Ordonnances sur les congés militaires, la solde, les désertions, l'habillement et l'équipement des troupes (1786-1787).  Organisation de l'armée, gardes nationales, logement militaire (1790).

Elèves proposés (François Pas de Beaulieu, Esprit-Joseph Lozeran du Fesc, Claude-Louis de Castillon Saint-Victor, Barthélemy Boyer de Camprieu, Bucelli Trémolet de Montpezat, Marie-François et Louis de Roquefeuil) : ressources des familles (à noter : généalogie de la famille Balestrier de Canilhac).

Perte de mules en 1744, fourniture de bois et lumière aux places fortes (1781-1786).  Prix des grains, pain et fourrage, états hebdomadaires ou par quinzaine (1775-1790).

Etats des mules et des chevaux existant dans les communautés du diocèse.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Noms et signalements.

Mobilier des postes côtiers (1756).  Levée, extension du ressort des classes, mécontentement, fournitures aux postes de signaux, inspection par le comte de Grave, maréchal de camp (1776-1779).

Lettres patentes, édits et arrêts relatifs à la police des routes à observer par les postillons et les rouliers (1786), la réduction des offices au parlement de Toulouse (1788), l'organisation de la justice, l'enregistrement des décrets (1789), la suppression des offices de judicature, les troupes de brigands qui s'efforcent de tromper les habitants de certaines communautés, le rétablissement de l'ordre, l'élargissement des condamnés par des jugements prévôtaux à des peines autres qu'afflictives (1790), au maintien des seuls prévôts de la marine, la réforme provisoire de la procédure criminelle.

Lettres patentes concernant les personnes détenues en vertu d'ordres particuliers, les jugements des cours prévôtales, le pouvoir d'instruction accordé à tous juges ordinaires, les condamnations pour délits et crimes, les brigands, la liberté d'opinion, l'ordre public, la juridiction reconnue aux corps municipaux.

Baux des biens des religionnaires fugitifs, Fabre, Gély (de Pignan), Ramadier (de Sauve), temple de St-Bauzile (1779-1780).

Lettres patentes et décrets prononçant la suspension de la prononciation des vœux monastiques (1er novembre 1789), la déclaration à faire des biens ecclésiastiques (18 novembre 1789), la prohibition de disposer des bénéfices à l'exception des cures (27 novembre 1789), la conservation des biens du clergé, archives, bibliothèques, etc. (27 novembre 1789), la prorogation du délai pour les déclarer (24 janvier 1790), la suspension des traitements et bénéfices des émigrés (4-5 janvier 1790), la déclaration à faire et la suppression d'une maison sur deux de chaque ordre dans la même ville (12 février 1790), la prohibition des vœux monastiques (17 mars 1790), relatifs aux droits et aux incapacités des religieux (26 mars 1790), à la surséance à toute nomination de curé en cas de pluralité de bénéfices (21 avril 1790), les saisies et ventes de meubles, les procès relatifs aux fonds nationalisés (27 mai 1790).

Octroi des droits de citoyens aux juifs portugais, espagnols et avignonnais (janvier 1790), aux juifs d'Alsace (16 avril 1790).

Remboursement du privilège des glaces (1776).

Lettres patentes et arrêts concernant les municipalités, les droits féodaux, annulant toute demande en retrait féodal ou censuel (1790), annulant les procès commencés au sujet de différents droits, fixant les droits de lande et péage à Narbonne (1789), concernant la distribution des bois communaux en usance (1790).

Commission donnée au subdélégué Favier pour adjuger le droit de subvention à Mirepoix (1786).

Adjudication de la subvention sur les farines, au profit de Montpellier (1776-1777).

Procès de cette ville contre Etienne Antoine, sculpteur des parties en marbre de la fontaine de la Canourgue (1778).

Dépens d'un procès entre les chartreux de Valbonne et la communauté de Saint-Paulet (1783).

Faction d'un rôle supplémentaire d'impositions pour les créanciers des rentes constituées sur des biens ci-devant privilégiés (16 mai 1790).

Réparations à la maison Bernard, rue Saint-Charles (1788) ; arceau construit dans une ruelle de la Valfère par Dédier, négociant, et rapport de l'architecte Nougaret ; alignement de la maison de Cabanne, perruquier, au chemin de Celleneuve ; reconstruction d'une façade par Pierre Cavalier, rue de la Valfère ; construction d'un greffe pour le présidial (1781), d'un bureau des termes à Palavas.

Remise des papiers de Jean Teissou, ancien directeur des coches et messageries de Montpellier, à l'adjudicataire général (1779). Mainlevée des marchandises saisies à Tourniaire, fabricant de velours d'Aix, à la requête de l'adjudicataire général. Remise par Coste, directeur de la messagerie, aux héritiers d'Aimé Falconnet, négociant de Marseille, du verbal de cautionnement prêté à la compagnie des négociants de Marseille par ledit Falconnet (1780). Mainlevée des mûles, carrosses et attraits saisis à Bonhomme, voiturier de Montpellier, par l'adjudicataire général. Coups et blessures infligés au poste de Lunel par les postillons, à Ginestet, oncle et neveu, habitants de Toulouse (1781). Requête de Boussac, consul d'Espagne à Sète, pour obtenir mainlevée d'un paquet saisi par Dauphin, sous-fermier de la messagerie à Montpellier ; cautionnement de Durand et Thorel, négociants de Montpellier (1784). Ordonnances et arrêts sur le payement des chevaux, l'uniforme des officiers et des maîtres de poste et des postillons, le bail des messageries de 1782, le service des maîtres de poste et l'indemnisation de leurs anciens privilèges (1786-1790).

Lettres adressées par les curés des paroisses à Coulomb et à Favier, subdélégués, au sujet de la distribution des remèdes d'Helvétius aux pauvres de 18 paroisses. Observations sur les effets de ces remèdes. Cachets sur les adresses.

Enquête et mesures prises contre les vagabonds (1764).

Institution d'un passeport pour les mendiants (1790).

Lettres des curés indiquant le nombre des personnes indigentes dans leurs paroisses.

Hôpital général de Montpellier : lettre pastorale de l'évêque et lettres patentes du roi pour son établissement. Mémoire en réponse à l'enquête de l'intendant, mémoire sur l'état des revenus, abrégé des règlements (1734-1775). Situation de l'hôpital de Frontignan (1755). Renseignements sur l'hôpital général, l'hôpital Saint-Eloi, la Miséricorde, le Mont-de-piété (1775). Etablissement de la Société royale de médecine, "le roy désire que cette Société entretienne une correspondance exacte et suivie avec les hôpitaux du royaume". Liste des principaux médecins (1779). Hôpital de Lunel : réunion de la maladrerie et de l'hôpital Saint-Jacques (1764). Mémoire contre l'arrêt du parlement diminuant les privilèges de l'hôtel-Dieu Saint-Eloi, notamment le droit des garçons chirurgiens à passer maîtres sans examen après un service de 6 ans (1762). Tableau des hôpitaux du diocèse, fondation, biens de leur dotation, nombre de lits, recettes et dépenses (1787).

Etats généraux et particuliers.

Etats et correspondance.

Etats et correspondance.

Les terres en friche couvrent 52 000 arpents, dont on peut défricher 8 106 ; 31 000 arpents doivent être laissés en pâturages et 4 700 peuvent être mis en bois.

De nombreuses communautés signalent qu'il n'y a pas assez de terres cultivées en blé pour la nourriture des habitants, que les seigneurs font opposition aux défrichements "sous de vains prétextes", ainsi que les propriétaires de troupeaux. Frontignan signale que sur 1 200 sétérées en friche, la moitié pourrait être mise en culture, "mais il faudrait des dépenses considérables". A Fabrègues, sur 3 030 sétérées, 300 pourraient être défrichées, mais "le fonds appartient au seigneur, il faudrait que le seigneur et la communauté fussent du même sentiment". A Gigean, le bois communal de 600 sétérées est dévasté par la population. A Galargues, les friches font l'objet d'un procès entre M. de Joubert et la baronne de Montredon. A La Boissière, "les tailles exorbitantes ont obligé plusieurs des habitants à délaisser des domaines considérables dont il faut que la communauté supporte les tailles,... 200 sétérées ou environ". A Lunel-Viel, "on n'a que trop défriché, ce qui est cause que les danrées, surtout les vins, ne se vandent que bien peu de chose, à 30 ou 36 livres le vin rouge... Le seigneur du lieu empêche les défrichements autant qu'il lui est possible". A Lauret, le "terroir ne produit pas, à beaucoup près la quantité des grains qui se consomment annuellement. Les récoltes donnent peu, les tailles sont excessives". A Montpellier, il n'y a ni garrigues, ni bruyères. A Poussan, "la misère ou la censive qui est imposée du premier jour du défrichement" arrête ce travail.

Comprend un état non daté.

En 1776, on note que la récolte du diocèse ne peut nourrir ses habitants que pendant six mois de l'année, le reste est tiré du Haut Languedoc et si cette région exporte à l'étranger, "le diocèse de Montpellier en souffre plus qu'aucun autre de la province". Le terroir de Montpellier produit, en 1776, 3060 muids de vin, 32 000 quintaux de paille, 4 600 quintaux de foin, soit un tiers de moins qu'une bonne année.

En 1777, on note "qu'à l'égard du bétail à laine, il y en a une si grande quantité qu'il ne peut trouver sa nourriture dans le terroir du diocèse sans y causer des dommages très considérables ; on est obligé de le faire monter à la montagne pour y passer une grande partie de l'année".

En 1778, le subdélégué note qu'il y a dans le diocèse 16 276 feux, qui, à raison de 5 personnes par feu, donnent 81 380 habitants dont 36 260 dans la ville de Montpellier. La consommation du diocèse est de 488 280 sétiers, la récolte de 182 847, le déficit en blé, méteil ou seigle est de 305 433 sétiers. La récolte de vin du diocèse, année commune, est de 19 969 muids ; pour Montpellier seulement 4 000 muids. En céréales, Montpellier produit, année commune, 15 000 sétiers de froment, 300 de méteil, 1 500 de seigle, 500 d'avoine, 100 d'orge, 100 de menus grains. Les consuls ne comptent que 27 000 habitants dans la ville en y comprenant les étudiants et la garnison.

En 1780, le vin s'est vendu 24 livres le muid, tandis qu'auparavant il se vendait 60 livres. A Lunel, la même année les récoltes ne sont que du tiers de l'année moyenne et les habitants sont consternés.

Tableau complet par communautés et par naturel de produits, avec le nombre de feux, non daté [1788]. Montpellier est compté pour 7 252 feux, soit à 4 habitants par feu, 29 008 habitants, la campagne pour 9 024 feux.

Nouveau plan pour dresser les états du prix des grains et autres denrées, impr. (1755).

Prix des denrées à Montpellier (1785).

Débordement du Bérange à St-Brès (1754).

Etats particuliers des cas extraordinaires qui ont causé des dommages considérables dans les communautés. Oliviers morts à Fontmagne signalés par Du Cros de Saint-Julien (1775).  Autres états de pertes, ordonnances des indemnités.

Requête des maire et consuls de Mauguio à l'évêque (1776).

Dommages causés par la gelée blanche les 5 et 6 avril, montant au total à 669 238 livres. Attestations des curés, expertises. A Montels et à Lunel-Viel, la gelée blanche a emporté la plus grande partie des vignes de muscat, vin rouge, clairette et feuille de mûrier. Ruine du village de Pignan, dégâts considérables à Montbazin, Gignac, Fabrègues, Cournonsec, Cournonterral, Frontignan, Mireval, Villeneuve. La cherté des soies "a mis la plupart des fabricants de bas dans la nécessité d'abandonner ou de suspendre leur commerce", ce qui a atteint surtout Ganges, Saint-Bauzile, Brissac, Agonès et autres du voisinage. Tableau des vignes frappées à Frontignan, Clapiers, Castelnau. A Assas, 31 muids de vin sont perdus, à Aniane la moitié des vignes, soit 100 muids de vin à 60 livres, 200 quintaux de cocons et 1 000 quintaux de foin. A Gigean, 121 sétérées de vigne muscat, et 11 sétérées à Mireval, sans compter 80 sétérées de vigne et muscat à Alexandre Dalméras.

Etat général de dommage causé par la sécheresse. A Pérols, la récolte, année commune, est de 500 muids dont 50 pour la dîme du bénéfice ; en 1779, elle n'est que de 60 muids ; la perte, à raison de 90 livres le muid, est de 39 600 livres ; au lieu de 5 000 sétiers de blé on n'en a recueilli que 2 000, d'où, à 10 livres le sétier, une perte de 30 000 livres et la ferme du bénéfice n'a reçu que 200 sétiers ; au lieu de 2 000 sétiers, la récolte de menus grains, seigle, avoine, orge et paumole n'a été que de 500, à 5 livres le sétier. Le dommage total est de 77 100 livres alors que le montant de la taille est de 3 421 livres.

Tableau général du montant de la taille, au total 695 414 livres pour le diocèse. Situation de Candillargues, Lunel-Viel, Lavérune, Saint-Brès.

Prix du vin : 75 à 72 livres le muid ; de l'huile : 160 livre la charge ou 10 livres la carte. Perte de la totalité du vin de Saint-Georges-d'Orques.

Déclarations, état des productions, année commune, de toutes les communautés du diocèse, taille de 1789.

Arrêts du Conseil accordant une indemnité de 700 000 livres à la province (1786), une remise sur le don gratuit (1787-1788), 400 000 livres (1789).

Exposé de la situation de Bringuier, ancien procureur au sénéchal, qui a planté en vigne plus de 45 sétérées à Balaruc en 1780 et qui est ruiné.

Réponses des communautés sur le terrain disponible pour cette culture, quantité recueillie habituellement.

  Textes suspendant l'exportation (1788), prévoyant les saisies pour contraventions (1789), proclamant la libre circulation (1789-1790).

L'état du prix des soies, laine, cire, fer, huile, vin est joint.