Contient les actes de l'année 1602 au 31 mars 1616, notamment :
Pour l'année 1602 :
- Délibération relative à quelques réparations qui se font à l'église cathédrale et à un procès de la communauté contre les habitants de la Garrigue "à raison de la tasque" (1602, sans date).
- Monsieur de Cambon, premier consul, expose que le parlement de Toulouse vient de donner un arrêt réglant la draperie, "le nombre de filletz, largeur et façon" , que devront avoir les draps (20 juin 1602).
- Les fonds provenant du procès, que vient de gagner la communauté contre les habitants de la Garrigue, seront employés à la "réédification" de l'église Saint-Martin" et à "achepver de bastir et réédifier les murailhes du long du bézal de Saint-Martin" , à laquelle on fera d'autres diverses réparations, notamment "des marches pour aller prendre l'eau dudit bézal avec une bouteilhe" , avec défense d'aller y laver les linges et aultres choses qui puissent rendre les eaux immondes" (20 juin 1602).
- Etat des dettes de la communauté (6 août 1602).
- "Les consuls doivent adviser de fere netoyer le canal du Bézal de la fontaine Saint-Martin jusques à la paissière du théron" (15 août 1602).
- "Ung huissier du roy est venu apporter l'arrêt du parlement de Toulouse qui donne le règlement des manufactures (6 novembre 1602).
- "Monseigneur de Vantadour doibt estre icy mardy prochain, il seroit besoing de le loger" , l'assemblée arrête qu'elle demandera à Monseigneur l'évêque de le loger et qu'on lui fera des présents (6 novembre 1602).
- Il est bruit d'une entreprise faite contre le roi, aussi" demain, jour de foire, les portes de la ville seront fermées sauf pour une de chasque ville" (12 décembre 1602).
- Délibération relative aux impositions (20 décembre 1602).
- On fait garde aux portes de la ville (20 décembre 1602).
- "Toutes les portes des deux villes seront fermées à pierre et chaux, sauf la porte de Pérégry et celle de las Peyres, qui demeureront ouvertes "et seront gardées" par ung homme et deux chefs de maison" ; les murailles et les corps de garde seront aussi réparés (28 décembre 1602).
- Bail de la levée de la taille aux portes de Bonafous et de Saint-Martin (30 décembre 1602).
Pour l'année 1603 :
- Délibération relative aux impositions et à la garde de la ville (7 janvier 1603).
- Les consuls exposent que "le mestre d'escolles, ne trouvant poinct personne en ceste ville qui luy aye vouleu fere la despance, suivant la promesse à luy faicte et la coustume antienne" , a dû quitter la ville ; l'assemblée délibère" qu'elles seront bailhées" à Savary Raulin, aux mêmes conditions qu'à son prédécesseur (4 mars 1603).
- "En plusieurs lieux du Dauphiné et de Provence est le dangier de la contagion" . Le conseil arrête que l'on fermera les portes les moings utilles" et sera "deffandu à l'hospitalier de ne recepvoir aucungz pauvres dans l'hospital, sans faire voir les bulletins à la porte" (16 mars 1603).
- Election consulaire, faite à la maison de ville devant Jacques de la Roque, juge en la ville de Saint-Pons. Les électeurs ont été convoqués par publications faites à l'église parroissiale ; les consuls sortant remettent leurs chaperons à Monsieur de Saint-Pons, et Jean Amblard, son procureur juridictionnel qui l'accepte, requiert l'assemblée de procéder à une nouvelle élection. Chaque rue nomme un électeur. Tous ceux-ci, après avoir prêté serment sur les évangiles, se retirent à part, et reviennent un moment après, ayant nommé pour consuls de la ville : Maurin de la Roque, bourgeois, 1er ; Guillaume Bonafous, 2ème ; Jean Calas, 3ème, et un consul pour les mazades. Les consuls sortants devaient suivant l'ancienne coutume offrir le cierge pascal la veille de Pâques. Les nouveaux consuls se rendent à l'évêché et, à genoux, dans la grande salle du palais, devant l'évêque ou son vicaire général "uny chascung d'eux, au commandement dudit sieur vicaire, ont juré aulx saints évangiles de bien et deubment exercer l'office et la charge de consuls et ce faisant pourchasser le proffict de la femme et vefve et enfans orfellins, de bien et deubment gouverner et régir les affaires de la chose publicque, préférer le bien du public au sien propre, pourchasser le profict et éviter le dommaige d'icelle et à la fin de l'année rendre bon compte et prester le rellicqua ; et par ledit sieur vicaire a été ordonné que ladite prestation de serment soit escripte et régistrée au livre des consuls de la ville" (25 mars 1603).
- Nomination des officiers de Saint-Pons. Ces officiers étaient les subrestaires de la chair et poisson ; les subrestaires du pain ; les bassiniers des cinq plaies, de Notre-Dame, du purgatoire, de Saint-Amans, de Saint-Martin, de Saint-Crucifix, de Saint-Symphorien ; les bailhès de l'hôpital ; les surpozès à la draperie ; escandaliayres ; estimateurs jurés ; carreriers ; auditeurs de comptes ; juges de la police (2 avril 1603).
- Bail de la boucherie (2 avril 1603).
- Arrentements par les consuls "des tables de pierre qui sont soubz le couvert de la place de la ville mage" sans y comprendre les tables de la boucherie (14 avril 1603).
- Bail pour la réparation du foirail de la ville de Saint-Pons ; le preneur se paiera en prenant pendant un an les fruits des noyers qui y sont (14 avril 1603).
- "La payssière du bézal de l'eau du gourg Saint-Martin sera réédifiée" (14 avril 1603).
- La boucherie est changée de la place couverte sur le pont d'entre deux villes (14 avril 1603).
- "Contract et bail faict sur le charroy des matériaux nécessaires pour la réédification de l'esglize Saint-Martin-du-Jaur, d'entre les consuls de Saint-Pons et Balthazar Maurin, maçon" (20 mai 1603).
- "La murailhe joignant la maison de monsieur de Cambon, qui a esté de feu Anthoine Molinier, servant de murailhe à la ville mage, menace ruine du cousté de la ville moindre, l'eau y fait grande brêche et domaige" . Le conseil en ordonne la réparation, en même temps que celle du pont de Ratz et du pont de l'hôpital (15 juin 1603).
- Le fermier du four de la ville-mage se plaint que certains particuliers portent le pain à cuire chez Castelbon ; le conseil arrête que les pains qu'on y portera à l'avenir seront confisqués (3 août 1603).
Pour l'année 1604 :
- Quittance par Balthazar Maurin à la commuauté d'un montant du prix de la réédification de l'église Saint-Martin et du bezal de la source Saint-Martin (28 février 1604).
- Bail de la levée de la taille (18 mars 1604).
- Election consulaire. Sont élus : Jean de Guibbail, sieur de las Faïsses, 1er ; Anthoine Puechmegié, 2ème ; Jacques Bel, 3ème (25 mars 1604).
- Nomination des officiers de la ville (15 avril 1604).
- Procès entre la communauté et le sieur de Cambon (29 avril 1604).
- L'assemblée délibère de rechercher tous les titres et papiers de la communauté et de les enfermer dans un coffre, dont le premier consul aura une clef (4 mai 1604).
- Arrentement des tables de pierre "del coubert de la plasse" (5 mars 1604).
- Arrentement des tables de la boucherie (5 mars 1604).
- Arrentement des deux tables de la boucherie appartenant au bassin du purgatoire (26 avril 1604).
- Fondation de la confrérie des Pénitents. Les consuls exposent que" certains habitants de ceste ville les ont priéz de trouver bon qu'ils prainent l'esglize de l'hospital pour s'y assambler et fere leur prières et dévotions qu'ils ont une confrairie des pénitens qu'ils veulent fonder tandant au service de Dieu, sy plaict à la ville le permettre" . Le conseil arrête qu'ils pourront" s'y assembler pour les assemblées et les prières" (25 mai 1604).
- Arrentement des fours des villes moindre et mage (juin 1604).
- Arrentement des "mezures et pilliers" de la ville (10 juillet 1604).
- Bail des écoles (3 octobre 1604).
- Les consuls exposent que l'assemblée générale des Etats se tiendra le 16 octobre 1604 à Albi ; on députe, suivant "l'antienne coustume, le plus vieux premier consul, un assesseur, et le consul d'un des sept lieux principaux qui vient en tour" (16 octobre 1604).
- Procès, au parlement de Toulouse, entre la communauté et certains habitants syndiqués ; ces derniers refusent de rendre des papiers qu'ils ont, intéressant les affaires de la ville (18 octobre 1604).
- Les ponts, les portes et les murailles de la ville tombent en ruines ; sur l'exposé qui, en fait le premier consul, le conseil arrête que des réparations seront faites immédiatement.
- Le mestre d'escolle se plaint qu'il n'y a à l'escolle aucune table pour faire escripre et estudier les enfants" (29 décembre 1604).
Pour l'année 1605 :
- "Baih à garder les pourceaux de la ville despuis le matin jusques au soir" (27 janvier 1605).
- Le premier consul expose que "Monsieur de Saint-Pons veut exiger des habitants certains grandz usaiges excessifs et non accoutumés" ; l'assemblée décide que l'on ira prier l'évêque de "faire jouir la ville des privilèges antiens et accoutumés", et que s'il refuse on l'assignera" (13 janvier 1605).
- Les députés qui sont allés trouver monsieur de Saint-Pons exposent que ce dernier "veut faire recognoistre" ses droits et qu'ensuite "il accomodera les habitants, s'il n'a pas occasion de s'en plaindre" ; le conseil arrête que l'on ira consulter l'affaire à Béziers (15 janvier 1605).
- Bail de la levée de la taille (19 mars 1605).
- Elections consulaires : Jacques Verdiguier, marchand, 1er ; Antoine Prat, 2ème , Antoine Buscaylet, 3ème (25 mars 1605).
- Election des officiers de la ville (6 avril 1605).
- Les consuls demandent qu'on leur fasse de nouvelles robes consulaires et un banc pour l'église Saint-Martin, qui sera séparé de celui des officiers de monsieur de Saint-Pons et recouvert d'un tapis bleu avec des fleurs de lis jaunes ; l'assemblée le leur accorde (6 avril 1605).
- Procès de la ville contre l'évêque, qui veut la contraindre à contribuer aux frais de reconstruction de l'église cathédrale (14 mai 1605).
- Procès contre monsieur de Cambon (14 mai 1605).
- Les manufacturiers et drapiers se plaignent des tisserands "qui ne battent pas les draps comme il est requis" (14 mai 1605).
- Acte de déclaration d'un syndicat (12 juin 1605).
- Arrentement des fours de la ville mage et de la ville moindre (10 juillet 1605).
- Le conseil décide de fermer et de garder les portes de la ville, à cause de la contagion (30 juillet 1605).
- On plante douze ormes au foiral (29 novembre 1605).
Pour l'année 1606 :
- Réparations aux ponts "del colombié de la grave, del molin bas" (15 mars 1606).
- Transaction entre l'évêque et la communauté au sujet du" nettoiement de la rue de l'églize cathédralle" (15 mars 1606).
- Election consulaire : François de Guibbail, 1er ; Etienne Semène, 2ème ; Pierre Fargues, 3ème (25 mars 1606).
- Bail du livre taille (2 avril 1606).
- Arrentement des fours des villes mage et moindre (24 juin 1606).
- Arrentement des "pillers et mezures à bled" de la ville de Saint-Pons (24 juin 1606).
- Bail de la régence des écolles à Pierre Molinier (27 septembre 1606).
Pour l'année 1607 :
- Élection consulaire : de Cambon, 1er ; Jacques Aymard, 2ème ; Pierre Espinasse, 3ème (25 mars 1607).
- Elections des officiers de la ville (5 avril 1607).
- Les consuls délibèrent de faire "suivant la coustume antienne" un règlement sur la manufacture de la draperie (5 avril 1607).
- Chaque nuit on commet des larcins dans la ville, l'assemblée décide de fermer les portes de la ville chaque soir (5 avril 1607).
- "Bail de la régence des écoles de la ville de Saint-Pons" (2 août 1607).
- "Le canal de la source de Saint-Martin est sec et n'y a point d'eau, il est nécessaire de netoier ledit canal et redresser la payssière, qui y est affin de pourter l'eau au théron des peyres" (26 septembre 1607).
Pour l'année 1608 :
- Bail par les consuls de la culhette des deniers royaux (8 janvier 1608).
- Les capdets des verreries ne veulent pas contribuer aux deniers municipaux (10 février 1608).
- Réparations "au canal de l'eau quy vient de la fontaine Saint-Martin" (10 février 1608).
- Election consulaire : François Devic, 1er ; Jean-Jacques de Molinier, 2ème , Jean Delort, 3ème (25 mars 1608).
- "Acte de prestation de serment de l'office de consuls de Saint-Pons" (29 mars 1608).
- Nomination des officiers de la ville (6 avril 1608).
- Bail de la boucherie ; "le mouton deux sols la livre, le veau et le vedelle, le bœuf ou vache à ung soul" (6 avril 1608).
- Le premier consul expose que des habitants de la ville" en quarentène dans le jardin Buscaylel "à cause de la peste de Toulouse, demandent des livres ; il est décidé qu'on leur en enverra" à la charge par eux de les parfumer" (7 avril 1608).
- " Bailh sur la délivrance du livre de tailhe de la ville de Saint-Pons et des mazades d'icelle" (19 mai 1608).
- Bail "de la régence des écoles de Saint-Pons à Pierre Molinier, natif de Gourdon en Carcy" (1er mai 1608).
Pour l'année 1609 :
- "Le consul dit que les chemins ont besoin de réparer, savoir" le chemin despuis pont de Ratz jusques à Marcory, lequel chemin est grandement nécessaire pour l'utilité et trafic de ladite ville, comme aussy le chemin de la Salvetat à Saint-Pons, despuis la muraille de la ville, jusques à la croix de la barrière. Le conseil nomme une commission pour examiner les travaux qu'il y a lieu de faire (4 mars 1609).
- Election consulaire : elle se fait "dans l'enclos de l'hôpital, à cause de la ruyne de la maison commune" . Sont élus : 1er consul, noble François de Garthoule, sieur de Fonclare, 2ème Guibbert, 3ème Barthélémy Caraguel (25 mars 1609).
- "Acte de prestation de serment de l'office des consuls" (26 mars 1609).
- Réparations aux portes et aux murailles (10 avril 1609).
- Nomination des officiers de la ville [les délibérations comprises entre le 20 avril 1609 et le 2 avril 1611 manquent] (7 avril 1609).
Pour l'année 1611 :
- Arrentement des tables de la boucherie de Saint-Pons, au profit du bassin du purgatoire (2 avril 1611).
-"Bailh à servir et à dire les messes du purgatoire de l'églize Saint-Martin-du-Jaur, par les bassiniers, à Jean Largois, prêtre de Saint-Pons" (13 avril 1611).
- Arrentement de la première table de la boucherie de Saint-Pons (avril 1611).
- Arrrentement des tables de pierre de la place de la ville mage (15 avril 1611).
- Arrentement de la table du milieu de la place (15 avril 1611).
- "Bailh fait par les consuls de Saint-Pons à Izac Maurin, maçon, pour le gabion de la porte du Puech" (3 mai 1611).
- On donne "ung second" au régent des écoles (14 juin 1611).
- "Bailh à tenir le four de la ville maige de Saint-Pons" (24 juin 1611).
- Arrentement des mesures de blé de la ville de Saint-Pons (26 juin 1611).
- "Bailh des escolles de la ville à Galicel Coutel" (23 juillet 1611).
- Le père Bruny, de l'ordre des Récollets fait savoir à l'assemblée qu'il va à Béziers à l'assemblée générale ; il ne sait pas s'il reviendra "car il est très mal comptan des habitants de la présente ville, à cauze de la négligence quy a esté faicte sur la construction et édiffication du lieu commun et du reffuze", que les habitants devaient construire pour les Récollets. Sur cette plainte les consuls décident que l'on contraindra "chaque habitant à fournir une journée d'homme ou de femme pour travailler à tirer la pierre" (5 octobre 1611).
- Bail de la réparation du four de la ville mage (30 décembre 1611).
Pour l'année 1612 :
- Élections consulaires dans l'église de Saint-Martin-du-Jaur ; sont élus : 1er consul, Pierre de Tourbes, sieur de Claustre ; 2e Bonnafous ; 3e Absalon Espinasse (25 mars 1612).
- Elections des officiers de la ville (19 avril 1612).
- "Bailh des libres tailhe de la présente année faict par les consuls de Saint-Pons" (26 avril 1612).
- "Bailh à servir les messes du purgatoire de Saint-Martin-du-Jaur" (27 avril 1612).
- Il passe une foule de mendiants, et l'on doit fermer les portes de la ville (15 mars 1612).
- Arrentement du four de la ville mage (23 juin 1612).
- Réparations au mur de ville, aux gabions dits de "Monsieur Guiraud, de Peregry, de Bourdiau, de Suly" (22 octobre 1612).
- On fait des gardes la nuit sur les murailles (4 novembre 1612).
- La ville doit loger "59 maîtres de la compaignie de monsieur le Connestable" ; le conseil décide de les loger chez des particuliers (15 novembre 1612).
- Le premier consul se plaint de ce que "Bosquat, maçon, a reffuzé d'aller à la garde la nuict passée et prononcé des parolles seditieuzes" ; l'assemblée arrête qu'il soit mis en prison (20 novembre 1612).
- Prix fait de deux gabions (20 novembre 1612).
- Le conseil expose que "quelques-ungs ont entrepris de surprandre la présente ville" . L'assemblée décide de doubler la garde et de hausser "la muraille des jardins" que vient d'acheter le chapître (7 décembre 1612).
- On n'entend plus aucun bruit de guerre, et le conseil décharge les habitants de la garde qu'ils étaient tenus de faire (22 décembre 1612).
- On fait l'état des dépenses pour l'année suivante : le consul dit que depuis deux ans la ville s'est imposée extraordinairement pour la construction du couvent des pères Récollets et demande si l'on doit continuer. Le conseil arrête que oui (27 décembre 1612).
- Le conseil redouble la surveillance et la garde de la ville (30 décembre 1612).
Pour l'année 1613 :
- Trente-six hommes feront la garde chaque nuit sur les remparts (18 janvier 1613).
- Il y aura dorénavant trois corps de garde, où l'on fera du feu,"sçavoir sur le portal Peregry, l'autre al portal nostre Sehne et ung aure à la garithe du monastère" (28 janvier 1613).
- "Bailh du libre tailhe de la ville et des masages de Sainct-Pons" (6 février 1613).
- Délibération relative à des détails de construction du couvent des Pères Récollets (2 mars 1613).
- Election consulaire, dans l'église Saint-Martin-du-Jaur : sont élus pour 1er consul, Jean Bourguinhon, 2ème, Etienne Maraval, 3ème, Jacques Semène (25 mars 1613).
- Elections des officiers de la ville de Saint-Pons (4 avril 1613).
- Bail de la boucherie (6 avril 1613).
- Arrentement des tables de la ville mage (19 avril 1613).
- Bail à garder les pourceaux de Saint-Pons (21 septembre 1613).
- Procuration par la communauté à monsieur Jean de Bourguinhon pour aller aux Etats (21 octobre 1613).
- Nouvelle procuration dans le même but (2 novembre 1613).
Pour l'année 1614 :
- Le conseil décide à nouveau de murer les portes du Foyral et de Bonnafous et "de faire garde" (2 mars 1614).
- Élections consulaires, dans l'église des Pères Récollets, "à cauze de l'incomoditté de la maison commune" ; sont élus : pour le 1er rang, noble Jean d'Augier, sieur de la Mouthouze ; pour le 2ème , Philippe Doumergue ; 3ème , Zacharie Rossinol (25 mars 1614).
- Elections des officiers de la ville (27 mai 1614).
- Le consul expose qu'il a été avisé des "entreprises que l'on doibl faire contre la ville" (27 mars 1614).
- "Bailh du livre tailhe de la ville de Saint-Pons" (12 avril 1614).
- Arrentement des trois tables de la boucherie (24 avril 1614).
- Le conseil délibère que "seront mizes des sentinelles de jour à la tour et garitte de la cittadelle, attendu le bruict de guerre qui cort, et la foire de ceste ville, quy est mercredi prochain, se tiendra dehors la ville, au foiral" (27 avril 1614).
- Monsieur de Montmorency vient d'arriver à Béziers ; l'assemblée députe le premier consul pour aller félicitter sa bien venue, pour s'informer si l'on doibt continuer la garde et lui rendre les debvoirs dus à sa grandeur" (3 juin 1614).
- Bail des écoles de la ville à Pierre de Saint-Léger, bachelier en sainte théologie (15 juin 1614).
- Arrentement "des pilles et mesures du bled" (19 juillet 1614).
- Arrentement des noix du foiral (13 août 1614).
- " Procuration pour aller aux Estats" (24 octobre 1614).
Pour l'année 1615 :
- "Le couvent des Pères Récollets est desjà parachevé ; il en reste à fère peu pour arriver à la perfection" (15 mars 1615).
- Election consulaire, dans le couvent des pères Récollets "à cause de la ruyne de la maison commune" ; sont élus : Antoine Praty, médecin, 1er ; Mathieu Benezan, 2ème, Etienne Buscaylet, 3ème (25 mars 1615).
- Bail du service de la boucherie (16 avril 1615).
- Elections des officiers de la ville (16 avril 1615).
- "Arrentement de la petite placette" (18 avril 1615).
- "La vieille maison commune estoit à la rue du Theron Martinenc joignant la maison de Chapprie, cardeur" (3 mars 1615).
- Bail pour la régence des écoles à Jacques de Fonta, natif de Béziers (26 juin 1615).
- Le consul propose de continuer les réparations et fortifications des portes et murailles de la ville, surtout depuis la porte de Bonafous jusqu'à la tour del Puech (8 octobre 1615).
- 12, 22, 30, 31 octobre ; 3, 7, 12 et 22 novembre. Délibérations relatives au même sujet et à la garde de la ville, ainsi qu'à une construction de défense qu'établissait monsieur de Saint-Pons, dans le jardin de l'évêché (12 octobre 1615 22 novembre 1615).
- 22 novembre, 13 et 15 décembre, délibérations relatives au même sujet et à la garde de la ville, ainsi qu'à une construction de défense qu'établissait monsieur de Saint-Pons, dans le jardin de l'évêché (22 novembre 1615 15 décembre 1615).
- "Monsieur du Poujeol, chevalier de l'ordre du roy, lieutenant des ordonnances de Sa Majesté, présente aux consuls sa commission de gouverneur de la ville et diocèse de Saint-Pons" , charge dont il a été pourvu par monseigneur de Montmorency, avec pouvoir d'installer à Saint-Pons un lieutenant, qui y commandera en son absence. L'assemblée le reçoit et "l'assure de conserver la ville à l'obéissance du roy soubs le commandement de monseigneur de Montmorency" . On le loge chez le prieur mage (16 décembre 1615).
- 13 et 27 décembre 1615 ; 13, 14, 19 janvier, 18 février, 2, 7, 15 mars 1616. Délibérations concernant le même objet de fortifications, réparations aux portes et murailles, garde, établissement et entretien de garnison (13 décembre 1615 15 mars 1616).
Pour l'année 1616 :
- Election consulaire, au couvent des Pères Récollets. Sont élus : pour le premier rang, Pierre de Bru ; pour le 2ème Etienne Semène, pour le 3ème, François Fabre, notaire.
- Délibérations relatives à la défense (30 mars 1616).
- Nomination des officiers de la ville ; depuis quelques années il y a un officier de plus : le greffier de la ville, qui fut d'abord Jacques Amblard et en 1616, à sa mort, son fils Pierre-Jean Amblard (31 mars 1616).
- Proposition concernant la défense de la ville (31 mars 1616).