le Roi à avoir seuls la direction des travaux tant du dit grau que des autres ports de la province » ; - « les États ayant obtenu cette satisfaction par le règlement que Sa Majesté eut la bonté de faire le 22 juillet 1778, ils donnèrent pouvoir, par leur délibération du 12 novembre de la même année, à messieurs leurs commissaires de faire seuls la nouvelle adjudication des travaux indiqués dans le devis fait par le sieur Garipuy, l'un des directeurs des travaux publics de la Province, pour l'emploi de la même somme de 12 000 livres pendant quatre nouvelles années, ce qui fut exécuté, le 30 mars 1779, par un bail dont le terme finit le dernier mars de l'année prochaine 1783 ».

Au total, « les dépenses faites depuis 1634 jusques à présent, pour les seuls travaux relatifs à la construction, soit du môle de Rrescou, soit des jetées et quais sur les bords de la rivière depuis le pont de la ville d'Agde jusques à son embouchure dans la mer, s'élèvent à la somme de un million 436 837 livres ».

1735-1776. - GRAU D'AGDE. - Ensablements. - « Les différentes demandes..... [que le commerce de la ville d'Agde] a fait en différents temps aux États, à l'occasion des dépôts de sable formés par la mer dans le lit de la rivière ou à l'entrée du grau, [ont] donné lieu à de nouveaux frais en trois différentes époques, montant en total à plus de 13 000 livres ».

« Ce fut en 1735 que... [se forma] pour la première fois un dépôt de sable à l'embouchure de la rivière, qui, en en rendant l'entrée plus difficile, fit craindre non seulement une interruption dans le commerce, mais même dans le transport des vivres de l'armée d'Italie » ; - « le seul moyen qu'on imagina alors pour y remédier, fut de faire travailler un ponton à l'enlèvement du dit banc de sable ; ce qui fut exécuté par l'envoi, qu'on fit au mois d'avril de la dite année, avec beaucoup de risque, à Agde, d'un des pontons servant au dessablement du port de Sette » ; - « cette machine fut employée jusqu'au commencement du mois de juin, mais d'une manière si infructueuse que.... on se détermina à ne pousser pas plus loin une dépense qui paroissoit absolument inutile, et le ponton fut ramené à Sette » ; - « peu de jours après, une crue de la rivière fit tout l'ouvrage en quelques heures et remit l'entrée du grau dans son état ordinaire » ; - « quoique, par cette expérience et selon l'avis des personnes les plus' entendues, il fût suffisamment établi que le travail des pontons ne pût être utilement employée pour l'entretien et dessablement des rivières débouchant dans la mer, qui doit être l'ouvrage de la nature et du courant des eaux, les négociants de la ville d'Agde présentèrent un mémoire au Conseil pour demander l'établissement d'un ponton permanent dans l'embouchure du grau » ; - « après une longue discussion et un mûr examen », cette demande fut écartée par la délibération du 16 janvier 1736 ; - [voir C 4270].

« Nouvelles représentations des négociants d'Agde, qui insistèrent sur l'établissement d'un ponton, en prenant la dépense du travail qu'on ferait avec cette machine, sur le fonds ordinaire de 12 000 livres fait pour la construction des travaux du grau » ; - délibération des États du 21 décembre 1744 ; - autre délibération du 5 février 1746, décidant « de ne point accorder l'établissement du ponton, par les très bonnes raisons précèdemment déduites, mais de satisfaire également aux désirs des négociants d'Agde, en insérant dans le devis de l'entretien du grau un article contenant l'obligation, de la part de l'entrepreneur, de travailler aux recreusements qui lui seraient indiqués, tant dans le lit de la rivière qu'à l'entrée du grau,... en fournissant, comme il aviserait, toutes les machines nécessaires pour ce travail ».

« Par délibération du 13 décembre 1764, les États rejetèrent la demande de la ville d'Agde... pour la... construction d'un quai en maçonnerie ;& anciennement la Province ne faisoit aucun fonds pour le revêtement des bords de la rivière, dont la communauté d'Agde étoit chargée ».

« La façon de penser des États, sur l'établissement d'un ponton permanent, changea quelques années après, car, par délibération du 13 novembre 1773, ils l'accordèrent sur les nouvelles instances de la ville d'Agde » ; - « nouvelles représentations de la ville d'Agde » ; - autre délibération du 22 décembre 1774, « bien entendu néanmoins qu'on ne feroit travailler le ponton que dans des cas extraordinaires et sur un marché qui seroit fait à chaque fois par messieurs les commissaires des travaux publics, les États ne voulant point établir un travail annuel de la dite machine, sous prétexte de l'entretien du grau, ce qui est inutile pour les rivières qui ont un courant comme l'Hérault » ; - autres délibérations des 6 février et 10 décembre 1776.

1781-1782. - GRAU D'AGDE. - Ensablements. - « Ce dépôt formant une barre dans la mer.... [continua] de s'accroître au point que la profondeur de l'eau étoit réduite à six pieds » ; - « nouvelles plaintes du commerce » ; - secours de 2 000 livres accordé par les États, « pour être employé à faire manoeuvrer encore le ponton, et le commerce y ajouta 3 428 livres » ; - « M. Garipuy... spécialement chargé d'examiner tous les moyens possibles et qu'il croirait les plus efficaces pour parvenir au but tant désiré » ; - délibération du 13 décembre 1781 ; - nouveau secours de 2 000 livres ; - « une dernière crue de l'Hérault... [met] l'entrée du grau dans le plus mauvais état où il... [ait] jamais été » ; - sondages exécutés par Garipuy dans la seconde quinzaine de janvier 1782 ; - mort de Garipuy et de son fils ; - nouveaux sondages par « les sieurs Tinel et Saussine, inspecteurs » ; - « les officiers municipaux de la ville d'Agde... [présentent] un nouveau mémoire pour demander à messieurs les commissaires quatre pontons pour les faire travailler sans perte de temps au déblai de 1 000 toises cubes de sable, que produirait l'enlèvement de la barre sur une étendue de 10 toises de long, autant de large et une toise de hauteur » ; - assemblée des commissaires du 31 mai 1782 : - « impossibilité de remédier au mal quant à présent, puisqu'on n'avoit d'autres pontons que ceux qui servoient actuellement au dessablement du port de Sette ; qu'il faudrait, pour les faire passer à Agde, faire cesser entièrement ce travail dans le seul temps où il pourrait être fait, tandis que ce port avoit toujours besoin d'un recreusement ordinaire... » ; - « tel est l'état des choses sur lequel les États doivent délibérer ». - Observations de Montferrier « sur ce qui résulte des détails que contient ce mémoire ». - « Il ne s'agit... plus... que de décider lequel des deux partis est le plus raisonnable :... ou laisser à la nature le soin de lever les obstacles presque insurmontables que la mer a mis à la navigation des gros bâtiments à l'embouchure de la rivière d'Agde,.... [ou bien] entreprendre de nouveaux travaux ; ne pas s'exposer à de nouvelles dépenses aussi infructueuses que les précédentes ». « L'usagedes pontons paraissant... suffisamment proscrit, reste... à examiner les autres moyens qui ont été proposés ».

« Proposition, de la part de la ville d'Agde, du prolongement des jetées ou de la construction de quatre caisses en massif de maçonnerie posées sur la barre et isolées » ; - proposition, par le sieur Le Pelletier des Ravinières, citoyen d'Agde, de « reprendre la formation d'une rade à Brescou », etc. ; - projets de monsieur Rigaud, également citoyen d'Agde ; - projet du « sieur Billoin, inspecteur dans le diocèse d'Agde » ; - « triste situation de... [la ville] d'Agde, dont le commerce, qu'ils évaluent à vingt millions, est totalement interrompu par le banc de sable qui barre l'entrée de la rivière depuis deux ans ;... de 6 à 7 000 habitants, qui composent cette ville et dont la moitié tient à la marine, les deux tiers sont prêts à déguerpir » ; - « différence du prix des transports faits par le port d'Agde ou par le port de Sette » ; - « grand nombre de matelots que fournit la ville d'Agde » à l'État ; - opinion de Ducros sur les différents projets présentés ; - « réflexions sur la véritable cause du mal » ; - « le meilleur moyen pour atteindre le but où on tend... seroit sans doute de changer entièrement l'embouchure de la rivière, en la portant à un autre point de la côte vers le couchant ;... on pourrait même la jeter dans le petit étang qu'on nomme le Clot de Vias... ».

Planches accompagnant le mémoire de Montferrier : - 1. « Plan de la rade projetée sous le fort de Brescou, avec ses sondes en pieds, 1783 » : - « Brescou, digue de 300 toises de longueur, nouveau projet », - « la Lause, rocher occulte », - « digue de Richelieu, faite en 1634 », - « cap d'Agde », - « la Conque »,- « Rochelongue », - « enceinte du port tel qu'il étoit en 1634, dunes de sable, ensablement, ligne où finit actuèlement l'ensablement », - « étang de Saint-Martin, » - « passes qui varient et par lesquelles la mer remplit l'étang [de Saint-Martin], lorsqu'elle est agitée », - église et domaine de Saint-Martin, etc. ; - 2. « Projet du sieur des Ravinières, proposé pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde, décembre 1782 » ; - 3. « Projet du sieur Rigaud, proposé pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde » ; - 4. « Second projet du sieur Rigaud, proposé pour le rétablissement de la navigation au port d'Agde » ; - 5. « Projet du sieur Billoin... » ; - 6. « Projet du sieur Ducros... ».


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