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Intendance de LanguedocNombre de notices : 7303

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                          • C 4139 Garonne, Ariège et Tarn, possesseurs des îles, créments et atterrissements. 1686-1688
                            Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                            CONTENU ET STRUCTURE :
                            Présentation du contenu :

                            Ordonnance de l'intendant de Basville, prescrivant que « les possesseurs des isles et crémens, compris dans les procès-verbaux des experts et arpenteurs... nommez pour travailler à la recherche, estimation et arpentage des dites isles et crémens, sçavoir sur la rivière de Garonne, depuis le lieu de Portet jusques à Mauran, et sur la rivière de l'Arriège, depuis le dit lieu de Portet jusques à Auterive, ensemble sur la rivière du Tarn, dans l'estendue de la généralité de Toulouse, seront receus jusques au 25e de ce mois [de septembre 1686] à faire leurs déclarations précises, à Toulouse, par-devant le sieur Mariotte,... commis à cet effet, comme ils se soumettent à paier le droit de confirmation et de champart, portés par la... déclaration [du Roi] » (10 septembre 1686).

                            Procès-verbal de l'intendant, taxant « les possesseurs qui ont fait leurs soumissions, sur le pied du seizième denier de la valeur de leurs isles et crémens, et ceux qui n'ont fait ny soumissions ny productions, sur le pied du huitiesme denier de la valeur du fonds, suivant l'estimation portée par le rapport des... experts » (28 septembre 1686) : - 1° « estat de ceux qui ont fourny leurs soumissions » (articles 1 à 48) ; - 2° « estat de ceux qui n'ont fait ny soumissions ny productions » (articles 49 à 93) ; - « maître Jean Féraud, lieutenant des eaux et forests de Cominge, et le nommé Lamic, bourgeois de Toulouse, experts, et... le nommé Rey, arpenteur général de la grande maistrise de Toulouse, cy-devant nommez par M. Daguesseau, pour lors intendant en cette province » et continués par de Basville ; - îles et créments de la Garonne, possédés par « la communauté de la ville de Carbonne », par la communauté de Rieux, par la communauté de Salles, par le sieur dde la Bernède, par la communauté de « Cassère » (Cazères), par « le seigneur de Coladère » (Couladère), par « la communauté de Colladère », par « le sieur dde Montbéraud, seigneur de Palamine et la communauté du dit lieu » (Palaminy), par « le sieur Anceau, seigneur de Mauran », etc. ; - îles et créments de l'Ariège, possédés par « la communauté de Goirand » (Goyrans), par « la communauté de Justaret » (commune de Pins-et-Justaret), par la communauté de Clermont, par « la communauté de Vernet » (Le Vernet), par la communauté de Venerque, par « le sieur dde Lesdain, seigneur de Grépiac » et par la communauté du dit Grépiac, par la communauté d'Auterive, par « le sieur Sanson, premier consul d'Auterive », etc. ; - îles et créments du Tarn, possédés par les communautés de « Ventillac », de « Villemeur » et de Rabastens, etc. ; - îles et créments de la Garonne, possédés, dans la juridiction de Carbonne, par « le sieur dde Montbel, scindic de la Province, en qualité de seigneur de la Térasse » ; dans la juridiction de Rieux, par le « scindic de l'hospital de Saint-Jacques de la ville de Rieux », par « les Pères Minimes de la ville de Toulouse », par le sieur Thomas, lieutenant de juge de la ville de Rieux, par Me de Pallenc, prébendier de Rieux, etc. ; dans la juridiction de Salles, par « le sieur Dormaut (?), thrésorier de Toulouse », etc. ; dans la juridiction de Cazères, par maître Boissac, curé de Carbonne, par la communauté de Cazères, par « les prestres de l'église de Casères », etc. ; - îles et créments de l'Ariège, possédés, dans la juridiction de Goyrans, par « le baron de Gouairans », etc. ; dans la juridiction de Justaret, par le sieur dde la Figarède et par les consuls de Justaret ; dans la juridiction de Venerque, par le sieur dde Venerque, par les religieux de la Trinité de Toulouse, etc. ; dans la juridiction de Grépiac, par « le seigneur de Venerque », par l'église de Grépiac, par « le sieur Durtaud, sieur de Viviez », etc. ; dans la juridiction d'Auterive, par « le sieur Lombrail, conseiller de Toulouse », par « les religieuses Sainte-Claire de la ville d'Auterive », par le sieur Moras, procureur du Roi, par « Me Maudois, curé de Saint-Fermin de Toulouse, le chapelain de la chapelle Nostre-Dame de Saint-Pierre d'Auterive », etc. ; - îles et créments du Tarn, possédés, dans la juridiction des Barthes, par « maître Dutil, avocat, habitant de las Barthes » et par « le sieur Flottard de Cours, seigneur du dit lieu » ; dans la juridiction de Meauzac, par « le seigneur de Maussac » ; dans la juridiction de « Bentilha» (Ventilhac, commune de Barry-d'Islemade), par « le commandeur de Ville-Dieu » ; dans la juridiction de Lagarde, par « le comte de Lallié et les barons de la Motte et Villemade », etc. ; dans la juridiction de Bressols, par « le baron de Gensac », par « les sieurs de la Bastide et Garisson » ; dans la juridiction de Villemur, par « Sa Majesté, [qui] possède au dit lieu une isle appellée la Migeanne » ; dans la juridiction de « Coufoulens » (Coufouleux), par les propriétaires des moulins de Rabastens ; etc.

                            Procès-verbal de travaux faits sur le terrain, « aux terroirs de Campayras et Saint-Germa », etc., près Castelsarrasin, par « maître Pierre Fabre, advocat en parlement, expert nommé par le Roy pour la recherche des isles, crémens, anciens et nouveaux, des rivières [de] Garonne et Tarn », et autres experts et syndics (juillet-septembre 1687) (voir C 4141-4142).

                            Ordonnance de l'intendant de Basville (26 février 1688) prescrivant le paiement des sommes portées par « le roolle aresté au Conseil, le 10e septembre 1686, dans lequel les sy-après nommés possesseurs des isles sur la rivière de Garonne sont taxés pour le huitième denier ».


                          • C 4140 Garonne, Ariège et Tarn, redevances pour les possesseurs des îles, créments et atterrissements. 1688
                            Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                            CONTENU ET STRUCTURE :
                            Présentation du contenu :

                            « Rolle des sommes que le Roi a ordonné, par arrest ce jourd'hui rendu en son conseil, estre payées par les possesseurs des isles et créments des rivières de Garonne, de l'Ariège et du Tarn, dans la province de Languedoc, sçavoir celle de Garonne, depuis le lieu de Portet jusques à Mauran, celle de l'Ariège, depuis le dit lieu de Portet jusques à Auterive, et celle du Tarn, depuis le lieu de Gallac jusques à la pointe de Moissac, pour jouir du bénéfice porté par la déclaration de Sa Majesté du mois d'avril 1686, registrée tant au Parlement de Toulouse qu'à la Chambre des Comptes de Montpellier, et en conséquence estre confirmez en leur possession et jouissance conformément à la dite déclaration, à la charge de paier à Sa Majesté le droit de champart porté par icelle » (7 décembre) : - 1° rivière de Garonne (juridictions de Carbonne, de Rieux, de Salles, de Cazères et de Palaminy) ; - 2° rivière de l'Ariège (juridictions de « Goyrand », de Justaret, de Venerque, de Grépiac et d'Auterive) ; - 3° rivière du Tarn (juridictions de « Las Barthes,... Maussac,... Bentillac,... Lagarde,... Bressolz,... Coulfoulens,... [et] Loupiac ») ; - îles et créments possédés par « les consuls et habitans du lieu de Carbonne », « les habitans de Rieux », « les habitants de Salles », le sieur de la Bernède, les habitans de Cazères, « le seigneur de Caladère » alias « Coladère », etc. (voir C 4139).


                          • C 4141 Garonne et Tarn, îles et créments à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). 1689
                            Description physique : Portefeuille. - 40 pièces, papier.
                            CONTENU ET STRUCTURE :
                            Présentation du contenu :

                            « Sousmissions des pocesseurs des isles et crémans des rivières de Garonne... et le Tarn ». - « Guilhaume de Verdier - Cabasse, magistrat royal au siège de Castelsarrazy, subdélégué par Monseigneur de La Moignon de Basville pour recevoir les [dites] soumissions ». - « Noble Louis de Pousols, écuyer », - « noble Joseph Dupont, cappitaine au régiment de Navarre », - « Jean de Malgasc, sieur de la Cassine », - « noble Guilhaume d'Espaigne, conseiller du Roy et receveur des tailles au diocèze de Montauban », - « messire Guilhaume de Charron, chevalier, conseiller du Roy, trésorier général de France en la générallité de Toulouse », - Jean Ygon, notaire royal à Castelsarrasin, - « noble François-Joseph de Druilhe, escuyer, habitant de Tolose », - « François de Prévost, conseiller du Roy, son recepveur des tailles au présant diocèze », - « noble Guilhaume d'Espaigne, conseilher du Roy et conteroolleur général des dessimes en la généralitté de Tholose, habitant de la présant ville [de Castelsarrazin], faisant tant pour lui que pour noble Jean d'Espaigne, ausy conseilher du Roy et conteroolleur général des dessimes en la dite générallitté, habitant de la ville de Tholose », - « Me René Virolle, avocat en la cour, habitant de la présent ville [de Castelsarrazin] », - « dame Jeanne de Varennes, vefve de monsieur maître Nicolas de Grégoire, escuyer, conseiller du Roi, juge de Villelongue », - « demoiselle Marye de Varènes de Roux,... héritière par béneffice d'invantaire de feu noble Jean de Varènes, sieur de Maluy et de Roux, son père », - « Me Jaques Marqueyret, docteur et advocat en Parlement, habitant de la ville de Montauban, fils au sieur Jean Marqueyret, bourgeois », - Me Pierre Simon, avocat en Parlement, - Jean Virolle, prêtre, docteur en théologie, chapelain, - « Me Jean Verdier, prêtre et sindic du collège Saint-Maur de l'esglise Saint-Sauveur de la dite ville » de Castelsarrasin, - etc.


                          • C 4142 Garonne et Tarn, îles et créments à Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne). 1689-1690
                            Description physique : Portefeuille. - 2 cahiers et, 1 pièce, papier.
                            CONTENU ET STRUCTURE :
                            Présentation du contenu :

                            « Relaction de Pujol et Touzac, expers, pour la séparation des nouveaux crémants d'avec les anciens de la juridiction de la ville de Castelsarrazy (close le 26 juillet 1689) ». - « Abraam Pujol, notaire royal de la ville de Castres » ; - « Guilhaume Touzac, bachelier en droits, aussi notaire royal du lieu de Caumont en Loumagne » ; - « Messire [Jean-] Jeaques de Cassaignau, chevalier, conseiller du Roy, trésorier général de France en la généralité de Toloze, commissaire depputé par le jugement randu par... les commisssaires establis par Sa Majesté pour cognoistre du fait de ses domaines en la province de Languedoc ». - Tènement appelé « le grand et petit Touel », confrontant « les terres d'une mettérie apellée de Larché, apartenant à l'abbaye de Belleperche » ; tènement appelé « Campayras » [voir C 4139], etc. - Noble Pierre d'Espaigne, les consuls et communauté de Castelsarrasin, Guillaume de Charron, trésorier de France ; les religieuses de Saint-Aignan, noble Joseph de Drulhe, « damoiselle Flurette de Caussin, veuve de maître Virolle, advocat », etc.";

                            « Relaction sur l'extimation des fruits, par an, des anciens créments de la juridiction de Castelsarrasy, faicte par ordre de Monseigneur de La Mougnon de Basville, chevalier, conseiller d'estat et intendant de la province de Languedoc, par Pujol et Touzac, experts (parachevée au dit Castelsarrasy ce 23e aoust 1689) ». - Noms des tènements successivement passés en revue : « isle de Campayras ou Milharou,... isle du Toel ou Campayras,... isles de la Cassine,... les isles de la Marque, le Monestié, las Laques et partie de Courbieu,... l'isle de Tailhebru,... l'isle de la Morte,... l'isle del Serre,... l'isle des Cambets,... l'isle des Pruniers,... l'isle de Manieu,& l'isle d'Andorre,... l'isle du Peladis,... l'isle de Calsaud,... l'isle de Milharou,... l'isle apelée le Vacant ».- « Monsieur Dispaigne », « Monsieur de Charron, trésorier de France », la communauté de Castelsarrasin, les religieux Carmes de Castelsarrasin ; - « Mon seigneur de Biscaras, évesque de Béziers » (folios 19 r°, 24 v°, 25 r° et 48 r°) ; - « Monsieur de Malgasc de la Cassine », « noble Jean-Louys de Pouzols », « noble Baltazar du Pont », « noble François-Joseph de Drulhe », le prieur de Saint-Sauveur de Castelsarrasin, « les dames religieuses du couvent de Sainte-Catherine du dit Castelsarrazy, », « les dames religieuses de Saint-Aignan », « les prebstres de l'esglise Saint-Sauveur du dit Castelsarrazy, » etc.

                            Ordonnance de l'intendant de Basville (4 avril 1690) pour l'exécution de l'arrêt du Conseil, du 11 mars 1690, « par lequel Sa Majesté a maintenu et confirmé tous les possesseurs des isles et crémens du terroir et consulat de Castelsarasin, reconnus par le procès-verbal des sieurs Poujol et Tousac, du 23 août 1689, avoir esté fondés avant l'année 1566 en la possession et jouissance des dites isles, en payant annuellement à Sa Majesté, entre les mains du fermier du domaine,..... une redevance seignuriale au lieu du vingtième du revenu, laquelle Sa Majesté a par grâce évaluée à huit sols par chacun arpent des dites isles et crémens, de quelque nature et qualité qu'ils puissent estre et quelques fruits qui y soient cueuillis ».


                          • Garonne
                            • C 4143 Toulouse, île de Tounis. 1694
                              Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Ordonnance de l'intendant de Basville, déchargeant les propiétaires de l'île de Tounis du paiement de la somme de 85 800 livres portée par le rôle arrêté au Conseil le 3 août, « attendu que la dite isle n'a point esté formée par la rivière de Garonne ni par ses crémens » (24 août).


                            • C 4145 Toulouse, île de Tounis. 1745
                              Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Supplique adressée à l'Intendant par « les habitans de l'isle de Tounis à Toulouse, désolés par les grands maux qu'ils souffrent des fréquentes innondations de la rivière de Garonne, » lui demandant « d'interposer son authorité affin d'obliger la ville à faire travailler sans retardement au recrusement de l'ancien canal, le long des murs du quay, et à l'extirpement du gravier opposé à l'isle de Tounis, conformément aux délibérations prises par la ville » (22 février) ; - « ces réparations sy nécessaires et sy pressantes ont été abandonnées » ; - « ruine prochaine de leur quartier » ; - « il n'y a plus en différents endroits que les foibles fondemens des maisons qui résistent au torrent des eaux » ; - « réquisitions du commissaire des poudres et... des propriétaires du moulin du Château Narbonnois, qui sont à la veille de perdre leurs moulins » ; - « l'isle de Tounis renferme un nombre de plus de trois mille habitans, qui sont le mobille de la manu facture des mignonettes, la seule fabrique qu'il y ait dans une grande ville comme Toulouse, et le corps de toutes les teintures, qui ne se peut placer ailleurs ».


                            • C 4144 Navigation sur la Garonne de Toulouse à Bordeaux. 1733-1736
                              Description physique : Portefeuille. - 9 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Correspondance entre le contrôleur général Orry, l'intendant de Bernage et le subdélégué de Toulouse De Comynihan, à propos du « mémoire signé par les maîtres des bateaux sur la rivierre de Garonne, contenant un détail des réparations indispensables à faire pour rendre cette rivierre navigable depuis Toulouze jusqu'à Bordeaux » (1735-1736).

                              « Observations sur l'état des réparations utiles et indispensables à faire pour rendre la rivière navigable de Toulouse à Bordeaux », signé : De Comynihan (Toulouse, le 10 novembre 1735) ; - détail, communauté par communauté, des travaux nécessaires ; - particularités diverses ; - Fenouillet : « Mrs les collégiats de Saint-Martial et M. de La Tournelle en sont seigneurs » ; - « Barbe de Bouc,... dans le territoire de Fenouillet ;.... un moulin à bateau, qui est sur la rivière et qu'on croit appartenir aux collégiats ou boursiers de Saint-Martial de Toulouse » ; - Gagnac : « M. de Tiranny est seigneur de Gagnac, qui est sur la droite en descendant la rivière ; - il y a sur la gauche, en descendant la rivière, Blagnac, dont M. Amieux est seigneur, - Bauzelle, dont M. de Seguy est seigneur, - et Seilh-et-Tricheries, dont Mrs de Percin et de Rochemonteils sont seigneurs ». - « La Capelète est une maison aux religieux Prémont[r]és, qui est dans la terre de Merville, dont M. de Chalvet, sénéchal de Toulouse, est seigneur ; elle est dans l'intendance d'Auch ». - Saint-Jory, « dont M. de Bioule et Made de La Capelle sont seigneurs ». - Castelnau-d'Estrètefonds, « dont M. le marquis de Castelnau, baron des États de Languedoc, est seigneur ». - « Saint-Laurens est une maison appartenant à un conseiller au Parlement de Toulouse, qui en porte le nom ; ce lieu est ou dans Grisoles, dont M. l'abbé de Saint-Sernin est seigneur, ou dans Canals, qui est dans le diocèse Bas-Montauban, tous les deux dans l'intendance de Languedoc ; mais le bord de la rivierre, à gauche en la descendant, est dans Merville ou dans Grenade, qui dépendant] tous les deux de l'intendance d'Auch. » - « Marquet et Longue-trèje sont deux endroits situés dans la jurisdiction de Grenade, petite ville dans l'intendance d'Auch, et dont Made la Princesse de Conty est seigneuresse ». - « Maubers est un local dans la jurisdiction d'Aucamville, dont M. le marquis de Cars est seigneur et qui est dans l'intendance d'Auch ». - « Entre Maubers et Verdun, il y a un moulin à nef, au lieu appelé Rabanel, qui est dans Grisolles, qui est très nuisible à la navigation et qu'il seroit très-important d'ôter » ; - « Verdun est une petite ville dans l'intendance d'Auch » ; - « la Matte de Carbonnes est un local situé dans les juridictions de Monbéquy et de Bessens, qui sont tous deux dans l'in tendance de Languedoc, diocèse Bas-Montauban » ; - « le Mas de Verdun est une abbaye de Bénédictins, dont l'abbé commendataire est seigneur ; ce lieu est dans l'é tendue d'Auch » ; - « Picherre est un local qui est dans la juridiction de Montech, qui est en Languedoc» ; - « Bourret est en Guienne, dans l'intendance d'Auch » ; - « Penchecas est un local partie dans la jurisdiction de Montech et partie dans celle de Bourret » ; - « Cordes est dans la jurisdiction de Saint-Porquier, qui est en Languedoc et sur le bord à droite de [la] Garonne en la descendant ; ainsy le pont qu'il faut faire construire de ce côté, regarde [l'intendance] de Languedoc, mais celuy qu'il faut faire construire sur le côté gauche de la rivierre regarde l'intendance d'Auch » ; - «auprès de Cordes, il y a un moulin à nef,... attaché au bord de la rivière, qui est en Guienne et dans l'intendance d'Auch, qui est très nuisible à la navigation ; ce moulin appartient à M. le marquis de Mirepoix » ; - « Belleperche est une abbaye de Bernardins, dont l'abbé commandataire est seigneur, qui est dans l'intendance d'Auch, aussi bien que le pont des trois Chênes, qui est dans la terre de Castelmairan, dont M. de Gourgues est seigneur » ; - « les bords de cette rivière à droite, opposés à Belleperche, Saint-Nicolas-de-la-Grave et au port des trois Chênes répondent à la jurisdiction de Saint-Porquier et de Castelsarrazin, qui sont en Languedoc, diocèse Bas-Montauban » ; - « Malausse est une terre scituée sur le bord de la rivière du Tarn, dans l'intendance de Montauban et dont M. le marquis de Malausse est seigneur » ; - « Saint-Nicolas-de-la Grave.... dépend de l'abbaye de Moissac, dont M. l'abbé de Biron est seigneur » ; - « La Cardesse ou La Fardesse est un local qui est dans la paroisse d'Aymes, qui est dans l'intendance de Montauban » ; - « Caumont... est une terre, dont M. de Castellan, conseiller au parlement de Toulouse, est seigneur » ; - « Espalais est une terre, dont le seigneur porte le nom ;... elle est dans l'intendance de Bordeaux » ; - Auvillar est dans l'intendance d'Auch ; « M. le comte de Belle-Isle en est seigneur » ; - « Donzac est une dépendance de la terre d'Auvillar ; ainsi le pont... [qu'il] est nécessaire de construire, regarde monsieur l'intendant d'Auch, à moins qu'il ne doive estre construit dans la partie de cette paroisse qui est dans l'intendance de Bordeaux, car une partie de cette paroisse en dépend » ; - « Codaze est un local qui dépend aussi de la paroisse de Donzac » ; - « Le Double appartient à monsieur de La Chabane, président au parlement de Bordeaux, comme une dépendance de la terre de Dun ; ce local dépend de l'intendance de Bordeaux » ; - « l'Isle-Chrétienne est une terre qui appartient au Domaine, dans l'intendance de Bordeaux » ; - « les piquets qu'il faut arracher, au lieu appellé Redon,... [étoient] une digue qui avoit esté plantée par Made de Redon, de Toulouse, pour garantir son terrain ; mais la rivière de Garonne l'ayant sapé et emporté, les piquets ont demuré dans la rivière ; il semble que ce soit au propriétaire de ce fonds à les faire arracher ; au reste, ce local est dans la jurisdiction de l'Isle-Chrétienne et le tout dans l'intendance de Bordeaux » ; - « Saint-Pey-de-Gaubert est une terre qui appartient à monsieur de Chateron » ; - « le Port de Boé est dans la jurisdiction de Domairac, terre du Domaine, dépendant de l'intendance de Bordeaux » ; - « Colayrac est une dépendance de la jurisdiction d'Agen, dans l'intendance de Bordeaux » ; - « Douguet et Vitareau sont clans la terre de Lusignan, dont M. le marquis de Lusignan est seigneur ; c'est dans l'intendance de Bordeaux » ; - « La Gaule de Vidal est dans la paroisse et dans la jurisdiction de Sainte-Colombe, dans l'intendance de Bordeaux » ; - « Béquin est une paroisse du Domaine, dans laquelle est le ruisseau de Campardou, dans l'intendance de Bordeaux » ; - « le Port-Sainte-Marie est une petite ville dans l'in tendance de Bordeaux et on m'a assuré qu'il n'y avoit [pas] de seigneur » ; - « Les Menaux est une terre dont les religieuses du Paravis sont seigneuresses, dans l'in tendance de Bordeaux » ; - « La Gardelle est un local qui est dans la terre de Thouais, dont M. de Sentarailles est seigneur » ; - « Monluc est un local, qui est dans la jurisdiction de Damazan, terre du Domaine, le tout dans l'intendance de Bordeaux » ; - « Castelnau est dans la paroisse de Nicole, apartenant à Made la duchesse d'Aiguilla » ; - « Monheur est un petit village qui appartient au Domaine » ; - le « ruisseau de la Bordasse... est dans la paroisse de Villaton» ; - Tonneins : « Tourneins est une petite ville dans l'intendance de Bordeaux ; on dit que M. de Lamoignon en est le seigneur » ; - « La Marque est dans l'intendance de Bordeaux ; c'est un village qui apartient au Domaine, car on n'en connoit pas le seigneur » ; - « Caillau-Rouy est dans la jurisdiction de Fougaroles, qui est du Domaine » ; - « Taillebourg est une paroisse dont on n'a pas seu dire le seigneur » ; - « Sainte-Bazeille est une petite ville qui dépend aussy de l'intendance de Bordeaux et qu'on m'a assuré être du Domaine » ; - « Melhan est une paroisse, dont on ne connoit pas le seigneur et qui dépend peut-estre du domaine du Roy » ; - « La Baque est un local qui est dans la jurisdiction de Barilles, dont le Roy est seigneur et qui dépend de l'intendance de Bordeaux » ; - « Montaugey est un local qui est dans la terre de.... , qui appartient à un seigneur particulier, dont on n'a pas sçu le nom » ; - « Barries est un village... qu'on m'a assuré dépendre du domaine du Roy » ; - « Castex et Saint-Martin sont dans la paroisse de Canderousse ; La Jauberte est une dépendance de Saint-Macaire, qui est une petite ville ; La Garonelle est un local qui est dans la paroisse de Nostre-Dame-de-Verdelais ; Serou et Lageyre sont des dépendences de la terre de Brassac, qui apartient à Made de Brassac ; tous ces lieux sont dans l'intendance de Bordeaux » ; - « Cadillac est.... une terre qui appartient à monsieur de Moncassin, gentilhomme de Guienne » ; - « Rious est une terre, dont M. de Sallegourges est seigneur, de même que Paillet » ; - « à l'égard de Carroy et de Langoiran, ce sont des paroisses distinctes et séparées, qui dépendent, selon toutes les apparences, du domaine du Roy, car on n'en connoit pas les seigneurs» ; - ponts, qui « ne sont nécessaires que pour que les matelots, qui tirent la cordelle, puissent passer les ruisseaux ou fossés qui coupent les chemins » ; - « naufrages qui arrivent très souvent » ; - « la rivière change souvent de lit par les fréquentes inondations » ; - motifs qui ont empêché le subdélégué de Toulouse « de faire faire un devis estimatif de tous les ouvrages et des réparations proposées » ; - « tout le bord de la rivière de Garonne, à droite en descendant à Bordeaux, depuis la ville de Toulouse jusqu'après la pointe de Moissac, où la jurisdiction de Castelsarrasin s'étend, est dans la province de Languedoc ; le reste de ces mêmes bords de la rivière jusqu'à Bordeaux est dans l'intendance de Montauban et dans celle de Bordeaux ; - à l'égard des autres bords de la même rivière, à gauche en descendant à Bordeaux, depuis la ville de Toulouse jusqu'à la Capelette ou Merville, ce qui ne fait que la longueur d'environ trois lieues, ils [s]ont aussi dans la province et dans l'intendance de Languedoc, et tous les restes de ces mêmes bords à gauche sont ou dans l'intendance d'Auch ou [dans celle] de Bordeaux » ; - « comme toutes les rivières navigables appartiennent au Roy, il semble que c'est aussy au Roy à faire cette dépense ; cependant comme il y a des seigneurs particuliers, dont les terres aboutissent à la rivière, qui en tirent de grands avantages, soit par le droit d'attache des moulins, soit par les péages qu'ils perçoivent sur la rivière, soit par le droit de pesche dont ils jouissent, ou par inféodation du Roy ou par d'autres titres, et qu'il y a aussy beaucoup de communautez qui sont dans le même cas, il semble que ces seigneurs seraient obligés à faire ces réparations.... ».

                              « Eaux et Forests. Toulouze et Guyenne. Mémoire [au sujet du mauvais état où la rivière de Garonne se trouve] » (non signée et s. d.) [1736] : - « par les procès-verbaux... [que le sieur Anceau de Lavelanet, grand maître du département de Languedoc, et le sieur Raymond, grand maître du département de Guyenne], ont fait dresser,... l'un (6 mars 1735) par le maître particulier de la maîtrise de Toulouze transférée à Villemur,..... et l'autre (5 octobre 1735) par les officiers de la maîtrise de Bordeaux, il paroit effectivement que, depuis Toulouze jusqu'à Bordeaux, il y a, dans une infinité d'endroits de la dite rivierre, quantité de rochers, de gros arbres et des pieux plantés, qui empêchent la navigation et causent des naufrages, lorsque les eaux sont élevées et qu'elles couvrent ces rochers et pieux, attendu que, n'étant pas visibles, les bateaux passant dessus sont crevez et périssent sans ressource » ; - « par raport au tirage, le marchepied n'est pas de la largeur portée par l'ordonnance de 1669, y ayant des endroits qui n'ont que deux pas ;... en d'autres [endroits], le marchepied est si étroit, si difficile et en si mauvais état, que plusieurs particuliers tirans les bateaux sont tombez dans la rivierre et s'i sont noyez » ; - « le dit marchepied se trouve encore embarassé d'une infinité d'arbres et autres broussailles » ; - « cette navigation est encore retardée par la quantité de moulins flottans sur cette rivierre, étant placés sans permission et trop près les uns des autres, en sorte que les bateaux, par la rapidité des eaux, sont souvent jettés sur ces moulins et périssent » ; - « enfin, il y a, à droite et à gauche de cette rivierre, quantité de ruisseaux qui s'y jettent ;.... n'y ayant pour la pluspart ny pont ny planche pour les passer, les tireurs de bateaux sont obligez de remonter ces ruisseaux, avec un petit bateau portant le cordage, pour pouvoir les passer, et porter ensuitte ce cordage... de l'autre côté de ces ruisseaux, ce qui prend beaucoup de temps et retarde aussy infiniment la navigation » ; - mesures proposées par « le sieur Anceaux » (26 avril 1735) pour remédier à cet état de choses.

                              « Il a été rendu un arrest au Conseil, le 13 mars 1736, par lequel M. de Balosre, [intendant d'Auch,]..... a été commis pour faire exécuter les règlemens concernant la navigation de la rivière de la Garonne, depuis Saint-Julien, près la ville de Rieux, jusqu'à Sérignac, proche de Montesquieu, à l'exception seulement de la partie de cette rivière qui passe dans la ville et faubourgs de Toulouze, avec atribution de jurisdiction pour juger toutes les contestations et les contraventions faites ou qui sur viendront à ce sujet » (lettre de l'Intendant à monsieur de Baudry, 3 décembre 1736).

                              « Arrest du Conseil d'Estat du Roy, qui ordonne l'exécution des anciens statuts, règlemens et ordonnances, concernant la navigation de toutes les rivières navigables de la généralité d'Auch et département de Pau, et ordon nant qu'il sera annuellement imposé, à commencer en la présente année 1733, la somme de dix mille livres, pour emploïer aux ouvrages qui conviendra faire pour le rétablissement de la dite navigation ; du 13 janvier 1733 » (pages 1 à 12) ; - « Arrest du Conseil d'Estat du Roy, qui interprète celuy du 13me janvier 1733, concernant l'attribution au sieur commissaire départi en Navarre, Béarn et généralité d'Auch, de la connoissance de la police de toutes les rivières du dit département ; donné à Versailles le 13 mars 1736 » (pages 13 à 15) ; - ordonnance de l'intendant De Balostre, prescrivant l'exécution et la publication des dits arrêts (9 avril 1736) (p. 15) ; - les dits arrêts et ordonnance, imprimés « à Auch, chés Jean Duprat, imprimeur ordinaire du Roy et de Mon seigneur l'Intendant » (1736, petit in-4° de 15 pages).


                            • C 4146 Navigation. 1747
                              Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              « Navigation. Rivière de Garonne. Réparations à faire par les communautés dépendantes du Languedoc sur la rivière de Garonne, pour la facilité et la sûreté des marchands mariniers et autres fréquantants la dite rivière, en conséquence du procèz-verbal de visitte faite par l'ingénieur de la généralité d'Auch » (5 septembre) ; - extraits, relatifs aux « communautés de Fignan, Les Castelens et Saint-Porquier », certifiés conformes par Richer, « sindic général pour la navigation en Navarre, Béarn et généralité d'Auch » (1er novembre).


                            • C 4147 Cazères (Haute-Garonne) et Palaminy (Haute-Garonne). 1755-1757
                              Description physique : Portefeuille. - 27 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              « Instance pendante au Conseil entre Mr le duc d'Antin, [seigneur de Cazères] et les deux communautés de Cazères et de Palamini, au sujet [du paiement] des réparations faites et à faire à la rivière de Garonne, dans la partie de ce fleuve qui coule sur le territoire de ces deux communautés » ; - « l'ordonnance de monsieur d'Étigny avoit fait suporter cette dépense à chacun selon l'intérêt qu'il peut y avoir » ; - d'après un mémoire de Joubert, « ces communautés ne sont pas en état de su porter une dépense aussi considérable ». - « Mémoire contenant l'avis du sindic général ». - « Mémoire contenant les observations et l'avis de monsieur de Saint-Priest, intendant en Languedoc ». - Correspondance.

                              « Antoine Mégret, chevalier, baron de Teil et de Chapelaine, seigneur de Passi, Étigny, Vaumort, Pont, Noé, Sompson, Vassimont, Aussimont et autres lieux, conseiller du Roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, intendant de justice, police et finances en Navarre, Béarn et généralité d'Auch ». - « Pollart, inspecteur général des ponts et chaussées ».


                            • C 4148 Vérification des bords et des ouvrages. 1756-1758
                              Description physique : Portefeuille. - 7 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Délibération de l'Assiette du diocèse de Toulouse à propos de la requête « présentée par les différentes communautés du Languedoc riveraines de la Garonne (communautés de Saint-Jory, de Saint-Porquier, d'Ondes, de Fenouillet, de Gagnac, de Grisolles et de Castelsarrasin), au sujet des pertes qu'elles souffrent à raison des travaux que font au bord de cette rivière les particuliers propriétaires des fonds dans la province de Guienne » ; - « M. de Moncabrié, sindic du diocèse, se transportera, avec M. Garipuy et M. de Saget, directeurs des travaux de la Province, le long de la rivière de Garonne, depuis la ville de Toulouse jusques à l'extrémité de la Province, au-dessous de la ville de Castelsarrasin, pour vérifier les faits contenus dans la dite requette.... et dresser un état des réparations qu'il convient de faire à cet égard... » (7 avril 1756).

                              « Vérification des bords de la Garonne, depuis la ville de Toulouse jusqu'à l'extrémité de la Province, au-dessous de la ville de Castelsarrasin, faite en conséquence de la délibération du Diocèze de Toulouse le 7 avril 1756, et en présence de monsieur de Montcabrier, sindic du diocèze de Toulouse, de monsieur Galibert, sindic du diocèze Bas-Montauban, et des consuls des communautés du Languedoc intéressées », signé : Garipuy, Saget (Toulouse, le 10 mai 1756) : - « les deux bords de la Garonne sont en entier dans le Languedoc, depuis la ville de Toulouse jusqu'au ruisseau de la Serp, au-dessous du château de Rochemontels ; on trouve à la gauche les communautés de Beauzelle, de Scel et de Rochemontels, et à la droite, celle de Fenouillet et une partie de Gagnac » ; - « le terrain de Fenouillet a été considérablement endomagé ; il est encore rongé tous les jours, et il s'est formé, sur le bord opposé, de grandes îles possédées par les communautés de Beauzelle et de Scel » ; - « depuis le ruisseau de la Serp, la Garonne fait la division des deux provinces, sur environ deux mille toises de longueur, qui finissent au territoire de Grenade, dont le consulat s'avance en deçà de la rivière, du côté de Saint-Jory, dans un terrain nommé le Rouanel, qui continue jusqu'à l'embouchure de la rivière de Lers ; sur cette longueur on trouve à gauche la communauté de Merville et l'abbaye de la Capelle et à droite une partie de la communauté de Gagnac et celle de Saint-Jory » ; - « il est à craindre que toute la rivière ne se jette du côté de Saint-Jory, dans un bas-fonds appellé le Clot d'Emburre, dans lequel elle se formerait un nouveau lit sur quinze cens toises de longueur » ; - « le bord de la Guienne appartient à un seul propriétaire sur une grande longueur, ce qui l'a déterminé à faire les dépenses nécessaires pour le fortifier ; au contraire, le bord du Languedoc est possédé par divers particuliers » ; - terroirs des communautés d'Ondes, de Grisolles, de Grenade, du Cauville, de Verdun, du Mas-[Grenier], de « Fignan » (Finhan), de Montech, de Bourret, de Cordes [Tolosanes], d'Escatalens et de Saint-Porquier ; - terres de l'abbaye de Belleperche ; - terres de la communauté de Castelsarrasin ; - « les propriétaires riverains de la Guienne ont fait des ouvrages qui attaquent les bords du Languedoc » ; ces ouvrages « ont formé, du côté de la Guienne, des atterrissemens, et au milieu de la Garonne, des îles considérables, qui s'accroissent journellement aux dépens des communautés riveraines du Languedoc » ; - « pour remédier aux domages faits et prévenir ceux qui pourroient estre faits dans la suitte, il convient de faire des épis et des clayonnages aux principalles brèches qui se sont formées et qui occupent 4 900 toises de longueur ;... ces ouvrages monteront l'un dans l'autre 20 livres la toise courante, ce qui, pour les 4 900 toises, monte à la somme de 98 000 livres ».

                              « Le sindic général demande la destruction totale des ouvrages pratiqués, sur la rivière de Garonne, par les riverains de la Guienne ». - Correspondance entre l'intendant de Languedoc, le contrôleur général, etc.

                               


                            • C 4149 Vérification des bords, ouvrages et travaux. 1758-1759
                              Description physique : Portefeuille. - 5 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              « Vériffication de la Garonne » (9 juin 1758, non signé). - « Devis des ouvrages qui doivent être faits sur les bords de la Garonne, pour deffendre le terrain des communautés de Languedoc, situées dans les diocèses de Toulouze et de Montauban » (26 octobre 1759, non signé) : - communautés de Fenouillet, de Gagnac, de Saint-Jory, d'Ondes, de Grisolles, de Montech, de Saint-Porquier et de Castelsarrasin. - « Aprétiation des ouvrages qui doivent être faits sur le bord de la Ga ronne, pour deffendre le terrain des communauttés de Languedoc, scituées dans les diocèzes de Toulouse et de Montauban, suivant le devis que nous en avons dressé en datte du 26e octobre 1759 », signé : Garipuy, Saget (26 octobre). - « Mémoire [présenté] à Nos Seigneurs des États de la province de Languedoc », signé : « Conac, encien garde du Roy, compagnie écossoise » (Castelsarrasin, le 29 novembre 1759), « dans lequel on se propose de démontrer clairement qu'au moyen des réparations à faire, l'on peut en peu de temps détourner le cours de cette rivière et la forcer de passer dans la province de Guienne, ce qui épargnerait un canal d'une lieue de longueur à cette même juridiction ; ce n'est pas tout : tous les canneaux, qui sont en nombre, produiraient, se combleraient et s'uniraient avec les autres terres, ce qui fructifierait, soit d'abord en jettins pour faire de l'échala pour être transporté à Bordeaux, ou en fagots, pour être consommé dans le païs...... »


                            • C 4150 Diocèses de Toulouse et de Bas-Montauban. - Ouvrages de défense contre les inondations, adjudication. 1761-1762
                              Description physique : Portefeuille. - 16 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Ordonnance de l'intendant, rendue sur les requêtes des syndics des diocèses de Toulouse et du Bas-Montauban et fixant au 15 janvier 1762 l'adjudication des « ouvrages à faire pour la deffense des communautés des dits diocèses [de Toulouse et du Bas-Montauban], exposées aux inondations de la Garonne » (13 décembre 1761). - Publication de la dite ordonnance, à Montpellier, à Toulouse, à Castelsarrasin, à Montauban, etc. (décembre 1761 et janvier 1762) ; - affiches. - Lettre de l'évêque de Grenoble recommandant à l'intendant le chevalier Despinasse pour le poste d'inspecteur des « ouvrages de défence qui doivent être faits le long de la rivière de Garonne » (31 décembre) ; - « Mémoire en faveur de monsieur le chevalier Despinasse ».


                            • C 4151 Diocèses de Toulouse et de Bas-Montauban. - Ouvrages de défense contre les inondations, adjudication et soumissions. 1762
                              Description physique : Portefeuille. - 6 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              « Adjudication des ouvrages déterminés par Messieurs Garrepuy et Saget, par leur devis du 20e octobre 1759, pour la conservation des terroirs des communautés de Languedoc scituées dans les diocèzes de Toulouze et Bas-Montauban, contre les irruptions de la Garone, la dite adjudiquée par l'ordonnance de Mr l'Intendant rendue, sur les requettes des sindics des dits diocèzes, le 13e décembre 1761 » (15 janvier 1762) ; - soumissionnaires : « Paul Sabatier, entrepreneur des ouvrages de la Province, habitant de Toulouse », et « Joseph Bieu, charpentier de Béziers, entrepreneur du canal, Agde » ; - adjudicataire : Bieu. - Tiercement de « Pierre Fraisse cadet, entrepreneur des ouvrages publics de la Province » (16 janvier). - Lettres de l'ingénieur de Saget, au sujet du commencement des travaux (13 et 24 février) : - « on ne peut, sans s'exposer à une perte évidente, entamer les ouvrages avant le mois de juin ; tout ce qu'on peut faire d'ici à ce temps, c'est de ramasser les matériaux nécessaires, pour les mètre en œuvre lorsque les eaux seront basses ». - « Extrait du procès-verbal de vériffication des bords de la Garonne, du 16 juin 1758 ».


                            • C 4152 Généralité d'Auch. - Ouvrages défensifs. 1762
                              Description physique : Portefeuille. - 6 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Lettres diverses adressées à l'intendant De Saint-Priest par d'Étigny, intendant d'Auch, par Lafage et par Trudaine, au sujet des « ouvrages deffensifs sur le bord de la Garonne » et de « l'attribution générale », précédemment faite par le Roi audit intendant d'Auch, « pour connoitre de tout ce qui a rapport à la navigation de cette rivière » ; - observations à propos des arrêts du Conseil des 13 janvier 1733, 13 mars 1736 et 3 avril 1752.


                            • C 4153 Généralité d'Auch. - Ouvrages défensifs. 1762
                              Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              - « Généralité d'Auch. Rivière de la Garonne. Extrait du procès-verbal de Mr Picault, ingénieur du Roy et des ponts et chaussées en Navarre, Béarn et généralité d'Auch, visiteur général de touttes les rivières navigables et flotables de la dite généralité et département de Pau, pour sa visite de la rivière de la Garonne commencée le 22 aoust dernier au-dessous de la ville de Toulouse et terminée le 26 suivant au lieu de Sérignac, près de Montesquiou, ayant constaté touts les ouvrages à faire pour la seureté et l'entretien de la navigation sur cette partie de la rivière de la Garonne » (8 septembre).

                              - Lettre de l'ingénieur De Saget à l'intendant de Languedoc (30 septembre) : - « pour éviter que les commissaires de la navigation eussent à se plaindre des ouvrages qu'on doit faire pour la deffense des bords de la Garonne dépendants du Languedoc, j'ay cherché de me concilier avec M. Picault, visiteur de cette rivière ; en conséquence, je l'ay accompagné dans la dernière visite qu'il a faite pour luy faire observer ce qui pouvoit être nuisible on avantageux au Languedoc et tâcher de combiner les ouvrages... » ; - « je vous prierais de ne pas vouloir me donner M. le chevalier Despinasse [pour inspecteur (voir C 4150)] ; la manière dont il s'est acquité de deux inspections, qu'il a eu sous moy, me fait croire qu'il n'est nullement propre pour celle-cy ».

                              - « Coppie de lettre écritte par M. Picault, ingénieur de la ville d'Auche, à monsieur de Saget, le 2 décembre 1762 ».


                            • C 4154 Ouvrages défensifs. 1762
                              Description physique : Portefeuille. - 5 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              - Ordonnance de l'intendant de Languedoc, nommant « le sieur Carcenac, architecte de la ville de Montpellier, pour faire les fonctions d'inspecteur aux ouvrages à exécuter [sur les bords de ladite rivière dans l'étendue des communautés des diocèses de Toulouse et du Bas-Montauban],..... conformément au devis du sieur de Saget » (29 septembre).

                              - Lettre de De Saget annonçant à l'intendant qu'il va, dès le lendemain, « tracer la besogne aux entrepreneurs, en présence du sieur Carcenac » (19 octobre).

                              - « Devis des ouvrages qui doivent être faits de suitte pour la deffense des bords de la rivierre de Garonne, dépendants du Languedoc », signé : Saget (Toulouse, le 21 octobre) : - communauté de Blagnac, possessions du chapitre Saint-Étienne de Toulouse, communauté de Fenouillet, etc.

                              - « Mémoire des aprovisionements faits à l'ocasion des ouvrages à faire le long de la rivière de la Garonne », signé : P. Nogaret cadet (Montpellier, le 29 novembre).


                            • C 4155 Ouvrages défensifs. 1763
                              Description physique : Portefeuille. - 5 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              « État de tous les bois d'aprovisionnement que les entrepreneurs des nouveaux ouvrages de la rivière de la Garonne... [ont] fait porter à plusieurs endroits, sur le bord de la dite rivière, pour la construction des dits ouvrages », les dits bois provenant de la forêt de Bouconne ; certificat de l'inspecteur Carcenac (20 janvier) ; - « poids de tablé brut de 28 barrils fer neuf ouvré, venu de Carcassonne, pour le compte de Messieurs [P.] Nogaret [cadet] et Fraisse, [entrepreneurs], d'envoy de monsieur Dauriac » (10 janvier). - « Extrait du premier devis parti culier », signé : Saget (Toulouse, le 21 octobre 1762), suivi d'un « extrait du second devis particulier », signé : Saget (Toulouse, le 3 janvier 1763), et accompagné de notes marginales [de l'inspecteur Carcenac] : - possessions du chapitre Saint-Étienne de Toulouse, métairie de l'hôpital Saint-Jacques, communauté de Fenouillet, pointe dite Barbe-de-Bouc, le « Clôt d'Embure », etc. - Lettre de l'inspecteur Carcenac à l'Intendant (9 mars) : - non exécution d'ouvrages projetés tout d'abord ; - canal dans l'île de monsieur La Nougarède (communauté de Fenouillet) ; - Carcenac chargé par De Saget « de lever la carte depuis Toulouse jusques au-dessus de Grisolles ». - « Réponse à la lettre du sieur Carcenac, du 9 mars 1763, et aux notes marginales des extraits des devis qu'il a joint à cette lettre », signé : Saget (Montpellier, le 22 mars 1763) : - « canal dans la communauté de Bauzelles », etc. - Lettre de Carcenac (20 avril) : - « les ouvrages que M. de Saget m'a chargé de faire exécuter pendent son absence, vont être finis à la fin de ce mois ».


                            • C 4156 Diocèses de Toulouse et de Bas-Montauban. - Ouvrages de défense contre les inondations, paiements. 1763
                              Description physique : Portefeuille. - 6 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Paiements faits aux « entrepreneurs des ouvrages de la Garonne dans les diocèses de Toulouse et de Montauban » ; - ordonnancements ; - lettres diverses.


                            • C 4157 Beauzelle (Haute-Garonne). - Projet de canal. 1762-1763
                              Description physique : Portefeuille. - 7 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Lettre de l'ingénieur de Saget au sujet du « canal projeté dans la communauté de Beauzelle » (25 novembre 1762). - Lettre de Madame « de Bauzelle-Nogarède » (27 novembre) : - « s'il est question de quelque canal de rivière, il doit être plascé ailleurs que dans nos possessions, et au lieu d'être un bien pour la navigation, il y porterait un très grand préjudice ». - Ordonnance de l'Intendant, autorisant le devis de monsieur de Saget, « dans lequel se trouve compris le canal à ouvrir dans la communauté de Beauzelle » (5 février 1763). - Lettre de l'inspecteur Carcenac au sujet du « canal que nous avons fait faire dans la communauté de Bauzelle s (14 mai 1763). - « Mémoire au sujet de la difficulté élevée par l'inspecteur de la navigation à raison de la coupure au-dessus de Bauzelle » (non signé et s. d.) - « Copie de la lettre de monsieur Picault écrite à monsieur de Saget, le 12 may 1763 ». - « Mémoire au sujet de l'attribution donnée à M. l'intendant d'Auch, à raison de la navigation sur les parties de la rivière de Garone, dépendant du Languedoc » (non signé et s. d.). - Requête (s. d.) adressée à l'Intendant de Languedoc par « dame Marthe-Henriette de Segui, seigneuresse de Bauzèle, veuve de Mre de Sers, seigneur de Nogarède », signée : « de Bauzelle-Nogarède ».


                            • C 4158 Blagnac (Haute-Garonne). - Opposition aux travaux envisagés. 1762-1763
                              Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Opposition des consuls de la communauté de Blagnac aux « ouvrages que [la Province fait].... construire vis-à-vis leur vilage ». - « Deffenses à la communauté de Blagnac de préjudiciel aux dits ouvrages ».


                            • C 4159 Ouvrages défensifs. 1763-1764
                              Description physique : Portefeuille. - 14 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Lettre de Bertin approuvant la proposition de l'ingénieur de Saget de « vériffier encore... les ouvrages qu'il convient de faire pour prévenir les irruptions de la Garonne et perfectionner la navigation de cette rivierre » (25 juin 1763). - Délibérations des communautés de Fenouillet, Gagnac, Saint-Jory, Ondes, Grisolles, Finhan, Montech, Saint-Porquier et Castelsarrasin (septembre 1763) ; - requête des dites communautés à l'Intendant de Languedoc : - « les travaux qu'on a commencé de faire le long de la Garonne n'ont été suspendus qu'à raison des difficultez qui se sont élevées de la part de la Guienne... » - Ordonnance de l'intendant de Languedoc prescrivant que « sur la carte générale, qui a été levée par le sieur Carcenac, inspecteur des dits ouvrages,.... du cours de la rivière de Garonne, dans l'étendue du projet du dit sieur de Saget,..... il sera, en présence du sindic général de la sénéchaussée de Toulouze et de monsieur Picault, inspecteur de la navigation de la rivière de Garonne, procédé à une nouvelle vériffication des ouvrages à faire sur les bords de la dite rivière, du côté de Languedoc, sur le devis du dit sieur de Saget, en présence des maire et consuls de chaque communauté ou eux duement appellés, par le dit sieur de Saget conjointement avec les deux autres directeurs des travaux publics de la Province, à l'effet de déterminer les articles du dit devis qui doivent subsister et les changements à y faire, relativement aux observations convenues avec le dit sieur Picault.... » (30 septembre 1763). - Autre ordonnance de l'Intendant de Languedoc, portant que la susdite vérification sera faite « en présence du sieur de La Fage père, sindic honnoraire de la Province en la sénéchaussée de Toulouse », en l'absence du syndic général De La Fage, que « ses fonctions... appellent à Paris» (11 mars 1764). - « Observations faites par monsieur de Conac, ancien garde du Roy, compagnie eccossoise, et son pensionnaire, depuis l'envoy d'un mémoire qu'il adressa à Mr de Saint-Priest, maître de requettes, intendant de la province de Languedoc, au mois de décembre 1759 [voir C 4149], pour constater la nécessité des pressantes réparations qu'il y auroit à faire au bord de la rivière de Garonne, soit pour conserver les terres y adjaçantes, soit pour la rendre navigable en conservant toutes les eaux qui se perdent dans différents canaux, soit encore à ce que la partie des terres basses de la juridiction de Castelsarrazin ne passassent pas dans la province de Guienne », signé : Conac (Castelsarrasin, le 15 octobre 1763) : - bon accueil fait au précédent mémoire du dit Conac par l'archevêque de Narbonne, par le syndic général De La Fage et par l'ingénieur De Saget ; - digues près le « port de Peinsaguel, sur la rivière de Garonne, distant de deux lieues de cette même ville [de Toulouse] » ; - défectuosités diverses dans les travaux exécutés ; - « je suis persuadé que la Province se repentira de l'immense dépense pour les travaux qu'elle a entrepris » ; - « la continuation du Canal du Languedoc est devenue une nécessité absolue ;.... cet ouvrage n'est pas aussi dispendieux dans son exécution, ni si difficile dans les moyens, qu'il semble le paroître ;... moins de deux millions métroit cet ouvrage dans sa perfection » ; - avantages de ce canal.


                            • C 4160 Cartographie de la Garonne et travaux. 1764
                              Description physique : Portefeuille. - 8 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Achèvement, par l'inspecteur Carcenac, de « la carte de la dite rivière depuis Blagnac jusques à l'embouchure de la rivière du Tarn ». - Éboulements dans le canal de Beauzelle. - Honoraires de l'inspecteur Carcenac. - « Mémoire de la levée de la carte de la rivière de Garonne depuis Blagnac jusques à l'embouchure du Tarn », signé : Carcenac (Montpellier, le 15 mars) ».

                              Procès-verbal de la nouvelle vérification de la Garonne (du 8 au 12 août), signé : Picault, Garipuy, Saget : - « Giraudet, ingénieur-géographe des ponts et chaussées », - « Granjean, le troisième directeur des travaux publics de la province du Languedoc », - communautés de Blagnac, de Fenouillet, de Beauzelle, de Gagnac, de Saint-Jory, de Grenade, de Grisolles, de Verdun, de Finhan, de Montech, d'Escatalens, de Cordes-Tolosanes, de Saint-Porquier et de Castelsarrasin.

                              Observations du syndic général Joubert « sur le rapport des directeurs des travaux publics de la Province lors de la nouvelle vériffication de la rivière de la Garonne » (Montpellier, le 3 novembre). - « Mémoire » de l'ingénieur de Saget au sujet de ses honoraires (23 décembre). - « Mémoire du tems que j'ai resté à Toulouse pour assister à la vérification de la rivière de Garonne et de la carte que j'ai été chargé de lever par M. l'Intendant, ou pour faire deux copies de la dite carte, dont l'une est pour être envoyée à la Cour et l'autre pour M. Picault, visiteur de cette rivière », signé : Carcenac (29 décembre).


                            • C 4161 Cartographie de la Garonne et travaux. 1765
                              Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Requête adressée à l'Intendant de Languedoc par l'inspecteur Carcenac, chargé « de la levée de la carte de la dite rivière depuis Blagnac jusques à l'embouchure du Tarn », relativement à ses honoraires (s. d., postérieur au 29 décembre 1764). - Avis de Carcenac, « inspecteur des ouvrages de Garonne », sur « l'état général des demendes formées par les entrepreneurs des dits ouvrages à l'occation des aprovisionements et dépences qu'ils on fait pour l'entreprise qui leur fut adjugée le 15 janvier 1762, ensemble de dépences, vacations et intérêts de leurs avances, lequel état certifié par les sieurs Nogaret et Fraisse, entrepreneurs, en dacte du 19e janvier 1765 » (7 février). - « Devis des ouvrages qu'il convient de faire de suitte pour la deffense des bords de la Garonne [au lieu dit Barbe-de-Bouc] », signé : Saget (Toulouse, le 12 décembre).


                            • C 4162 Ouvrages défensifs. 1766
                              Description physique : Portefeuille. - 5 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              - Rapports de l'inspecteur Carcenac : - 1° sur un accident survenu à « la digue qu'on fait à la laune vis-à-vis Percin, » par la faute des entrepreneurs qui ont employé des « branchages cours et secs,... ne les posant pas même à fonds », - 2° sur les réclamations du « sieur de Percin » à propos des nouveaux ouvrages exécutés « à... [son] isle... et à ses environs, à la communauté de Fenouillet » [voir C 4168].

                              - Certificats de l'ingénieur de Saget et de l'inspecteur Carcenac au sujet des paiements à faire aux entrepreneurs Nogaret et Fraisse.


                            • C 4163 Ouvrages défensifs. 1767
                              Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Certificats de l'ingénieur de Saget et de l'inspecteur Carcenac au sujet des paiements à faire à l'entrepreneur Fraisse. - « État et toisé des ouvrages qu'on a construits sur les bords de la rivière de Garonne, dans les communautés de... [Blagnac], Fenouillet, Gagnac et Saint-Jory, d'après le devis que M. l'Intendant a autorisé pour être exécuté le 19me novembre 1766 » (s. d.) ; - « état et toisé des nouveaux ouvrages qu'on a construit cette campagne, sur les bords de la Garonne, dans la communauté de Grizolles, pour détourner les eaux du grand croissant qui se forme tout au pourtour de l'isle du sieur Dezegaux, commencé le 8e janvier 1767 jusques au 2e may de la présente année », signé : Carcenac (Toulouse, le 2 mai).


                            • C 4164 Ouvrages défensifs, contentieux. 1768-1769
                              Description physique : Portefeuille. - 8 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Difficulté entre « les sieurs Pierre Fraisse et Pierre Nogaret, habitants de Montpellier,... [précédemment] adjudicataires des ouvrages de la Garonne, qu'ils ont fait exécuter pendant six années sous les ordres de monsieur de Saget... », et les sieurs Savy et Cardinal, marchands de bois de Toulouse, adjudicataires de la continuation des dits travaux, - ces derniers contestant la bonne qualité des approvisionnements que leurs prédécesseurs voulaient leur faire reprendre.


                            • C 4165 Ouvrages défensifs et travaux. 1778
                              Description physique : Portefeuille. - 5 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              - Lettre de Necker à l'intendant de Saint-Priest (17 février), à la suite des « représentations faites au Conseil du mauvais état de la navigation de la Garonne, des ravages que fait la rapidité de son courant sur ses rives et la nécessité de pourvoir promptement aux ouvrages qu'il convient de faire, non-seulement pour rétablir cette navigation, mais parvenir à former un entretien annuel et suivi des ouvrages faits et à faire » ; - « il est indispensable d'en assigner l'administration à chacun de Mrs les Intendans, dont ce fleuve traverse les provinces qui leur sont confiées ; mais les limites de ces provinces [étant] coupées par des enclaves des unes sur les autres ou terminées de façon que la rive droite dépend d'une généralité et la rive opposée d'une autre, il arriveroit tous les jours des conflis de jurisdiction pour les travaux à ordonner », des divergences d'avis entre les différents ingénieurs, etc. ; - « il a été décidé qu'il falloit nécessairement que les deux rives, dans la longueur de chaque département, dépendissent de la même jurisdiction » ; - « projet de démarqation » soumis par Necker à l'Intendant de Languedoc.

                              - « Projet de division du cours de la Garonne en quatre départemens » : - « 1er Département d'Auch, en trois parties : la première au-dessus de Toulouse, depuis Saint-Béal jusqu'à Saint-Jullien, limite d'une enclave de Languedoc, 14 lieues 1/2 ; la seconde, depuis Noé jusques près de Roques, autre limite de Languedoc, 3 lieues 1/2 ; la troisième, au-dessous de Toulouse, depuis l'embouchure du Tarn jusqu'à l'Éguillon, de 10 lieues ; [total :] 28 lieues » ; - « 2e Département de Languedoc, en deux parties : la première, au-dessus de Toulouse, toute la longueur de l'enclave depuis Saint-Jullien jusqu'à Noë, de trois lieues ; la seconde, une lieue et demi au dessus de Toulouse, depuis les limites de la généralité de Auch et au-dessous jusqu'à Verdun, de 7 [lieues ; total :] 10 lieues » ; - « 3° Département de Montauban : depuis et compris le port de Verdun jusqu'à l'embouchure du Tarn, de six lieues » ; - « 4e Département de Bordeaux : depuis Éguillon, à l'embouchure du Lot, jusqu'à Bordeaux, 32 lieues » ; - « longueur totale : 76 lieues » (s. d.).

                              - Lettre de Lafage (15 avril) : - « 15 lieues dont les États ont offert de se charger depuis Toulouse jusqu'à l'embouchure du Tarn ».

                              - Envoi par l'intendant à Necker (20 avril) des avis du syndic général et « du sieur Garipuy, directeur des travaux publics, chargé particulièrement de l'inspection des ouvrages de la Garonne en Languedoc ».

                              - Autre lettre de Necker à l'Intendant de Languedoc (23 mai) : - « j'ai chargé M. Trésaguet, inspecteur général des ponts et chaussées, de rassembler à Toulouse, lors de sa tournée, les ingénieurs des provinces que... [la Garonne] traverse, pour en conférer ensemble et faire une visite générale de cette rivière... ».


                            • C 4166 Capens (Haute-Garonne). - Moulin. XVIIIe siècle
                              Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Autorisation demandée au Conseil du Roi par « Jean-Sylvestre Lacase-Montfort, ancien officier d'infanterie » en vue de « construire... un moulin terrier à foulon sur le bord de la Garonne, dans le lieu de Copens, diocèse de Rieux », en outre de celui qu'il possède déjà ; - plan des lieux. - « Mémoire sur la demande formée au Conseil par le sieur Lacaze-Montfort pour la construction d'un moulin et foulon, sur la rivière de Garone, dans le terroir de Cappens », (non signé et s. d.) : - « la terre de Cappens est dans la maison de Villemur depuis plusieurs siècles ; le seigneur est fondé, par titres et par une possession immémoriale, dans le droit d'avoir un moulin, sur la rivière de Garonne, dans l'étendue de sa terre » ; - « George de Villemur, baron de Pailhés,... en est aujourd'hui possesseur » ; - inféodation faite en 1486, par les auteurs du baron de Pailhés, à Raymond Saintes, prédécesseur du sieur Lacaze-Montfort ; - arrêt du Parlement Toulouse (du 10 septembre 1750) déclarant que le sieur Lacaze-Montfort n'a droit qu'à un moulin. - « Le seigneur de Marquefave a un moulin sur la Garone ; les Augustins de Marquefave en ont un autre sur un ruisseau, et il y a six meules moulant à Noé ».


                            • C 4167 Cazères (Haute-Garonne). - Pont. 1764
                              Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Supplique présentée « à Nos seigneurs des États de la province de Languedoc [par] les consuls, syndic et communauté de la ville de Cazères, au diocèse de Rieux... » (impr. s. l. n. d., in-4° de 9 p.) ; - « pièces justificatives des faits énoncés dans la supplique que la communauté de Cazères a l'honneur de présenter à Nosseigneurs des États de Languedoc » (impr. s. l. n. d., in-4° de 5 p.). - « La Province délibéra, le 19 février 1754, de faire construire un pont de pierre à Cazères, sur la rivière de Garonne, et cette délibération fut autorisée par arrêt du Conseil, du 12 août 1755, par lequel il fut ordonné que la province de Guyenne contribuerait aux frais du dit pont. Les réparations du pont de Toulouse ayant retardé la construction de celui de Cazères, les habitans de Carbonne ont profité de ce retardement pour demander que le pont de pierre délibéré pour Cazères, fût construit chez eux. Ils ont si bien fait protéger leur demande qu'il a été délibéré, pendant la tenue des États de l'année dernière [voir Archives départementales de la Haute-Garonne, C 2406, inventaire Baudouin, p. 642], que les ingénieurs de la Province se transporteroient à Carbonne, afin d'y choisir un emplacement pour un pont : ce qui a été exécuté ». - Avantages de la construction d'un pont à Cazères, - commerce avec le Gouserans et le pays de Foix, - ligne de l'étape, - etc.


                            • C 4168 Seilh (Haute-Garonne). - Requête. XVIIIe siècle
                              Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                              CONTENU ET STRUCTURE :
                              Présentation du contenu :

                              Requête adressée à l'Intendant de Languedoc, par « Louis de Percin, prêtre, seigneur de Seilh et de Tricheries en Languedoc », à l'effet d'obtenir que les « ramiers [qu'il possède] sur les bords de la Garonne », ne soient pas détruits par les ouvrages décidés en 1762 (voir C 4162) ; - « acte d'échange de Philippe le Bel avec le sieur de Balena en 1307 ».


                            • Ariège et ses affluents
                                • Ariège
                                  • C 4169 Le Vernet (Haute-Garonne). 1733-1738
                                    Description physique : Portefeuille. - 2 cahiers, papier.
                                    CONTENU ET STRUCTURE :
                                    Présentation du contenu :

                                    - « Extrait des requêtes, mémoires et pièces concernant la contestation pendante devant Monseigneur l'Intendant entre Mrs Dassezat, conseiller au parlement de Toulouse, et de Segla, Douvrier et les consuls de la communauté du Vernet », signé : Comynihan, subdélégué (Toulouse, le 15 novembre 1737).

                                    - Mémoire « sur les requêtes respectives de Mr d'Assezat, de monsieur d'Ouvrier et des consuls de la communauté du Vernet », signé : Joubert, syndic général (Montpellier, le 8 mars 1738). « Il est question de savoir si la délibération prise, le 6 novembre 1735, par la communauté du Vernet, con cernant les réparations à faire sur les bords de la rivière de l'Ariège, doit être exécutée ou s'il faut recevoir l'opposition formée à cette délibération par Mrs Dassezat et de Segla..... ». - « Il paroît, par la délibération du 1er janvier 1707, que Mrs de Bertier, autheurs de monsieur Douvrier, avoient proposé à la communauté de construire un moulin dans le lieu, à la charge de luy donner toutes les sources qui sont dans le fonds de la communauté ;... cette proposition ayant paru très avantageuse aux habitans (à cause que, n'y ayant point de moulins aux environs, ils étoient obligés d'aller à trois ou quatre lieues pour faire moudre leurs grains), il fut convenu.... qu'on permettait à monsieur de Bertier de prendre toutes les sources et les eaux qui étoient dans le fonds de la communauté,... de construire ce moulin sur deux pièces de terre appartenant à la communauté,... en échange desquelles, M. de Bertier cède à la communauté une [autre] pièce de terre ;..... de faire arracher tous les arbres qui sont dans le fonds de la communauté pour la construction de son moulin et du canal, à la charge qu'ils seront vendus au profit de la communauté...... ; les consuls se réservent le droit de visite dans le moulin, pour y exercer la police ». - « Il conste de la délibération de la communauté du 12 janvier 1710 que M. de Bertier, en exécution de ce qui avoit été convenu en 1707, avoit fait bâtir le moulin, mais que les eaux des sources qu'il avoit prises n'estant pas suffisantes pour remplir son objet et celuy que les habitans avoient eu, ils luy firent proposer que s'il pouvoit saigner la rivière de l'Ariège pour donner de l'eau suffisamment à son moulin, la communauté, pour se procurer un si grand avantage, lui accorderait tout ce qui dépend d'elle pour venir à bout de ce des sein.... » ; - nouvelles conventions avec monsieur de Bertier ; - « M. de Bertier, après avoir obtenu du Roy la per mission de prendre l'eau de la rivière de l'Ariège, a fait un canal, qui en conduit l'eau à son moulin.... ». - Délibération de la communauté du Vernet, le 6 novembre 1735, au sujet des réparations qu'il est « nécessaire de faire... aux tènements de la Piboule et de la Bernède, qui appartiennent à la communauté, pour empêcher que la rivière de l'Ariège ne les emporte et de suitte les pos sessions des particuliers, et qu'elle ne forme son canal dans le village..... » ; - devis dressé par Delgay, charpentier, et Deltour ; - opposition de messieurs Dassezat et de Segla ; - nomination d'experts ; - etc.


                                  • Lèze
                                    • C 4170 Saint-Sulpice-de-Lézat (Haute-Garonne) et Montaut (Haute-Garonne). - Moulins d'Eaulnes ou d'Eunes et de Trucou. 1741-1743
                                      Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      Renvoi à l'Intendant de Languedoc de Ber nage, par le contrôleur général Orry (14 août 1741), d'une « requeste présentée par le sindic général de la province de Languedoc, tendante à ce qu'il soit ordonné que, conformément au procès-verbal du sieur Garipuy, commis à la direction des travaux publics de la province de Languedoc dans la sénéchaussée de Toulouse, il sera procédé aux réparations à faire à la rivière de Lèze et à la destruction du moulin d'Eunes, estimation préalablement faite des édifices par experts, etc. » - Réponse de l'Intendant au Contrôleur général (avril 1743) : « je joins à cette lettre un mémoire contenant l'extrait de toutes les pièces et mon avis, dans lequel j'ay inséré les dispositions qui me paroissent devoir être ordonnées par l'arrêt du Conseil, conformément aux demandes du sindic de la Province, que je crois également justes ». - « Mémoire contenant l'avis de monsieur de Bernage sur la demande du sindic général de la province de Languedoc, à ce qu'il soit procédé aux réparations à faire sur la rivière de Lèze, dans le diocèze de Rieux, et à la destruction du moulin d'Eunes « (8 avril 1743) : - « les communautés de Saint-Sulpice et de Montaut, au diocèze de Rieux, souffrent depuis longtemps des domages considérables par les fréquentes inondations de la rivière de Lèze, qui descend dans le païs de Foix et traverse les terroirs de ces deux communautez, dans un valon dont l'étendue forme une plaine de deux lieues et et demy de longueur sur une lieue de largeur, et dont les terres, autresfois très fertiles, ne sont plus aujourd'huy que des marais inutiles et stériles. On attribue avec raison ce changement aux débordements de cette rivière, quy sont occasionnés, très souvent dans le courant de l'année, tant par les pluyes fréquentes que par les écoulements des eaux, qui viennent des montagnes de Foix, lors de la fonte des neiges..... L'expérience a fait connoitre qu'un moulin appelé d'Eunes, bâty au milieu du lit de la rivière, à l'extrémité de la terre de Montaut, non-seulement en arrête le cours, mais qu'il occasionne même des dépôts de sable sy considérables qu'ils comblent le lit de la rivière. Il y a encore, au-dessus de ce moulin et dans la juridiction de Saint-Sulpice, un autre moulin appellé du Trucou, dont le sieur Dassezat, qui en est propriétaire, élève tous les ans la chaussée, à proportion des exhaussements qui se font dans le lit de la rivierre, et ces élévations sont à présent au point que les moindres crues d'eau causent des inondations.... Les pertes annuelles des récoltes ont réduit les communautez de Saint-Sulpice et de Montaut dans une situation si fâcheuse qu'il est à craindre que les habitans ne soient bientost réduits à l'impossibilité absolue de payer les tailles et les autres charges de leurs biens-fonds ». - Vérification faite par l'ingénieur Garipuy, le 8 décembre 1740, sur l'ordre des États du Languedoc ; - travaux déclarés nécessaires par Garipuy au moulin du sieur Dassezat ; - Garipuy est d'avis de « détruire le moulin de l'abbaye d'Eunes, dont la construction n'est nullement conforme au règlement, ayant été fait sur le lit de la rivière, sans aucun canal particulier pour la chaussée, étant d'ailleurs très mal bâty et d'un revenu très médiocre ». - Seconde délibération des États (1er février 1741), en conséquence de laquelle le syndic général de la Province a demandé l'exécution des réparations et la destruction du moulin d'Eunes, « sauf aux propriétaires du moulin d'Eunes à faire ouvrir, s'il leur convient mieux de s'y déterminer, un canal de dérivation..... et transporter le bâtiment au bout de ce canal ». - L'Intendant conclut à l'autorisation du procès-verbal de Garipuy, du 8 décembre 1740 et à l'exécution des travaux par les soins du syndic du diocèse de Rieux.

                                      [Arrêt du Conseil (19 août 1743), voir C 4111].


                                    • C 4171 Saint-Sulpice-de-Lézat (Haute-Garonne) et Montaut (Haute-Garonne). - Moulins d'Eaulnes ou d'Eunes, du Trucou et d'Arquier. 1743-1745
                                      Description physique : Portefeuille. - 13 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Opposition de monsieur l'abbé d'Aulnes à la destruction ordonnée [par l'arrêt du Conseil du 19 août 1743] du moulin du même nom, sur la rivière de Lèze ». - « Jean-François-Guy de Foucaud, abbé de l'abbaye d'Eaulnes ». - « Mémoire pour Me l'abé de Foucaud, abé d'Eaunes » (s. d.), au sujet du dit « moulin de Dutour, appartenant à l'abaye d'Eaunes » ; - « Bataille, sindic du diocèse de Rieux » ; - « il y a plus de deux cens ans que l'abaye d'Eaunes jouit du moulin en question, en vertu d'un échange que la dite abâye fit avec les seigneurs de Pinssaguel, à qui la dite abaye donna en échange des rantes qu'elle avoit dans le lieu de Pinssaguel » ; - « parcialitté dont Garipuy a usé » ; - moulin de « Mr Dacesat » ; - moulin du. sieur d'Arquier ; - le « but [de Garipuy] étoit que le moulin du sieur d'Arquier, son amy, seroit d'une bien plus grande valeur, si celuy d'Eaunes estoit détruit » ; - « le moulin d'Eaunes n'est pas le seul construit au bord et dans le lit de la rivière et sens canal particulier : s'étoit l'encien usage ; celuy du Basagle à Toulouse est construit de la mesme façon » ; - « M. le président Foucaud, père de l'abbé d'Eaunes » ; - « on a indemnisé touts les propriétaires des moulins détruits sur le Girou » ; - les habitants de Saint-Léger ont formé opposition à l'arrêt du Conseil, « ce moulin [d'Eaulnes] estant absolument nécessère pour eux ». - « Requeste d'Antoine Fulhié, marchand-facturier de la ville de Toulouze, ferdataire du moulin d'Eaulnes, en opposition au dit arrêt du 19 août » ; - « bail amphitéotique consenty à Pierre Du tour du moulin d'Eaulnes, par le sieur abbé d'Eaulnes, le 18 avril 1643 » ; - « bail à locaterie perpétuelle consenty à François et Bertrand Pegas frères, du même moulin, le 29 novembre 1715 ». - Correspondance entre l'intendant Lenain et le contrôleur général Orry (1744). - Minutes d'ordonnances de l'Intendant prescrivant une nouvelle vérification de la Lèze et des moulins, « par le sieur de Carney, ingénieur des travaux de la Province » (29 juillet et 13 août 1745).


                                    • C 4172 Saint-Sulpice-de-Lézat (Haute-Garonne) et Montaut (Haute-Garonne). - Moulin d'Eaulnes et du Trucou. 1746-1748
                                      Description physique : Portefeuille. - 6 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      Délibération de la communauté de Saint-Sulpice (11 février 1746). - Lettres diverses de Machault (1746 et 1748). - Requête du syndic général de la Province ; - ordonnance de l'intendant Lenain (5 juillet 1748). - « M. le marquis de Lastronques, propriétaire du moulin du Trucou ;... Mr d'Assezat, conseiller au parlement de Toulouse, qui jouit du dit moulin par un bail à locaterie perpétuelle qui en fut passé à ses autheurs ». - Démolition du moulin du Trucou ; - vente des matériaux ; - indemnité à monsieur de Lastronques.


                                    • C 4173 Saint-Sulpice-de-Lézat (Haute-Garonne) et Montaut (Haute-Garonne). - Moulins d'Eaulnes et du Trucou. 1756
                                      Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      Requête de « la demoiselle Feulhé, habitante de Toulouse », à l'effet d'obtenir une indemnité : son père « n'avoit pour tout bien qu'un moulin [dit d'Eaulnes ou de la Moulinasse], scitué sur la rivière de la Lèze, qui feut démoli ainsi que cellui du sieur marquis de Lastronques, lors de l'élargissement du lit de cette rivière, il y a plusieurs années ».- « Mémoire pour demoiselle Michelle Feuilhé, hérétière du sieur Antoine Feuilhé, son père » (s. d.).

                                      « Mémoire abréjé sur la demande formée en faveur des communautés de Saint-Sulpice et Montaut, diocèse de Rieux » (s. d.) : - délibération des États de janvier 1740, - vérification de Garipuy, - délibération des États du 1er février 1741, - arrêt du Conseil des 19 août 1743 et 17 juillet 1744, - ordonnance de l'intendant Lenain du 25 janvier 1745, - procès-verbal du subdélégué Rouquet du 17 juillet 1745, - arrêt du Conseil du 2 mars 1746, - vérification de De Carney, - arrêt du Conseil du 6 février 1748, « en conséquence duquel arrêt le moulin du Trucou fut détruit » ; - « ordonnance de monsieur Le Nain, du 31 octobre 1748, portant qu'en attendant la démolition du moulin d'Eaulnes appellé la Moulinasse, il sera fait une trouée à la chaussée de ce moulin, pour donner un cours libre aux eaux de la ditte rivière et éviter par là les ensablements ; et la dite trouée ayant été faite, le 13 février 1749, en exécution de cette ordonnance, le dit moulin cessa de travailler » ; - indemnités aux propriétaires des dits moulins, - sommes accordées aux communautés de Saint-Sulpice et de Montaut, par arrêts du Conseil des 30 décembre 1749 et 18 novembre 1755, - conventions avec « le sieur Feuilhé, locataire perpétuel du moulin appellé de la Moulinasse », - sommes restant à payer.


                                    • C 4174 Saint-Sulpice-de-Lézat (Haute-Garonne). - Moulin du Trucou. 1764
                                      Description physique : Portefeuille. - 1 cahier, papier.
                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                      Présentation du contenu :

                                      « Le [dit] moulin a été détruit, les matériaux adjugés sur le pié de 1200 [livres] ; les terres dépendantes du moulin, de contenance de cinq settérées trois mesures, ont été adjugées aussi par les commissaires du diocèse [de Rieux] au sieur d'Hélyot, dernier offrant, moyennant une autre somme de 1 000 livres ». - « Procès-verbal de monsieur l'Intendant-adjoint sur la contestation pendante au Conseil entre M. d'Héliot, conseiller au parlement, les consuls et communauté de Saint-Sulpice-de-Lézat, M. le commandeur de Rèneville, le sieur Barthe, substitut de monsieur le Procureur général à la Cour des Aydes, le sindic du diocèse de Rieux, le sindic général de la Province » (11 juillet 1764), - la dite contestation ayant pour objet « l'albergue de 4 livres envers le Roy et..... celle de 4 écus d'or envers Mr le commandeur de Rêne ville, que ces fonds supportoient avant la démolition du moulin du Trucou ».


                                    • Mouillonne
                                      • C 4175 Caujac (Haute-Garonne), Mauressac (Haute-Garonne), Puydaniel (Haute-Garonne), La Grâce-Dieu (Haute-Garonne), Miremont (Haute-Garonne) et autres lieux. 1756-1757
                                        Description physique : Portefeuille. - 18 pièces, papier.
                                        CONTENU ET STRUCTURE :
                                        Présentation du contenu :

                                        Requête de « Messire Guion-Rogé Marianne de Gavarret, seigneur de Saint-Léon et Causidières » et de « Messire Louis d'Alverny, conseigneur du lieu de Moressac, diocesse de Toulouse », à l'intendant De Saint-Priest, à l'effet d'obtenir que les communautés intéressées fassent faire « aux propriétaires aboutissants aux ruisseaux de la Ysse, de Mouressac et Mouloune, le recrusement et élargissement selon les règlements » ; - ordonnance de l'intendant De Saint-Priest, en conséquence de la précédente requête (21 mars 1756) ; - signification des dites requête et ordonnance « aux consuls, sindics et communauté de la ville de Miremond », par les soins de « Messire Louis d'Alverny, conseigneur de Mouressac, habitant d'Auterive » (2 avril 1756). - Délibérations du conseil politique de la ville de Miremont (11 avril) et du conseil général de la communauté de Puydaniel (19 avril), « portant pouvoir à Messieurs les consuls de présenter requette à Monseigneur l'Intendant pour luy demander un commissaire pour le piquettement du ruisseau de Mouilhoune » ; - requête des dits consuls de Miremont et de Puydaniel à l'Intendant ; - ordonnance de l'Intendant, renvoyant la dite requête « au sieur de Montcabrier, sindic du diocèze de Toulouse, à l'effet de se transporter sur les lieux, avec une per sonne entendue, pour marquer, avec des piquets qui seront plantés, la forme en laquelle doivent être faits l'élargissement et recrusement des ruisseaux de la Hytte, de Mouressac et Mouloune » (3 juin 1756).

                                        Lettres diverses de Moncabrié, de Joubert, de Pégurier, de Lafage, etc. (de juin à septembre 1756). - « La demande est des plus justes et des plus pressantes. Touttes ces comunautés perdent touts les ans presque touttes leurs reccoltes. Il est certain qu'ils ne peuvent éviter ny différer la réparation, qui est trop considérable pour que les particuliers aboutissants puissent la faire... Il me sera impossible d'obliger certains particuliers, et c'est le plus grand nombre, de remplir leurs obligations ; touttes les garnisons du monde ne produiront pas cet effet : c'est de quoy je puis vous assurer. Je viens de faire la tournée dans touttes ces communautés pour la vérification des domages causés par l'innondation, et touttes m'ont paru désirer que la réparation se fit en corps de comunauté » (lettre de Moncabrié, 26 juin). - « Tort irréparable » que le tracé d'« un nouveau lict au ruisseau dit la Mouilone, dans la juridiction de Caujac », porterait à la communauté et aux deux coseigneurs du dit lieu : le comte du Vernet et le comte de Durfort. - « Vérification du lit du ruisseau de Mouillone », par Lafage ; - « à l'égard d'un nouveau lit de ce même ruisseau,... l'objet de la dépense... se portera à plus de 25 000 livres, sans remédier au mal ». - « Il sufira d'obliger les riverains d'enlever les attérissements qui se sont formés dans le lit du ruisseau et de l'entretenir à l'avenir, et d'obliger aussy le diocèze de Rieux de faire faire un pont à l'en droit qui conduit de Caujac à Auterive, et à adosser une ou deux arches aux ponts de Grasac et de Moressac, et celuy de Toulouze, à adosser aussy une ou deux arches au pont de Miramont, près Viviès, pour que les eaux ayent un libre cours » (lettre de l'Intendant à monsieur de La Fage, 9 septembre).

                                        « Vériffication du ruisseau de Mouilhonne et des ruisseaux qu'il reçoit », par De Saget, « directeur des travaux publics de la province de Languedoc », ladite vérification faite « en conséquence de la lettre de monsieur de Saint-Priest, intendant de la dite province, écritte le 9 septembre 1756, à Mr Delafage, sindic général » ; - « devis des travaux qui doivent être faits pour prévenir les inondations du ruisseau de Mouilhonne », signé : Saget (Toulouse, le 21 janvier 1757) ; - ordonnance de de l'Intendant prescrivant la mise en adjudication des ouvrages contenus au dit devis (1er avril 1757). - « Le ruisseau de Mouilhonne prend son nom dans la communauté de Caujac. Il est formé par la réunion des ruisseaux de Rieumajou et Rieutarel. Il traverse les communautés de Grazac, de Moressac, de Puidaniel, de la Grâce, de Miremont, et va se jetter dans l'Auriège vis-à-vis le village de Grépiac. Sa longueur dans cette étendue est d'envion 7 300 toises ». - « Pont qui est sur le chemin de l'étape de Mazères à Muret » ; - autres ponts et gués, notamment « à Grazac, auprès de l'enclos de monsieur le président d'Avizard » ; - près de l'embouchure de la Mouillonne : « un moulin appartenant à M. Dupont ».


                                      • C 4176 Caujac (Haute-Garonne). 1764-1765
                                        Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                        CONTENU ET STRUCTURE :
                                        Présentation du contenu :

                                        « Les consuls de la communauté de Caujac demandent que, sans avoir égard à un mémoire présenté au nom des habitans de ce lieu à Mrs les commissaires des trois États de la province de Languedoc, il plaise à Sa Majesté rejetter sur cette province les dépenses qui seront faites au ruisseau de la Mouillone ». - Délibération de la communauté de Caujac ; avis de Lafage-Pailhez, etc.


                                      • C 4177 Caujac (Haute-Garonne). XVIIIe siècle
                                        Description physique : Portefeuille. - 1 plan, papier.
                                        CONTENU ET STRUCTURE :
                                        Présentation du contenu :

                                        Plan colorié, non signé et sans date : - « entien lit de Moilhone », - « novau lit de Moilhono projetté par les ingénieurs », - « novau chemin projetté par les ingénieurs », - « novau canal de Moilhone projetté par la communauté » ; - « chemin d'Auterive à Caujac », - « maison et enclos de monsieur de la Serre, le Flau », - « chemin tandant du châttau du Flau al Sourdet et à Cintegabelle et à Saverdun, intercepté» ; - « pont sur Moilhone » (projet des ingénieurs), - « enplacemant du pont » (projet de la communauté) ; - « maison Demouzens » (?) ; - « maison de Monsieur le conte de Durfort, maizon de Monsieur le conte du Vernet, la ville de Caujac » ; - « chemin de Caujac à Cintegabelle ».


                                        • C 4177-1 Caujac (Haute-Garonne) : canal de la Mouillonne. s.d. (XVIIIe s.)
                                          1 vue  - Caujac (Haute-Garonne) : canal de la Mouillonne. C 4177-1 (ouvre la visionneuse)

                                          1 vue

                                          CONTENU ET STRUCTURE :
                                          Présentation du contenu :

                                          Plan des travaux prévus sur le canal de la Mouillonne.

                                          INDEXATION :
                                          Indexation géographique : Caujac (Haute-Garonne, France)
                                          Indexation matière : Cours d'eau
                                          Indexation typologie : Carte et plan

                                      • C 4178 Gaillac-Toulza (Haute-Garonne). - Ruisseau de la Prade. 1762-1763
                                        Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                        CONTENU ET STRUCTURE :
                                        Présentation du contenu :

                                        Adjudication, par l'évêque et les commissaires ordinaires du diocèse de Rieux, à « Jean-Pierre Delort, maître maçon de la dite ville de Rieux », de la « construction en brique d'un pont à faire sur le ruisseau de la Prade, situé près la ville de Gaillac ; le devis des ouvrages à faire au dit pont [ayant été] dressé par le sieur Daurie, entrepreneur des ouvrages publics de la province de Languedoc » (25 juillet 1762). - « Vérification et réception » par François Raymond, maître maçon de Saint-Ybars, du susdit pont « construit en brique sur le ruisseau de la Prade » (22 décembre 1762). - Difficultés entre « Maître Jean-Paul Crabère, avocat, sindic du diocèze de Rieux », et les consuls et habitants de Gaillac ; - visite des lieux par « le sieur Jean-Marie Vigier, adjoint à la subdélégation de ce diocèze ; » - procès-verbal (4-13 janvier 1763) d' « Antoine Daydé-Comenge, subdélégué de l'intendance de Languedoc au diocèze de Rieux » ; - réparations que devront faire les consuls de Gaillac.


                                    • Hers-Mort (ou Lhers-Mort) et ses affluents
                                        • Hers-Mort
                                          • C 4179 Hers-Mort et Girou. - Réglementation. 1728
                                            Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            Ordonnance de l'intendant de Languedoc de Bernage, prescrivant de nouveau l'exécution de l'arrêt du Conseil du 10 décembre 1726 [voir C 4112] et faisant « deffenses aux propriétaires des moulins construits sur les dites rivières de Lers et de Girou d'élever leurs épanchoirs et chaussées, en mettant par dessus des madriers ny autres pièces de bois, à peine de cent livres d'amende » (16 avril).


                                          • C 4180 Lutte contre les crues. 1729
                                            Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            Renvoi par Le Pelletier à De Bernage (19 juillet) de « la requeste du sindic général de Languedoc... tendante à ce qu'il soit ordonné, par un arrest du Conseil, qu'il sera incessamment procédé à l'exécution d'un devis, qui a été dressé par le sieur Clapiers, ingénieur, et aux autres ouvrages et réparations qui seront jugez nécessaires pour empescher les inondations de la rivière de Lers ». - « Avis de monsieur l'Intendant sur le 3e article du cayer, concernant les débordements de la rivière de Lers », - « débordements trop fréquents, [qui] causent, à ce qu'on prétend, une perte réelle de plus de 150 000 livres par année et beaucoup d'autres dommages considérables ». - Lettre-rapport de l'Intendant (23 août) : - « dès 1693 le sieur Legras, grand-maître des eaux et forêts de Toulouse, ordonna, tant contre les propriétaires riverains que contre les propriétaires des moulins situés sur cette rivière, qu'ils feroient, chacun à leur égard, les réparations y énoncées pour prévenir les déborde mens et contenir les eaux de cette rivière dans son lit » ; - « on voit,... par tout le temps qui s'est écoulé depuis cette ordonnance [de 1693], sans qu'elle ayt pu être exécutée, et par l'obligation dans laquelle le sindic général s'est trouvé de demander au Conseil le dernier arrêt d'évocation du 10 décembre 1726, que le crédit des propriétaires des moulins scitués sur cette rivière ou des terres voisines l'a emporté sur l'avantage public » ; - « dommages que ces inondations causent aux forêts de Sa Majesté, scituées dans les terroirs de Baziège, Villenouvète et de Saint-Rome » ; - « les aqueducs même du Canal Royal en souffrent beaucoup » ; - « maladies que cause dans le pays le mauvais air des eaux répandues » ; - l'ingénieur De Clapiès estime qu'il faut « détruire seize moulins, dont il dit que les indemnités, qui seront dues aux propriétaires, monteront à 80 000 livres » ; - « nouveaux canaux [à construire] pour alligner le lit de la rivière sur 1400 toises de long et 6 toises de large, ce qui coûtera 141 750 [livres] » ; - « recreuser l'ancien canal sur 1600 toises courantes, dont la dépense coûtera 48 000 [livres] » ; - total de la dépense prévue par De Clapiès : 328 750 livres ; « l'on peut bien juger sur ces estimations qu'elle passera peut-être 400 000 livres » ; l'intendant estime que la visite faite par De Clapiès a été insuffisante et qu'il est indispensable de procéder avant tout à une « vériffication juridiquement faitte et en bonne forme ».


                                          • C 4181 Réglementation en cas de crue. 1732
                                            Description physique : Portefeuille. - 2 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            Les commissaires ordinaires du diocèse de Toulouse « ont cru qu'avant de procéder aux ouvrages cy-devant projettez pour éviter les inondations de la rivière de Lers, ils dévoient chercher tous les moyens possibles de ménager la dépense considérable à laquelle le diocèze seroit obligé de pourvoir pour exécuter des si grands desseins » ; - « à cet effet, ils ont demandé les avis des personnes les plus expérimentées, dont les possessions sont situées sur les bords de cette rivière, et sur le témoignage de plusieurs particuliers, ils ont pensé qu'un des plus seûrs expédiens, pour prévenir les dommages causez par les inondations seroit de charger des commis payez par le diocèze, d'ouvrir les vanes ou pertuis des chaussées des moulins situez sur la rivière de Lers, dans les temps où les pluyes commencent de grossir les eaux, afin que leur cours n'étant point interrompu, elles ne se répandent plus sur les terres des particuliers riverains ».


                                          • C 4182 Baziège (Haute-Garonne). 1736
                                            Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            « Les consuls et communauté de Basiège en Lauragois..... ont le malheur de posséder environ cent-trente arpens de près ou terres dans la prairie basse du dit lieu, appelé las Pràdelles, le long de la rivière de Lhers, qui la borde du costé de midy et l'innonde huit à neuf mois de l'année en formant un grand lac dans toute la dite prairie et terroir, qui produit quantité des insectes, des joncs et des lirgues inutilles ; et ces eaux croupissantes produisent un air infect et puant, qui fait régner des maladies populaires dans toute cette contrée » ; - « ces eaux sont arrestées, du costé du couchant, où devroit estre leur pante naturelle, par un grand mol, qui a esté formé par des sables, limons et gravier des débordements du ruisseau dit Rivel, qui prend sa source principale des eaux pluviales d'une petite montagne qui les produit et en forme un torrent » ; - requête adressée par les dits consuls de Baziége à l'Intendant, à l'effet d'être autorisés à « faire les ouvertures nécessaires au dit mol, pour évacuer les dites eaux croupissantes et les conduire au-dessous du moulin des Bartes, où se trouve leur pante naturelle », et à emprunter la somme de 600 livres pour faire face à cette dépense.


                                          • C 4183 Moulins divers sur l'Hers-Mort et le Girou. 1737
                                            Description physique : Portefeuille. - 10 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            « Extrait du registre des délibérations prises par les gens des trois États du païs de Languedoc assemblés, par mandement du Roy, en la ville de Montpellier, au mois de janvier 1737 » : - 1° « les sindics généraux seront chargés de se pourvoir au Conseil et de demander qu'il plaise à Sa Majesté ordonner que les moulins situés sur la rivière de Lers seront détruits et que les particuliers, à qui ils appartiennent, seront remboursés » ; - 2° il sera imposé au profit du diocèse de Toulouse, une somme de 45 000 livres. - « Estimation des moulins situés sur la rivière de Lhers, en la généralitté et diocèse de Toulouse, avec les distractions et le rembourcement qui doit estre fait sur un chacun des propriettaires » (s. d.) : - noms des dits moulins : « Rèneville, Sainte-Romme, Sabartier, Bigot, Basiège, Bartes, Camarés, Scalquens, Castanet, Madrou, Arlès, La Cournaudrie et Launaguet » ; total du remboursement : 34 000 livres. - Renvoi par Orry à De Bernage de la requête du syndic général de la Province, tendant à faire démolir les moulins de l'Hers (9 juin). - « Mémoire contenant l'avis de monsieur de Bernage, conseiller d'État, intendant de Languedoc, sur la requeste présentée au Conseil par le sindic général de la Province, concernant les débordements de la rivière de Lers » (2 août). - « Mémoire concernant les inondations des rivières de Lers et de Girou », dans lequel « on se propose de rassembler... tout ce qui s'est passé depuis près de 45 ans, au sujet des inondations des deux rivières de Girou et de Lers, afin de mettre en état de déterminer aujourd'hui le parti qu'il conviendra de prendre pour y remédier » (s. d., expédié le 4 août) ; - « pour ce qui est de la dépense, la Province ayant déjà délibéré d'y contribuer pour 45 000 livres, le diocèse de Toulouse et les communautés intéressées doivent se charger du sur plus ». - Envoi à l'Intendant de l'arrêt du Conseil du 9 octobre [voir C 4112] ; - explications complémentaires du dit arrêt (lettre d'Orry, 9 novembre) ; - l'arrêt « pour remédier aux dommages, que les débordemens des ruisseaux de Tréboul et de Fresquel causent dans le diocèze de Saint-Papoul, est aussi expédié, sur la requeste du sindic du diocèze, mais il est nécessaire que M. l'évêque de Saint-Papoul charge quelqu'un à Paris de le retirer du sceau » ; - réserves au sujet des moulins, situés sur l'Hers, nécessaires pour la mouture des grains « pour la subsistance des habitans des villages voisins » (lettre de Joubert, 18 décembre).


                                          • C 4184 Ruisseau de Marais. 1738
                                            Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            « Démolition des moulins de Saint-Rome et de Neurvilliers, [situez sur le ruisseau de Marais], par les mêmes motifs qu'a été ordonné par l'arrêt du Conseil du 9 octobre 1737, celle des moulins situez sur la rivière de Lers » ; - arrêt du Conseil du 15 novembre 1738 [voir C 4112].


                                          • C 4185 Moulins divers. 1739-1741
                                            Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            « Mémoire pour M. le Sindic général de la Province » (s. d.) : - « la destruction des moulins situés sur la rivière de Lers a pour objet l'intérest public, et un intérêt pressant, auquel celui des particuliers doit céder ; et aux termes de l'arrêt du Conseil du 9 octobre 1737, il y a longtemps que les moulins dont il s'agit devroient être détruits ». - Difficultés soulevés par les propriétaires des moulins de Madron, de Labége, de Baziége, de las Barthes, de Camaret, de Bigot, de la Cournaudrie, de Saint-Alban, de Saint-Jory et de Sabartier ; - experts choisis par ces divers propriétaires ; - ordonnance de l'Intendant nommant « d'office le sieur de Garipuy, habitant de Toulouse, pour tiers expert dans la vériffication dont il s'agit », et ordonnant en outre « que les dits propriétaires seront de nouveau sommés, et pour la dernière fois,..... de remettre, dans huittaine pour tout délay, devant le dit sieur de Cominyhan, les titres justifficatifs de leur proprietté et du droit qu'ils ont d'avoir des moulins sur la rivière de Lers, ensemble les baux des dix dernières années, pour être, par [le dit intendant],... procédé sur le tout à la liquidation des dédomagemens qui pourront être deûs à ceux des dits propriétaires, dont les titres et droits se trouveront justiffiés » (20 février 1739). « Adition à l'état des dettes du diocèze de Toulouse, que le sindic du dit diocèze remet par devant..... les commissaires présidens pour le Roy aux États de Languedoc (28 janvier 1740 et 7 janvier 1741) : - sommes qui ont été empruntées à l'hôtel-Dieu Saint-Jacques de Toulouse, à l'Hôpital général de la dite ville, etc., « en vertu de l'arrêt du Conseil du 9e octobre 1737, pour emploier au dédommagement des particuliers dont les moulins, situés sur la rivière de l'Hers, de Saint-Rome et de Neurvilliers, ont été démolis en conséquence des arrêts du Conseil du 9 octobre 1737 et 15 novembre 1738 et des ordonnances de monseigneur l'Intendant, et ont été paiées suivant la destination portée par l'ordonnance de monseigneur l'Intendant du 5 mai 1739, qui a liquidé les dits dédomagements sur l'estimation qui en a été faite par le s. de Garipuy, tiers expert » ; - sommes payées aux différents propriétaires des moulins démolis.


                                          • C 4186 Recreusement. à Baziège (Haute-Garonne) et Saint-Rome (Haute-Garonne). 1744
                                            Description physique : Portefeuille. - 6 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            - « Arrest du Conseil, du 30 may 1744, qui a ordonné, entre autres choses, l'exécution de celui du 9 octobre 1737 et qu'il seroit procédé, en présence du grand-maître des eaux et forêts au département de Languedoc ou de celui des officiers de la maîtrise particulière des lieux qu'il jugeroit à propos de commettre, à l'alignement du terrein qu'il convenoit de couper et retrancher des forêts apellées de Saint-Rome et de Baziège, appartenant à Sa Majesté, pour parvenir au redressement de la rivière de Lhers et au curement du ruisseau de la Tesauque, passant dans ces forêts ». - « La destruction des moulins qui étoient sur la rivière de Lhers.... n'a pu remédier entièrement au mal, comme l'ingénieur l'avoit en quelque sorte prévu lors de sa première visite ;.... ces inondations, qui sont très fréquentes dans les paroisses de Basièges, Montesquieu, Saint-Rome, Gardouch et Villefranche, proviennent en partie de ce que le lit de cette rivière étoit trop étroit et fesoit d'ailleurs beaucoup de détours,..... de sorte qu'il est absolument nécessaire d'en élargir le lit et de faire aussi plusieurs coupures » (lettre-rapport de l'Intendant, 8 septembre). - « La rivière de Lhers reçoit aujourd'hui une plus grande quantité d'eau, par le recreusement des rigoles et contrecanaux du Canal de communication des mers, qui y ont leur écoulement ;.... elle est destinée encore à recevoir celles de plusieurs ruisseaux dont les eaux, qui se répandent dans les campagnes, parce que leurs lits sont comblés, reprendront leur cours ordinaire, lorsqu'ils auront été recreusés, comme on se propose de le faire ». - L'arrêt du Conseil du 30 mai 1744 paraissant « n'avoir eu en vue que l'allignement du terrain qu'il convient de couper et retrancher dans les forêts de Basiège et de Saint-Rome, pour parvenir au redressement de la rivière de Lhers et au curement du ruisseau de la Thezauque, passant dans les mêmes forêts », le syndic général de la Province « a été obligé de présenter une nouvelle requête en projet d'arrest, pour autoriser le procès-verbal du sieur Gari puy et en ordonner l'exécution dans tout ce qu'il contient, tant par raport à l'alignement du Lhers hors l'étendue des forêts de Basiège et de Saint-Rome, que pour le recreusement du ruisseau appelé le Marais, venant de Villefranche, de celui du Gardijol et de la Thezauque » ; - nécessité de ce nouvel arrêt. - « Dispositif du projet d'arrest ». - Envoi à l'Intendant de l'arrêt du Conseil, du 18 novembre 1744, « qui en ordonnant entre autres choses l'exécution de ceux des 9 octobre 1737 et 30 may 1744, autorise le procès-verbal, dressé par le sieur Garipuy le 27 septembre 1743, des ouvrages à faire pour le recreusement de la rivière de Lhers ».


                                          • C 4187 Ruisseaux divers et affluents de l'Hers-Mort. 1745-1750
                                            Description physique : Portefeuille. - 8 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            - Bail passé par « noble Antoine de Charlary, écuyer, sindic du diocèze de Toulouse », au sieur André-François Breyssé, du Puy en Velay, habitant de Toulouse, des « ouvrages à faire à la rivière de Lers, ruisseaux et rigoles y aboutissants, dans l'étendue du dit diocèze, qui consistent en coupures et élargissements », conformément au « devis dressé par Mr Garipuy, directeur des travaux de la Province dans la sénéchaussée de Toulouze, du 20e septembre 1743 » (12 février 1745).

                                            - « Tableau des différents prix des ouvrages à faire à la rivière de Lers, dans l'étendue du diocèze de Toulouse ».

                                            - Procuration donnée par l'entrepreneur André-François Breysse, à « Louis Gleises, habitant de cette ville [de Toulouse], employé dans les travaux du dit diocèze », à l'effet de régir et gouverner les travaux qu'il convient de faire à la ditte rivière de Lers et ruisseaux y aboutissants » (13 février 1745).

                                            - « Compte de recette et dépense, faitte par maître Raymond-Marie Casseirol, conseiller du Roy, receveur triennal des tailles du diocèse de Toulouse, en exercice l'année 1745, à cause des fonds imposés et qui lui ont été remis tant pour les travaux à faire sur la rivière de Lers et autres affaires concernant la dite rivière, que pour payer les entrepreneurs des ouvrages concernant les rigoles » (19 avril 1746).

                                            - Paiement « au sieur Gleyses, procureur fondé du sieur Breysse, entrepreneur » ; - total de la dépense : 48 814 livres 18 sols. - Autre « compte de recette et dépense faitte par Raymond-Marie Casseirol, .... tant pour les travaux à faire sur la rivière de Lers et autres affaires concernant la dite rivière, Tezauque et Gardigeol, que pour payer les entrepreneurs des ouvrages concernant les rigoles » (27 mars 1749).

                                            - Intérêts payés à divers sur mandements des commissaires du diocèse ; - paiements à Gleyses ; - « dépense à cause des travaux faits aux rigoles et contrecanaux ». « Le recreusement de cette rivière [de l'Hers], qui est une suite de celuy des rigolles et contrecanaux du Canal de communication des mers, doit être fait par les communautés riveraines, au nombre de trente-sept, par imposition ou par emprunt, au cas que les sieurs députés à l'assiette en trovassent l'imposition trop forte pour les dites communautés ; ce qui a eu lieu. Ces mêmes communautés n'imposant annuellement que dix mille livres et ayant été fait toutes les années près de quatre-vingt mille livres d'ouvrage, depuis qu'il est commencé,..... [Charlary fut] autorisé par la dernière assemblée de l'assiette d'emprunter une nouvelle somme de cinquante mille livres pour ces mêmes travaux » (lettre de Charlary, 8 avril 1750).

                                            - « M. Simorre père, subdélégué au diocèze de Mirepoix, qui est icy [à Toulouse] comme capitoul » (lettre de Rouquet, 11 avril 1750).

                                            - Les 37 communautés rive raines de l'Hers « craignent la suspension de ces ouvrages, dont elles prévoyent tout le préjudice, avec d'autant plus de raison que les eaux couvrent actuellement la plus grande partie des près assis sur cette même rivière, dans l'étendue du gardiage de cette ville, où les travaux ont esté négligés par l'entrepreneur, autre que celuy du diocèse...... [L'archevêque de Toulouse secourt] nombre des communautés de son diocèse, dont les habitans, n'usant pour toute nourriture que des herbes cuites dans un chauderon avec un peu de farine de milhet, qu'ils mangent même à présent sans mélange, faute de grain et d'argent pour en acheter, auroient tous péri de faim ou de maladie causée par cette mauvaise nourri ture, sans les aumônes considérables qu'il leur fait distribuer. La misère n'a jamais été si grande dans tout ce canton. Le bourgeoix l'éprouve comme le paysan, et par surcroit ce dernier illitéré, qui ne devra que trois sols pour le vingtième de son revenu, est obligé d'en donner huit et douze à un escribe ou à un notaire pour faire sa déclaration » (lettre de Charlary, 2 mai 1750).


                                          • C 4188 Recreusement. 1745-1750
                                            Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            « Mémoire au sujet du recrusement de la rivière de Lers et ruisseaux aboutissants » (non signé et s. d.) : - « la rivière de Lers a, dans le diocèze de Toulouse, 30 000 toizes de cours, depuis son embauchure dans la Garone, dans la communauté d'Ondes, jusques à l'acqueduc de Rèneville, auprès de Villefranche-de-Lauragois, où cette rivière passe sous le Canal » ; - « on commença en l'année 1745 de travailler au recrusement et à l'alignement de cette rivière, à laquelle on a donné trois toizes de baze dans toute son étendue » ; - « il y fut fait, dans le cours de l'année dernière, un nivellement général, par M. Garipuy, directeur de ces travaux, afin de déterminer les profondeurs nécessaires pour recevoir les eaux des rigoles et contrecanaux du Canal et de plusieurs autres ruisseaux qui se débouchent à la ditte rivière » ; - « dans la partie comprise depuis son embauchure jusques au pont de Velours, qui a 11 000 toizes de longueur, il n'y avoit à faire que des petits recrusements ;... cette partie est perfectionnée » ; - « depuis le pont de Velours jusques aux Issards, il y a 5 000 toizes de longueur, qui regardent presque en entier la ville de Toulouse, dont les ouvrages sont extrêmement retardés ; c'est la seule cause qui empêche de perfectionner les travaux du diocèze en cette partie » ; - travaux faits ou à faire « depuis les Issards jusques au pont de Labège, sur 1 800 toizes de longueur,..... depuis le pont de Labège jusques au pont de Mongiscard, dont la distance est de 4 500 toizes,... depuis le pont de Mongiscard jusques à l'embauchure du ruisseau de la Tesauque, dans la forest de Baziège, [où] il y a 2 500 toises de longueur,... depuis la jonction de la Tezauque jusques au pont de Saint-Rome, à l'embauchure du ruisseau du Marais, [où] il y a 3 000 toizes de longueur,..... depuis le pont de Saint-Rome jusques à l'acqueduc de Rèneville sur le Canal, [où] il y a 2 200 toizes de longueur (le ruisseau du Gardigol se joint à la rivière de Lers dans cette partie à 1 200 toizes au-dessous de l'acqueduc) » ; - travaux faits ou à faire dans les ruisseaux de la Tezau que, du Gardigol et du Marais ; - nouveau recreusement nécessaire dans les « rigoles et ruisseaux qui viennent du Canal, dont le recrusement fut fait il y a quelques années ».

                                            « Mémoire au sujet des travaux de la rivière de Lers, dans le diocèse de Toulouse » (non signé et s. d.) : - pour « empêcher que les ruisseaux qui... traversent [le Canal Royal] n'y déposassent le sable et le limon qu'ils charrient et qui auroient souvent interrompu la navigation », on s'est décidé à « faire passer ces ruisseaux dans des aqueducs faits sous le canal ;... ces aqueducs ont au moins douze pieds de profondeur et beaucoup plus que la pluspart des ruisseaux dont ils reçoivent les eaux » ; - engorgement de ces aqueducs ; - dommages causés au Canal et aux terres voisines ; - arrêt du 24 avril 1739 ; - « dès que cet arrêt du Conseil fut rendu, il fut fait des procès-verbaux et des devis, dans chaque diocèse, contenant l'état des recreusemens qu'il y avoit à faire » ; - « comme, dans le diocèse de Toulouse, le Canal coule sur le bord d'une plaine dont le fond est occupé par la rivière de Lers, qui a déjà passé sous le Canal à l'extrémité du diocèse de Mirepoix, tous les ruisseaux du diocèse de Toulouse qui traversent le Canal se jettent ensuite dans cette petite rivière à environ sept à huit cent toises de distance » ; - « le bail [des]... tra vaux [de recreusement de ces ruisseaux, depuis leur embouchure dans la rivière de Lers jusqu'au Canal], fut passé par les commissaires du diocèse [de Toulouse] le 4e aoust 1740 ; ils furent achevés et reçus le 20e avril 1742 et ils montent, y compris les ouvrages faits depuis pour leur entretien, à la somme de 39 170 livres 17 sols 4 deniers » ; - « il n'eût resté qu'à entretenir les choses dans cet état, si la rivière de Lers avoit eu une capacité suffisante, mais son lit, outre les détours,... étoit tellement resserré en plusieurs endroits... que les inondations n'en furent que plus considérables » ; - « la rivière de Lers a environ 30 000 toises de longueur, depuis son embouchure dans la Garonne jusqu'à l'aqueduc où elle passe sous le Canal » ; - « le devis général du recreusement et de l'alignement de cette rivière fut fait et autorisé par un arrêt du Conseil du 30e may 1744 » ; - les « alignements [qui] traversent les forêts de Saint-Rome et de Basiège, qui appartiennent au Roy,... ont été autorisés par un arrêt particulier du 18e novembre de la même année » ; - « le bail de ces recreusemens fut passé... par messieurs les commissaires du diocèse de Toulouse le 12e février 1745 » ; - travaux déjà faits et travaux restant à faire ; - « le sieur Garipuy, commis par le Conseil pour la direction du recreusement de Lers, vient de faire le toisé général de tous les travaux que le diocèse de Toulouse a fait faire à cette rivière jusqu'à présent ; ils montent, suivant le prix du bail, à la somme de 298 805 livres 10 sols, sur laquelle l'entrepreneur a reçu celle de 294 799 livres 7 sols » ; - dépenses supplémentaires ; - « fonds qui ont servi aux susdites dépenses :... 1° par imposition, 76 084 livres 5 sols 8 deniers ; 2° par emprunt, 214 200 livres ; 3° le Roy a donné 62 024 livres 13 sols ;... 5° reste d'un fonds fait pour le payement des moulins situés sur la dite rivière et détruits par arrêt du Conseil du 9e octobre 1737, cy 2 261 livres 7 sols ; 6° messieurs les propriétaires du Canal y ont contribué pour 6 000 livres » ; - « il faut encore une somme d'environ 60 000 livres pour perfectionner les travaux de la dite rivière et ceux des ruisseaux et rigoles qui passent sous le Canal » ; - proposition « d'employer à ces travaux les fonds qui sont entre les mains du Trésorier de la Bourse, provenant des reliquats des comptes des communautés du diocèse de Toulouse ».


                                          • C 4189 Recreusement. 1751
                                            Description physique : Portefeuille. - 9 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            « Suspension des travaux depuis plus d'une année » (lettre de Gleizes, 26 mai) ; - « il feut fait en 1749 un nivèlement général de cette rivière par monsieur de Garipuy, directeur du dit recreusement » ; - travaux déjà exécutés et travaux restant à faire ; - part du travail concernant la ville de Toulouse. - Lettre de monsieur de Chalvet, grand prieur de Toulouse, demandant à l'Intendant de profiter de la belle saison pour « faire travailler cette année » ; autrement, « nous perdrons, comme nous avons fait cy-devant, nos récoltes tant en grain qu'en foin » (septembre).


                                          • C 4190 Recreusement. à Deyme (Haute-Garonne), Péchabon (Haute-Garonne) et Pompertuzat (Haute-Garonne) 1751
                                            Description physique : Portefeuille. - 7 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            « La plus grande partie de l'ouvrage [de l'allignement et du recreusement de la rivière de Lers] estoit déjà faitte, lorsque les États de Languedoc furent séparés au commencement de l'année 1750 ;.... dès ce moment les travaux de Lers furent suspendus, parce que le sindic du diocèze de Toulouse n'a plus été authorisé à faire les emprunts dont les fonds estoit destinné au [dit] recreusement ». - Délibération de la communauté de Deyme (5 septembre) et requête des consuls du dit lieu à l'Intendant : - « on impose annuellement dans la dite communauté une somme de cinq cens quelques livres, dont la plus grande partie est destinée au recreusement et entretien des rigoles et contre canaux servant de débouchement aux ruisseaux et aux eaux pluviales qui se rassemblent dans les bas-fonds de cette communauté et sont portés par cette voye à la rivière de Lers ; mais cependant depuis quelques années on y a travaillé très imparfaitement, et depuis trois ans ces travaux ont été absolument interrompus, quoique la somme continue à s'imposer, ce qui fait croupir les eaux, rend inculte le meilleur fonds de cette communauté et a fait périr la présente année, non seulement grande quantité de bled, mais encore presque tout le milhet, seule nourriture du paysan.... ». - Délibération de la communauté de Péchabon (26 septembre) et requête des consuls du dit lieu à l'Intendant : - « de puis 1735, on impose chaque année sur la dite communauté des sommes considérables, qui ont dû servir à payer les propriétaires qui avoient des moulins sur la rivière de l'Hers,.... ou pour payer les intérêts des sommes qui furent empruntées, et enfin pour l'alignement, recreusement et entretien d'icelluy ou pour le recreusement des rigoles, contrecanaux, nauzes et ruisseaux mayrals, ainsy que pour leur entretien ;.... il n'y a que les moulins détruits ;... tous les autres travaux sont imparfaits, à cause qu'ils n'ont été faits que par intervalle, puisqu'il y a 4 ou 5 années qu'on a dis continué de travailler..... » - Délibération de la communauté de « Pontpertusat » (9 septembre) et requête des consuls du dit lieu à l'Intendant, à l'effet également d'obtenir la continuation des travaux de l'Hers. - Requête des communautés riveraines de l'Hers « à Nosseigneurs les Commissaires nommez par lettres patentes du 30° janvier 1734, 25 février 1739 et autres rendues en conséquence, pour régler tout ce qui conserne l'administration des affaires des villes et communautés de la Province », la dite requête tendant à ce « que les... fonds provenant du reliquat des anciens comptes des communautés du diocèze de Toulouse soient employez à perfectionner le recreusement de la rivière de Lers et à entretenir les rigoles et contrecanaux qui passent sous le Canal Royal dans l'étendue du diocèze de Toulouse » (octobre).


                                          • C 4191 Recreusement. 1752
                                            Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            « Il s'agit d'achever le recreusement de la rivière de Lers et celui des rigoles, qui reste suspendu depuis le changement d'administration des affaires de la Province » ; - « la rivière de Lers a environ dix lieues de longueur dans le diocèse de Toulouse, depuis son embouchure dans la Garonne jusqu'à l'acqueduc où elle passe sous le Canal, dans la communauté de Villefranche ; on en commença le recreusement en 1744 ;... il est entièrement achevé sur cinq lieues de longueur, dans la partie inférieure, qui finit au gardiage de Toulouse ; la plus grande partie du recreusement de la partie supérieure estoit déjà fait au commancement de l'année 1750 que les travaux furent suspendus, mais comme cet ouvrage a esté arrêtté subitement, il est resté depuis ce temps-là dans un état d'imperfection qui porte beaucoup de préjudice aux terres voisines ». - Lettre de Lafage (25 janvier), divisée « en quatre articles : le premier sur la nature des ouvrages, le second sur l'objet de la dépense, le troisième sur les fonds faits par le diocèse de Toulouse ou par les communautés, et le quatrième sur l'inutilité de faire des nouvelles adjudications ». - Lettre de l'Intendant au garde des sceaux (28 janvier) ; - « il n'a pas été possible de contracter des nouveaux emprunts pour continuer ces ouvrages, à défaut des personnes légitimes pour stipuler au nom du diocèze ». - Réponse de Machault à l'Intendant (19 février) ; - demande d'éclaircissements.


                                          • C 4192 Moulin du président Davizard, Balma (Haute-Garonne) et Labège (Haute-Garonne). 1731-1759
                                            Description physique : Portefeuille. - 21 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            - « Acte de protestation fait au sindic du diocèse de Toulouse » (8 avril 1757), par divers propriétaires riverains de l'Hers, le requérant de « poursuivre et soliciter la destruction du dit moulin appellé Davizard, situé seur la rivière de Lers » ; - « Messire Balthazar Émanuel de Cambon, conseiller au parlement de Toulouse ;... Messire de Lasalle, aussy conseiller au dit parlement ;... Messire Le Comte, avocat général au dit parlement ;... Messire Depic Depère, chanoine, surintendant du chapitre Saint-Estienne ;... maître Prades, prêtre, sindic du collège Sainte-Catherine ;... maître Fabry, avocat, encien capitoul ;... Me d'Hélyot, avocat, encien capitoul ;... maître Leriche, avocat, encien capitoul ;... Monrejaud, sindic des dames religieuses Carmélites », etc., « tous possesseurs des prairies considérables seur la rivière de Lers, dans la banlieu de la ville de Toulouse ou dans les parroisses voisines » ; - « De Bernage, lors intandant de la dite province,... par son ordonnance du 23e janvier 1738, auroit ordonné qu'il seroit procédé à la vérification des dits moulins par devant le sieur de Senès, ingénieur ordinaire du Roy ; en conséquence de laquelle ordonnance, le sieur de Senès ayant procédé au fait de sa commission, en auroit dressé procès-verbal et auroit rapporté que tous les moulins jusques à la ville de Toulouse dévoient être détruits, et auroit rapporté que les moulins appellés Davizard, Launaguet, Bruguières et Castelnau, inférieur à la ville de Toulouse, pourroient subsister,... [en] obligeant les propriétaires... de faire au-dessus de leurs moulins un épanchoir », etc ; - « Mr le président Davisard, non seulement n'a pas satisfait à la dite ordonnance en faisant procéder aux ouvrages énoncés dans le procès-verbal du dit sieur de Senès, mais encore il a entrepris journellement de rehausser la chaussée de son moulin, en y joignant des pièces de bois attachées avec des piquets, ce qui fait que les eaux, étant plus élevées et plus retenues, inondent plus aisément toutes les prairies qui sont le long de cette rivière au-dessus du dit moulin ». - « Extrait du registre des délibérations prises par Messieurs les commissaires ordinaires du diocèse de Toulouse assemblés dans le palais archiépiscopal pour la tenue de l'assiette, le 18 avril 1757 ».

                                            - Requête adressée à l'Intendant par les susdits propriétaires riverains du Lers ; - ordonnance de l'Intendant prescrivant à M. le président Davisard « de rendre son moulin le moins nuisible que faire se pourra, en faisant faire les ouvrages mentionnés dans le procès-verbal du sieur de Senès » (6 février 1758).

                                            - Vérification faite, par l'ingénieur Garipuy, « au moulin de monsieur Davizard, à la requêtte et en présence de monsieur de Moncabrier, sindic du diocèze de Toulouse, et de monsieur le président Davizard,... afin de constater si les ouvrages portés par le procès-verbal de monsieur de Senès ont été exécutés, soit en entier ou en partie » (29 mai 1758).

                                            - Réunion des susdits propriétaires riverains en syndicat et nomination comme syndic, de maître Jean-Joseph Sordes, procureur au sénéchal et siège présidial de Toulouse, avec « plein pouvoir de faire toutes les poursuites et dilligences nécessaires contre M. le sindic du diocèze de Toulouse,..... à raison des innondations de leurs possessions occasionnées par le moulin et chaussée du dit seigneur Davizard » (30 avril 1758).

                                            - Requête de Jean-Joseph Sordes, « sindic des propriétaires riverains de la rivière de l'Hers », à l'effet d'obtenir de l'Intendant, « sans s'arrêter à la prétendue vériffication du sieur Garipuy,... ordonner de plus fort l'exécution de l'arrêt du Conseil... et qu'en conséquence M. Davizard fera démolir dans brief dellay le moulin dont s'agit » (s. d.).

                                            - Nomination d'experts (janvier 1759).

                                            - Rapport de « Laurens Faget, habitant de Toulouse, expert nommé d'office par M. Amblard, subdélégué de Monseigneur l'Intendant du Languedoc, pour Mr d'Avizard, président à mortier au parlement de Toulouse », et de « Jean-Baptiste-François-Hiacinte de Labat-Savignac, écuyer, professeur royal d'architecture de l'académie du dit Toulouse », expert des propriétaires riverains (12 février 1759) : - constatation, par les experts, des dommages causés aux propriétaires riverains.

                                            - Nouvelle requête de J.-J. Sordes à l'Intendant, au lendemain des inondations des 29 avril et 1er mai 1759, à l'effet d'obtenir que « dans le dellay de huit jours, à compter du jour de l'ordonnance qui sera rendue [par le dit Intendant],... Mr Davizard fera détruire et démolir provisoirement la digue ou chaussée de son moulin » (s. d.) [2 mai 1759]. « Dans le mois de février de l'année 1758, le territoire de la communauté de La Bège fut inondé..... [L'Hers] déborda une seconde fois dans le mois de mars [1758]... Le 2 avril de la présente année 1759, le même ruisseau a débordé et... l'inondation a encore emporté la récolte de bled..... Le 29 du même mois d'avril, il y eut une autre inondation... [Le] premier may,... il y en eut une troisième, qui a submergé tout le païs ».

                                            - Délibération de la communauté de « La Bège » (15 mai 1758) : - « nous sçavons touts et il est incontestable que les inondations qui nous causent tant de perte et qui nous exposent à tant de dépenses, sont occasionnées par la digue que M. le président Davisard a fait construire dans le nouveau canal de Lers ». - « Acte fait, le 30 avril [1759], tant à M. Davisard qu'aux capitouls et sindic de Toulouse et au sieur de Moncrabié, sindic du dioçaise ». - Requête des consuls de Labège à l'intendant, le priant d'ordonner que « dans trois jours pour toute préfiction de délay, le dit sieur de Moncrabié, sindic du dioçaise de Toulouse, fera démolir... la digue ou chaussée dont s'agit, et qu'en deffaut il sera permis aux supplians de la faire démolir » (s. d.) [2 mai 1759].

                                            - « Extrait de la délibération qui a été prise au Conseil de ville [de Toulouse] au sujet du moulin de monsieur le président Davisard » (27 avril 1759) : - « a été délibéré de consentir à la démolition de la chaussée et moulin de monsieur le président Davisard, conformément à la délibération qui fut prise par Mrs les commissaires ordinaires le 18 avril 1757, et qu'il y soit procédé sans délay » ; - « tout se réduit à régler la somme pour laquelle la ville [de Toulouse] doit contribuer, concurrament avec le diocèze et les autres villes ou villages riverains », pour l'indemnité à payer à M. Davizard.

                                            - Lettre de Moncabrié à l'Intendant (s. d.) [5 mai 1759] : - « la destruction du moulin de monsieur le président Davizard devient tous les jours plus nécessaire et plus pressante ».

                                            - Lettre de Cambon, conseiller au parlement de Toulouse (9 mai 1759) : - « pertes immenses que les propriétaires riverains de la rivière de Lers soufrent dans leurs pocessions, occasionnées par la digue du moulin de Monsieur Davisard » ; - l'indemnité « due à Monsieur Davisard seroit fixée à la somme de dix-sept mil livres, payable un tiers par la ville de Toulouse, un tiers par le dioçaise et l'autre tiers par les communautés riveraines » ; - « la destruction de ce moulin est unanimement reconnue inévitable ».

                                            - Mémoire (non signé et s. d.) concernant 1' « affaire de la destruction du moulin de monsieur Davisard ». - Ordonnance de l'Intendant, permettant « aux communautés riveraines de faire une brèche ou trouée à la chaussée du moulin de monsieur le président Davizard, en attendant la destruction totale qui en doit être faite » (12 mai 1759).

                                            - Bail à ferme, par « maître Claude Dadvisard, advocat général au parlement de Toulouse », à « Jacques Cassagnavère, munier, habitant de Blagnac », des « moulins à eau à deux meules et à vent, que le dit seigneur Dadvisard jouit et possède au lieu dit du Ressebedou, paroisse et capitoulat Saint-Étienne de cette ville [de Toulouse] et consulat de Balma » (17 septembre 1731).

                                            - Bail à ferme des dits moulins, par « Messire Pons Thomas-Joseph Dadvizard, président aux enquettes du parlement de cette ville,..... à Jean Bégué, munier de cette ville,.... pour le temps et terme de quatre années,..... moyennant la somme de 1 200 livres pour chacune des dites quatre années « (22 août 1740) ; - terres diverses ; - « donnera de rente annuelle audit seigneur Dadvizard : 6 paires poulets à la Saint-Jean-Baptiste, 6 paires chapons à la Toussaints, 6 paires gelines à la Noël, 3 paires oyes bonnes et grasses à chaque fête de la Toussaints, 12 paires canars à la Saint-Martin et 100 œufs à la fête de Pâques, lesquèles rentes ont été évaluées à la somme de 30 livres ».


                                          • C 4193 Moulins divers. 1759-1763
                                            Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            Indemnité réclamée par le « sieur de Moncal, gentilhomme », pour « un moulin qu'il possédoit sur la rivière de Lers et que le diocèse de Toulouze a fait détruire » ; - « son ayeul l'avoit laissé crouller ; il ne luy restait donc plus que le simple droit de moulin sur la rivière » ; - « le sieur de Moncal a pris sans doutte occasion de former sa demande sur un préjugé qui fut fait en faveur de monsieur le président de Nupces, qui avoit une carcasse de moulin sur la même rivière et auquel on accorda pourtant une indemnité d'environ cent pistolles, par faveur et par égard pour le mortier plutôt que par justice » (lettre du subdélégué Amblard, 18 juillet 1759). - Mémoire « sur l'affaire pendante entre M. le marquis de Castelnau et le sindic des riverains de Lers », au sujet du « moulin de Bruyères, appartenant [au dit]... M. de Castelnau » (15 juillet 1763).


                                          • C 4194 Montaudran (Haute-Garonne, commune de Toulouse). 1762
                                            Description physique : Portefeuille. - 1 cahier, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            « Mémoire et avis sur la contestation d'entre le sieur Boyer, sindic des propriétaires riverains de la rivière de Lhers, gardiage de Toulouse, la communauté de Labège diocèze du dit Toulouse, Mrs les capitouls et sindic de la dite ville et le sindic du diocèze », signé : Raynal (Toulouse, le 27 novembre) : - « le 8e janvier 1761, les propriétaires riverains de Lhers prirent délibération, dans laquelle, en nommant ledit sieur Boyer pour leur sindic, il fut déterminé de sommer par acte Mrs les capitouls et sindic de la ville de Toulouse d'avoir à faire déboucher les arches du pont de Montaudran et de faire recruser et élargir le lict de la rivière de Lhers, dans l'étendue du gardiage, notamment aux endroits les plus indispensables, de faire recruser en même tems les nauses de la ville.... » ; - « inondations survenues le 30e may et 17 juin de la dite année 1761 et celles qui sont survenues depuis » ; - etc.


                                          • C 4195 Montgiscard (Haute-Garonne). XVIIIe siècle
                                            Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                            CONTENU ET STRUCTURE :
                                            Présentation du contenu :

                                            Difficultés (s. d.) entre les consuls de Montgiscard et la propriétaire d'un moulin ; - « démolitions et abattements » faits au dit moulin ; - experts nommés : « François Raimond et Arnaud Savignol, charpentiers de la ville de Toulouse » ; - « arrest du Conseil, du 10 décembre 1726, rendu sur la requête présentée au Conseil par le sindic général de la province de Languedoc, par lequel Sa Majesté a évoqué et renvoye par devant [l'Intendant de Languedoc]..... les contestations concernant le recrusement et l'alignement des ruisseaux de Lers et du Girou » [voir C 4112].


                                          • Girou
                                            • C 4196 Recreusement et élargissement. 1740
                                              Description physique : Portefeuille. - 9 pièces, papier.
                                              CONTENU ET STRUCTURE :
                                              Présentation du contenu :

                                              Renvoi à l'examen de l'Intendant de Languedoc, par M. Orry, d'une « requeste présentée par le sindic général de la province de Languedoc, tendante, entre autres choses, à faire ordonner, par un arrest du Conseil (en confirmant une ordonnance du sieur Le Gras, grand maître des eaux et forêts au département de Toulouse, du 24e juillet 1693, et des jugemens de la Table de Marbre du parlement de Toulouse, des 16 juin 1695 et 30 juin 1700), que la dépense du creusement et de l'élargissement de la rivière de Girou sera suportée par les communautés riveraines, chacune à proportion de son allivrement, en y faisant toutesfois contribuer les possesseurs des fonds nobles, comme aïant le même intérest à la conservation du terrein » (28 mai). - « Observations sur le projet d'arrêt concernant les réparations de la rivière du Girou », signé : Montferrier, syndic général (s. d.) [juillet]. - Réponse de l'Intendant à M. Orry (10 octobre). - Envoi à l'Intendant de deux arrêts du Conseil, rendus le 8 novembre, « l'un sur la requeste du sindic général de la province de Languedoc, concernant le creusement et l'élargissement de la rivière du Girou [voir C 4112] ; l'autre sur la requeste des consuls de la communauté de Vignonet, dans le diocèse de Saint-Papoul, [aujourd'hui Avignonet (Haute-Garonne)], au sujet des ouvrages à faire au ruisseau de Mairal ».


                                            • C 4197 Travaux. 1741-1746
                                              Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                              CONTENU ET STRUCTURE :
                                              Présentation du contenu :

                                              « Mémoire au sujet des travaux de la rivière du Girou, dans le diocèse de Toulouse » (non signé et s. d.) : - « fréquentes inondations de la rivière du Girou depuis le bourg Saint-Bernard, au diocèse de Toulouse, jusqu'à son embouchure dans la Garonne » ; - ordonnance de Legras en 1693 ; - arrêts de la Table de Marbre en 1695 et 1700 ; - arrêt du Conseil en 1701 ; - délibération des États de Languedoc en 1740 ; - arrêt du Conseil du 8 novembre 1740 ; - « il fut fait, le 23e juin 1741, par le sieur Garipuy, un devis des recreusemens, coupures et élargissemens à faire à la dite rivière du Girou, depuis le moulin de Castelnau jusqu'à la séparation du diocèse de Toulouse d'avec celuy de Lavaur ; les ouvrages furent publiés au rabais et l'adjudication en fut faite au dernier moins-disant le 10 juillet suivant » ; - « étant survenu des contestations de la part des riverains sur l'exécution de l'ouvrage, il fut rendu un second arrêt, le 12e février 1744, par lequel Sa Majesté ordonne que celuy du 8e novembre 1740 sera exécuté selon sa forme et teneur et les dits ouvrages faits suivant le devis du dit sieur Garipuy » ; - « lorsque le recreusement de la rivière du Girou fut avancé, mais avant de commencer celuy des nauses et des ruisseaux qu'elle reçoit, messieurs les commissaires du diocèse..... profitèrent d'une clause du devis..... et ils engagèrent le premier entrepreneur à consentir au résiliement de son bail, ce qui leur donna la liberté de passer une nouvelle adjudication des travaux qui restoient à faire au sieur Paschal Thiéry, qui s'obligea de faire les dits travaux à 18 et 14 sols la toise cube, au lieu de 29 sols portés par le bail du premier entrepreneur » ; - « les ouvrages faits jusqu'à présent montent, suivant les prix des beaux, à la somme de 89 407 livres » ; - dépenses supplémentaires ; - « les fonds..... ont été faits de la manière qui suit : 1° par imposition 60 507 livres 9 sols 7 deniers, 2° par emprunt 60 000 livres » ; - « il reste peu de chose à faire pour perfectionner ces travaux, mais les parties déjà faites auraient besoin d'un entretien, pour lequel il faudrait une imposition annuelle de 3 000 livres au moins » ; - il y a des communautés, « qui ne doivent plus rien, et d'autres moins que ce qu'elles imposent ; les communautés de Saint-Jory, Castelnau-des-Trettefons et Ville neuve-lès-Bouloc sont dans ce premier cas ; celle de Villeneuve n'aurait même dû imposer, pour se libérer, que 273 livres 11 sols 1 denier, au lieu de 584 livres 10 sols 3 deniers, à quoy monte son imposition ;..... Saint-Martin-des-Pierres impose annuellement 44 livres 17 sols ;..... Saint-Martin-de-la-Rivière [a] imposé 170 livres... et ne doit que 129 livres.... ;... Moncabrier impose 183 livres..... et ne doit que 50 livres 6 sols ;... Saint-Pierre-des-Combes, consulat du Foussat, n'impose annuellement que 57 livres 7 sols 3 deniers et devrait imposer au moins le double... » ; - impositions des communauté de « Gragnague,... Marcel,... Paulel,... Saint-Jean-des-Pierres,... Garridech,... Castelmaurou,... Basus,... Saint-Loup... [et] la Bastide Saint-Sernin.... » ; emprunts.

                                              « Premier devis des travaux de la rivière du Girou, avec l'adjudication faite au sieur Borreldat, le 10e juillet 1741 » : - « devis des recreusemens, coupures et élargissemens, qui doivent être faits à la rivière du Girou, depuis le moulin de Castelnau jusqu'à la séparation du diocèse de Toulouse d'avec celuy de Lavaur, contenant l'état présent des digues et des épanchoirs qui sont auprès des moulins, et les changemens qui doivent y être faits pour prévenir les fréquentes inondations de cette rivière », signé : Garipuy (Toulouse, le 23 juin 1741) : - « digue du moulin de Castelnau, sur laquelle passent les eaux de la rivière de Lers et celles du Girou » ; - « à l'endroit où le Girou se jette dans la rivière de Lers, il fait un détour considérable ;..... il convient de faire une coupure, dans la communauté de Castelnau, de 25 toises de longueur... » ; - moulins de Masseribaut, de Cantegril, etc. - « Coppie [1° de la requête du sindic du diocèse de Toulouse, 2°] de l'ordonnance de Nos-seigneurs les commissaires du Roy et des États, du 30e janvier 1742, donnant pouvoir au diocèse de Toulouse d'emprunter les sommes nécessaires pour les fraix du recrusement de la rivière du Girou, et de la délibération prise en conséquence par les commissaires du dit diocèse [le 4e avril 1742] ». - « Second devis des travaux de la rivière du Girou, avec l'adjudication faite au sieur Paschal Thiéry, le 20e février 1746 » : - « devis de quelques coupures et plusieurs rigoles à faire sur les bords de la rivière du Girou, recreusemens et élargissemens et autres ouvrages, dans l'étendue des communautés..... de Saint-Saulveur et Villeneuve-lès-Bouloc,... de Cepet,... de Saint-Loup, Montberon et Le Foussat,... de la Bastide-Saint-Sernin,... de Gargas,... de Villariès,... de Basus,... de Castelmaurou... de Garridech,... de Gragnague,... de Bonrepaux et Marcel,... de Verfeil,... de Saint-Jean-des-Pierres,... [et] de Saint-Martin-de-la-Rivière », signé : Garipuy (Toulouse, 1er février 1746) ; - « Paschal Thiéry, habitant du dit Toulouse » ; - « le dit Paschal Thiéry a donné pour sa caution le sieur Martres, habitant du dit Toulouse ».


                                            • Saune
                                              • C 4198 Travaux. 1746-1748
                                                Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                                CONTENU ET STRUCTURE :
                                                Présentation du contenu :

                                                « Extrait des registres du Conseil d'État..... Devis de la rivière de Saune, dans le diocèse de Toulouse, dressé par M. Garipuy, directeur des travaux publics de la Province, le 24 août 1746, et autorisé par arrêt du Conseil du 25 juin 1748 » (impr. s. l. n. d., 4 pages in-folio) : - « la rivière de la Saune arrose une prairie très fertile de huit à neuf cens toises de largeur sur environ dix mille toises de longueur, depuis son embouchure dans la rivière de Lers jusqu'à l'extrémité supérieure de la communauté de Tarabel, sans compter cinq mille toises qui restent jusqu'à sa source dans la communauté de Saint-Félix » ; - « cette prairie produit des fourages très abondants, qui deviènent inutiles parce qu'ils sont emportez ou sablez par les inondations qui surviennent tous les ans » ; - « les causes de ces inondations se réduisent à trois :..... le défaut de recreusement de la Saune,... les sinuositez qu'elle fait en certains endroits, et... l'état actuel des moulins situez sur cette rivière, qui en arrêtent toutes les eaux, contre ce qui 'est porté par les règlemens » ; - moulin de Ribaute, - martelière qui sert à arroser les près des Pères Chartreux, - pont de brique, dans la communauté de Quint, - moulin de monsieur de Campistron, - embouchure du ruisseau de Saint-Julia, - moulin d'Aigrefeuille, - moulin de Per pan, - communauté de Lanta, - moulin de Tarabel ; - le Roi « ordonne que dans trois mois... les propriétaires des dits moulins situez sur la rivière de Saune, seront tenus..... de faire exécuter les ouvrages mentionnez au procès-verbal du dit sieur de Garipuy ».


                                              • C 4199 Travaux et réparations. 1747
                                                Description physique : Portefeuille. - 5 pièces, papier.
                                                CONTENU ET STRUCTURE :
                                                Présentation du contenu :

                                                Renvoi par Machault, à l'Intendant de Languedoc, de la « requête du sindic général de la province de Languedoc, tendante » ce qu'il plaise au Roy d'ordonner l'exécution d'un devis estimatif que le sieur Garipuy, directeur des travaux publics de la Province, a dressé, en conséquence de la délibération des États du 16 février 1746, des travaux et réparations à faire à la rivière de Saune, diocèse de Toulouse, et dont la dépense est estimée par ce devis à la somme de 40 000 livres » (20 mars). - « Mémoire contenant l'avis de monsieur Lenain, conseiller d'État, intendant en Languedoc, sur la requête présentée au Conseil par le sindic général de la même province, au sujet du recreusement du lit de la rivière de Saune et des ouvrages à faire aux moulins qui sont sur la dite rivière, afin d'en prévenir les inondations » (s. d.). - « Projet de dispositif [d'arrêt du Conseil] » (s. d.). - « Ordonnance de monsieur l'Intendant, portant que le mémoire d'observation des propriétaires des cinq moulins situés sur la rivière de Saune, sera communiqué au sindic du diocèse » (6 septembre).


                                              • C 4200 Cayras (Haute-Garonne, commune de Saint-Orens-de-Gameville). 1749-1751
                                                Description physique : Portefeuille. - 11 pièces, papier.
                                                CONTENU ET STRUCTURE :
                                                Présentation du contenu :

                                                « Extrait du registre des délibérations prises par l'assemblée de l'assiette tenue le jeudi 27 mars 1749.... » (impr. s. l. n. d., in-folio de 7 pages) ; - « ordonnance de monsieur Le Gras, grand-maître des eaux et forêts, de l'année 1693, qui détermine les réparations à faire, tant au lit de la rivière du Girou qu'aux moulins assis sur la dite rivière, pour obvier aux inondations ». - Délibérations de la communauté de Cayras, nommant des commissaires « pour se transporter avec les dits consuls, sur la dite rivière de Saune, pour mesurer toute son étendue et vérifier le lict de la dite rivière, pour savoir à quoy pourront monter les travaux qu'il sera nécessaire d'y faire, pour la portion compétant la dite communauté » (22 juin 1749). - « Devis des élargissemens et recrusements à faire dans la rivière de Saune, dans la jurisdiction de Cayras, par le sieur Lebrun, seigneur de Montauron, ingénieur et directeur des travaux publics de la ville de Toulouse, [commis par Messieurs les bienstenants et habitants de la communauté de Cairas] » (17 novembre 1749) : - « depuis qu'on a recreusé l'emboucheure de la rivière de Saune, les plus basses eaux de la rivière de Lers entrent dans le lit de la dite rivière, ce qui est une preuve certaine que celuy de la dite rivière de Lers est trop élevé » ; - moulin de monsieur le président Davizard. - Affiches de l'adjudication du « Ruisseau de la Saune à réparer..... dans l'étendue du consulat de Quayras, depuis le moulin à eau des RR. PP. Chartreux jusqu'à l'extrémité du dit consulat » (janvier 1750). - « Délibération de la dite communauté de Cayras (du 1er février 1750), qui reçoit la dernière offre de Bertrand Martres, [habitant de Toulouse] ». - « Requêtte présentée à Monseigneur l'Intendant, par la communauté de Cayras, en authorissation du dit bail ». - « Acte fait, par la dite communauté de Cayras (le 20e février 1750), à monsieur de Charlary, sindic du diocèze, et à Mr Bailot, sindic de la ville [de Toulouse], pour qu'ils ayent à faire lever les obstacles [qui se rencontrent à la construction des ouvrages qu'elle a déterminé de faire pour éviter les inondations de la rivière de Saune] ». - Lettre-rapport de l'ingénieur Garipuy (26 avril 1751) : - moulin de monsieur Davizard, - indemnités versées aux a propriétaires de dix ou douze moulins qui furent détruits sur la rivière de Lers, il y a environ dix ans, sur le rapport de feu M. de Senès, ingénieur de la Province » ; - « quand à ce qui regarde la communauté de Cayras, il est singulier qu'elle se soit bornée à demander la destruction du moulin de Davisard et qu'elle ne fasse aucune mention du moulin des PP. Chartreux, qui barre en entier le lit de la Saune ;... ce moulin porte un préjudice bien plus considérable à la communauté de Cayras que celui de Davizard ». - Mémoire « sur la dite affaire de communauté de Cayras » (non signé et s. d.).


                                            • Tarn et ses affluents
                                                • Tarn
                                                  • C 4201 Albi, projet de construction d'un canal. 1728
                                                    Description physique : Portefeuille. - 12 pièces, papier.
                                                    CONTENU ET STRUCTURE :
                                                    Présentation du contenu :

                                                    « Projet de la construction d'un canal à Alby ». - Lettre de deux négociants d'Albi, Martin et Boyer (Philippe), présentant « le projet d'un canal, d'une très petite dépence, qui facilitant le commerce, procureroit tous ses avantages » (7 mars) ; - « la chèreté et la dificulté du transport des danrées et des marchandises interdisent tout commerce dans le diocèze d'Alby, lequel par cette raison est un des plus misérables, quoyqu'il deût estre des plus florisents par la bonté et la fertilité de son terroir, sy avec ce qu'il y a de superflus, on pourroit se procurer ce qui manque ». - Renvoi, par Le Pelletier, à l'examen de l'intendant de Bernage, d'un « mémoire des habitants de la ville d'Alby, qui proposent la construction d'un canal de trois lieues de longueur, depuis le Tarn, au-dessus du moulin de Saint-Géry, jusqu'à Alby » (8 avril).

                                                    « Mémoire pour pouvoir construire un petit canal d'Alby à Balières, de la longueur de trois lieues », signé de nombreux habitants et négociants d'Albi (s. d.) : - « facillité du terroir », - tracé projeté, - avantages de ce canal ; - « il y aura des personnes qui diront : pour quoy ne faire pas la navigation dans le Tarn, depuis Gailhac jusques Alby, et non pas un canal ? Il faut remarquer que de le faire sur le Tran, il faut construire plusieurs chaussées pour mettre l'eau dans le niveau pour couvrir les rochers qui se trouvent dans la rivière ; il faudrait faire neuf escluses ou passe-lis, qui coûteroint beaucoup, et cela fairoit bien de la peine aux mariniers à cause qu'il faudrait décharger leurs bateaux à la montée de chaque passe-lis, et cella leur causerait un retardement d'un jour à chaqu'un, ce qui serait neuf jours, sans conter la risque qu'il y a de perdre des bateaux à la montée et à la dessente » ; - « un bateau qui vient droit chargé seur le Tarn, il y faudrait vingt personnes pour le conduire » ; - « par le canal, un bateau qui serait chargé de la même charge que celuy du Tarn, trois hommes le..... [conduiraient] d'abord qu'il serait dans le canal, et [il] arriverait du matin au soir de l'enbouchure du Tran [à] Alby, et sans aucun risque ; le bateau aurait déchargé les marchandises qu'il porterait et en aurait chargé d'autres et serait presque arrivé à Bordeaux, lorsque celluy du Tarn arriverait [à] Alby pour décharger : ainsin, voilà une grande différence pour le temps, sans conter que la voiture coûterait trois fois plus par le Tarn que par le canal » ; - ponts à construire, etc. ; - « sy ce canal se fesoit, on pourroit faire des farines pour les îlles de l'Amérique, que l'on vendrait à Bourdeaux avec proffit, et une fois que nos farines seroint conues, les marchands des îlles en sauroint faire la différence par leur bauté et leur bonté ; nos bleds estant des meillieurs qui se reculissent bien loin d'icy, nous avons la comodité des moulins pour la faire à moins [de] fraix qu'à d'autres endroits » ; - avantages de ce canal pour le commerce des vins : - « on pourrait faire un essay des vins des certains crus qui sont bons, pour voir s'ils souffriroint le transport ; on a fait l'aissay des vins de Cunac plusieurs fois, par Monsieur de Godet, receveur de la chambre à sel, qu'il en a envoyé à Dièpe, qui réussit parfaitement bien ; feu Mr de Lusson en prenoit tous les ans pour sa boisson » ; - « le commerce du pastel se pourrait restably[r] » ; - avantages de ce canal pour le transport des sels, pour le commerce des toiles, des grains, des bois, etc.

                                                    L'archevêque d'Albi « fait examiner actuelement la possibilité et l'utilité de ce canal, comme aussy les moyens de fournir à la grande dépanse qu'il exigerait » (lettre de Comynihan, 23 juin). - « Délibération que M. l'archevêque d'Alby fit prendre le 27e juillet 1728, par les consuls, les notables habitans et les principaux négocians de la ville d'Alby » ; - « cette délibération porte que la proposition en question a esté agitée en différents temps ; qu'il a esté fait diverses vériffications des deux projets ; que celle qui fut faite en 1665 pour la construction d'un canal, fut authorisée par un arrest du Conseil, qui permit au diocèse l'emprunt d'une somme de 8 000 livres, pour estre employée à la construction d'une première écluse, qui fut bâtie dans ce temps-là, mais qu'on discontinua l'ouvrage, parce que le diocèse n'estoit pas en état d'en soutenir la dépense.... » ; - « en 1700, la dépense de la construction fut estimée à 205 000 livres, et en 1716, réduite à 150 000 livres » ; - « M. de Montferrier, qui a eu communication du tout, dit que ce projet ne peut estre avantageux qu'à la ville d'Alby ; qu'il ne peut estre exécuté quant à présent, la Province et le diocèse d'Alby n'estant point en état de fournir à la dépense ; qu'ainsy il doit estre renvoyé à un meilleur temps ».

                                                    « En 1615, il fut fait un mémoire pour rendre le Tarn navigable depuis Albi jusqu'à Gaillac, par le sieur Larozière, ingénieur ;..... en 1643, il fut fait une nouvelle vérification du canal de la dite rivière et un devis, par le sieur Alzen, ingénieur hollandois ;... en 1665, il fut fait, par ordre du Roy, un troisième devis de la dite navigation, par Mr le chevalier de Clerville, maréchal des camps et armées du Roy, lieutenant de son artillerie au département de Haynaud et commissaire général des fortifications de France, et par les sieurs Regnier, Jaussé et Lemarquis, ingénieurs de Sa Majesté ;... leur devis fut authorisé par un arrêt du Conseil et par des lettres patentes, du 20e juillet 1665 ;..... première écluse, qui fut bâtie en ce tems-là près du moulin de Marssac ;.....

                                                    l'objet de cette navigation a toujours tenu si fort à cœur au diocèse qu'en 1700, il fit faire encore une nouvelle vérification.... par le sieur de Laservière, ingénieur de la Province ;.... il fut fait enfin, en 1716, une nouvelle vérification par le sieur Abeille, ingénieur..... » ; - « impuissance [du diocèse d'Albi] à acquiter les charges, à laquelle la construction du Canal Royal de communication des deux mers a principalement contribué, en faisant cesser le seul commerce qu'il faisoit avec le Bas Languedoc ; à la dépense duquel Canal Royal ce diocèse a contribué d'un quatorsième, ainsy qu'à la dépense de tous les autres ouvrages et travaux publics de la dite province » ; - « ce diocèse a toujours regardé [ce projet de canal du Tarn à Albi] comme l'unique moyen de son rétablissement ».

                                                    « Il est certein que la navigation de cette rivière du Tarn peut être portée jusques à Alby et que ce serait une ressource considérable pour le débit des denrées de ce diocèse, qui n'a, depuis la suppression du pastel, d'autre ressource pour le payement de ses impositions, qui renferment le 14e de celles de la Province ; mais la difficulté vient d'où tirer la dépense que cette entreprise entraînera » (lettre de Favier, 13 août) ; - « je puis avancer (écrit d'autre part Montferrier) que la Province ny le diocèse d'Alby ne sont pas en état d'y fournir » ; - « on laisse périr la plaine de Courssan et celle de Narbonne, les plus belles et les plus fertilles de la Province, parce qu'on ne peut fournir à la dépense ».


                                                  • C 4202 Flottage des bois et moulins de monsieur de Gensac. 1740
                                                    Description physique : Portefeuille. - 6 pièces, papier.
                                                    CONTENU ET STRUCTURE :
                                                    Présentation du contenu :

                                                    « Le nommé Hernandes, adjudicataire des bois du Roy de la maîtrise particulière des eaux et forests de Villemur, a exposé à M. le Controlleur général que certains travaux, que M. de Gensac a fait faire à des moulins qu'il a sur la rivière du Tarn, interrompent le flotage des bois et l'ont empêché de faire voiturer à Montauban et à Bordeaux ceux qu'il s'étoit engagé d'y envoyer ». - Le Tarn ayant « été presque à sec depuis l'été dernier,..... quand même le passage aurait été libre à l'endroit des moulins de monsieur de Gensac, la navigation n'en aurait pas été plus praticable lors de la dernière foire de Bordeaux ; aussi le nommé Hernandes est le seul qui se soit plaint, et ses plaintes n'ont pour objet, ainsi qu'il en est luy-même convenu,.... que d'obtenir un délay de quelques mois pour le payement du prix des bois, dont il s'est rendu adjudicataire ».


                                                  • C 4203 Albi, réparations après les crues de 1749. 1749-1751
                                                    Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                                    CONTENU ET STRUCTURE :
                                                    Présentation du contenu :

                                                    « La crue extraordinaire des eaux du Tarn, qui arriva le 29e du moix de septembre de l'année 1749, ayant généralement inondé les terres adjacentes à cette rivière, l'impétuosité des eaux emporta la plus grande partie des arbres qui avoint esté complantés sur le rivage et dans les possessions contigües, de sorte que le pont qui communique de la ville au faubourg et qui fait la communication de l'Albigeoix avec le Rouergue, en a souffert des dégradations considérables ». - Requête de la municipalité d'Albi à l'intendant Lenain (1749). - « Devis des réparations à faire au pont de Tarn d'Alby, causées par la crue des eaux et les inno[n]dations arrivées le 30e septembre 1749 », le dit devis dressé par François Frayssé, maître maçon d'Albi. - Requête de la municipalité d'Albi à l'intendant De Saint-Priest (1751). - « Avis du sieur de Montferrier, sindic général de la Province » (6 mai 1751). - Ordonnance de l'Intendant, prescrivant l'adjudication des travaux (12 mai 1751). - Valat, subdélégué au département d'Albi.


                                                  • C 4204 Navigation. 1788-1789
                                                    Description physique : Portefeuille. - 15 pièces, papier.
                                                    CONTENU ET STRUCTURE :
                                                    Présentation du contenu :

                                                    « Mauvais état des chemins de hallage, le long de la rivière du Tarn, depuis la Pointe [de Saint-Sulpice] jusqu'au-dessus de Rabastens, allant vers Gaillac et même jusqu'aux extrémités de la Province » ; - accident arrivé à des mariniers ; - plaintes des mariniers, du syndic de la marine et du maire de Rabastens. Affaires diverses, concernant la ville de Rabastens : réparation de l'église de Saint-Salvi, « vente de la masure des casernes », prisons, etc. - Droit de bac sur la rivière du Tarn, appartenant à messieurs de Noailles et de Puisségur (arrêt du Conseil du 1er mars 1749). - « Les engagements, pris par les États dans leurs dernières assemblées, sont bornés dans ce moment à se charger de la dépense nécessaire pour rendre navigable la partie de cette rivière comprise entre le port de Gaillac et la ville d'Alby ».


                                                  • Tescou et affluents
                                                    • C 4205 Le Tescou, recreusement 1742
                                                      Description physique : Portefeuille. - 5 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      Renvoi, par Orry, à l'examen de l'intendant De Bernage, d'« une requeste et des pièces présentées au nom du sindic du diocèse du Bas-Montauban,..... touchant le recurement de la rivière de Tescou » ; - réponse de l'Intendant. - « Pour prévenir les domages considérables que causent annuellement les fréquentes inondations de la rivière du Tescou, le diocèse [du Bas-Montauban] avoit d'abord délibéré, le 28 avril 1738, de demander que l'arrest du Conseil, du 10 décembre 1726, rendu au sujet de l'alignement des rivières de Lers et du Girou, ensemble celui du 9 octobre 1737 qui a ordonné la destruction des moulins situez sur la première de ces deux rivières fussent déclarez communs avec ce diocèze » ; mais les États de Languedoc « ne crurent pas devoir approuver cette demande et délibérèrent, le 29 janvier 1739, qu'il seroit seulement procédé tant à la vériffication des domages qu'à l'examen des moyens de remédier aux inondations de la rivière de Tescou » ; - « en conséquence, l'assemblée de l'assiète du diocèse nomma, par une seconde délibération du 17 avril 1741, le sieur Garipuy, directeur des travaux publics dans la sénéchaussée de Toulouse, à l'effet de procéder à cette vériffication en présence du syndic du diocèse » ; - procès-verbal de Garipuy, du 4 juin suivant : - travaux à faire, « dont la dépense est estimée aux environs de 24 000 livres » ; - le 19 janvier 1742, délibération des États, approuvant le procès-verbal de Garipuy et accordant au diocèse du Bas-Montauban « une somme de 4 000 livres pour l'aider à faire les ouvrages dont il s'agit, à la charge par le diocèse de fournir le surplus au moyen de l'emprunt des sommes nécessaires » ; - le 6 juin suivant, délibération de l'assiette, se chargeant de fournir pareille somme de 4 000 livres ; « le surplus, montant à 16 000 livres, sera suporté par les propriétaires des fonds, de la conservation desquels il s'agit, soit nobles ou ruraux, conformément à l'article 2 de la déclaration du 19 octobre 1684 » ;- l'Intendant, ayant « connaissance de la nécessité indispensable des ouvrages dont il s'agit », estime « qu'il y a lieu d'autoriser les délibérations prises à ce sujet, et en conséquence, de permettre l'emprunt de 20 000 livres ». - Envoi à l'Intendant de l'arrêt du Conseil, du 7 novembre, « touchant les ouvrages à faire pour remédier aux débordemens de la rivière de Tescou, et l'emprunt qu'il est permis, par cet arrest, aux commissaires du diocèse Bas-Montauban, de faire jusqu'à concurrence de la somme de vingt mille livres, pour être emploïée sans divertissement à la construction de ces ouvrages ».


                                                    • C 4206 Le Tescou, travaux et recreusement. 1748
                                                      Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      « Le sindic du diocèse Bas-Montauban... demande l'homologation d'une délibération de ce diocèse, du 15 novembre 1746, et d'une autre des États de Languedoc, du 29 décembre de la même année, et qu'il soit permis au diocèse Bas-Montauban de faire tous les nouveaux emprunts, qui seront nécessaires pour perfectionner les ouvrages à faire à la rivière du Tescou, pour la dépense des ponts qui doivent y estre construits, le recreusement des ruisseaux qui se jettent dans cette rivière, et généralement tous les autres travaux convenables pour l'utilité publique ».


                                                    • C 4207 Le Tescou, recreusement. 1750
                                                      Description physique : Portefeuille. - 2 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      « Toisé des ouvrages faits pour le recreusement de la rivière du Tescou, dans le diocèze Bas-Montauban, par le sieur Redon, entrepreneur des dits ouvrages, et ce depuis le ruisseau Verdet, près le moulin de la Castelane, dans la communauté de Verlliac, jusques au moulin Delcaire, apartenant à Madame de Peirille ; lequel toizé comprend tous les ouvrages qui ont été faits depuis notre réception du 3 novembre 1746 », signé : Garipuy (Toulouse, le 8 août) : - moulin de la Castelane, - « grande coupure de Beauvais » (Tarn), - pont de Montgaillard (Tarn), - moulin de la Vergnère, - ruisseau de Pradals ; - Saint-Nauphary (Tarn-et-Garonne), - moulin de Fajet. - Avis de Garipuy (15 août) au sujet des « trois coupures, que le sieur Redon a faites au-dessous du pont de Montgaillard », etc., qui ont occasionné des plaintes de la part de la communauté de Montgaillard et de monsieur le marquis de Tauriac.


                                                    • C 4208 Le Tescou, contribution aux travaux. 1752
                                                      Description physique : Portefeuille. - 5 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      « Les pauvres et église de Roquemaure, les religieuses de Saint-Dominique de Castelsarrasy, les religieuses Carmélites de Montauban, les sindics de l'hôpital de la même ville, les religieuses de Saint-Ursule du dit Montauban, le sieur Dumas, prébandier de l'églize de Toulouse, le sindic de l'hôpital de Castelsarrazy et le sieur Carrère, lieutenant en l'élection de Montauban, au lieu de la dame de Cahusac, son épouse,.... en 1746, 1747, 1748 et 1749,... ont prêté au diocèse Bas-Montauban diverses [sommes].... pour fournir aux frais des réparations [à] faire à la rivière de Tescou....... [Ils] sont encore en souffrance sur la vériffication de leurs dettes, attendu qu'il n'y a pas été procédé, à la diligence du... sindic [du dit diocèse], et en conséquence le payement de leurs rentes a été suspendu depuis et inclus l'année dernière 1751 ».


                                                    • C 4209 Le Tescou, recreusement. 1755-1756
                                                      Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      Envoi à l'Intendant de « l'arrest du Conseil, rendu, le 22 [juin 1755],..... pour autoriser le diocèze du Bas-Montauban à emprunter la somme nécessaire à la perfection des ouvrages commencez pour le recreusement de la rivière de Tescou ». - Délibération de l'assiette du diocèse Bas-Montauban (11 juin 1756), décidant de demander au Roi d'accorder aux « communautés de Saint-Naufary, Bonrepaux, Mondurose, Larouquette, Saint-Urcisse, Verlhac-Tescou, Beauvais, Le Born, Montgaillard, Villemur et Puilauron,..... une somme assés considérable pour servir au remboursement des parties des emprunts faits pour le recreusement de la rivière du Tescou, ainsi qu'il en a été uzé à l'égard des communautés riveraines du Lers, dans le diocèze de Toulouse, suivant l'arrêt du Conseil du 18 novembre 1755 ».


                                                    • C 4210 Le Tescounet. 1749
                                                      Description physique : Portefeuille. - 9 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      « M. l'Intendant de Montauban, ayant vu les avantages qui résultent des ouvrages que la Province de Languedoc a fait faire pour former un nouveau canal à la rivière du Tescou, dans la partie qui la traverse, afin d'empêcher que les héritages qui l'avoisinent ne soient submergez et ensablez par les débordemens de cette rivière, a proposé au Conseil de faire la même opération pour le ruisseau du Tesconnet, tant dans les différentes parties qui dépendent de sa généralité que dans celles qui dépendent de la province de Languedoc, jusques à la rivière du Tescou, où il se jette et perd son nom » ; - « une partie de ces ouvrages intéresse et doit être à la charge de la province de Languedoc » ; - lettre de Trudaine à l'intendant Le Nain (10 juillet). - Envoi à Trudaine, par L'Escalopier, du devis des « ouvrages à faire à la partie inférieure de la rivière du Tescou, afin que la province de Languedoc ne perde point le fruit des travaux qu'elle y a faits dans la partie supérieure ». - « Projet [rédigé par Joubert] de réponse de monsieur Lenain à monsieur de Trudaine » (juillet). - « Délibération prise [le 7 octobre] par les commissaires du diocèze du Bas-Montauban, au sujet des ouvrages à faire au ruisseau du Tesconet, à l'imitation de ce qui a été fait en Languedoc à la rivière du Tescou ;.... ils reconnoissent l'utilité de ces ouvrages ».


                                                    • C 4211 Le Tescounet. 1754
                                                      Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      « Copie de la lettre écrite par monsieur de Trudaine à M. Le Nain, le 10 juillet 1749 ». - « Les commissaires [du diocèse du Bas-Montauban] sont persuadez de l'utilité de ce projet, et même de la nécessité de l'exécuter ;.... quant au paiement de la dépense à la charge de la Province, ils s'en remettent au consentement de l'assemblée des États et proposent d'autoriser le diocèse à emprunter une somme de 19 615 livres 13 sols, à quoi elle est estimée » (lettre de l'Intendant à monsieur de La Fage, sindic général, 15 février). - Lettre de Trudaine au sujet de la décision des États de Languedoc « concernant les travaux à faire par les communautés des diocèses d'Alby et du Bas-Montauban, pour empêcher les fréquens débordemens du ruisseau du Tesconet » (31 mars).


                                                    • C 4212 Le Tescounet. 1755
                                                      Description physique : Portefeuille. - 4 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      Correspondance entre Trudaine, l'archevêque de Narbonne et l'Intendant. - Trudaine estimait que « les devis, qui ont été dressez, tant par l'ingénieur du Rouergue que par celuy du Languedoc, des ouvrages à faire pour empêcher le débordement du ruisseau du Tescounet,... ne constatoient pas d'une manière sufi sante les ouvrages et la dépense qu'ils occasionneront » ; il faisait également observer « que ces ouvrages ne pouvoient pas être partagez sur deux directions différentes ».

                                                      L'Intendant proposa à l'archevêque de Narbonne « un expédient, qui paroissoit conserver les droicts des deux provinces et qui consistoit à demander luy-même que ces ouvrages fussent dirigez par l'inspecteur général qui sera chargé de faire exécuter le chemin d'Alby à Tanus, comme étant plus à portée... Ce prélat y paroit entièrement opposé ; il semble insinuer que cette proposition trouvera les plus grandes difficultés auprès des États, qui sont plus attentifs que jamais à veiller à la conservation de leurs privilèges et de tout ce qui a raport à leur administration ». L'Intendant pense que « c'est à M. l'archevêque d'Alby à nommer un inspecteur pour les ouvrages qui doivent s'exécuter dans son diocèze ». Quant à ceux « qui concernent la généralité et le diocèze de Montauban », l'archevêque de Narbonne « prétend que Monsieur Lescalopier se conciliera aisément avec Monseigneur l'évêque ».


                                                  • Cours d'eau du diocèse de Lavaur
                                                    • C 4215 Inondations de 1756 dans le diocèse de Lavaur. 1756
                                                      Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      « État des communautés du diocèze de Lavaur, qui ont le plus souffert par les inondations du mois d'octobre 1756 » : - noms des communautés : « Lavaur, Labruguière, Mazamet, Labastide-Saint-Amans, Auxillon, Aiguefonde, Escoussens, Verdalle, Massaguel, Saint-Lieux » ; - « estimation de la perte », communauté par communauté ; - total de la perte : 184 375 livres ; - autres communautés, dont les pertes n'ont pas été si considérables.


                                                    • C 4216 Sor et Laudot. 1755
                                                      Description physique : Portefeuille. - 2 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      Le syndic du diocèse de Lavaur a présenté une requête « tendante à obtenir un arrest [du Conseil], qui, en autorisant un procès-verbal, dressé par le sieur de Saget, directeur des travaux publics de la Province dans la sénéchaussée de Toulouse, des ouvrages à faire pour prévenir les dommages que causent les inondations de la rivière de Sor et du ruisseau de Laudot, ainsy que la délibération prise en conséquence par les commissaires de ce diocèze, ordonne l'exécution des ouvrages qui y sont proposez et règle ce qui doit être observé, tant pour les indemnitez qui seront dues aux propriétaires des moulins qu'il sera nécessaire de détruire et des terreins que l'on sera obligé de prendre, que pour la contribution à la dépense, de la part des communautez et propriétaires riverains ».

                                                      [Arrêt du Conseil (22 août), voir C 4113].


                                                    • C 4217 Sor. 1759-1760
                                                      Description physique : Portefeuille. - 2 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      « Copie de la lettre écrite par Monseigneur de Saint-Priest, le 6 février 1759, à Messieurs de Saint-Rome, de Courdurier et autres propriétaires des terres riveraines de la rivière de Sor, près de Revel, diocèse de Lavaur », qui s'étaient plaints « de l'inutilité des travaux qui se font sur la rivière de Sor et de la dépense immense qui résulte au préjudice des propriétaires et des communautez riveraines » ; - « comme il s'agit d'un arrêt du Conseil qui authorise le devis du sieur Saget, il faudrait vous mettre opposans à cet arrêt et présenter à cet effet une requette à M. le Controlleur général ». - « Autre lettre de Monseigneur l'Intendant, écrite à un des seigneurs riverains de Sor, le 10 janvier 1760 ». - Requête adressée à l'Intendant de Languedoc par « les consuls du lieu de Lamothe » (s. d.) : - « par leur requête les suppliants demandent d'être reçus opposans envers un arrest du Conseil du 22e aoust 1755 » ; - « pour sentir la justice de cette opposition, il suffit de remarquer que les ouvrages..... autorizés par cet arrest se portent..... à la somme de 69 636 livres, à répartir sur 22 communautés, dans un temps où les habitans sont accablez du pois des impositions et se trouvent hors d'état de fournir à d'autres impositions plus urgentes que celles en question » ; - l'Intendant, n'étant pas « autorisé... à suspendre l'exécution du dit arrest,... délaisse les suppliants à poursuivre leur opposition » (16 septembre). - « En peu de mots, toutes les comunautés sont opposantes en l'arrest du Conseil du 22e aoust 1755, parce qu'il ordonne qu'elles payeront les traveaux et la démoli[ti]on des moulins, n'ayant pas été ouyes ny averties. Elles ont nommé leur avocat au Conseil, pour soutenir leur opposition, Me Du Parc, avocat au Conseil ».


                                                    • C 4218 Sor. 1759-1763
                                                      Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      Lettres adressées à « Monsieur de Beauduer, seigneur de Teyssode » (1759 et 1763) et délibération de la communauté de Dournès (1762), demandant « la démolition du moulin [à eau, appellé] de Padiès, appartenant au sieur Bessier, de Lempeaut » et situé « en partie dans cette communauté [de Dournès],... pour prévenir les domages que la comunauté souffre journèlement, et par ce moyen, l'eau de la rivière ne débordera point ».


                                                    • C 4219 Sor et Laudot. 1763
                                                      Description physique : Portefeuille. - 10 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      Renvoi, par Bertin, à l'examen de l'Intendant de Languedoc (7 mars), de la « requête présentée par les consuls de Lampeau, Lamothe et autres comunautez riveraines de la rivière de Sor et du ruisseau de Laudot, à eux joints les gentilshommes, seigneurs et bientenans taillables des territoires de ces communautez, qui demandent tous d'être reçus opposans, en tant que de besoin, à l'exécution de l'arrêt du Conseil du 22 août 1755, obtenu par le sindic du diocèse de Lavaur et qui, en autorisant et homologant le procès-verbal du sieur de Saget et la délibération des commissaires ordinaires de ce diocèse, en a ordonné l'exécution ». - Lettres adressées à l'Intendant de Languedoc (18 et 19 juin), par « Latour La Mothe, tant pour luy que les cosseigneurs de Lampaut et tous autres seigneurs et particuliers » ; - « Mr de Saint-Rome, de Cordurier, de Padiès de la Devèze, con seigneurs de Lampaut » ; - « Mr le sindic du diocèze, par l'ordre de Mrs les commissaires, a fait faire l'estimation du seul moulin qui reste à Lampaut, pour le faire détruire ; on veut aussi faire démolir celuy de Lamothe, ce qui coûtera 15 000 livres ». - « M. Gendrier [est chargé] d'examiner ce qu'a proposé le s. de Saget, afin que, d'après ses observations et son examen, s'il ne peut réussir à ramener les oposants et faire ouvrir les yeux à ceux qu'on s'éforce d'entraîner dans leur parti, il mette le Conseil en état de rejetter l'oposition en plus grande connoissance de cause » (lettre de Bertin, 3 juillet). - Lettres de Trudaine (novembre).


                                                    • C 4220 Sor et Laudot. 1764
                                                      Description physique : Portefeuille. - 2 pièces, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      « M. Gendrier, inspecteur général des ponts et chaussées, [chargé d'examiner] le projet proposé dans cette affaire par le s. de Saget, ingénieur de la Province », a remis son travail. - « Cet inspecteur général observe que.... l'arrêt du 22 aoust 1755... ne peut seul remédier au mal, qu'il n'attaque pas dans sa source ;.... la plus grande partie de ce mal provient de ce que les propriétaires du Canal Royal n'ont pas construit tous les ouvrages essentiels, dont ils étaient tenus, conformément aux conventions faites entr'eux et les communautés riveraines, approuvées par les États de la Province et homologuées par arrêt du Conseil du 11 may 1739 ;... cependant ces propriétaires n'ont pas même été sommés de les construire, et... les requêtes présentées par les communautés riveraines ne contiennent pas même les faits qui sont les plus intéressans pour leur cause ». - D'après Gendrier, « une partie des ouvrages proposés par le s. de Saget seroient entièrement inutiles ;... les autres sont bien entendus et nécessaires ;... il y en a d'autres.... absolument indispensables » ; - « les propriétaires du Canal, pour ce qui les concerne, doivent être tenus d'exécuter sans délay tous ceux qui peuvent empêcher les inondations, et pour ne l'avoir pas fait, être condamnés à indemniser les riverains depuis l'époque des conventions de 1739 jusqu'à présent ». - Gendrier pense « que l'opposition des communautés riveraines à l'arrêt du 22 août 1755 doit être reçue, relativement à la destruction des moulins et à l'excès de leur contribution aux ouvrages ordonnés par cet arrêt seulement..... » (lettre du contrôleur général (13 février) ; - réponse de l'Intendant (31 mars).


                                                    • C 4221 Rigole de la Plaine, à Revel (Haute-Garonne). XVIIIe siècle
                                                      Description physique : Portefeuille. - 1 pièce, papier.
                                                      CONTENU ET STRUCTURE :
                                                      Présentation du contenu :

                                                      « Mémoire concernant les avantages de la navigation de la Rigole de la Plaine de Revel, dont le diocèse de Lavaur, adhérant à la requête particulière présentée à Nosseigneurs des États généraux de la province de Languedoc par la ville de Revel, demande l'établissement » (impr. s. l. n. d., in-folio de 9 pages). - « Les principales sources et, si l'on peut s'exprimer ainsi, les eaux nourricières du grand Canal de la province de Languedoc, se rassemblent toutes dans le diocèse de Lavaur. Une branche de ces eaux, venue de divers ruisseaux, y forme la rigole pratiquée sur la Montagne Noire et suffit à entretenir le réservoir immense de Saint-Ferréol, tandis qu'une seconde, au-dessous de l'abbaye de Sorèse, commence le petit canal appellé la Rigole de la Plaine. Cette dernière rigole, passant à une portée de mousquet de la ville de Revel, coule par une pente douce le long de la plaine du même nom, entre les terres des diocèses de Lavaur et de Toulouse ; et grossie des eaux qui lui viennent de la première par les robinets de Saint-Ferréol, elle va former le fameux bassin de partage à Naurouse, et de là se diviser et se perdre enfin dans le grand canal et aux deux mers ».

                                                      « Avantages à résulter de la navigation de la Rigole de la Plaine de Revel » ; - « en vain, par les règlemens les plus sages et le plus ponctuellement exécutés, espéreroit-on de relever les manufactures languissantes de cadis et de ratines de Labruguière et de Mazamet, les papéteries de ce dernier lieu, les factures de cordelats de Dourgne, celles de bas de Revel et de Sorèse ; il faut, pour ranimer tous ces divers établissemens ou pour encourager ceux de même nature, ou à peu près, et en plus grand nombre encore, des diocèses de Castres et d'Albi, qui ne sont pas en meilleur état, s'attacher surtout à diminuer les fraix du transport et à procurer aux marchandises de leur fabrique un débouché facile et commode » ; - à l'heure actuelle, ces marchandises « partagées par leur destination entre la Guienne et le Bas-Languedoc ou la Provence, pour le Nord ou pour le Levant », sont « une partie..... transportée depuis la fabrique, à dos de mulet, vers la rivière du Tarn, à 15 ou 20 lieues de distance, souvent encore plus loin, jusqu'à Montauban, qui en est le dépôt ordinaire, toujours pour le moins jusqu'à Saint-Sulpice-de-la-Pointe, pour descendre ensuite, par la même rivière du Tarn et par la Garonne, jusqu'à Bordeaux ;.... l'autre partie, au travers des montagnes et des vallées des diocèses de Lavaur, Castres, Saint-Pons et Béziers, est conduite de la même sorte et peut-être avec bien plus de fraix et de peines, pour être vendue aux foires de Montagnac, de Pézénas et de Beaucaire » ;

                                                      « Marchandises du Bas-Languedoc ou de la Provence et enfin de la Méditerranée et de l'Océan [transportées] pour la consommation ordinaire des diocèses de Lavaur et de Castres et pour une partie considérable de ceux de Toulouse et d'Alby » : - « ces marchandises sont les huiles, les savons, les vins, les noisettes, les olives, les raisins secs, etc., le poisson sec et salé, le sucre, la cassonade, les drogues médicinales, les épiceries et une infinité d'autres articles » ; - les « deux diocèses [de Castres et de Lavaur], de môme que les communautés intéressées des diocèses d'Alby et de Toulouse, manquent considérablement de vins, et n'ont des huiles d'aucune espèce, quoiqu'il leur en faille une quantité étonnante, ne fût-ce que pour l'apprêt des laines de leurs factures » ; - « les vignes de Castres et de Lavaur en particulier ne fournissent pas, généralement parlant, pour plus de trois mois de l'année à la consommation ordinaire du païs » ;

                                                      « Si le Bas-Languedoc a la ressource de ses olivettes et de ses vignes, on sçait qu'il manque d'ailleurs de bleds » ; - « on ne peut disconvenir que la plaine de Revel, enclavée dans le diocèse de Lavaur, ne soit, dans toute sa vaste étendue jusqu'aux limites de Castres, de Toulouse et de Saint-Papoul, l'un des plus fertiles païs de la Province » ; - « la bonté du terroir des districts particuliers de Sorèse et de Labruguière n'est ignorée de personne ; ces deux villes sont comprises dans l'a même plaine, que Labruguière va terminer aux confins du diocèse de Castres, à une heure au plus de chemin de cette dernière ville et à deux fort petites lieues de Revel » ; - « les côteaux de Viviers-les-Montagnes, Saint-Afrique, Teyssode, Saint-Germier, Prades, Puylaurens surtout et son territoire, Aguts, Lacroisille, Bertré, Apelle, Mongey, Cucq-Toulza et tant d'autres lieux du diocèse de Lavaur qui s'en trouvent très à portée, sont également fameux par leur production en grains » ; - « il suffit de nommer les communautés du Faget, Loubens, Auriac, le Cabanial, Saint-Jullien-de-Gras-Capou, Cambiac, Montégut, Saint-Félix, Caraman, Lanta, les Casses et autres lieux particuliers du diocèce de Toulouse, qui bordent cette plaine ou qui l'avoisinent, pour faire connoitre que c'est là le quartier le plus abondant en bleds de ce grand diocèse » ; - « celui de Castres.... n'est pas dans un fonds d'une qualité différente » ;

                                                      « Les marchandises de Bordeaux, soit par la Garonne, soit même en partie par le canal nouvellement projeté de Moissac, remonteront jusques à Toulouse, et de là, par le Canal de Languedoc, à Naurouse, où elles joindront les barques de la Rigole pour arriver à Revel » ; - « du côté opposé, les marchandises du Bas-Languedoc et de la Provence, au lieu de s'arrêter à Castelnaudarry, comme à l'ordinaire, suivront aussi le même canal jusqu'à l'embouchure de la Rigole et de là enfin à Revel, où elles seront débarquées bien plus à portée des lieux où la consommation doit s'en faire » ;

                                                      « Transport considérable des sels, qui se voiturent annuellement pour le compte des chambres particulières de Castres, Puylaurens, Revel et Caraman » ; - à l'heure actuelle, on débarque « ceux dont la destination est pour Castres, au port de Foucaut, et ceux qui sont pour les villes de Caraman, Puylaurens et Revel, à Castelnaudarry » ;

                                                      L'ouverture de la Rigole de la Plaine à la navigation « n'est pas... un projet nouveau ; cette même entreprise avoit commencé, quoique bien imparfaitement, à avoir son exécution, il y a déjà plus de vingt ans » ; - « une société formée s'offriroit encore aujourd'hui, sous le bon plaisir de Messieurs de Riquet, de la reprendre à ses fraix, sans rien exiger, directement ni indirectement, ni du diocèse ni de la ville de Revel, à condition seulement de jouir des droits de voiture dont on conviendroit, conformément à ce qui se pratique sur le grand Canal, si l'on n'espéroit que ces messieurs, propriétaires de la Rigole comme ils le sont du Canal, ne refuseront pas plus longtemps de donner eux-mêmes cette juste satisfaction au diocèse de Lavaur, qui s'est joint à la ville de Revel pour la demander ».


                                                    • Cours d'eau du diocèse de Castres
                                                      • C 4222 Ruisseau de Bagas. 1757-1761
                                                        Description physique : Portefeuille. - 3 pièces, papier.
                                                        CONTENU ET STRUCTURE :
                                                        Présentation du contenu :

                                                        « Vériffication du ruisseau de Bagas, dans le diocèze de Castres », par Garipuy, « directeur des travaux publics de la province de Languedoc », la dite vérification faite « en conséquence de la délibération des États du 29 novembre dernier » (17 août 1757) ; - « M. de Foucaud de Braconnac, sénéchal de Castres » ;

                                                        « Le ruisseau de Bagas a près de trois lieues et demie depuis son embouchure dans la rivière d'Agoust jusqu'à l'endroit où il traverse le chemin d'Alby à Castres ; il coule sur toute cette étendue dans une plaine fertille, mais dont il ruine souvent les récoltes par ses débordemens sur environ une demie-lieue de largeur » ; - le « vieux chemin de Castres à Lavaur » et le « chemin neuf » ; - coupures, recreusements et élargissements dans les terroirs des communautés de Vielmur et de Cuq ; - pont de la Mouline ; - « la communauté de Lautrec, qui est d'une fort grande étendue » ; - « chemin de Castres à Pécalvel » ; - « il y a environ mille toises depuis la chaussée du moulin des Dames de Vielmur jusqu'à celle du moulin d'Engras ; le ruisseau de Bagas reçoit, dans cet intervalle, un gros ruisseau nommé Poulobre, qui est presque aussi considérable que celui de Bagas » ; - « depuis la digue du moulin d'Engras jusqu'à celle du moulin de l'Espérou, il y a environ 700 toises de longueur ; le ruisseau de Davisols se jette dans cette partie, en venant du. côté du Nord » ; - moulin de Ginestet ; - « depuis le pont de Combe lasse, [sur le chemin de Castres à Lautrec] jusqu'à l'églize et moulin de Peyregoux, près le chemin de Castres à Réalmont, il y a environ 3 000 toises de distance ; on trouve dans cet intervalle six moulins : 1° celui de Combelasse, 2° celui d'Auriol, 3° celui du Commandeur, 4° celui de Poussonnie ou de la Roque et enfin les deux de Peyregoux » ; les digues de ces six derniers moulins « sont trop élevées et elles doivent être réduites à la hauteur portée par les règlements » ; - Garipuy évalue à 15 000 livres « les recreusements et élargissements du ruisseau de Bagas, marqués dans la vériffication cy-dessus ».

                                                        Renvoi à l'Intendant de Languedoc, d'une requête présentée au Conseil par le syndic du diocèse de Castres (14 septembre 1761) : - « travaux à faire au lit du ruisseau de Bagas, pour empêcher ses débordemens » ; - a le Roy a bien voulu, en 1759, acorder à ce diocèse un secours de 6 000 livres pour ces travaux, mais les communautez riveraines refusent de contribuer à l'excédent de la dépense, estimée 15 000 livres, quoiqu'elles doivent en retirer le fruit ».