Première partie : Généralités sur le débarquement du 6 juin 1944 :

Plage 1 : Message en anglais - un jour très attendu - les mauvaises conditions météorologiques : message en anglais d'Eisenhower - message de De Gaulle.

Plage 2 : Description des opérations.

Plage 3 : Le discours de Pierre Laval - les actions de la résistance -les représailles allemandes de Tulles et d'Oradour-sur-Glanes le 10 juin - Le Chant des Partisans.

Deuxième partie : Récapitulatif de l'avancée des alliés sur tous les fronts européens et la libération de Paris (1944) :

Plage 4 : Avancée du général Patton vers Rennes, Nantes, Brest et Le Mans - le débarquement en Provence le 15 août.

Plage 5 : L'insurrection parisienne contre l'occupant le 19 août arrivée du général De Gaulle le 25 août témoignages de liesse populaire extrait d'une émission radio relatant une cérémonie à la cathédrale Notre-Dame.

Plage 6 : Récit de l'avancée des alliés sur tous les fronts européens évocation de la 2ème Division Blindée du général Leclerc et des troupes du général De Lattre de Tassigny.

Plage 7 : L'avancée vers l'Allemagne discours de Churchill libération de Belfort, de Mulhouse, et de Strasbourg libération de Metz par les Américains contre-offensive allemande à Aix-la-Chapelle le 17 décembre discours d'Hitler Résistance de l'Allemagne et renforcement de leur armement aérien et sous marin accentuation des bombardements alliés sur l'Allemagne archives sonores sur le bombardement de Dresde jonction entre Russes et Américains le 24 avril 1945 sur le sol allemand fuite des réfugiés devant l'avancée de l'Armée rouge l'avancée des troupes russes dans Berlin.

Troisième partie : la situation politique de l'Allemagne après la capitulation (1945) :

Plage 8 : L'annonce à la radio allemande des suicides de Hitler et Himmler un discours prononcé en allemand sur la succession de l'amiral Donitz les accords de Yalta ratification à Berlin de la capitulation annonce radiophonique de la victoire de la France.

Plage 9 : Le retour des prisonniers la découverte de l'horreur des camps de concentration la situation politique en Allemagne et la séparation de Berlin en quatre zones d'occupation la conférence de Potsdam le16 juillet 1945.

Quatrième partie : les fronts asiatiques et la capitulation du Japon :

Plage 10 : L'ultimatum des alliés contre le Japon ordonné le 26 juillet la bataille du Pacifique et la victoire américaine aux Philippines chant funèbre de la marine japonaise la reconquête alliée en Asie la résistance fanatique des Japonais la bombe atomique américaine message radiophonique en anglais destruction d'Hiroshima la bombe atomique de Nagasaki et la capitulation du Japon : annonce radiophonique américaine hymne national américain.

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Véran Cambon de Lavalette est né le 18 décembre 1923 à L'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), et décédé le 26 janvier 2014 à Castelnau-le-Lez (Hérault). Appartenant à un milieu bourgeois catholique, politiquement proche de la droite française royaliste, il est le fils d'un viticulteur et d'une mère issue de la noblesse autrichienne. Il obtient le baccalauréat en 1942 et se prépare au concours d'entrée de Saint-Cyr. Convoqué aux Chantiers de la jeunesse en juillet 1943, il est envoyé dans le camp de Saint-Jean-en-Royans (Drôme) pour une durée de trois mois. Souhaitant se soustraire au service du travail obligatoire, il intègre l'École de la garde de Guéret (Creuse) et signe son engagement à l'École le 18 décembre 1943 pour une durée de six mois. Il entre dans la Résistance le 7 juin 1944 sous le commandement du lieutenant Guillot. Fait prisonnier le 19 juillet de la même année, il est incarcéré dans diverses prisons jusqu'à sa déportation au Struthof (Bas-Rhin) du 30 août au 4 septembre 1944. L'offensive des troupes alliées progressant, il est déporté au camp de Dachau (Allemagne) du 5 septembre 1944 au 10 avril 1945. Il est affecté au Kommando d'Allach jusqu'à la libération du camp par les Américains le 29 avril 1945. Physiquement diminué, il est envoyé en convalescence avec ses compagnons sur l'île de Reichenau (Allemagne). Il rentre en France en juin 1945. Véran Cambon de Lavalette poursuit alors une brillante carrière militaire : directeur de l'École militaire d'administration de Montpellier, directeur de l'Intendance de la 2e région militaire de Lille, et commissaire-général de division au ministère de la Défense. À la retraite il se consacre au travail de mémoire. En 1990 avec son ami André Dau et d'autres anciens déportés, il inspire la création à Castelnau le Lez du Centre régional d'histoire de la Résistance et de la Déportation qu'il animera durant de longues années et qui porte aujourd'hui son nom. Décoré de la croix de guerre 39-45, de la croix de la valeur militaire et de celle de combattant volontaire de la Résistance, il était commandeur de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite. Il était aussi par ailleurs élu depuis1987 à l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier dans la section des Lettres.

Parcours de deux jeunes hommes de 15 et 17 ans pendant la guerre : résistance, déportation, camps de travail en Allemagne et libération.

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Suzanne Pic, épouse Orts, est née le 12 avril 1927 à Sète (Hérault) et décédée le 21 février 2018 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). En 1940, elle habite à Mâcon (Saône-et-Loire) où son père est contrôleur des impôts indirects. Dès l'âge de 14 ans, Suzanne, élève au lycée de Mâcon, compose et distribue des tracts gaullistes. Elle aide sa mère pendant que son grand-frère Rolland, résistant, est emprisonné à Lyon (Rhône) au fort de Montluc. À 16 ans, sous l'occupation allemande, elle est « boîte aux lettres » du Réseau Marco Polo et assure les liaisons avec un maquis. Après la libération de son frère, Suzanne effectue avec sa mère et son frère des liaisons entre Mâcon et Perpignan (Pyrénées-Orientales) pour renseigner le réseau qui prépare une action d'aide à un éventuel débarquement allié sur la côte catalane. Elle n'a que 17 ans lorsque tous sont arrêtés, et durement interrogés dans la citadelle de Perpignan. Elle est déportée avec sa mère dans les camps de Romainville (Seine-Saint-Denis), Neue Bremm (Allemagne) puis Ravensbrück (Allemagne). Elles sont assignées à un travail forcé dans une usine de fabrication et de transport de lourds obus au-camp de travail de la Hasag de Leipzig (Allemagne), camp dépendant de Buchenwald.

Éveline Peyronel est née le 17 septembre 1914 à Marseille (Bouches-du-Rhône) et décédée le 27 avril 2003 à Mazamet (Tarn). Professeure d'anglais au Home catalan de Font-Romeu (Pyrénées-Orientales), elle fait passer la frontière espagnole à des centaines de clandestins dès 1941. En 1943, avertie d'une arrestation imminente, elle s'enfuit de Font-Romeu, vers Toulouse (Haute-Garonne) où elle rencontre fortuitement Camille Fort, « Rolland » dans la Résistance, chef du réseau Akak. Elle intègre ce réseau comme agent P2, chargée de collecter, à travers bien des régions de France, les documents fournis par les agents recruté par « Rolland ». Après la guerre, elle continue sa carrière dans l'enseignement public. Chevalier de la Légion d'honneur, elle reçoit aussi la croix du combattant 1939-1945 et la Medal of Freedom des USA. Elle est la traductrice du livre intitulé Opération Lucy le réseau d'espionnage le plus secret de la Seconde Guerre mondiale, écrit par Anthony Read, David Fisher, publié chez Fayard en 1982.

Avec la participation du général Cambon de Lavalette, deux maquisardes témoignent du rôle des jeunes filles et des femmes pendant la guerre. Suzanne Orts est agent de liaison et Eveline Peyronel est passeuse dans les Pyrénées, puis membre d'un service de renseignements jusqu'en 1945. Participation du mouvement de résistance à l'émancipation de la femme.

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Dernière soirée de la semaine de commémoration de la libération de Montpellier le 27 août 1944 acquise à la fois grâce aux combats locaux et à la progression des alliés. Evocation des années 42 à 45 et défilé de véhicules de l'époque. Discours de Georges Frêche : évocation historique et remerciements à tous les pays qui ont participé au combat contre l'Allemagne et à tous ceux qui ont participé à la résistance. Chant des partisans, chant des marées (écrit par les premiers déportés allemands en 1933), chant des républicains, la Marseillaise et feu d'artifice. Avec les choristes de la ville de Montpellier et la musique militaire de la circonscription de Marseille.

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