Transcription de baux à ferme consentis pas les baillis de l'hôpital, pour ses dépendances foncières (terres, vignes, moulin à huile), des actes de donations, des quittances et reconnaissances de dettes. Chaque acte des folios 1 à 112 a une numérotation marginale, allant de 1 à 154, effectuée par Gazel, notaire.

Table alphabétique sur un cahier papier en fin de volume. À noter : erreur de foliotation au dernier folio, portant le numéro 132.

Contient également une représentation figurée des armes de la ville de Saint-Pons au folio 1 (encre verte et orange), ainsi que des lettrines à l'encre noire aux formes d'animaux fantastiques ou de profils humains, aux folios 16, 18, 19, 22 et 23.

Contient notamment les documents suivants. - Nouvel acapte de Bonet Fayet, marchand de Saint-Pons (10 juillet 1510). - Nouvel acapte d'une vigne, située "al terminal d'Artenac", par Johan Farguas, Berthomieu Moly, payrolier, et Paul Barret, marchand, baillis de l'hôpital, cette vigne confrontant "la Roqua d'Artenac" et le chemin de Caunète (15 janvier 1535). - Bail à Jacques Suly du pré de l'hôpital, situé près du mas de Brassac, au tènement de Coudoubre, par Pierre Augier, de Banis, notaire royal, et Jacques Bru le vieux, baillis de l'hôpital (10 mars 1544). - Bail à Pierre Guibbail, marchand, de la vigne que l'hôpital possède "auprès du pont appelat de Planca-Ferra" : elle confronte du midi le bésal du Martinet, du levant le chemin de Riols (10 mars 1544). - Bail du "mailhol", que possède l'hôpital au tènement d'Artenac (10 février 1545). - Bail d'un bois appartenant à l'hôpital, situé "al terminal de Mercoira ou Marcouirine" (28 février 1545). - Bail du jardin dit de "La Bessonarié", à Étienne Devic (28 février 1545). - Bail de la vigne dite "du Livigou", près Saint-Pons (7 mars 1545). - Bail du pré dit "de la Ribiera de Glayra" (10 mars 1545). - Bail d'une vigne à Malet, "confrontant d'aquilon la rivière de Gleyra, sive de Ratz" (10 mars 1545). - Bail, en présence de Berthomieu de Solliolis, d'un cazal situé près de l'hôpital, confrontant "le puy d'Artenac", les murailles du Bourguet-Noou (premier mai 1545). - Bail d'un moulin à huile que possède l'hôpital  dans la ville de Puisserguier, au lieu-dit Portal-de-la-Fon (1er décembre 1545). - Bail de la vigne de Planque-Fer, d'une contenance de dix journées d'homme "à fotgiar" (15 mai 1573). - Bail de la métairie "appelée vulgairement la borie de Lazart et son patus", avec en marge la mention que cette vigne fût vendue plus tard à Gabriel Calmel de Condades (29 mai 1577). - Bail d'une vigne, au terroir de Riols, "au lieu dict al camp de la Sale", confrontant du midi la rivière du Jaur, d'aquilon le chemin de La Vignole; et d'une autre vigne, même terroir, au "lieu dict als banquetz", confrontant le chemin de Tarbouriech (21 mars 1578). - Bail à Jacques Laroque, licencié en droit, par Anthoine Cabrol et Michel Gabanon, marchands de Saint-Pons, baillis de l'hôpital, d'une vigne "al lieu dict de Livinhou", confrontant du midi le chemin de Riols (30 janvier 1584). - Bail d'une vigne, "au lieu dict à Caunête" (14 mars 1584). - Bail de la vigne "de la Bessonarié", confrontant du levant le chemin allant à Caunète (14 mars 1584). - Reconnaissances de pension, par Antoine Dominge, chapelier, Pierre Caudeja, marchand, François Dor, Guillaume Audet (18 décembre 1584). - Bail d'une maison, dite l'Hospitalet, située près du grand hôpital, chemin au milieu, confrontant du couchant le chemin de Caunète, d'aquilon la rivière du Jaur (12 juin 1585). - Bail d'une vigne à Naves, terroir de Saint-Pons, où "ladite vignhe est presque réduicte en ruyne et viendroit encore plus, sy n'estoict baillée à quelque mesnager pour la remetre en sa nature" (23 février 1587). - Bail d'un pré au mas du Rieu, terroir de Riols, au lieu dit "à la Bezalade" (12 mars 1587). - Donation à l'hôpital, par frère Loys Cabrol, précenteur de l'église cathédrale de Sant-Pons, d'une somme de deux cents livres, "faisant soixante-six écus, quarante sols", à charge de faire dire une messe à perpétuité (27 juillet 1598). - Donation à l'hôpital, par Agnès Régus, de tous les biens qu'elle possède, étant donné qu'elle a perdu ses père et mère depuis deux mois et a été "contrainte de se retirer en l'hostel-Dieu, veu que le sieur Jean Molieres, son cousin, qui prethand succeder, après le décès, en ses biens, ne lient aucung compte delle, ny luy donne jamais ung mourceau de pain, les baillis de l'hôpital luy ont donné et donnent tous les jours ung sou, moiennant lequel elle s'entretient, avec l'ayde de gens de bien qui luy donnent quelques poutaiges et autres vivres, que Pierre Gian, hospitalier,va demander pour elle" (30 octobre 1600). - Donation par Antoine Teisseire, cardeur de Saint-Pons (19 juin 1601). - Arrentement d'un champ au "Gravas" (9 janvier 1603). - Arrentement d'une maison, rue du Planel, confrontant Jacques de Verdiguier (4 février 1611). - Bail d'une vigne au Moulin-bas  (30 décembre 1611) - Donation a l'hôpital d'une somme de 300 livres par Denys Portes, bourgeois (30 mai 1616). - Bail consenti par les baillis de l'hôpital a Antoine Gran, cardeur pour "régir et administrer la maison dudit hospital appartenant aux pauvres, pour un an et aux pactes suivants, c'est que ledit Gran sera tenu, comme il s'encharge, de bien et dûment loger et servir audit hospital les pauvres qui y seront, soyent malades ou autrement, de bien administrer les meubles qui luy ont estés bailhés, desquels a esté fait inventaire, que ledit Gran sera tenu de rendre à la fin de l'année en l'estat qui luy ont esté bailhés; sera aussy tenu ledit Gran de bien cultiver le jardin dépendant dudit hospital, en bon mesnager, sans luy estre permis de couper aucun des arbres qui y sont, à pied ny à branche, et pour l'arrentement duditr, jardin pendant ladite année le sieur Gran sera tenu payer aux procureurs la somme de quarante sols ; en oultre, sera tenu de fournir et administrer aux pauvres malades dudit hospital le sel et huile nécessaires", Gran recevant une somme de quarante sols par an (4 mai 1621). - Certificat de legs faits à l'hôpital par Jean de Guibbail, plus jeune, sieur de las Faysses, et Pierre de Tourbes, sieur de La Claustre, viguier (janvier 1629). - Bail d'une vigne "ruynée, assise au terroir de Saint-Pons, lieu dit al col de las Moles ; d'une autre vigne « aussi ruynée, au tènement d'Arlenac, et d'une autre vigne ayant appartenu à Antoine Teisseyre, dit Peyramon" (30 mars 1631). - Bail de l'hôpital à Michel Peyras, cardeur (premier septembre 1634). - Transaction entre les procureurs des pauvres et Jacques de Gartoule (8 janvier 1637). - Legs aux pauvres par François Devic, sieur del Causse (5 janvier 1634). - Legs faits à l'hôpital par Jean Gantier, d'Alby; Pierre  d'Augier, sieur de Ferrières, père de François, sieur de La Vignole; et Jacques de Molinier, bourgeois (septembre 1644). - Arrentement de l'église ou chapelle de l'hôpital, "située aux fauxbourgs de la présente ville" (10 août 1657). - Legs par François Blanc, maître boulanger de Saint-Pons; Jean-François Souis: Jean de Bosquat, chanoine ; noble Pierre de Gleizes;  et Antoine Senaux, prêtre (1er décembre 1660). - Relaxation de Jardin, au-devant de l'hôpital (20 septembre 1666). - Legs par Francoise de Bourguignon, veuve de Pierre Semène, Jacques Milhet, Etienne Roussel ; Pierre-Jean Caraguel ; Antoinettede Verlhiac; Jean de Gartoule; Louis de Villeneufve de Faussimaigne, chanoine; et Mauricette de Mège, veuve André Verlhiac (1668). - Testament de M de Pradines, chanoine, avec codicille de Monsieur de Pradines (6 janvier 1673). - Legs de M. de Bousqualt viguier et Jean Delort, marchand (1676). - Legs par Anne de Cabrol, veuve de Béranger Aymes, Pierre Estival, marchand, veuve Boudet  et François Bru, bourgeois (1680).

État des rentes et sommes dues (1649-1699). - Emprunts et contrats de dettes effectués au nom de l'hôpital (1654-1686). - Achats et vente de biens fonciers, baux à ferme et listes de créanciers (1649-1691). Inventaire du mobilier (1686, p. 97 ; 1694, p. 300 ; 1695, p. 339). Testaments (1667-1706). Nomination du syndic de l'hôpital (p. 153, 1688, p. 157, 1694). Inventaire des archives (1683, p. 159-169, et 1699, pages non numérotées en fin de volume). Actes de mariage de donateurs (1674). Acceptations de legs et successions (1690-1695). Accord avec la Congrégation de la Charité pour l'installation de sœurs à l'hôpital (1694, p. 331).

Contient notamment les documents suivants. - Extrait du rôle des sommes dues à M. de Pradines, chanoine, le 15 septembre 1672: il s'élève à 26 803 livres. - État des sommes qui étaient dues à M. de Pradines au moment de son décès : elles forment un total de 29 012 livres. - Extrait de délibération de l'assemblée du clergé du diocèse, pour emprunter 2 000 livres à M. de Pradines, du 21 janvier 1670. - Délibération du Chapitre de Saint-Pons autorisant l'emprunt a M. de Pradines de 11 536 livres. - Emprunt d'une somme de 4 000 livres par le Chapitre de Saint-Pons à Madame Jeanne de Basoul, veuve de noble Jacques de Valat, sieur de Lespignan.- Copies de plusieurs actes d'obligation souscrits par divers à M. de Pradines et devenus la propriété de l'hôpital. - "Estat des debtes que la ville et communauté de Saint-Pons doit à l'hôpital de ladite ville, dressé par feu M, Codeur, procureur des pauvres" - État des créances de l'hôpital. - Extrait de l'inventaire "des meubles, linges et ustansilles de l'hôpital baillés à Mademoiselle de Langlade et tirés des mains de la demoiselle de Bernal, le 16 août 1686:  huit lits de bois montés, avec leur ciel de lict aussy de bois, six chézes à bras, six Caquetoires bois,... deux écuelles estain,.,. un couteau de table el un ponial, une cape blanche pour les malades,... un tapis de cadis rouge pour les saignées, &trente-un linceuls, vingt-quatre serviettes grises neuves et onze d'uzées,... deux douzaines chemises neuves, onze coiffes, et un drap de mort". Extrait du testament d'Anne Dourmiere, veuve Bourdel, du 23 décembre 1676. - Extrait du testament de Jeanne Bouissière, veuve Jean Bourdel, du 2 septembre 1667. - Extrait du testament de M. de Tourbes, du 6 juin 1682 - Extrait du testament de M. Jean-Jacques de Bourguignon, sieur de Calmejanes, du 11 mai 1683. - Don de 1 500 livres par M. l'abbé Puimisson, de Toulouse. - Don de 70 livres par l'abbé Cathelan, de Toulouse. - Extrait du testament de Guiraud, notaire, du 24 décembre 1683. - Extrait du testament de Jacques Chabbert, avocat, du 15 avril 1685. - Délibération du Bureau des Pauvres, nommant noble François-Lin de Brugairoux, sieur de Caupujol, syndic et procureur des pauvres, après le décès de M. de Coduro, du 26 octobre 1688. - "Inventaire des actes et papiers apartenant à l'hôpital de la ville de Saint-Pons-de-Thomières, que baille et remest à Monseigneur l'illustrissime et révérendissime évêque et seigneur de Saint-Pons et autres principaux habitants de ladite ville tenant l'assemblée et Bureau des Pauvres dudit hôpital dans le palais épiscopal dudit Saint-Pons, damoiselle Catherine de Codeur, femme de M. de la Fajolle, fille et héritière de feu sieur Jean de Codeur, quand vivait directeur dudit hôpital." - Extrait du testament de Françoise de Flottes, veuve Jean Maynadier : elle demande sa sépulture dans la chapelle de l'hôpital, entre le grand balustre et la grande porte; et le désire qu'il soit dit à l'église cathédrale "un Libera sur le tombeau de la famille de Flottes quy est a costé de l'autel de Nostre-Dame, du costé de l'espitre". - Extrait des pactes de mariage de Jean Maynadier avec Françoise de Flottes. Délibération du Bureau des Pauvres portant acceptation de l'hérédité de Madame de Meynadier. - Extrait de l'inventaire des biens de Madame Meynadier, du 7 avril 1690. - Extrait du testament de Henry Verlhiac, du 6 janvier 1690. - Extrait du testament du sieur Brun. Extrait du testament de Célestin Chambert, maître-chirurgien. - Afferme du pré de l'hôpital (1691). - Révision des comptes de M. Codeur, procureur des pauvres, depuis l'année 1673 jusqu'en 1688 - Transaction sur ces comptes entre Catherine de Coduro, femme de Pierre de Molinier, sieur de la Fajolle, et le procureur des pauvres. - Bail à locaterie perpétuelle de la vigne du "col de las Moles" (1693). - Legs pie fart par M. de Rieumajou (1693). - Legs pie fait par M. du Cambon, fils de M. de Rieumajou, lieutenant dans le régiment des dragons de Bertuil : "il est mort de ses blessures; il a fait son testament à Phillipeville" - Legs de M. le Marquis de Gleyses, sieur de la Blanque. - Extrait d'inventaire des meubles de l'hôpital, au départ de Mademoiselle Langlade, le 6 mars 1874, comprenant "un grand tableau de l'entrée de Nostre-Seigneur en Hiérusalem". - Extrait du testament de la Marquise de Soulette, femme de noble Henry de la Roque, du 10 avril 4682. - Extrait du testament de Suzanne Cabrol. - Extrait des actes et autres pièces compris dans la succession de M. Canivenq, prêtre. - Extrait des actes concernant l'établissement de quatre sœurs de Charité de Paris, dans l'hôpital de Saint-Pons, en 1695 : quatre religieuses de cet ordre, les sœurs Marie Chauvain, Catherine, Anne et Marie, arrivèrent à Saint-Pons en janvier 1695. - Extrait du testament de Gaspard de Verdiguier, du 19 octobre 1694 Extrait du testament de Izabeau de Campan, épouse de M. de la Ribaute, - "Rolle des meubles et effets de l'hôpital, après l'arrivée des sœurs de la Charité". - Acceptation d'un legs de 1 000 livres fait par demoiselle de Besse et d'une somme de 3 000 livres fait par Monseigneur de Montgaillard pour être employée à la construction de nouveaux bâtiments (1695). - Nouvel inventaire des meubles de l'hôpital. - Nomination de M. Maurel, comme syndic de l'hôpital, en remplacement de M. de Caupujol (1694).- "Estat general des debtes actives et des rentes de l'hôpital de Saint-Pons-de-Thomières, que met et baille au Bureau des Pauvres par devant vous Monseigneur l'illustrissime et révérendissime P. J. F. de Persin de Montgaillard, conseiller du roy en ses conseils, évêque et seigneur de Saint-Pons, le sieur de Copujol, sindic dudit hôpital, pour estre arresté à servir en suitte à l'audition du compte final qu'il a à rendre de son administration audit bureau, le fonds de l'hôpital s'élevait à ce moment (19 juin 1699) à la somme totale de 30 598 livres, et 11 deniers". - Legs pie de noble Joseph de Brugairoux, sieur de Peyremaure. - Legs pie de M. Georges Gartoule. - Don de 1 000 livres par une personne inconnue. - Legs pie par M. Jean Boudet, marchand - "Invantaire général des actes papiers de l'hôpital de Sainct-Pons, que Monsieur de Copujol, sy-devant sindic, a remis, suivant qu'il est porté par la délibération du bureau du dernier octobre mil six cens quatre-vingtz dix-neuf".

Contient notamment les documents suivants. - "Procédure faite pour la vente des biens de l'hospital de Saint-Pons" : certains biens étant de peu de revenu pour l'hôpital, les administrateurs décident de les aliéner par adjudication, après des publications faites par Bandet, précon ; les biens vendus sont la métairie de Begol, la vigne de Naves, la métairie de Lazar, une vigne, cazal et champ à Riols, un champ et bois à Riols, un pré à Cavenac, près la rivière de Glayre, une vigne à Aprat, une vigne à Croix-Caunèle, une vigne au Pont-de-Planquefer, une vigne dite de La Bessonarié (30 mars 1599). - Appointement de M. Sabatérii, conseiller au Parlement de Toulouse, portant que les acquéreurs de ces biens devront en remettre le prix entre les mains d'une personne solvable où qu'ils en paieront l'intérêt, au denier douze (20 juillet 1599). - Pièces relatives à la vente par l'hôpital à François Pigassou, fils de Barthélemy, de Cavenac, de tous les biens qu'il possédait dans ce masage et consistant en maison, jasse, terres cultes et incultes, pour le prix de 1 400 livres (1635).- "Estat des debtes et revenus de l'hospital de Sant Pons, fait le 45 avril 1658, sur le livre des debtes dudit hôpital." - Vente d'un champ, avec bois, au tènement dit Croix-Caunète ou las Fourcas, d'une vigne a Ricussol. -  Achat par Maurel, syndic des pauvres, a Anne Courouzie, veuve Malroc, d'un jardin confrontant du levant le nouveau bâtiment de l'hôpital, du midi chemin, du couchant Clavel et d'aquilon la rivière (1696). - Achat de deux maisons contiguës ayant appartenu à Abbes, chirurgien, et Abbes, menuisier, attenantes à l'hôpital, "considérant que ladite maizon pourroit servir pour les pauvres invalides et qu'elle estoit à la bienséance des sœurs de charité, qui en ont soin" (1706). - Vente de la vigne de Planquefer à Miquel Nénot, boucher (1782). Contient également diverses estimations de cette maison.

Contient notamment les documents suivants. - Testament de Pierre-Lin de Guibbal, sieur de La Doux (25 avril 1651). - Testament de Jeanne Bouissière, veuve Bourdel (2 septembre 1667). - Testament de Jean de Laurroy, prêtre, docteur en théologie de la Faculté de Paris, maison de Navarre (1671). - Testament de Marquise de Solette, épouse de La Roque (20 avril 1682). - Testament de Pierre de Tourbes, prieur de Saint-Martin de Puichérie. - Legs de Guiraud, notaire (13 décembre 1683). - Testament de Isabeau de Richer, veuve de Jacques Hortus  (8 septembre 1683). - Contrat contre Farret, rentier du pré de l'hôpital (30 mars 1684). - Testament de Jacques Chabbert, avocat (15 avril 1685). - Testament de Françoise de Flottes, veuve de Jean Maynadier (27 octobre 1686). - Testament de Suzanne Gabrol (10 novembre 1686). - Testament de Célestin Chambert, maître-chirurgien (28 novembre 1690). Testament de Henry  Verlhac (6 juin 1690). - "État des debtes baillées à lever pour l'hôpital à Bartou, notaire, en 1691". - Don fait par M. Soher, curé de Saint-Martin-du-Jaur (14 juillet 1698). - Testament d'Antoine Pélisson, bourgeois (15 avril 1692). - Testament de Gaspard de Gleizes, chanoine (19 octobre 1694). - Testament de Isabeau de Gampan, épouse de M. de la Ribaute (14 novembre 1694). - Don par Mademoiselle de Bourguignon, veuve d'Antoine Besse (4 juin 1695). - Testament de Marquise de Laur, épouse du sieur Henry de Barthélemy, de la Métairie de Barallé, consulat de La Bastide (28 mars 1710). - Testament d'Antoine Peyras, maître-chirurgien (12 avril 1714). - Clause de testament de M. Miramont, chanoine (1724). - Enregistrement du testament du sieur de Villeraze (2 juin 1796). - Testament de Marguerite Devic, épouse de noble Paul de Grenier del fau (1729). - Legs fait par Charles de Tourbes, sieur de Brassac (1731). - Testament de Jean-François Falcou (6 février 1764). - Testament de Rousty, prêtre (1758). - Testament de Pierre Peyronet, docteur en médecine (11 août 1770).

Extraits de délibérations, contrats et transactions, requêtes, sommations, exploits d'assignation, mémoires, correspondance, quittances et comptes.

Contient notamment les documents suivants. - Procès contre M. Charles de Tourbes, sieur de Brassac, fils et donataire de noble François de Tourbes, sieur de La Sale, en payement d'une somme de 1 000 livres, due depuis l'année 1666 : l'hôpital obtient un décret sur un moulin à blé que possédait M. de Tourbes, près de l'hôpital. - Procès entre l'hôpital de Saint-Pons et celui de La Salvetat, au sujet d'une somme de 3 000 livres, que, de son vivant, Monseigneur de Montgaillard avait donnée à l'hôpital de Saint-Pons pour la construction d'un bâtiment neuf qui coûta 4 500 livres: l'hôpital veut prélever cette somme sur la succession de l'évêque, tandis que celui de La Salvetat prétend que la donation est nulle par la forme. - Procès en payement de sommes contre noble Charles de Raynaud de Saint-Christol, époux de dame Françoise de Clerc. Procès contre les héritiers de Jacques Cabrol. Donation d'une somme de 5 000 livres par les dames Rose Maurel, veuve Robert, médecin, et Élisabeth Maurel, veuve Joseph Dor, tous deux sœurs de feu M. Maurel, syndic de l'hôpital, "et attendu que leur père et frère ont administré depuis environ vingt ans le bien des pauvres, ils auroient peu pendant cette administration avoir oublié, obmis ou négligé bien des choses dudit hôpital, et que voulant autant qu'il leur est possible pour le repos de l'âme de l'un et l'autre y remédier, elles offrent...".  - Difficultés pour l'encaissement d'un legs de 600 Iivres fait à l'hôpital par Jacques Guiraud, de Saint-Pons. - Mémoires à consulter pour M. Maurel, syndic de l'hôpital de Saint-Pons, au sujet de ses règlements de comptes et de son administration. - Poursuites en payement de diverses sommes contre Juin, Baccou, de Villeraze, Cauquil et Benoît. - Procès de l'évêque de Saint-Pons contre le Chapitre. - Transaction sur le procès de la fabrique passée, le 18 juillet 1717, entre M. des-Bertons-de-Crillon, évêque de Saint-Pons, d'une part, le Chapitre de Saint-Pons, d'autre part, et, d'autre part encore, les hôpitaux de La Salvetat et de Saint-Pons, héritiers de Monseigneur de Montgaillard.

Contient notamment les documents suivants. - Procès de M. Pradal, receveur des décimes de Saint-Pons, contre les hôpitaux de La Salvetat et de Saint-Pons. - Procès de l'hôpital de Saint-Pons contre M. Jean-Baptiste Paris, prêtre, docteur en théologie, prieur de St-Sever d'Agde : celui-ci demande le payement d'une somme de 1 750 livres pour sept années arriérées d'une rente viagère qui lui fut léguée par Monseigneur de Montgaillard ; son adversaire lui reproche de faire cette réclamation au moment où la liquidation de cette succession donne beaucoup d'ennuis. "L'adversaire ne contestera pas que cette succession ne feust considérablement embrouilhée soit par des créanciers que par d'autres affaires, en sorte qu'il a faleu la passiense des directeurs et leur fervente charité pour s'occuper et donner le temps pour netoyer el mètre dans quelque ordre cette succession quy consiste en très peude chose".  - Procès du syndic contre le sieur Jacques Cabrol, marchand de Sainl-Pons, et le curateur nommé "à l'hérédité jassante de feu demoiselle Isabeau de Riché, veuve de feu le sieur Ortus de Saini-Pons, pour le sujet d'un légat et fondation fait par ladite de Riché en faveur de l'hôpital". - Procès de l'hôpital de Saint-Pons contre les deux filles de M. de Coduro : dame Catherine de Coduro, veuve en premières noces de Pierre de Molinier, et en secondes noces, épouse de M. Guillaume de Rouyré père, et Isabeau de Molinier, épouse de M. Rouyré de Négrin, fils du précédent, maître particulier des Eaux et Forêts de Mazamet : il s'agit de régler à nouveau les comptes de M Jean de Coduro, syndic de l'hôpital de 1673 à 1688, dans lesquels il a été relevé de part et d'autre un grand nombre d'erreurs et d'omissions dans les dépenses comme dans les recettes ce dernier contient la révision des comptes. Acte d'accord entre les parties (1738).  - Acte de transaction sur procès, passé entre noble Jean de Flottes, sieur de la Ribaute, et noble François-Lin de Brugairoux, sieur de Caupujol, procureur de l'hôpital, héritier testamentaire de dame Françoise de Flottes, veuve du sieur Maynadier de Saint-Amans (23 septembre 1693).

Le château de Saint-Chinian, propriété de Monseigneur de Montgaillard, dépendait de la directe de l'abbé de Saint-Chinian. En mourant, l'évêque de Saint-Pons légua ce château et certains autres immeubles à ses successeurs à l'évêché. Ce bien tombant ainsi en mainmorte, l'abbé réclama un droit d'indemnité pour le dédommager de la perte qu'il ferait par suite de cette mainmorte. Le procès se termine le 30 décembre 1732 par un acte de transaction passé devant Pierre Maurel, notaire, entre l'évêque de Grasse, les Bénédictins de Saint-Chinian et les hôpitaux de Saint-Pons et de La Salvetat. Parmi les pièces de ce dossier on trouve l'acte d'achat du château de Saint-Chinian par Monseigneur de Montgaillard à Madame Marie de Frassinet de Vessas, veuve de Messire Charles de Feynes, en son vivant gentilhomme de la chambre de Monsieur frère du Roi  (6 décembre 1680), un extrait du compoix de Charles de Feynes, une estimation par experts du château et du parc de Saint-Chinian, une expédition de l'acte de transaction de 1720, et de nombreux mémoires à consulter. 

Les charges de maire et lieutenant de maire ancien et alternatif de la ville de Saint-Pons avaient été acquise par Monseigneur de Montgaillard qui, par son testament, en disposa pour quelque temps. Le Roi ayant supprimé ces charges, leur liquidation donna lieu à certaines compétitions et difficultés, Parmi les pièces qui constituent cette liasse, on trouve l'ordonnance de liquidation des offices de maire et de lieutenant de maire, appartenant aux héritiers de feu M de Montgaillard, avec contrat de constitution de rente par la communauté de Saint-Pons, en faveur des hôpitaux de Saint-Pons et de La Salvetat, et la signification du tout pour procéder à la vérification des sommes dues par la communauté a l'hôpital. Contient également les documents suivants. - "Estat des jouissances de la lieutenance de maire et ancienne et alternative de la ville de Saint-Pons  depuis 1714 jusques à 1729". - État des revenus des offices de maire et de lieutenant de maire depuis le décès de Monseigneur de Montgaillard jusqu'à  1731. - Expédition de l'acte de quittance de 8 100 livres, faite par Nicolini à  l'évêque de Saint-Pons pour le prix de l'office de lieutenant de maire dudit Saint-Pons avec subrogation et obligation en faveur des créanciers qui ont prêté pour l'achat de l'office. - Mémoires à consulter.

Contient notamment les documents suivants. - Compte rendu par Maître Barthou de l'argent qu'il a reçu des lods ou arrérages des censives dus à Monseigneur de Montgaillard, "sur la recherche générale qu'il en a faite ; ensemble de la despence par luy faite à l'occasion de la levée des droits, desquels Monseigneur à eu la bonté de luy accorder les deux sols par livre". Le total s'élève à 54 Livres et 4 sols. - Compte rendu à Monseigneur de Montgaillard, évêque de Saint-Pons, par M. Truel, son agent, clôturé le sixième mars 1713, six jours avant la mort de l'évêque. Compte général de la succession de feu Monseigneur l'évêque de Saint-Pons, rendu le 30 septembre de l'année 1715 par Chamayou, économe de l'évêché, nommé, le siège vacant, par l'assemblée du clergé du diocèse de Saint-Pons, le 23 mars 1718. Ce compte comprend la recette et la dépense faite tant par le comptable que par M. Maurel, sindic de l'hôpital de Saint-Pons : "Le comptable vous représente, Monseigneur, que les effets de la succession de mon d. feu seigneur évêque consistent en deux charges de maire et lieutenant de maire de Saint-Pons, en meubles quy ont esté trouvés dans le palais épiscopal de Saint-Pons et chasteau de Saint-Chinian, en arrérages de rentes de l'évêché de l'année 1712 et des années précédentes et en plusieurs debtes particuhères dont il sera faict recepte tant par ledit sieur Maurel que par le comptable sous deux titres diférens et chacun en son nom aussy bien que la dépence dudit compte". Le prix de la vente du mobilier, d'une pendule, de la croix d'or, des fourchettes et cuillères d'argent, d'un bois de lit de noyer, d'un grand tapis et d'un carreau de velours violet, ainsi que de deux préparations pour la messe, est de 11 060 livres. À noter que des effets mobiliers restent encore à vendre, dont un ruban cordon violet avec deux glands d'or, que le tableau de Philippe de Champaigne représentant la Cène a été remis à M. de Berthier, celui de saint Charles a été remis à l'hôpital, avec un cérémonial, un pontifical et un autre missel.  Les arrérages des rentes de l'évêché sont de 3 082 livres, le total des recettes s'élève à 25 237 livres, et celui des dépenses à 24 118 livres.

Contient également les comptes suivants. - Compte de recette et dépense, présenté en 1723, par Jean Maurel, sindic de l'hôpital, pour la succession de feu M. l'évêque de Saint-Pons: recette de 12 692 livres, et dépense de12 687 livres. - Compte de recette et de dépense pour l'année 1731, présenté par M. Maurel : recette de 9 558 livres, et dépense de 4 613 Livres. - Compte de recette et dépense pour l'année 1734, présenté par Jean Maurel : recette de 7 111 livres, et dépense de 4 435 livres. - Compte de feu Pierre-Joseph Maurel, avocat en parlement, viguier et syndic de l'hôpital de Saint-Pons, pour l'administration de la succession de feu Monseigneur de Montgaillard, évêque de Saint-Pons, par le sieur Borios, procureur fondé de dames de Robert et Dor, sœurs et légitimes succédantes de feu le sieur Jean Maurel, leur frère, mort "ab intestat". - Comptes des recettes et dépenses de la succession de Monseigneur de Montgaillard, pour les années 1760 à 1765, rendu par M. Philippe Velhiac: recettes de 10 588 livres, et dépenses de 2 702 livres. - Compte de recette et de dépense, rendu par dame Geneviève Tabarié, veuve et héritière de M. Castelbon, avocat en parlement, décédé, trésorier dudit hôpital, de la succession de Monseigneur de Montgaillard, pour les années 1769 à 1778: recettes de 9 182 livres, et dépenses de 5 210 livres.

Contient notamment des quittances. - Quittance de 3 livres, pour des copies du testament. - Vente d'un compas pour 29 livres.  - Note de M. Gizard, notaire, pour les frais du testament de 97 livres. - Comptes des frais exposés à Saint-Chinian, pour la vente des effets dépendant de la succession de Monseigneur de Montgaillard. - Frais de la vente des meubles de Saint-Pons. - Quittance des frais d'inventaire. - Vente des meubles trouvés dans le château Saint-Chinian. - Vente des meubles trouvés dans le palais épiscopal de Saint-Pons. - "Compte de l'évêché pour des seignées que j'ay faites. Gavoy, chirurgien." - Quittance de Sipière, maçon, pour avoir fait le caveau voûté de Monseigneur, dans le cimetière de Saint-Chinian. - Quittance de M. Galtier, médecin, "pour vingt-deux jours qu'il a vacqués auprès de feu Monseigneur l'évêque, sur la fin de sa maladie". Quittance du carillonneur, "pour avoir sonné les cloches à la mort de Monseigneur et lors du service qui luy fut fait". - Quittance par Baudinot, menuisier de Saint-Chinian, pour "le prix de la bière dans laquelle Monseigneur l'évesque a esté enterré et pour une plaque de plomb avec l'épitaphe dudit seigneur évesque, qui a esté mise en bièr". - Compte de M. Duzès, ancien recteur de Félines, pour reste des frais de son voyage à Pau, en Béarn, où il alla pour les affaires de Monseigneur de Montgaillard. - Quittance du maréchal-ferrant, "pour douze fers qu'il a mis aux mulets de Monseigneur l'évêque".  - Quittance de Barthés, messager, pour port de lettres. - Relation des réparations nécessaires aux églises d'Agel, Ferrières, La Livinière, Oupia et Aigne. Mandement de blanchissage du linge de l'évêché. - Quittance des régents du collège. - Quittance de M. Sarrot, aumônier de l'évêque. - Quittance du principal du collège. - Réparations faites au château de Saint-Chinian, en 1713, 1714 et 1715. - Mandement payé à Bourguignon, maître-serrurier, pour réparations faites à l'évéché. - Quittance des travaux de menuiserie faits à l'évêché par le sieur Borios. - Quittance de 8 livres, par Rouanet de Brassac, pour les pierres du Somail qu'il a fournies pour faire les potagers à la cuisine de l'évêché. Compte du tapissier. - Quittances de divers autres travaux faits à l'évêché. - Quittances pour gages et gratifications, par Daniel, portier ; Dunoyer, valet de chambre ; Martiny, domestique; Marcouire, muletier; Antoine Lasseran, Castillan ; et Cresme, maitre d'hôtel.

Quittance par M. de Brugairoux, d'une somme de 450 livres, pour journées d'État. Frais faits par M. Bacton, à l'occasion de la procédure de Paulet. - Mandement de M. Azémar, prêtre, curé de La Bastide, pour avoir distribué du pain, par ordre de l'évêque, aux pauvres de La Bastide. - Quittance du prix de la vente d'un jardin, consentie à l'évêque par Catherine Guibbert. - Quittances du prix de distributions d'aumônes à diverses paroisses du diocèse. - Quittances pour la capitation du maire, et pour la maison dite du Bon-Pasteur. - Extrait d'une délibération de la communauté au sujet de la lieutenance de maire. - "Quittance de Barthés, hoste de Condades, pour fin de paye de la nourriture des chevaux de feu Monseigneur l'évêque". - Compte pour des exprès envoyés pour les affaires de la succession. - Copie des billets d'État, pour les gages de la mairie. Quittances pour la non-jouissance de deux maisons du prieuré de Villeneuve. - Mandement payé à M. Roque, pour reste d'un compte qui lui était dû par Monseigneur de Montgaillard pour argent donné au supérieur de l'Oratoire et pour plusieurs procédures. - Quittance d'un légat fait à l'hôpital par le sieur Hortala. - Instruction sommaire pour les pauvres de l'hôpital de Saint-Pons et de La Salvetat, héritiers de l'évêque de Saint-Pons, contre le syndic de l'église cathédrale de Saint-Pons. - Quittance de M. Abbadie, pour sa pension de deux années. - Quittance de M. Paris, pour sa pension d'une année. - Mandement à M. Bégué, prêtre, pour le service de l'église du Soulié.

Premier cahier : comptabilité des prêts consentis et de leurs remboursements (15 juillet 1673 - 21 mars 1693). Contient notamment les mentions suivantes. "J'ai baillé à M. Castelbon un quadruple, un louys d'or et un escu sol, qui faict en tout la somme de soixante livres quatorze sols; ce 13 juillet 1676, sans billet, présent sa femme qui l'a veu". - "Sera mémoire  que j'ay presté à Constans, cirurgien, la somme de 300 livres et c'est pour fere sortir Anthoine Gleizes de la prison:  le sieur Constans me les doit rendre au retour de la foire de la Magdeleine, comme ayant six draps dudit Gleizes". - "Sera mémoire que je commence de me payer des 600 livres, que M. Constans père me doit, par ma dépanse à 10 livres, 10 sols par mois, ainsi qu'il a esté arresté avec le mary et la femme, ce 31 may 1682". - "Sera mémoire que j'ay presté à Monsieur Escafre, beau-fils de M. Constans, cirurgien, dix piesses estain, scavoir quatre platz, desquels il y en a deux d'estain fin et les aultres deux communs, et six assiettes; le tout marqué de trois lettres scavoir d'un M, B et C, ce 93 avril 1688; plus deux escuelles estain, marquées comme le reste de l'autre estain". "Sera mémoire que j'ai presté à M. Castelbon la somme de 450 Iivres en quarante louys d'or et six livres monoye, que sa femme à enfermé dans son coffre; le luy ai apporté après la prière pour la pluie".

Deuxième cahier : comptabilité relative aux ornements d'église et à l'orfèvrerie pour la sacristie (6 décembre 1678 - 5 février 1683). Contient notamment les mentions suivantes. "Despanse que je feray pour la sacristie. D'abord j'ai donné, pour la moitié, tant de M. Dieutafès que de celle de M. Guibbert, la somme de 13 livres 5 sols, ce 10 décembre 1678". "Achats d'huile, de cire, de cierges ; payement du blanchissage: nous avons achepté des chandelles de suif, pour le coeur, une livre encens, un millier épingles, benjouin, exlorax". - "Sera mémoire que nous avons reçu de M. Guiraud, la somme de 950 livres, pour les gages de la sacristie et partagés". - "Reçu d'Amarante, rentier des Garrigues, un cestier froment; de M. Pagès, rentier de Cruzy, huit quartières d'huile". - "Recepte de ce que je prendray. Primo ay prins des reliques de saint Jean et de saint Silvestre, 6 sols, 7 deniers ; Huilhe pour la sacristie ; Huilhe pour St-Martin".  - "J'ai facts des hosties, ce décembre 1680".

Troisième cahier : comptabilité relative aux ornements d'église et à l'orfèvrerie pour la sacristie (3 février 1683 - 22 juillet 1686). Contient notamment les mentions suivantes. "Sera mémoire que le 5 avril 1683, nous avons fondu la cire blanche, que nous faict 105 cierges pour le grand autel, messes basses où pour l'exposition du Saint-Sacrement le jeudy, et ensemble le cierge pascal et deux pour l'élévation, ensemble six de cire jaune pour les trois jours de la semaine sainte et 45 pour le triangle". - "Plus avons faict porter de Béziers, ce 13 novembre 1684, trente, une livres et demy cire blanche à 20 sols la livre, aussy deux livres encens à 14 sols la livre, deux onzes benzouin à 4 sols l'onze et deux onzes estorax aussy à quatre sols l'onze". - "Plus avons achepté deux sactz charbon el une livre arcanette". "Nous avons receu de M. Verdiguier la somme de 15 livres que le Chapitre nous a augmentés pour l'extraordinaire des encens, accolittes ou pour l'émonument". - "Plus nous avons receu 15 livres pour les honneurs funèbres de la Reyne et 3 livres pour l'augmentation d'un bougeoir". - "Nous avons receu de M. Dor la somme de 12 livres tant pour le synode que pour les saintes huilhes et vint sols pour les clercs".

Quatrième cahier : comptabilité relative aux ornements d'église et à l'orfèvrerie pour la sacristie (6 décembre 1685 - 28 novembre 1686). Contient notamment les mentions suivantes. "Faict les cierges pour la Chandelleur".- "J'ay payé 10 livres pour 40 messes que François Riols me chargea de fère dire pour son oncle".

Cinquième cahier : comptabilité relative aux ornements d'église et à l'orfèvrerie pour la sacristie (6 décembre 1686 - 7 octobre 1688). Contient notamment les mentions suivantes. "Linge que nous baillerons à blanchir : 5 amitz, 3 essuie-main, 12 purificatoires, 5 aubes, 4 courdons, 5 corporeaux, 5 napes". - "Hosties que nous ferons cette année 1686". - "Huilhe pour la sacrislie". - "Huilhe pour St-Martin". - "M. de Saint-Rome et M. le Théologal m'ont promis de me payer les cierges que M. le recteur dudit St-Martin retient des morts qui se sépulturent dans sa paroisse".

Sixième cahier : comptabilité relative aux ornements d'église et à l'orfèvrerie pour la sacristie ( 6 décembre 1688 - 26 décembre 1692). Contient notamment les mentions suivantes : "Le Chapitre me doibt pour de la cabilière pour les aubes et amitz qu'il a baillés pour St-Martin". - "Plus me doit 4 livres de cordes que j'ay acheptées pour la cloche de St-Martin".- "Plus cinq sols pour les chandeliers". - "Plus j'ay payé cinq sols pour des fulhets d'estoupe que je manda chercher à La Bastide". - "Plus avons achepté une charetée charbon". - "Sera mémoire que nous avons receu les onze livres que le clergé nous a accordées pour la bénédiction des saintes huilhes". - "Plus, pour les fournitures que nous avons fait pour la messe de l'entrée de  l'Assiette".

Septième cahier: livre pour la sacristie (8 mars 1693 - 25 juin 1694). Recettes et compte d'huile pour Saint-Martin.

Quittances et rôles pour les messes (1689-1728).

Contient également les documenbts suivants. Lettre de convocation au synode : "Monsieur, après vous ayoir donné le bon soir, je vous diray comme demain on tient le synode; c'est de quoy je vous advertis comme estant vostre très humble et très obeissant serviteur. Canivenc, prêtre". - "Mémoire de ce que j'ay fait et fourni. Pour huict chappes, huict thuniques, 4 estolles et 8 manipulles de damas rouge et gros de Naples, font blanc nué de plusieurs couleurs, avec les orfroies de broderie d'or et d'argent passé; le tout pour Madame Bourlay, livré par de Mouher, marchand chazublier à Paris, du 25 septembre 1690". - "Compte pour l'hôpital de Saint-Pons du 12 juillet 1689". - "Quittance de 2 livres et  15 sols, pour cinq cannes et demy passaman et soye pour garnir une chasuble noire à la chappelle de l'hôpital". - "Réparations au calice et à la patène de l'hôpital". - "Achat d'ornements d'église et d'orfèvrerie à Lyon, avec les lettres d'expédition (1716)". - Quittance de 100 livres "que j'ay employez a payer une partie de la tapisserie que nous avons fait aporter de Toulouse pour le sanctuaire de l'église de l'hôpital". - Réclamation de Maître Bernard Canivenc pour sa pension comme chapelain de la fondation faite dans la chapelle de l'hôpital par Madame de Flottes et M. de la Ribaute".

Contient notamment 62 quittances par les sieurs Canivenc, Boudeau, Solié, Boiteau, Saleilhes, Coutaume, Vernet, Dalbin, Poudérous, prêtres, d'une somme de 50 livres, payée "pour une année de service que j'ay fait à l'église de l'hôpital de Saint-Pons comme chapelain, nommé par feu Madame de Flottes et Monsieur de la Ribeaute pour y dire messe deux jours par semaine pour feu Madame Meynadié", ces messes étant célébrées les mardi et jeudi de chaque semaine.

Contient également les documents suivants. 80 quittances, par les sieurs de Bosquat, de Michelet, Delecoulz, tous chanoines ponctuaires de l'église cathédrale de Saint-Pons, de la somme de 9 livres, prix annuel moyennant lequel l'hospice était tenu de faire célébrer chaque année, dans l'église cathédrale un "obit avec libera". - 56 quittances, par les sieurs de Bosquat, Foucaud, Treil, de Pardaïlhan, Astruc, Falcou, Dorel, Ruth, Requirand, Montgaillard, Estorc, tous chanoines ponctuaires de l'église cathédrale de Saint-Pons, de la somme de 8 livres, prix annuel moyennant lequel l'hospice, héritier de Madame de Meynadier, était tenu de faire célébrer chaque année, dans l'église cathédrale, "une messe haute avec le De Profundis, à la fin, en musique, à l'autel du Saint-Sacrement, fondée en faveur des Dames de la Miséricorde, par Madame Françoise de Flottes, veuve de M. de Meynadier".

Contient également des rôles pour les messes (1686-1687).

Contient notamment les documents suivants. - 34 quittances, par les sieurs Dalbin et Poudérous, curés de Saint-Pons, et par M. Sicard, prêtre, pour honoraires de "quatre messes par semaine célébrées dans la chapelle de l'hôpital".  - 87 quittances, par les sieurs Canivenc, Albergue, Saleilhes, Roger, Azaïs, Tabariés et Dalbin, "d'une somme de 60 livres, pour une année de service que j'ay fait à l'églize de l'hospital de Saint-Pons, comme chappelain nomme par feu M. de Pradines pour y dire messe tous les dimanches et festes festées". - 64 quittances diverses concernant le prix de services religieux ou fondations. - Quittance par les sieurs Soulié, Dalbin et Poudérous, curés de Saint-Martin du-Jaur, d'une somme de 214 livres, "pour le service annuel dudit hôpital". - Quittances du prix d'obits célébrés pour les sieurs. de La Clastre, De Guibbal, ecclésiastique, de Bosquat, Guiraud. - Quittance d'une somme de 10 livres, par Azaïs, prêtre, "pour une grand'messe de Requiem, qui a esté dite audit hôpital, pour feu Monseigneur de Saint-Pons (de Montgaillard), en musique, où tout le bas-chœur de la cathédrale a assisté" (6 avril 1713). Quittance de pareille somme pour "le service de l'anniversaire de feu Monseigneur l'évêque, où tout le bas-chœur du Chapitre a assisté avec la musique". - Catalogue des messes de la Saint-Barthélemy pour 1686. - Rôle des messes de Saint-Eutrope. - Requête d'un prêtre et secondaire en l'église paroissiale de Saint-Martin-du-Jaur : il se plaint de n'avoir pas reçu l'honoraire qui lui est dû pour avoir fait le service de l'hôpital. - Autre requête dans le même sens, par Bernard Canivenc, prêtre, chapelain de la fondation, par M. Gilbert de Pradines, chanoine. - Demande en modération par les directeurs de l'hôpital sur des droits réclamés pour l'amortissement de fondations religieuses.

Contient notamment les délibérations suivantes. - Création du Bureau des Pauvres de l'hôpital: "Pierre Jean François de Percin de Montgaillard, évêque, revêtu du rochet et du camail, préside l'assemblée, composée de deux vicaires généraux, de trois chanoines, du premier consul, de Raymond Gleizes de la Blanque, Claude Lecas, Francois de Brugairoux, sieur de Fonsèque, procureurs des pauvres et de plusieurs autres". Après Le chant du Veni Creator, l'évêque prononce un discours sur la nécessité d'administrer le bien des pauvres comme leur tuteur, et il demande l'avis de la compagnie. On lit l'état des pauvres reconnus et l'on établit un rôle de ceux à secourir. L'assemblée décide d'opérer le recouvrement de toutes les créances dûes par des particuliers et de faire le placement de ces sommes sur la ville ou sur le diocèse, afin que le recouvrement en soit plus facile. Le procureur en exercice devra se procurer les testaments de Pierre de Gleizes, sieur de la Roquette, François Fabre, Pierre Semène, Antoine Senaux, qui contiennent des dispositions en faveur de l'hôpital. Les procureurs de l'hôpital, depuis 1663, sont priés d'apporter leurs comptes. "Et plus n'a esté procédé, ledit seigneur évesque ayant rendu grâces à Dieu à genoux et dict l'oraison" (15 mars 1666). Offre par Bertrand Laffon, maitre-apothicaire, de faire gratuitement, pendant un an, le service de l'hôpital et, pendant trois mois, le service des autres malades de la ville, à la charge par les sieurs Pélisson, Peyras et Riols, apothicaires, de faire les mêmes conditions pendant le même temps: son offre est acceptée, et il en sera fait mention dans le registre, "affin qu'il apparoisse de sa charité à perpétuité". Le sieur de Tourbes, ancien procureur, rend ses comptes (3 mai 1666). Recouvrement des créances restant dues (6 août 1666). - Rôle des pauvres à secourir (20 septembre 1666). - Les frais d'enterrement des pauvres décédés à l'hôpital ne devront pas excéder 15 sols, et décision de faire un châssis de toile pour mettre à la chambre des malades (21 avril 1667). Réparation au couvert de l'hôpital, et legs par madame de Bourguignon, veuve de Pierre Semène (6 août 1669). - Gazel, hospitalier, soigne très mal les malades, il demande d'ailleurs à se retirer à cause de sa vieillesse: il sera remplacé par le régent, qui demande à s'installer à l'hôpital pour exercer son état et en même temps soigner les malades ; mais, auparavant, il y a lieu de faire certaines réparations, les bâtiments étant en très mauvais état (29 novembre 1669).  - Le sieur Besse, médecin, est prié de taxer les comptes des apothicaires (29 novembre 1669). - État des créances de l'hôpital de Saint-Pons: elles s'élèvent ensemble à 572 livres, 12 sols et 10 deniers. État des créances douteuses. - Rôle des obits fondés sur l'établissement. - Fief d'Olonzac: l'hôpital possède depuis très longtemps un fief à Olonzac, mais les reconnaissances n'en ayant pas été faites depuis de longues années, il sera difficile aujourd'hui de retrouver les terres sans la présence des emphythéotes: l'assemblée décide d'abandonner à chacun des tenanciers ce qu'il doit, pourvu qu'il facilite la reconnaissance que l'on va faire de ces pièces de terre (1er septembre 1670). - Legs par mademoiselle de Verlhiac à l'hôpital d'une somme de 160 livres ; Bousquet et Milhau, maçons du lieu de Riols, ont l'entreprise du bâtiment à construire (5 novembre 1671). - M. Gilbert de Pradines, chanoine, est décédé en instituant l'hôpital son légataire universel: état des sommes qui lui sont dues (1673). - Recherche d'une femme pour faire le service de l'hôpital, mais Gazel, hospitalier, est maintenu dans ses fonctions au prix de 10 livres par an (25 avril 1673). - Criées pour l'adjudication du nouveau bâtiment de l'hôpital (1675). - L'assemblée charitable de Paris envoie "un paquet de remèdes et cinq livres pour les pauvres, avec un libre des bendages" : il y a environ cinq ans, on en reçut d'autres de la même société ; "ils firent des cures merveilleuses sans aucune mauvaise suite, les pauvres en ayant receu un très grand adventage" (11 décembre 1677). - L'assemblée fixe Le traitement du chirurgien de l'hôpital à 30 livres par an ; legs de 300 livres par Jean-Jacques de Guibbal, sieur de las Faïsses (1er septembre 1681). - "Les pauvres malades seront reçus à l'hôpital et le médecin mettra au commencement de son billet le jour qu'ils entreront, et après à la fin du billet le jour qu'ils sortiront (11 décembre 1684). - Nomination de M. Pradal comme secrétaire (4 octobre 1691). - Transaction entre le syndic des pauvres et les héritiers de M. de Goduro, qui sera syndic depuis 1673 jusqu'à 1698 (25 mars 1692). - La misère a été si grande l'hiver dernier que, pour faire subsister les malheureux, Monseigneur l'évêque "auroit fait faire une fosse autour de la grande église pour occuper lesdits pauvres, où il feut consomé trois mille livres" ; transaction sur la succession de Madame de Maynadier (4 août 1693). - Préliminaires de l'accord qui va avoir lieu avec les supérieurs des Filles de la Charité, relativement à l'envoi de quatre sœurs, à perpétuité, pour soigner les malades et faire l'école ; les administrateurs donnent à cet effet leur procuration à M. Jacques Prévot, prêtre, docteur de Sorbonne (6 avril 1694). - Les quatre religieuses sont arrivées: traité signé avec les supérieurs pour leur établissement à Saint-Pons (27 février 1695). - Projet de construction d'un appartement neuf pour l'agrandissement de l'hôpital; pour faciliter ce travail, l'évêque donne une somme de trois mille livres (13 mai 1695). - On construira une garde-robe pour mettre les archives de l'hôpital (2 avril 1697). - Donation de mille livres, par un anonyme ; donation de mille livres, par M Solier, curé de Saint-Martin-du-Jaur (14 juillet 1698). - Achat à Espinasse d'une maison, rue du Mercat, pour loger les passants (18 mai 1699). Achat des maisons d'Albes pour loger les pauvres invalides qui le sont maintenant loin de l'hôpital (5 juin 1702). - On travaille au bâtiment neuf ; M. Canivenc, prêtre, a légué à l'hôpital 600 livres pour marier vingt filles pauvres ; legs par le sieur Espinasse (11 avril 1704). - La maison dite de "l'Hospitalet" a été brûlée il y a quelques années, la maison d'Espinasse, où on logeait des pauvres, s'est écroulée, une personne charitable offre de la faire reconstruire (14 janvier 1712). La muraille de l'hôpital ancien menace ruine du côté de la rivière (16 juin 1712). Monseigneur de Montgaillard est mort en instituant les pauvres ses légataires universels (23 mars 1713). - Les réparations à faire aux édifices et églises dépendant de l'évêché, dans les endroits où les évêques sont fruit-prenants, s'élèveront à la somme de 8 725 livres, qui sera payée par les héritiers de Monseigneur de Montgaillard (24 mars 1714). - M. de Guibal, ecclésiastique de Saint-Pons, a légué tous ses biens à l'hôpital, et son frère, juge-mage au sénéchal de Béziers, conteste le testament et réclame la succession toute entière sous prétexte que "ledit feu sieur de Guibbal ayant fait ses premiers vœux dans le noviciat des Jésuites, ne pouvait pas tester" ; l'assemblée décide de défendre le testament (20 juillet 1714). - Le bâtiment ancien de l'hôpital menace ruine, surtout du côté de la rivière, et il est absolument nécessaire de le réparer; il serait même convenable de le mettre à plain-pied du bâtiment neuf (30 mars 1715). - "L'inondation du mois d'avril dernier fut si forte, qu'elle emporta la chaussée du moulin de l'hôpital sur la rivière du Jaur, près les meurs de Saint-Pons, ayant appartenu à feu M. de la Salle": on fera refaire la chaussée par "un homme de Béziers très entendu" (30 juillet 1715). - M. Leblanc, chanoine théologal, a fait assigner le promoteur en reprise de l'instance pendante devant le-métropolitain de Narbonne, à cause "de la désobéissance commise par le sieur Leblanc contre son évêque". L'Évêque et le Chapitre viennent de s'entendre pour la réparation de l'église; ces travaux procurent la subsistance à beaucoup de pauvres de la paroisse : on va transiger sur le procès de Guibbal (21 octobre 1715). - Divers procès au Parlement de Toulouse (20 décembre 1719). - M. Maurel, syndic des pauvres, a fait faire une grande porte à l'hôpital; il y a lieu maintenant de séparer la salle des hommes de celle des femmes (7 mai 1720). Réparations à faire aux maisons acquises des héritiers d'Albes ; elles menacent ruine; on délibère de les démolir et d'employer les matériaux à d'autres constructions (18 juillet 1720). - Liquidation des charges de maire ancien et maire alternatif, qui appartiennent à l'hospice et viennent d'être supprimées (30 janvier 1723). - M. Lamoignon, chirurgien, qui soigne les malades depuis longtemps, est âgé et ne peut plus continuer ses fonctions; il sera remplacé par M. Abbal, maître-chirurgien de Saint-Pons, "jeune homme très expérimenté et habile", à la condition qu'il servira les pauvres, gratis, pendant la vie de M. de Lamoignon, qui touchera seul le traitement (30 janvier 1723). - M. de Miramont, chanoine et aumônier, est mort ce matin, instituant les pauvres de l'hôpital ses héritiers universels (24 août 1723). - M. de La Pierre, chanoine et aumônier, demande qu'il soit fait vérification des réparations à faire à la maison de l'aumônerie, précédemment occupée par M. de Miramont (21 octobre 1723). - M. Dorel, chanoine, vient de mourir, après avoir légué 2 000 livres aux pauvres (21 novembre 1725). - M. Quinqua, procureur au Châtelet, renvoie tous les titres, pièces et actes qui lui avaient été confiés par Monseigneur de Montgaillard pour divers procès (3 avril 1726). - Legs de 400 livres par M. de la Ribaute, et de 1 000 livres par M. de la Clastre (28 avril 1728). - M. Abbal, chirurgien de l'hôpital, recevra un traitement annuel de 20 livres (11 avril 1729). - M. Bouet, chanoine, vient de léguer 500 livres à l'hôpital (21 avril 1730). - Le compte de la succession de Monseigneur de Montgaillard se solde en recette par une somme de 804 livres 12 sols et 8 deniers (16 avril 1730). - Legs de 500 livres par M. de Verdiguier de la Barthe (17 juin1730). - Le sieur Maurel a dit qu'on avait trouvé dans les papiers de feu son frère "une reconnaissance du fief de la charité situé à Olonzac, qu'il avait envoyée à Carcassonne pour savoir de quelle manière il falloit se faire conduire pour faire payer les arrérages des censives" (14 juillet 1735). Le bureau décide de vendre à François Pigassou, de Cavenac, pour le prix de 1 400 livres le bien qu'il possède à Cavenac pour l'avoir eu de M. de Guibbal, ecclésiastique (20 octobre1735). - M. Maurel, syndic, expose qu'à cause de son grand âge il ne peut donner plus longtemps ses soins aux affaires de l'hôpital; il supplie le bureau de recevoir sa démission et d'en nommer un autre à sa place ; nomination de M. Maurel, son fils ; legs de 150 livres fait par M. de Bosquat (5 avril 1738). - Les charges de l'hospice ont augmenté par suite du nombre des malades et du haut prix des denrées ; on devra renoncer à construire la salle que l'on avait projetée pour les hommes (27 avril 1749). - La dernière délibération du registre est du 6 août 1752.

À noter : lacunes d'août 1755 à avril 1760, puis de novembre 1777 à avril 1781.

Premier cahier : délibérations du 14 juillet 1754 au 9 août 1755. Contient une procédure realtive à la succession Montgaillard: Monseigneur de Montgaillard, archidiacre de Saint-Pons a institué l'hôpital de Saint-Pons son héritier universel; les héritiers naturels prétendent attaquer la validité de ce testament. Après consullalion à Toulouse, on décide de ne pas poursuivre l'exécution du testament, puisqu'il est nul pour défaut de formalités (1755).

Deuxième cahier : délibérations du 24 avril 1760 au 20 novembre 1773. Contient les délibérations suivantes. - M. Tabariés demande à étre déchargé de l'administration de l'hôpital: il ne peut la continuer à cause de son grand âge. Le bureau le remplace par M. Philippe Verlhac, avocat en parlement et syndic du diocèse (20 novembre 1760). - M. Marquis de Brugairoux, lorsqu'il vendit la propriété de Marquit, chargea M. Mas, prêtre, son acquéreur, de payer 500 livres à l'hospice (9 septembre 1761). - M. le curé de Saint-Pons prétend que l'honoraire qu'il reçoit pour l'hospice est bien insuffisant: il ne touche que 108 livres pour "217 messes de fondation, 148 messes qu'il est obligé d'aller y dire, sans qu'il soit tenu d'y appliquer son intention et ce à une heure marquée, le service de St-Michel, de St-Vincent-de-Paul, l'octave du Saint-Sacrement lorsque l'hôpital est de tour, et l'administration des sacrements "à nombre d'étrangers qui sont venus dans l'hôpital comme passans, soldats et habilants de la paroisse de Courniou, de celle des Verreries et de quelques hameaux des paroisses de Riols et de La Bastide et des enterrements lorsque le cas y écheoit". Son traitement est élevé à 211 livres (5 avril 1763). - Délibération relative au fef.de la charité, d'Olonzac (8 mars 1764). - Le nombre de malades augmentant, les administrateurs demandent une cinquieme soeur, la sœur Toussaint, supérieure, fail don, à ce sujet, d'une somme de 600 livres lui provenant d'un petit héritage (3 avril 1765). -- Arrivée de cette cinquième soeur, diverses réparations d'aménagement, et demande d'un infirmier "qui rendrait de grands services aux hommes malades" (26 juin 1765). - M. Verlhac expose que sa santé et ses  occupations ne lui permettent pas de continuer plus longtemps ses fonctions de syndic de l'hôpital et demande son remplacement. Le bureau nomme à sa place M. Castelbon, avocat au Parlement de cette ville (15 juin 1768). - M. Maurel, médecin, ayant traité depuis longtemps les malades de l'hôpital avec grand soin et dévouement le bureau lui donne, à titre de gratification, 72 livres (23 novembre 1769). - Pierre-Denis Bert, chanoine, vient de léguer à l'hôpital tous ses effets mobiliers. À l'avenir, les réunions du bureau se tiendront deux fois par mois (7 février 1770). - Les auteurs de feu M. de Guibbal ont donné a l'hôpital un fonds dans la mazade de Cazal, terroir de La Caunelle; ce fonds fut donné à locaterie perpétuelle au nommé Bastide, du lieu de La Caunelle "sous une rente annuelle de 7 cestiers, 1 quarte portés à l'hôpilal de Saint-Pons"; ce bien étant aujourd'hui abandonné, le bureau décide de le mettre en adjudication, en même temps que la terre et maison du refuge à Saint-Pons. Vol de linge et de jardinage a été commis au préjudice de l'hôpital (9 décembre 1771. -  Réparations urgentes à faire à l'hôpital. - Libéralité de 2 000 livres faite par une personne inconnue (30 mars 1773).

Troisième cahier : délibérations du 20 novembre 1773 au 24 novembre 1777. Contient notamment la délibération suivante. - Il y a urgence de faire certaines réparations aux salles d'école de l'hôpital; à l'avenir, les trésoriers devront rendre leurs comptes tous les trois ans (20 mai 1776). - La sœur supérieure demande à faire placer à ses frais un autel de marbre dans la chapelle, au lieu et place de celui qui y est (26 avril 1777). - Legs de 500 livres, par M. Pradal, à charge d'augmenter les remèdes de l'apothicairerie (24 novembre 1777).

Quatrième cahier : délibérations du 20 avril 1781 au 12 mars 1783. Contient notamment les délibérations suivantes. - Le salaire de chaque sœur est élevé de 60 à 100 livres (20 avril 1781). - A l'avenir, le médecin et le chirurgien devront faire leur visite a l'hôpital chaque jour, le matin à 8 heures et le soir à 4 heures, et ne faire aucune operation sans avoir prévenu les administrateurs. Thomassin a depuis longtemps succédé à son père comme secrétaire de l'hôpital (3 juillet 1782).

Meubles, linges et ustensiles de l'hôpital, comprenant la chapelle, la chambre des sœurs, la galerie, la chambre des femmes, la chambre des hommes et l'apothicairerie (1677, 1683, 1686, 1694 et 1695).

Contient notamment les mentions suivantes. "Invantaire de tous les meubles el ustensiles qui sont a l'ospital, que jeay retirés des mains de la vefve de Langlade et baliés à la vefve de Tarbourié, le 8 juin 1677 : 8 lits de bois avec leur ciel de lit en bois, 4 matelas de laine, 10 couvertures, 9 paillasses, 7 traversins de plume, 3 tables, 3 prie-Dieu, 2 garde-robes, 4 chaises à bras, 6 caquetoires, 1 pétrin, des ustensiles de cuisine, 12 cuillères d'étain, une nappe blanche, un tapis de drap rouge pour couvrir les malades, de six pans de long et quatre de large, une cane rouan pour mettre devant ceux qui communient, tabourets, un vieux coffre de bois". - "Inventaire des meubles qui sont à présant à l'ospital que nous avons retiré des mains de la vefve de Langlade pour bailhier à Mademoiselle Jeanne Bernat, le 29 décembre 1683 : 8 lits de bois avec leur ciel de lit; cet état ressemble à celui qui avait été dressé six ans plutôt, en 1677" - Copie du même inventaire, signé Bernade (1683). - "Invantaire des meubles et ustansiles de l'ospital, bailliés à Mademoiselle de Langlade et tirés des mains de la demoiselle Jeanne de Bernal, le 16 août 1686: 8 bois de lit, 3 déshabillés, 2 garde-robes, une casse escumatoire, des ustensiles de cuisine, 1 garde-robe à qualre portes, deux douzenes chemises neuves et trois uzées, 27 en tout pour fame ou homme, un drap de mors, deux bières, une grande et une petite". - "Invantaire des mubles et esfaictz trouvés dans l'hospital de Saint-Pons, par nous Joseph Resplandy, consul de ladite ville, député par le bureau des pauvres auquel a esté procédé comme s'ensuit" (6 mars 1694) .- "Inventaire des meubles, linge et ustansiles de l'hospital de Saint-Pons, baillés à la supérieure des soeurs qui servent led hôpital. Dans la chapelle, autel garni d'un crucifix et de deux chandeliers de laiton, un bassin de cuivre pour quêter, un calice d'argent avec sa patène, un devant d'autel, 4 chasubles contenant les cinq couleurs avec leurs dépendances, un missel, et autres. Dans la cuisine, des chaudières, des bassines, marmites, écumoires, une tourtière, des poelons, des chandeliers, une crémailière, une grande table, une huche, une escuelle d'estaing. Dans la galerie, garde-robe, coffre, quatre chèzes de commodité avec deux seaux garnis de fer. À la chambre des femmes 6 lits à quenouille, garnis. A la chambre des hommes, 5 lits à quenouilles à deux couchettes, un déshabillé, 3 couchettes. Dans la vieille chambre, 4 tours à filer, 1 dévidoir, 1 chèze à bras, "un crucifix et deux chandeliers de bois noir quand on porte le bon Dieu aux malades. À la salle d'entrée, 1 bois de lit de noyer, 1 déshabillé, 1 bahut. À l'apothicairerie, 1 grand mortier de marbre, 1 alambic de cuisine avec son fourneau, 1 grand bassin à bec d'estain, 1 coquemar, 1 grande paire de balances, quatre gobelets destaing pour les médecins, 1 bassin avec trois palettes d'estaing à seigner, 2 seringues avec leur estui garny. Dans la chambre des soeurs, 1 petit oratoire garny d'un crucifix de bois noir, dans l'écrin avec deux chandeliers de leton, 1 tableau représentant l'entrée de Notre-Seigneur à Jérusalem, 4 lits avec leur tour de lit de cadis vert avec quatre tringles, garnis de paillasse, matelas, traversin et quatre couvertures, 2 chaises à bras, 19 livres reliés, à l'usage des sœurs. Dans le cabinet, au bout de la chambre, 4 lit de repos, 3 petits oreillers. Linge : 50 draps bons et 27 usés, 18 chemises d'enfants, 15 coiffes d'hommes, 12 coiffes de femme. Linge fait avec de la toile achetée à Toulouse. 7 draps pour les soeurs, 24 chemises d'hommes, 24 chemises de femmes, 3 chemises d'enfant, 32 tabliers pour les sœurs, 12 coiffes d'hommes, 12 coiffes de femmes, 12 colets. Linge de table : 17 nappes, 7 douzaines serviettes, 8 douzaines essuie-mains (4 août 1695). Contient également une copie brouillon de cet inventaire.

Contient également, au dernier folio de l'inventaire de 1695, une délibération du 28 juillet de la même année portant un règlement intérieur pour les sœurs de la Charité.

Voir 19 HDT 39 : État du mobilier de l'hôpital (8 mars 1694).

Contient notamment les mentions suivantes : "À Bousquet et à Milhau, entrepreneurs du bâtiment de l'hôpital, fournitures de chaux et de sable et d'autres matériaux. - A un pauvre honteux, toile pour draps et paillasse. - Au sieur Pélisson, apothicaire. - Au sieur Peyras, chirurgien, suis allé exprès à Béziers, pour retirer payement de 400 livres. - Une chareté de paille, pour garnir les paillasses. - Avoir fait une grande table de noyer loute ovalle, pour la salle. - Fait porter de Béziers, par ordre de Monseigneur, 52 cannes, 2 pans de cadis vert de Gévaudan, deux chandeliers léton; à Jean de Paris, matelassier. - Pour tirer la terre au-dessous de la chambre, salle el galerie. - Pour netoyer les mambres au-dessous du vieux hôpital. - Fait faire à Nicolas Tautil une porte de marbre au jardin de l'hôpital. - A Lacombe, tailleur, une chasuble violette. - Au sieur Grande, prêtre, pour avoir couché sur le parchemin, tout le catalogue des messes de l'hôpital. - A Jacques Gazel, ci-devant gardien de l'hôpital, pour ses gages, 10 livres. - Au sieur Caraguel, sculpteur, la somme de 45 livres, pour avoir fait la pierre de marbre noir portant épitaffe pour feu M. de Pradines, pozée dans la muralie de la chapelle de l'ospital. - Au sieur Isar, opérateur, pour guérir l'enfant de la Bousquete. - Aux nourices des deux jumeaux exposés. - A Nicolas Tautil, maçon, pour avoir fait le clocher de la chapelle de l'hôpital. - Payé à Milhau, porteur, pour avoir porté à Béziers et raporté icy le métal el la cloche nouvelle de l'ospital pesant deux quintaux. - Au sieur Peyras, chirurgien, pour ce que le bureau lui a accordé pour une année, 20 livres. - Une garde-robe à quatre portes, tout de bois de noyer. - A Pigassou, maçon, pour la moitié du couvert de la chapelle de l'hôpital. - Faitapporter de Montpellier une livre confection d'hyacinthe, 8 livres. - Pour faire ensevelir un pauvre, mort au moulin de Planquefer, 4 livres 17 sols. - Acheté une main de papier Florentin. - Payé à un pauvre gentilhomme passant, 80 sols. - Ay ouvert le tronc de l'hôpital et y ai trouvé 12 livres."

Dépenses du 20 janvier 1681 au premier août 1688. - Tête-bêche : recettes ordinaires et extraordinaires du 5 février 1681 au 14 août 1688. Contient les dépenses pour travaux, les gages de l'apothicaire et du chirurgien et les achats de mobilier.

Contient notamment les mentions suivantes. - "Deux mains de papier pour faire un registre nouveau. - Compte de la Tarbourieche, ménagère de l'hôpital, 8 livres par mois. - L'enfant de la Rouanete, 50 sols par mois de nourrice. - L'enfant de Bouissezou, 30 sols par mois. - L'enfant de Saissel que nourrit la femme de Maury, métayer de M. de Gléon, 50 sols par mois. - À Peyras, apothicaire, deux livres de Thériaque et une livre d'hyacinthe. - A Rocque, maçon, pour réparations à la maison de l'Hespitalet. - Ay fait porter de Béziers un estui pour le calice: ay acheté sept sols papier timbré. - Compte de Jeanne, ménagère de l'hôpital : Mademoiselle Jeanne est entree a l'hôpital le premier janvier 1684 et sortie le premier août 1686; c'est deux ans et huit mois qu'elle a demeuré, elle a receu 357 livres et il luy est deu 434 livres. - A Castelbon, un bassinoir pour l'hôpital. - Compte de Mademoiselle Langlade, pour meubles faits pour l'hôpital. - A Albes, menuisier, pour avoir consolidé le premier membre de l'hôpital qui menaçait ruine. - Pour la sépulture de feu Mademoiselle Maynadier. - Ay ouvert le tronc de l'hôpital; s'est trouvé quarante sols. - De Mademoiselle Marie de Buscailet, héritiere de feu Anne de Cabrol, veuve Aymes, sa tante, 100 livres, pour un légat. - De M. de Guibal, pour un légat fait par son père, 300 livres. - De Jeanne Guiraud, interêt d'un légat de 600 livres fait par son père.

Dépenses des mois de septembre 1709 à décembre 1741.

Contient notamment les mentions suivantes.

- Année 1709. Pour faire enterrer un mort, 8 sols. Pour une morte, 6 sols. Pour des monjettes, 3 sols. Pour deux charges d'âne de bois, 6 sols. Pour les journées de quatre femmes, 8 sols. Deux cartières de pommes de terre, 1 livres 8sols. Pour de la rhubarbe, 8 livres. Pour de la confection d'hiacynte, 1 livres 10 sols. Pour des alumetes, 2 sols, 2 charretées de bois, 1 livres 4 sols. Fait racomoder des lanceltos, 2 livres 8 sols. Une once de poudre de vipère, 2 livres. Une chaise de comodité de noyer, 5 livres 10 sols. 2 chevreaux, 1 livre 14 sols. Faire tuer le cochon, 3 sols. Pour de la merluche, 2 livres 6 deniers. Fioles de verre, 1 livre. Lessive, 2 sols. Pour des escrevisses, 1 livre 12 sols. 6 paires de poulets, 1 livres 10 sols. Une douzaine de gobelets d'estain, 6 livres. Pour faire dorer six pots de bouquets, 7 livres 10 sols. Une charetée de souches, 19 sols.

- Année 1712. Pour la cuisson de deux cestiers de froment, 8 sols. Pour du papier a écrire, 1 livre. Un milier de grands cloux, 4 livres 5 sols. Pour un fauteuil et huit chaises, 4 livres.

- Année 1713. Pour la facon de deux matelas, 4 livres. Pour une chaise à mettre le sel, 3 livres 10 sols. Une charretée de charbon, 8 livres 5 sols. Pour faire porter les lits de l'évêché, 5 sols. Pour plusieurs dalmatiques de soie, 40 livres.

- Année 1714. Pour du clou et de la canelle, 2 livres. Pour des racines et des légumes pour le Carême, 18 sols. Pour de la gresse à faire de la chandelle.

- Année 1716. Pour avoir fair apporter 300 fagots de Sérignan, 5 livres 8 sols. Pour des os à faire du savoureux, 1 livres 12 sols. Donné à Ortala, pour une jambe de bois et deux crosses, 1 livre 15 sols. Pour du lait pour faire des cataplasmes, 3 sols 7 deniers. Pour du fruit, pour le coufiment, 4 livres 12 sols.

- Année 1718. Pour du poisson, 3 sols. Pour avoir fait escarder des matelas, 1 livre. Pour avoir fait racomoder le balan de la cloche. Pour 3 charretées de bois, à 20 sols la charretée. Pour avoir racomodé le moule pour la chandelle. Pour avoir fait racomoder la porte du cimetière. Pour trois livres d'huile, à 20 sols la livre.

- Année 1726. Pour du raisin, tant pour faire du coufiment que pour pendre, 7 livres 10 sols. Pour avoir fait laver la lessive.

- Année 1730. Pour un cheneau, 1 livre 15 sols. Pour quatre punières de poischiches, 1 livre 10 sols.

- Année 1731. Pour une journée d'homme qui a travaillé à l'orte, 6 sols. Pour une journée de malade qui nous a aidé à nettoyer les lits de malades, 3 sols. Pour un fromage de Roquefort, 1 livre 10 sols. Cinq livres de beure à 6 sols et demy.

- Année 1732. Pour deux livres de sardes, 8 sols. Treize livres de savon à 5 sols. Une journée de menuisier, 1 livre.

- Année 1733. Pour une livre de poisson, 5 sols. Pour trois livres de saumon, 1 livre 1 sol. Pour une douzaine d'harans, 12 sols.

- Année 1736. Pour deux livres d'écrevisses, 5 sols.

Dépenses des mois de mai 1742 à juin 1793, puis de messidor, an II à thermidor an VI.

Contient notamment les mentions suivantes :

- Année 1742. Pour 18 livres de beurre, à 7 sols la livre. Pour des noix vertes. Pour enterrer quatre morts, 1 livre. Pour 17 livres et demy de savouralle pour le bouillon des malades, 6 livres. Deux charges de bourique de bois, 19 sols. 12 livres de savon à 7 sols. Des pots de terre à porter le vin aux malades. 1 livre de coton fillé pour faire les chandelles. Quatre livres de merluche. Une cartière de lantilles. Quatre poignères de pois verts.

- Année 1743. Deux poignères de mongète. Pour vingt livres de prunes. Pour six livres de graisse rense pour faire les ossettes pour le bouillon des malades.

- Année 1744. Pour les plantons que nous avons achetés pour garnir l'horte. Pour les haramscade.

- Année 1745. Pour deux bandes, pour faire le maillot de l'enfant exposé. Pour une journée de trois femmes de lessive, 12 sols. Pour trois livres de saumon, 1 livre 2 sols.

- Année 1746. Trois livres de porc frais, 12 sols. Deux journées d'homme, pour l'orte, 12 sols. Huit quintals de raisins à quarante sols. Pour tuer les cochons, 2 sols.

- Année 1748. Pour deux livres d'enguille, 42 sols. Pour la teraille achetée à la foire, 2 livres. Pour une journée de cinq femmes de lessive, 1 livres. Pour quatre livres de fromage de gruère, 1 livre 16 sols. Pour deux livres de poisson et des choucabut. Deux quartières de bled noir pour les galines.

- Année 1751. Un cestier de closque pour les cochons. Pour avoir fait faire neuf goblets d'estain, à 3 sols pièce. Pour la femme qui a porté batiser l'enfant trouvé, 6 sols.

- Année 1753. Pour conduire un soldat à Labastide, 1 livre.

- Année 1756. Pour quinze journées d'une femme qui a gardé notre soeur malade, la nuit et le jour, à 6 sols le jour. Une cruche pour porter l'eau.

- Année 1757. Une douzaine d'harans-sors, 18 sols.

À noter : depuis le commencement du registre, les comptes sont arrêtés chaque mois et signés : Maurel, trésorier. A partir du 7 novembre 1758, ils le sont par Tabariés, trésorier.

- Année 1758. Avoir acheté 31 livres de viande salée "pour savouralle du boullon, le nôtre étant achevé".

- Année 1760. Pour conduire deux soldats à Saint-Chinian. Pour huit journées de la fille qui fait le pain.

À noter : Le 8 janvier 1761, Verlhiac a succédé comme trésorier à Tabariés.
- Année 1761. Pour la fille qui nous a aydées à changer les lis des malades, laver toutes les couverlures et les rideaux d'hiver. Une cartière d'huile pour la lampe de l'église.

- Année 1763. Pour ayder à conduire un homme et une femme que nous n'avons peu leur donner de monture, 12 sols. Une cartière de casteigne pour le cochon. Pour deux poignères de seigle pour faire le pain des femmes qui lavent la lessive, "avec du rasset".

- Année 1765. Pour du poulet pour nos soeurs malades. Pour des biscuits et des coques.

- Année 1766. Pour faire mettre une corde le long de notre escalier. Avoir faict repasser des lancettes et couteaux.

- Année 1767. Pour avoir fait faire une tombe pour un mort et retiré un écrit du notaire. Pour des escorce d'olives pour le cochon. Pour du fromache pour gouter les malades. Pour la despense de "noriture chez Monsieur Guillot, de M. Chavernac, chirurgien
de Béziers, qué venus pour faire une nen putassions dans set hopilalle".

À noter : A partir du 28 juin 1768, le registre n'est plus signé Verlhiac, mais Castelbon, trésorier.

- Année 1772. Pour des oeufs, de la morue et des haricots.

- Année 1775. Fruits el autres douceurs pour les malades. Des balais et pour le tabac des infirmes. Un soufflet pour la salle des malades et des alumettes. Trois quintaux de navets. Provisions de fromage et d'oignons. Pour avoir fait racomoder une seringue.

- Année 1776. Pour des aubergines. Pour châtaignes, glaces et truffes pour les cochons.

- Année 1777. Pour des truffes. Pour du poisson, coquillage, sitrouille et percil.

- Année 1779. Pour une cartière de poix-chiches. Une journée d'homme pour acomoder Ie chemin du cimetière.

À noter : depuis 1772, les comptes étaient approuvés par Peyronnet, syndic. A partir de 1780, ils le sont par de Foucaud, vicaire général ; puis, en 1781, par Treil de Pardailhan, vicaire général, Delecoulz et Saint-Geyrat.

Comptes annuels, comprenant recettes, dépenses ordinaires et extraordinaires, puis reprises en dépenses sur l'année précédente, avec notes marginales de vérification et approbation des comptes. Concernent les années 1673, 1675, 1687, 1688, 1688 à 1692, 1693, 1692 à 1695, 1695, 1696, 1697 à 1702, 1706, 1709, 1713 et 1714, avec les révisions des comptes pour les années 1673 à 1678 (original et copie).

Contient notamment les documents suivants.

- "Estat des debtes actifs qui sont à présent dans l'hôpital de Saint-Pons-de-Thomières et dont il tire ou doit tirer l'inthérest, fait le 26 septembre 1688", avec les mentions "Le chapitre, 576 livres de rente. Le diocèse, 240 livres. Le clergé du diocèse, 100 livres. Ville de Saint-Pons, 346 livres. Le pré de l'hôpital arrenté 50 livres. La communauté de Montouliers".

- "Compte de recette et de dépense, rendu par Jean Coduro, pour les années 1687 et 1688". Recettes extraordinaires, recettes ordinaires, dépenses et reprises de 1688. Copie du précédent compte.

- "Compte rendu au bureau des pauvres de l'hôpital de Saint-Pons, par M. Copujol, sindic et procureur dudit hôpital, pour 3 années 2 mois et demi à compter depuis le 18 octobre 1688 qu'il fut nommé sindic après le décès de M. Coduro, procureur des pauvres, jusques au premier janvier 1692".

- "Compte final que rend, par devant vous, Monseigneur l'évêque de Saint-Pons, au bureau des pauvres, le sieur de Copujol, ancien sindic de l'hôpital du dil Saint-Pons, de la recette et dépense des deniers ordinaires et extraordinaires dudit hôpital, dont il a fait le recouvrement pour esire ouï, clos el arrêté, suivant la forme ordinaire, depuis. le premier janvier 1692 jusques au premier janvier 1696. N'ayant peu le dit complable rendre plus tôt ses comptes à cause des affaires importantes qu'il estoit préalable de régler pour le dit hôpital avec MM. le Président de Murat de Carcassonne et de la Ribaute, sur la succession de déffunte Madame de Maynadié et de ses indispositions, pendant deux ans et demy, qui ne luy ont pas permis travailler, de quoy il prie Monsieur le medecin qui l'a traitté de rendre témoignage au dit bureau, étant de ceux qui le compozent". Contient notamment les mentions suivantes : "Recette des deniers ordinaires, 11 925 livres 8 sols. Recettes des deniers extraordinaires, 996 livres 6 sols 1 denier. Autre recette a cause des capitaux levés ou des sommes empruntées et des intérêts en provenant, 891 livres 2 deniers. Autres recettes à cause de certains dons et legs fais à l'hôpital, 7 044 livres 9 sols 5 deniers. Autre recette à cause de Ia sucession de madame de Maynadier, 27 108 livres 2 sols 6 deniers. Autre recette à cause de la succession de feue Suzanne de Cabrol, de Saint-Pons. Autre recette à cause de la succession de feu Bernard Canivenc, prêtre. Autre recette à cause de la succession de feu M. Besse, médecin. Dépense ordinaire. Dépense extraordinaire. Autres chapitres de dépense à cause de Madame de Meynadié, de Suzanne Cabrol, de Canivenc. Autre chapitre de dépense extraordinaire à cause de l'établissement des quatre soeurs de charité que M. de Saint-Pons a fait venir à Saint-Pons pour soigner les malades et régenter les écoles des filles. Chapitre de dépense extraordinaire à cause du nouveau bâtiment fait à l'hôpital et achat de matériaux. Chapitre des reprises".

- "Compte de la recette et dépense que j'ai faite pour l'hôpital de Saint-Pons, en l'absence de M de Copujol, sindic du dit hôpital, par ordre de Monseigneur l'évêque de Saint-Pons, du 16 octobre 1695 au 1er janvier 1696, que M. Maurel est entré en
 exercice, par Sigé, ancien consul".

- "Compte de recettes et dépenses rendu par Jean Maurel, receveur des tailles du diocèse, pour l'année 1906".

- "Compte des nourrices des enfants trouvés", avec copie de ce compte.

- "Compte des recettes et dépenses, rendu par Jean Maurel, pour les années 1697, 1698, 1699, 1700, 1701".

- "État des pièces justificatives tirées de la recette générale du compte final, rendu par M. de Copujol à l'hôpital
le 30 octobre 1699".

- "Compte de recette et dépenses pour les années 1706 à 1709, par Jean Maurel".

- "Comptes de recettes et dépenses, par Jean Maurel, pour l'année 1713", avec une copie de ce compte.

- "Comptes de recettes et depenses pour l'année 1714".

Comptes annuels, comprenant recettes, dépenses ordinaires et extraordinaires, puis reprises en dépenses sur l'année précédente, avec notes marginales de vérification et approbation des comptes. Contient également un compte des recettes et dépenses de la succession de l'évêque Monseigneur de Montgaillard (1747).

- "Compte de recettes et dépenses, rendu par Jean Maurel, syndic de l'hôpital pour l'année 1714".

- "Compte de recettes et dépenses, rendu par le même J. Maurel, pour les années 1715 et 1716", avec copie de ce compte.

- "Compte pour l'année 1717", avec copie. Contient notamment recette du moulin, et recette de la succession de M. de Guibbal.

- "Compte des années 1718 et 1719", avec copie. Contient mentions notamment du legs de Fieubet, et du bâtiment du côté de la rivière auprès de la grande salle.

- "Compte rendu, par Jean Maurel, pour l'année 1720".

- "Compte pour les années 1721 et 1722", avec mentions du bâtiment du courroir et autres réparations.

- "Compte de recettes et dépenses pour les années 1723 et 1724", avec mention de la succession de M. de Miramont, chanoine.

- "Compte pour les années 1725 et 1726", avec mentions des dépenses pour la réparation des "églises où Monseigneur l'évêque est fruitprenant".

- Compte pour les années 1727 et 1728.

- Comple pour les années 1729 et 1730.

- Compte rendu, par Jean Maurel, pour les années 1731 et 1732.

- Compte par le même pour 1733.

- Compte pour les années 1734 et 1735.

- Compte pour 1736.

- Compte de Mademoiselle Élisabelh Thomassin, veuve et héritière de Raphael Estèbe (1738).

- "Compte présenté pour 1747, par Pierre-Joseph Maurel, sindic de l'hôpital, fils de Jean Maurel, de la recette et dépense des revenus de la succession de Monseigneur de Montgaillard".

- Compte des recettes el depenses, présenté par Pierre-Joseph Maurel, pour les années 1737 à 1747.

Comptes annuels comprenant recettes, dépenses ordinaires et extraordinaires, puis reprises en dépenses sur l'année précédente, avec notes marginales de vérification et approbation des comptes. Contient également levoirs pour les comptes des années 1769 à 1776.

- "Compte de l'administration des revenus de l'hôpital des années 1747, 1748, 1749, 1750, 1751, 1752, 1753, 1754, 1755, 1756, 1757 et partie de l'année 1758, par Pierre Borios, procureur fondé par dame de Robert et de Dor, soeurs et seules légitimes succédantes audit feu sieur Pierre-Joseph Maurel, leur frère, mort ab intestat, cependant héritières sous bénéfice d'inventaire".

- "Compte de l'administration de Jean-Jacques Tabarié, syndic de l'hôpital, pour les deniers provenant de la succession de Monseigneur de Montgaillard, pour l'année 1760".

- "Compte des recette et dépenses de l'hôpital, pour les années 1758, 1759, 1760, rendu par M. Jean-Jacques Tabarié". Contient notamment les dépenses extraordinaires causées par la succession de M. Dalbin, curé de Saint-Martin-du Jaur.

- "Compte des recette et dépenses de l'hôpital, rendu par M. Philippe Verlhiac, sindic et procureur des pauvres, depuis le 20 novembre 1760 jusques au 31 décembres 1765".

- "Compte de l'administration des revenus de. l'hôpital pendant les années 1766, 1767, 1768, par Philippe Verlhiac, syndic et procureur des pauvres".

- "Compte rendu par Castelbon, syndic et trésorier de l'hôpital, depuis le 15 juin, jour où a commencé son administration, jusques à 1769". Dépenses ordinaires: 4 238 livres 18 sols. Dépenses extraordinaires : 6 666 livres 1 sol. Reprises : 1 216 livres 12 sols. Total : 12 191 livres 12 sols. Les recettes s'élèvent à la somme de 12 150 livres.

- "Compte rendu par Castelbon, pour l'année 1769".

- "Compte de l'administration de Castelbon, pour les années 1770, 1771 et 1772".

- "Compte rendu par le même, pour les années 1773, 1774, 1775, 1776".

- "Compte de recettes et dépenses, rendu par M. des Hons, trésorier de l'hôpital, pour l'année 1789". La recette ordinaire comprenait à cette époque le reliquat du dernier compte (1 783 livres 18 sols 6 deniers), reprises du dernier compte (10 014 livres 8 sols 5 deniers), rentes sur l'État (293 livres 9 sols 4 deniers), rentes sur le diocèse (1 476 livres 4 sols 1 denier), rentes sur la province (1 590 livres), rentes sur la communauté de Saint-Pons (384 livres 14sols), rentes sur le clergé de France (256 livres), rentes sur le clergé du diocese (798 livres 3 sols), vin (331 livres), huile, sel, savon (287 livres 14 sols 9 deniers), dépense journalière (998 livres 8 sols), viande (903 livres 10 sols), dépenses annuelles de l'hôpital (1 270 livres 2 sols 10 deniers).

- "Levoir pour servir à la recette des revenus de l'hôpital de Saint-Pons pour les années 1770 à 1771", "Levoir pour les années 1772 et 1773", "Levoir pour les années 1774, 1775 et 1776".

- "Révision des comptes de feu M de Codur, procureur des pauvres de l'hôpital de Saint-Pons, depuis l'année 1673, qu'il feut nommé à cette charge, jusques à l'année 1688 inclus, où le sieur de Copujol, présentement sindic et procureur des pauvres, chargé de ladite revision par le bureau dudit hôpital, fait voir les erreurs de calcul, les obmissions de recepte, les erreurs dans les allocations de dépanse et les erreurs dans les reprizes intervenues dans lesdits comptes, tant au préjudice dudit hôpital qu'au préjudice dudit sieur de Coduro", avec copie de cette même révision de comptes.

Contient notamment les documents suivants. - Dépense pour le bâtiment de l'hôpital, pour 5 maçons, 5 manœuvres hommes et 8 manœuvres femmes, comprenant chaines de fer pour la cloche de l'hôpital et réparations de la couverture de l'église de l'hôpital. - Quittances pour 201 charretées de pierre à bâtir. - Articles de ce qu'il faut faire à l'hôpital (1680-1690). - Traité avec Jacques Albes, menuisier à Saint-Pons, pour certaines réparations dont le devis est donné à l'acte : construction de la voute du bâtiment neuf qui confronte de levant le chemin, de midi le portail du faubourg et la rue, du couchant la vieille chambre dudit hôpital, et d'aquilon la cour dudit hôpital; cette voute aura dix cannes de longueur et dix-huit pans ou environ de large; une séparation fera deux chambres : l'une pour les hommes, l'autre pour les femmes. Dans chaque chambre, il y aura une cheminée de pierre de taille de cinq pans de haut et trois de large, avec un évier. On entrera dans les chambres par une porte qui donne sur la cour. On refera la porte "qui est au porche de l'église, pour entrer dans la cour". - Comptes de la dépense du bâtiment de l'hôpital (27 septembre 1680, et 17 septembre 1690). - Compte de Jacques Albez, menuisier: "une roue pour faire tourner la cloche;  quatre-paires de crosses pour plusieurs malades, une semèle de bois pour une estropiée ; refait la table de l'autel de la chapelle; changement des lis, des quartiers bas aux quartiers hauts; un lit de bois de noyer avec son ciel de bois de peuplier ; achat de quatre charretées de lauze. - Délibération portant qu'il sera fait un bâtiment neuf joignant hôpital et don par l'évêque d'une somme de 3 000 livres (27 juin 1695). - "Devis du quartier neuf que Monseigneur de Saint-Pons veut faire bâtir à l'hôpital, du côté du jardin, et de la réparation du cartier vieux". - "Dispositions que devra avoir le nouvel appartement destiné aux malades": appartement des hospitalières, voûtes, pierres de taille, couvert de l'hôpital, bois de plancher. - Cinq cahiers contenant le détail, par journées, des dépenses faites pour la construction du bâtiment neuf : "Le 29 mars 1695, j'ay commencé de faire travailler ; a discontinué de travailler le lundy 2ième mai pour travailler au pozement de la chère de Saint-Pons, jusques au lundi 16 ; Louis Rouanet a été congédié par ce qu'il gatoit les autres ouvriers ; fait continuer les fondements du  côté de la rivière, pour tailler deux petits conduits de pierre, affin de faire entrer l'eau de la rivière dans l'hôpital pour laver la lessive". - "Compte de ce que J'ai fourni pour l'hôpital pour réparations faites à l'écluse du béal du pré". - "Quittance du prix du travail fait à l'hôpital par Riols, menuisier, après l'arrivée de Paris des sœurs de charité". - Prix fut par Calbairac d'une construction joignant l'appartement des sœurs. - Quittance par Simon Deinire, tailleur de pierres de Saint-Pons, pour deux fenêtres italiennes de marbre. - Compte de travail de serrurerie fait par Cormureau, serrurier. - Compte de travail de menuiserie fait par Pierre Riols. - Quittance de Calbairac, maçon, pour travail fait à l'appartement neuf. - État du bois acheté pour faire le plancher de la salle basse. - État des journées d'hommes employées pour faire casser la pierre dans le jardin du sieur Rousseau, pour le bâtiment neuf. - État des semals de sable, "ayant été obligé d'envoyer chercher la plus grande partie à Pont-de-Ratz".  - Rôle de la chaux achetée. - Compte de travail et des journées faites par nous, menuisiers Borios et Hortala. - Travail de vitrerie fait à la salle haute. - État des journées employées au bâtiment de l'hôpital, du côté de la rivière. - Réparation au moulin. - Compte de menuiserie.

Contient notamment les documents suivants. - État des journées employées par les menuisiers à baisser les planches de la salle. - Quittance de poutres. - Construction d'un escalier. - Frais pour "avoir enduit et blanchi les appartements des malades, consistant à quatre salle". - Quittance du vitrier pour avoir remis douze vitres en plomb neuf à la chambre des hommes. - "Travail de serrurerie: avoir posé la grande porte, du côté de l'apothicairerie ; placer deux portes de marbre aux deux salles de l'hôpital". - Construction de l'escalier qui va à l'école. - Achat de deux cannes six pans, bois de noyer, à 15 livres la canne, pour faire la grande porte de l'hôpital. - Achat de dix-huit  charretées d'ardoises pour recouvrir le bâtiment de l'hôpital. - Prix-fait baillé à Calas et Joseph Combes, "pour une porte de marbre destinée à être placée à l'hôpital, du côté de la rue, de dix pans de hauteur et de cinq pans et demi de largeur, pour le prix de quatre-vingt livres ; au-dessus de la plate-bande, il placera une pierre de marbre noir où il gravera en lettres d'or: Hôtel-Dieu ; l'or sera mis par M. Berdoc". - Cannage de muraille et couvert. - Prix-fait pour achever "le couroir de l'hôpital, dont les murailles sont presque toutes montées". - Note de chaux venue de la Fourbédié. - Réparation aux vitres de la salle des femmes. - Mémoire de maître Launay, vitrier de Saint-Pons. - Réparation au couvert de l'infirmerie, de l'apothicairerie, de la chambre des sœurs. - "Une journée pour refaire la chèze à porter les malades ; a refait le tour à filer".

Contient notamment les documents suivants. - Mémoire du travail fait à l'hôpital pour finir le couvert et rebâtir le couvert du poulailler. - Comptes de menuiserie, serrurerie et vitrerie - "Mémoire pour les journez de massons qui a raccomodé toust le couvert et exausé la muraille des famme qui est Lombez". - "Accomodé la quanal pour porter lau au jardin". - "Compte de travail que jai fait pour l'hospital, par ordre de M. le curé". Réparations au couvert de la salle des femmes. Réparations à l'horloge. - Quittance d'une somme de 60 livres pour un tournebroche. - Quittance du prix de la pose d'une grille à la salle basse - Reçu par Bérail, horloger, d'une somme de 27 livres pour "réparations que j'ai faites à l'horloge en y comprenant deux voyages que j'ai fait pour cela et mon séjour et retour". - Compte de Pujol, menuisier : "J'ai fait le sépulcre pour la sœur Toussaint, qui monte 3 livres; fait la roue pour la broche". - Frais "pour raccomoder les murailles du cimetière de l'hôpital ; pour aplanir le cimetière ; pour un conduit dans la chapelle ; pour remettre l'eau au moulin après l'inondation". - État de la dépense faite pour la chaussée. - "Plan ancien de l'hôpital, sans légende ni date, mais paraissant être de la fin du 17e siècle". - Quittances diverses de fournitures ou de travaux de divers corps de métiers pour l'entretien des bâtiments de l'hôpital.

À noter qu'il n'y a pas de quittances paraissant se rapporter à une construction neuve.

Contient notamment les documents suivants. - Quittances d'une somme de 60 livres pour chacune des quatre religieuses qui sont au service des malades à l'hôpital, par sœur Marie Chauvin, supérieure (1697). À noter qu'en 1712, la quittance est signée Anne Coutocheau ; en 1717, Anthoinette Guerbe; en 1731, sœur Toussaint; en 1760, sœur Verdier; en 1769, sœur Suzanne Bacquet; en 1775, sœur Paquié; en 1776, sœur Pages ; en 1777, sœur Marie Richard, et en 1789 et 1792, sœur Delestang. - Quittance de 430 livres à la date du 4 novembre 1694, "par avance tant pour l'entretien des quatre sœurs de la Charité, que pour leur voyage d'ycy à Lyon, compris le port de leur ballot. À Paris, ce 24 novembre 1694. Marie Courtois". - Quittance à M. Richet, de Lyon, par sœur Catherine Naudin, fille de Charité, d'une somme de 130 livres, "pour le reste de notre voyage, à Lyon, le 15 décembre 1694". - Quittance de 72 livres, pour le voyage de la sœur Ollivier, le 29 octobre 1711. - Quittance des frais de de voyage de la sœur Catherine, en 1716. - Quittance pour les frais de voyage de la sœur Renée, en 1725 ; de la sœur Rose, régente, "de Paris à icy". - Quittance des frais de sépulture de la sœur Hubert, le 25 décembre 1751. - "État de ce qui a esté payé pour les frais funéraires de la sœur Hubert : pour cierges, 4 livres 10 sols ; pour celles qui ont porté le corps, 3 livres ; pour les offrandes, 6 livres ; pour les enfants qui ont porté les chandelles, 11 sols ; pour l'homme qui a fait la distribution, 1 livre ; pour les cloches, 1 livre 15 sols ; pour la bière, 3 livres ; pour faire la fosse, 3 livres ; total, 22 livres 16 sols". - Quittance pour les frais de voyage de "la sœur Anne Chrétien, qui vient remplir la place de la sœur Hubert, 20 décembre 1752". - "Mémoire de ce que nous avons avancé pour l'enterrement de la sœur Toussaint, notre supérieure, à l'exception de M. le curé et Messieurs les eclésiastiques qui n'ont rien accepté : pour faire la tombe, 2 livres; pour le maitre de sermonie de l'enterment, 8 livres ; le sonneur, 2 livres ; plus pour faire passer la clochete par la ville, 5 sols ; plus pour les porteuses, 2 livres ; plus pour l'offrande, 4 livres 2 sols; pour le valet de ville, 15 sols". - Quittance des frais de voyage « de la sœur Victoire-Rose, "qui a remplacé la sœur Hélène". État de "ce qui est dû à Mademoiselle Langlade, depuis le 11 juillet 1688". - Quittance de fournitures de bureau, par Jean Espic, marchand à Béziers, dont "une rame papier couppé à 50 livres; un cent plumes, 14 livres". - Quittance de M. Maurel "d'une somme de 36 livres, pour le louage d'une année de la maison de la petite ville que ma belle-mère fit aux sœurs de la Charité dudit hôpital pendant le trouble des fanatiques, dans laquelle maison logèrent tant les sœurs que lesdits pauvres malades" (29 mars 1706). - Quittance de 36 livres pour les gages d'une servante pendant une année. - Quittance de 48 livres pour les gages d'un domestique.

Contient notamment les documents suivants. - Quittance de la somme de 250 livres 1 sol 2 denier, pour la viande fournie à l'hôpital depuis le 7 novembre 1698 jusqu'au 30 août 1694, par Sicard, boucher. - Fourniture de viande, par Maître Grenelle, boucher: "J'ai conté la tailhe que Thomas, boucher, a fournie pour l'hôpital, depuis le 18 février, deux jouis après les Cendres, jusqu'à Pâques ;  2 quintaux 50 livres et demie de mouton, à raison de 4 sols la livre ; j'ai acheté un couchon pour la provision de l'hôpital, quy monte 17 livres et 5 sols que je donne à l'homme quy le tua, comprins le déjeuné qu'on a accoutumé de donner ; le 2 septembre 1694, l'hôpital a commencé de prendre la viande chez Granel, par mon ordre, en ayant repris le soir à cause de la maladie de M Maurel qui avoit fait la dépance dudit hôpital, depuis ma maladie de Carcassonne, arrivée dans le mois de juin 1693". - Règlement de comptes de boucherie avec Sandral et Miquel, bouchers (29 juillet 1695). - Compte de la viande payée aux bouchers pendant les années  1699 à 1708, 1718 et  1719 : mouton à 3 sols et 4 deniers la livre ; de 1720 à 1738 : mouton  à 3 sols, bœuf à 8 sols ; de 1734 à 1737, "Gabriel Baccou, boucher, et La Roquerole, bouchere". - Dépense faite à l'hôpital pour des cochons pendant l'année 1768: 2 cochons, 68 livres. - Dépense de la viande de boucherie de 1746 à 1768. - Paul Miquel, bouche en 1778 ; Hiacinthe 9 boucher, en 1789. À noter qu'en 1790, le prix de la viande, veau ou moutou, est de 5 sols la livre et 6 sols pendant le Carême. - Achat de deux jeunes cochons, qui ont coûté 56 Livres.

Contient notamment les documents suivants. - Achat de vin à la Caunette, vingt-cinq charges "au prix que se vendra à la récolte prochaine ; 135 pots de vin que l'on doit à la Malroque". - "État du vin que j'ay achepté pour la provision de l'hospital pour trois années, scavoir pour l'année 1697-1698 ; achepté 4 charges vin à Agel, à raison de 5 livres la charge ; pour le port, à 2 livres, la charge; 1 livre pour le déjeuner des muletiers ; achepté 4 charges de vin à Cessenon; la mesure de Cessenon est plus petite que celle d'Agel". - Achats à Olonzac, 11 lire la charge ; à Agel, 7 livres (1696). - Consommation de pain, vin et viande pour une semaine, 14 pauvres: pain, 6 livres 14 sols ; vin, 23 feuillettes et demi ; boucherie, 5 livres 7 sols. - Quatre charges de vin à 6 livre (1701). - Cinq charges de vin à Agel, à 7 livre la charge (1705). - Sept charges de vin, à 6 livres la charge  (1731). - Douze charges de vin, à 8 livres la charge (1775). Neuf charges de vin, à 11 livres la charge (1740). - Dix-sept charges de vin, à 8 livres (1747). - Dix charges de vin à 15 livres la charge. - Douze charges de vin, à 9 livres la charge (1762). - Douze charges de vin prises à Cazelles, à 50 sols la charge (1780). - Sept charges de vin, à 14 livres la charge (1782). - Une charge et demi de vin, à 40 livres la charge (1791).

Contient également le pain fourni à l'hôpital depuis le 8 novembre 1693 jusqu'au 15 mars 1694 : taille du petit pain blanc et taille du pain de seigle. - "Estat du pain blanc et seigle que j'ay achepté du 7 mai 1694 au 14 février 1695". "Compte du pain blanc que j'ay achepté pour l'hôpital, quand il n'y en avoit pas assez de cuit de celluy que je fesois cuire et de celluy de seigle que la bordière prit chez la femme de Bourdel".

Contient notamment les documents suivants.

Blé. - Compte du blé rendu par le moulin de l'hôpital de Saint-Pons. - Achat de blé à Béziers, par ordre de Monseigneur de Montgaillard, pour être ensuite distribué, par ordre, aux villes du diocèse, à cause de la disette: 1706 livres et 14 sols. - Compte de fournitures faites par M. de Cluseau, pour l'hôpital de Saint-Pons, pendant l'année 1696. - Rôle du blé, froment et seigle, acheté depuis le 15 mars jusques au 15 septembre 1694. - Rôle du blé acheté pendant les années 1696, 1697, 1701, 1702, 1708, 1704, 1705, 1713, 1715 et  1716. - Achat de froment de Minerve, froment de Cesseras, du Cazal, à 6 livres le cestier, mesure de Minerve, et 6 livres 8 sols, mesure de Narbonne. - Achat d'avoine pour les poules, avec reçu du fermier du Cazal 7 cestiers, une quartière : "Acheté un cestier blé noir pour les poules, 4 livres". - État du blé acheté à l'hôpital de Saint-Pons pendant l'année 1736 (50 cestiers, 1 quartière, qui ont coûté 582 livres 2 sols); en 1740, (62 cetier et deux cartes, ayant coûté 607 livres 10 sols) ; et en 1753 (6 cetiers de blé, ayant coûté 713 livres 10 sols, et 6 setiers seigle, ayant coûté 42 livres). - État des frais faits à l'occasion du blé acheté pour le compte de l'hôpital de Saint-Pons, que le sieur Gavoy, chargé dudit achat, n'avait pas prévu et qui lui ont été remboursés par M. Castelbon, de qui il tenait ladite commission, le cestier de blé se vendant 14 livres (1789).

Bois. - Port de sept charretées de bois venu de la vigne de l'hôpital, 7 livres 7 sols. - Quittance de 48 livres 8 sols, pour 16 charretées de bois à raison de 23 sous la charretée, "y compris le boire". - Quittance de 9 livres, pour 8 charretées de sarments. - Quittance de 26 livres 12 sols, pour 58 charges de bois à brûler.

Huile. - Quittance de 11 livres 12 sols, pour l'achat de deux cartières d'huile, de 65 livres, pour le montant de dix cartes d'huile; d'une mesure d'huile pour 5 livres 2 sols; quatre mesures à 3 livres 1 sol la mesure; de 62 livres, "pour le montant de huit mesures que je lui ai vendus à raison de 7 livres 15 sols" ; dix-huit cartes d'huile, à 7 livres la carte. - Compte de l'huile achetée pour quatre années: le montant s'élève à 45 livres 5 sols.

Seigle vendu. - Mémoire du seigle vendu pendant l'année 1718 : 195 livres 12 sols. - Compte de la recette du blé du moulin de l'hôpital pour l'année 1713 : 165 livres 1 sol, 5 deniers. - "Mémoire du blé que j'ai vendu du moulin pour l'année 1715". - "Mémoire du blé que j'ai vendu pour l'année 1716". À noter que ces comptes de vente du blé ou seigle provenant du moulin, n'existent que pour les années 1713 à 1718.

Contient notamment les mentions suivantes. - "L'hôpital de Saint-Pons doit à moi, François Maurel, marchand, livré, de l'ordre de Monseigneur, pour habiller les enfants ; la veuve, extrêmement pauvre, chargée de quatre enfants, en a deux qui ont besoin extrême d'estre habillez". - "Compte de la dépense des habits que j'ay faits, l'année 1707, par ordre de Monseigneur l'évêque et sur le rolle de M. le curé; pour une camisole pour un pauvre honteux ; Monsieur Maurel, la veuve de Marthomis, a deux petits enfants qui ont besoin d'habits". - "J. M. a un besoin extrême d'une culotte pour passer l'été et d'un juste au corps pour l'hyver  prochain, si nous sommes en vie. Dalbin, curé. " - "M. Maurel, vous êtes prié de donner un habit pour couvrir la nudité d'André, son fils; cette pauvre famille travaille tant qu'elle peut; cependant leur misère est bien grande". - "Deux garçons ont besoin d'estre habillez, ce qui ne doit néanmoins se faire qu'après que leur père et leur mère les auront mis au métier". - "Pour faire une capete à une femme vieilhe". - "Une robe pour la têteuse qui dit en avoir besoin".

Blanchissage. Les notes se rapportent toutes à l'année 1695 seulement: 41 draps, 27 chemises, 7 petites chemises, 16 nappes, 37 tabliers, 84 serviettes, 1 aube, 6 paquets de menu, 2 paillasses, 1 couverture.

Toiles. - "Pour le suaire de la morte à l'hôpital, 14 sols ; huit pans de toile pour le suaire". - Mémoire de la marchandise prise à la boutique de M. Thomassin, pour les pauvres.- "De la botique de mademoizelle d'Alba, veuve, a esté prins pour les pauvres". - "Achat de 60 cannes de toile pour faire 16 draps pour les lits et 12 chemises pour les pauvres". - "Compte de M. le Théologal, chanoine : 20 pans thoile couton fin, à 21 sols la canne, 3 douzenes boutons de Paris, pour l'opulande de M. son neveu". -  "Mémoire des suaires que j'ai baïlhés pour l'hôpital". - "De la boutique de Cahuzac, marchand de Saint-Pons". - Compte chez Maurel, marchand : "M. Maurel, trésorier de l'hôpital, fera fournir huit pans de toile pour faire enterrer la femme de Cauquil, qui a esté noyée par l'inondation (1709) ". - Achat de drap pour faire des robes de chambre aux malades. - "Nous avons reçu de M Olombol, de Mazamet, 22 cannes de toile, à 46 sols la canne". - "Nous avons achetez douze canes de toil pour des tabliers de cuisine, à 30 sols la canne, pour faire des cousinieres". - "Acheté au sieur Gaston, marchand de Ferrals, 63 cannes de toile grise, à 29 sols ; Receu 20 pans de couti pour faire les petis oriliers et les deux traversins des deux lits nouveaux chez Mademoiselle Abbale, qui nous les a fourni à 9 sols le pan (1765)". - "Fourni par Noguès, marchand, 10 cannes toile, à 30 sols la canne". - "Doivent les sœurs à la veuve Roque et fils: laine, coutounat, toile de coton". - "Vendu par Saissel, marchand, 17 cannes de toile large de 4 pans, à 50 sols". - "Doit Madame la  supérieure de l'hôpital à M. Guiraud aîné: 88 livres de laine de matelas, à 13 sols 6 deniers la livre". - "Vendu par Delon et Pontier, de Montpellier, six couvertures laine en blanc".

Contient notamment les mentions suivantes. - Nourriture d'un enfant, à 86 livres par an. - La Calasse, d'Ardouane, tient un enfant à 50 sols par mois. "T., cardeur, a été longtemps malade, sa femme a accouché de deux enfants : ils sont à la dernière misère, et quand ils se portent bien, ils travaillent. L'un de ces deux enfants doit être mis en nourrice, sa mère ne le sauroit nourrir avec l'autre, parce qu'elle n'a presque point de lait par défaut d'aliments." - "On ne peut trouver une nourrice à moins d'un écu par mois, et l'hospice n'est pas habitué à payer ce prix-là." - Engagement de nourrir a 55 sols le mois. - "M. Maurel, syndic de l'hôpital, faites habiller trois enfants&"  - "M. Maurel prendra soin de faire nourrir Martin, enfant exposé". - "L'hôpital fera nourrir, pendant un an, l'enfant de la femme qui est servante chez madame de Fleyres". - Nourriture de l'enfant d'une femme qui accoucha à l'hospitalet (1707). - "M. Solié, curé de Saint-Pons, est très humblement supplié par les parents de J. P., âgé de deux mois, d'avoir la charité de le faire nourrir par l'hôpital". - "Catherine A., qui nourrit l'enfant d'une fille qui fut débauchée il y a quelques temps par A., sert chez M. Amblard, et n'est plus en état de faire nourrir son enfant qui a quinze mois ; si vous vouliez prendre le soin de lui faire donner quelques secours". -  "Comme la jeune F. qui nourrit son enfant est malade, il serait nécessaire de donner une nourrice à son enfant pendant quelques mois". - "Messieurs les vicaires généraux, dans leur assemblée du 24 avril, ont décidé que l'enfant de M. sera mis à l'hôpital pour y être nourri jusques à nouvel ordre". - "Payement d'une somme de 9 livres pour l'entretien d'un enfant de deux mois". - "B.S. de Saint-Pons, a besoin que M. le sindic de l'hôpital lui donne 4 livres 10 sols une seule fois, sans conséquence, pour l'ayder à faire nourrir son enfant pendant trois mois, c'est-à-dire trente sols par mois". - "M. le Trésorier de l'hôpital placera une petite fille qu'on a exposée devant la porte de l'hôpital".

Contient notamment les documents suivants.

Frais de procédures et d'actes. - A M. Maurel, notaire, frais concernant la succession de Monseigneur de Montgaillard et voyages à Olargues pour transiger avec M Paris, curé. - Frais de Lettres-Royaux, au nom de M. le Procureur Général, pour le syndic de l'hôpital de Saint-Pons, "pour le parchemin, pour le garde-minute, pour le référendaire, pour le sceau" (1693) - "Rôle de ce qui est dû à M. Maurel, notaire, par la succession de M. Miramont, chanoine : quatre journées employées à l'inventaire des meubles, à raison de 6 livres par jour, comme j'ai accoustumé d'estre paye en pareil cas". - Quittance de Requirand, chanoine, pour "l'insinuation du légat que mon couzin Dorel avait fait de deux mille livres en faveur de l'hôpital" - Quittance de 240 livres par M Thomassin, secrétaire du bureau de l'hôpital, "pour les services que j'ai rendus audit hôpital pendant tout le temps que je l'ai servi en qualité de secrétaire, à raison de douze livres par année (1791)". - Droit d'amortissement, à cause de la fondation faite par demoiselle Marie-Anne de Bosquat d'une messe basse dans l'église de l'hôpital (1770). - "État du montant des ordonnances que j'ay retirées de Monseigneur l'Intendant pour les mendiants". Note d'Alauze,notaire, relatifs aux frais de l'insinuation de la donation entre vifs, faite à l'hôpital de Saint-Pons par la demoiselle des Pradels (1749). - État des frais et avances faites par le sieur Thomassin, pour l'hôpital de Saint-Pons, contre les sieurs Jean et Antoine Gazel, héritiers de Raymond Gazel. - Quittance de M. Agel, procureur au Parlement de Toulouse, pour frais et droits exposés pour les hôpitaux de Saint-Pons et La Salvetat, contre Maître Jacques Rezin, avocat, Granier, notaire, el le sieur Naujac de La Devèze. - Quittance par M. Joseph d'Estival, capitaine dans Grussal, "père et légitime administrateur des enfants issus de son mariage avec feue Suzanne de Brugairoux de Copujol, à M. Maurel, procureur des pauvres, d'une somme de 800 livres à eux due par Monseigneur de Montgaillard". - Frais de la saisie des biens de Sicard de Cartouire. - État des frais exposés pour l'hôpital, par M. Thomassin. - Reçu d'une somme de 8 livres 16 sols, pour copie d'un compte rendu par M. Coduro. - "Mémoire de ce que j'ay baillé pour le procès de l'hôpital, pour les 750 francs qui me sont dus. B. Canivenc, prêtre". - Mémoire des frais avancés à Toulouse, pour les consultations de l'hôpital, contre MM. de Guibbal, en juin et juillet 1714. - "Payé à Messieurs Bastard et Caussade, avocats, pour la consultation dudit hôpital, contre M. de Guibbal, scavoir au sieur Caussade, qui alla chez M. Bastard, double droit, qui est deux escus en espèce de 4 livres 40 sols ; et audit sieur Bastard un escu de 4 livres 10 sols audit Caussade en seul ; pour les consultations dudit hôpital, 4 livres 10 sols".- Rôle des frais et droits pour l'hôpital de Saint-Pons, contre Françoise Lacour, héritière de Jean Gau, et contre Jean Gazel. - Rôle du travail que Bartou a fait pour l'hôpital : copie du testament de M. de Calmejane, "pour avoir fait un indice alphabétique au livre dudit hôpital." - "J'ai reçu douze sols de M. de Capujol, procureur des pauvres, pour mes peynes d'avoir fait l'inventaire des papiers de l'hospital, de l'ordre de M. de la Fajolle. À Saint-Pons, ce 17 février (1689)". - Quittance pour frais de fournitures et écritures faites pour l'hôpital. "Quittance de 6 livres pour un voyage que j'ay fait exprès à Toulouse pour porter des papiers au sieur Cabrol, procureur de l'hôpital, dans l'affaire contre M. de la Ribeaute" (1691). - "État de la dépense que j'ai faite pour le voyage de Montpellier: pour la voiture d'une chaise, aller ou revenir, 4 livres; pour ma despence du voyage ou séjour, 18 livres 10 sols".  - Rôle de l'argent levé par Bartou des débiteurs de l'hôpital, suivant "l'ordre qui luy en feust donné par Monseigneur, dont il a eu la bonté de luy accorder les deux sols par livre". Mémoire des frais des provisions de l'office de maire audit Saint-Pons. - Quittance, par M. Thomassin, "de la somme de 3 livres, 1 sol 6 deniers, savoir 14 sols pour papier timbré du registre courant". - Frais et droits exposés dans les affaires de M. le syndic de l'hôpital de la ville de Saint-Pons, contre MM. de Guibbal el le sieur Devic de Saint-Mein. - Rôle pour le syndic de l'hôpital de Saint-Pons, contre les héritiers du sieur Marquis de Foix, M. de Guibbal, juge-mage, et autres. - "Rôle de ce que j'ai fait pour l'hôpital de Saint-Pons, de l'ordre de M. Maurel".

Ports de lettres: "lettre de Carcassonne, 3 sols 6 deniers; de Corse, 15 sols 6 deniers; de Paris, 8 sols; de Toulouse, 4 sols; port d'un paquet, 1 livre 4 sols 6 deniers ; d'Auch, 6 sols 6 deniers; de Montpellier, 8 sols 6 deniers; port d'une lettre de Paris, 1 livre 1 sol".

Notre-Dame-du-Jaur. - Plusieurs quittances des demoiselles Abbal, "chargées de l'entretien des ornements et réparations de la chapelle Notre-Dame-de-Joye, située hors et près les meurs de la présente ville, d'une somme de douze livres pour pareille que ledit hôpital est tenu de payer  annuellement pour ledit entretien, suivant l'acte de cession d'une rente de quarante-cinq livres sur le diocèse de Saint-Pons, consenti en faveur dudit hôpital par M. le Président de Portes. Il faut aller retirer les douze livres tous les ans, dans le mois de janvier".

Contient notamment les documents suivants. - "Quittance par Constans, collecteur de tailles, au syndic de l'hôpital d'une somme de 19 livres, 9 sols 6 deniers, montant de tailles". À noter qu'en 1698, Bouissière et Hortala sont collecteurs forcés, en 1727 Guiraud est collecteur de la ville, et en 1770, Ain est collecteur. - Quittance par Castelbon, procureur fondé de l'abbé de Saint-Chinian, d'une somme de 50 livres 15 sols 1 denier, pour rente due à l'abbaye de Saint-Chinian, comme droit d'indemnité, en raison des fonds, château et parc que l'évêque de Saint-Pons possède a Saint-Chinian (1777). - Quittance de 24 livres et 7 deniers, pour les lods et indemnité des terres rurales possédées par l'évêque de Saint-Pons dans la directe du sacristain de Saint-Chinian. - Payements faits sur les 1 700 franc du prix-fait des arrérages des lods et usages deus à l'hérédité" de défunt Monseigneur l'évêque".

Rôles des provisions en sel de Peccaïs, comptes de cierges pour les messes et sépultures. Quittances pour fromages, poivre, savon.

Contient notamment les documents et mentions suivantes. - " Le 16e jour du mois de décembre 1702, a gabellé la chambre à sel de Saint-Pons pour les sœurs de l'hôpital de Saint-Pons, la quantité d'un minot de sel pour salage". - "Délivré aux sœurs de l'hôpital un minot de sel de Péccaïs, que M. Tabariés, directeur, a payé". - "Nous, receveur des gabelles, avons receu des sœurs de l'hôpital de cette ville la somme de trois livres 15 sols, pour le montant d'un huitième sel de Peccaïs et un huitième d'Ustache, au même prix". - "État de la dépense faite dans l'hôpital pour la provision de sel, pour les années 1734 et 1735, En 1734, il a été employé deux minots de sel et en 1735 la même quantité, s'élevant en tout à la somme de 96 livres". - "Les dames de l'hôpital ont pris un minot de la chambre à sel qu'elles ont payé 36 livres, 4 sols et 6 deniers". - "Rôle du sel que les sœurs ont pris au moulin de Samuël Bousquet : un quart sel de pequaix, 5 livres, 6 sols. De la boutique de M. Castelbon : eau-de-vie raffinée ; 25 livres; 2 onces de cierges pour la sépulture de Madame Maynadier ; 1 livre ; 13 onces de cierges blancs, quand on luy porta le Saint-Sacrement ; quatre onces encens et 10 sols de bougie". - "Payé au sieur Thomassin : deux cartes huile, 2 livres, 16 sols; cinq livres pour un chauderon cuivre; 3 livres pour un bassinoir, 10 sols pour un pougnial; 3 mains de papier, 6 sols; pour ancre, 5 sols; 2 mains de papier. " - "Chez Castelbon : 3 livres 3/4 de passarilhe, à 4 sols la livre ; 3 livres 3/4 de sucre, à 14 sols la livre ; 1 balon de fer; 1 once mastic ; 7 onces fil de fer ; 1/2 once de safran; 12 livres de prunes, à 15 sols; résine ou pois, 8 sols". - "Chez Castelbon : 1 livre grosse corde; 3 sols do petites bougies".  - Compte de cierges, vendus par Castelbon, pour les messes qui se disent journellement à l'hôpital. "Trois livres, 2 onces de fromage, à 6 sols la livre, et 1 once de poivre; 4 sols de poivre ou gerofle ; 1 livre cierges jaunes pour la sépulture de Cabrol". - "Douze livres cierges blancs, à 48 sols la livre, pour la sépulture de M. de Miramont".

Contient notamment les documents suivants. - "Quittance de sœur Marie Chauvin, pour la dépense extraordinaire de l'hôpital, depuis le 9 janvier 1695 jusques au mois d'octobre suivant". - État de la dépense faite chaque mois dans l'hôpital, par les sœurs de la charité, pour les années 1697, 1698, 1699, 1702, 1703, 1704, 1705, 1706, 1707, 1708, 1709 à 1712, 1713, 1717 à 1719, 1720 à 1727, 1729, 1730, 1732, 1785 à 1738, 1739, 1740, 1741, 1743 à 1747, 1749, 1750 à 1759, 1761, 1769, 1770 à 1775. - Dépense extraordinaire faite par ordre de Monsieur l'archidiacre en 1783.

Contient notamment les documents suivants. - Quittance par Azaïs, prêtre, d'une somme de 8 livres, pour un service et une neuvaine pour Maurin, chirurgien (1698). - Note de Peyras, apothicaire, pour Maurin, chirurgien, malade chez Carsy, tailleur. - "Estat des despances que j'ay faictes au voiage de Valaruc avec le sieur Maurisse, comme s'ensuit : parti de Saint-Pons le 24 juin 1698 ; disner à Saint-Chinian ; couché à Béziers ledit soir; pour le louage de la litière de  Béziers à Balaruc, 6 livres, 8 sols ; le 25, diner à Pézenas ; à Valaruc, dépensé tant pour de viande du malade que pour ma nourriture; aux bains; pour se faire apporter des termes au logis, 2 sols; pour la caisse, payé au menuisier; pour l'huile quy à servy à payer à ceux quy ont fait sa sépulture; pour le faire acomoder quand il a esté mort, à une femme, 15 sols; plus donné au cuisinier, 4 sols". Quittance de Rousseau, apothicaire, "pour remèdes, drogues et médicaments fournis aux pauvres dudit hôpital". - Quittance par le cellérier de Saint-Chinian de la somme de 24 livres 7 sols, 7 deniers, pour l'indemnité du château et parc de l'évêque de Saint-Pons, situés dans le fief du sacristain. - "État du blé acheté pour l'hôpital et payé des fonds reçus par M. des Hons, trésorier, depuis son dernier compte, arrêté le 5 juillet 1792 par le bureau, sœur de Lestang étant supérieure." - "Compte de l'achat du vin, pour partie de la provision de l'hôpital de  1792: neuf charges et demi vin, à 35 livres, 10 sols, y compris le port, en assignats". - Quittance d'une somme de 80 livres, pour une annuité d'une rente viagère que M. Pichon a léguée à la veuve Cullier. - "État de ce que nous devons à M. Maurel pour l'hôpital : pour les gages de la régeante, 150 livres". - Quittance d'une rente annuelle de 60 livres, par Marie Sénégas, veuve de François Valéry. - Quittance d'une somme de 1 livre, 4 sols et 6 deniers, prix de la vente consentie à feu Monseigneur de Montgaillard par Catherine Guibbert, veuve Valat.-  Quittance de Mademoiselle de Buscansolle, régente des filles de la ville de Saint-Pons, pour ce qui regarde la pension de cent livres, fondée par défunte Madame de Meynadier, en faveur des régentes de la ville (1695). - "Mémoire contre Bonet et sa femme de Roulic, où est comté la toison de 1693 el 1694". - Compte de Pigot, apothicaire, pour M. le Théologal: "médecines, clistères laxatifs, potion apérétive, purgative ct désopilatrice, un bolus, composé suivant l'ordonnance de M. Galtié". - "Compte pour l'enterrement de la sœur Guerbe : pour celluy qui a passé par la ville avec la petite cloche; à celuy qui a fait la fosse; à Cauquil, pour avoir fermé le tombeau. - Quittance de la somme  fournie à l'hôpital par Cahuzac. - Requête à l'évêque, par Pistre qui a "servi défunt M. Canivenc, prestre, l'espace de douze ans sous la rétribution de 15 livres par an, sa mère Iuy servant de blanchisseuse, de servante et lui de valet, desquels 15 livres ledit Pistre se contentoit sur ce que le dit sieur Canivenc luy faisoit attendre qu'il le récompenseroit; depuis dix ans il a fourni au sieur Canivenc de sa soupe tous les jours, comme aussi de la salade avec des petits oignons parmi et d'autres qu'il mangeoit séparément, et en Carême, outre la soupe ordinaire, luy a donné une assiette de légumes trois ou quatre fois la semaine, comme aussy luy a fourni, dans la saison, de petites fèves bouillies pour la fricassée, et il remet toute cette fourniture à 1 sol par jour; de plus luy a fourny de son pain à demy seigle tous les jours maigres à cause qu'il n'aymoit pas la soupe de pain blanc ; de plus expose que luy et sa femme l'ont servy à leurs dépens durant sa maladie, ont fait le bouillon chez eux et ont fourny 24 livres de mouton et une paire de poulets, comme aussi un pouchon de vin tous les jours ; a fourny aussi pour cinq lavements qu'il luy a donnés luy mesme par ordre du médecin". - M, Maurel, syndic,  "me bailla deux bois de lit pour mettre dans la salle des pauvres".- Lettre de Monseigneur de Montgaillard, évêque de Saint-Pons : "À Saint-Chinian, ce 29 avril 1708. Il m'est revenu qu'il y avoit à craindre un petit désordre à l'hôpital, de ce que les hommes sont trop proches des femmes. Je vous prie de faire travailler à la salle basse pour l'empêcher, le temps est présentement très propice pour cela; d'ailleurs cela mettra  mon esprit en repos. Je suis, Monsieur, votre affectionné, J. P. F., évêque de Saini-Pons". Quittance de 300 livres faite par M. Maurel, syndic de l'hôpital, au sieur Maurel, héritier du sieur Boudet, d'un légat fait à l'hôpital. - Payement des sommes dues à Mademoiselle Bernade. - Quittance d'une somme de mille francs aux héritiers de François Solié, prêtre et curé de Saint-Martin-du-Jaur. - Quittance du gardien des Pères Récollets, pour un legs fait par le sieur  Chabbert. - Quittance de Mademoiselle Langlade, hospitalière, de ce qui lui est dû pour la subsistance des pauvres, ses gages, ceux de la servante, bois et huile que l'hôpital lui donne".

Compte présenté par la demoiselle Jeanne Bernarde, pour les soins qu'elle avait donnés aux malades, depuis le 3 décembre 1684 jusqu'au 25 février 1686, et pour le règlement duquel elle a des difficultés avec M. de Coduro, procureur des pauvres.

Contient notamment les mentions suivantes. - "Mémoire des pauvres malades qui sont venus à l'hôpital et qui s'en sont allés, à raison de quatre solz par jour chasque pauvre, par ordre de Monseigneur, et je n'ay receu de M. Codeur que trois solz, et j'ay fourni un sol aussy par ordre de Monseigneur à chaque pauvre par jour pour achever de leur faire lesdictz quatre solz, et j'ay commencé despuis le troisiesme décembre 1684". - " Est venu à l'hôpital Gautier, de Saint-Pons, qui est sourd, par ordre de M. le médecin, et est mort ; j'ai fourni  8 livres et 7 sols". - " Sont entrés à l'hôpital des malades de Saint-Pons et quelques étrangers de Là Bruguière, du Quercy, d'Aigues-Mortes". "Le 25 février 1686, j'ay finy d'escrire aucun pauvre et mon rolle ne contient qu'une année trois mois et mesme j'en ay oublié plusieurs d'escrire, de sorte qui reste à escrire une année quatre mois et demy, donc je crois qu'il y en a eu beaucoup plus qu'à tout ce dessus. Plus je demande le domage du retardement du payement de deux années de gages qui se montoit à 300 livres. Donc j'aurois peu achepté mes provisions dans le temps de la récolte où les deniers estoient asses bon marché et après elles me coûtèrent le double, et m'en plaignant à M. Codeur, il me dict qu'il satisfferoit à cette perte; ce domage a faict que je n'ay pas peu garder ma sœur pour m'ayder à faire les fonctions de lesculle qui m'estoict un grand secours pour l'instruction des filles. Jeanne Bernarde." - "Le procureur des pauvres se refeuse à accorder aucun supplément à la demoiselle Bernarde, atandu que la Tarbourieche, mesnaière avant elle, et la demoiselle Langlade n'ont eu que trois solz par jour pour les pauvres et que dans le grant nombre elle y trouvoit son conte, et que mesme quant elle n'y trouveroit pas tout à fait ce qu'il luy faut, elle avoit cent cinquante livres de gaiges, ce qui est une choze exorbitante, dix charges de bois et une carté huile, outre cela. Ainsi qu'il n'y a rien à lui accorder. Je remets à la volonté de Monseigneur qui est le metre, mais l'ospital est mizérable. Coduro." 

À noter que l'évêque fit payer, de ses propres deniers, la somme réclamée par la ménagère.

À noter que malgré ce titre, le registre ne contient que les entrées et sorties des malades, sauf la note suivante : "Le huitième octobre mil six cens huitante et huit, on a arrêté au bureau des pauvres les contes de mademoiselle de Langlade; on luy donne pour la nourriture et pour les gages cinquante escus, deux quartières huile et quatre charretées bois; on luy donne de plus quatre solz le jour pour la subsistance de tous les pauvres qui seront dans ledit hôpital".
Contient les mentions suivantes. - "Le 11 octobre 1688, neuf malades". - "La servante de M. de la Roque a quittai l'hospital". Les visites du procureur ont lieu le lundi de chaque semaine. - "Nous avons fait apporter de l'hospitalet une fille malade". - "6 malades (3 janvier 1689)".  - "7 malades (2 mai 1689). - "Un garçon chirurgien venant de Saint-Chinian, de l'ordre de Monseigneur de Saint-Pons, a été reçu à l'hôpital le jeudi 4 mai 1689 ; pendant ces six mois, la dépense de l'hôpital a été gages et pension de mademoiselle Langlade, 75 livres; enterrements, 6 livres et 16 sols; subsistance des pauvres, 287 livres et 15 sols". - "8 malades (7 octobre 1689)". "5 malades (11 septembre 1690)". - "Fesant ma visite à l'hôpital, en l'absance du sieur Fourés, médecin, j'ay trouvé sept malades (5 juin 1691)". - "7 malades, trois vieilles fames et quatre jeunes enfants (9 juillet 1691)". - "9 malades (14 juillet 1692)". - "10 malades (1693)". - "Le lundi 9 novembre 1693, Mademoiselle Langlade a quitté l'hôpital et y a laissé dix malades" : M. Resplandy, second consul, est chargé de recevoir  de mademoiselle Langlade les objets mobiliers qui sont à l'hôpital. - "État des objets mobiliers reçus par M. Resplandy :  mademoiselle Langlade fait donation à l'hospice de 190 livres qui lui sont dues, ce dont le bureau l'a remerciée (8 mars 1694)".

Contient également sur cahier distinct, un mémoire des enterrements payés pendant la période de 1688 à 1694.

Entrées et sorties de l'hôpital, donnant l'identité, la provenance géographique et l'âge des malades en question (5 mars 1695 - 12 février 1708). Tête-bêche : comptes des habits des morts vendus, aumônes dans le tronc de l'église, dépenses du casuel de l'année (1695-1736).

Contient notamment les mentions suivantes. - "86 entrées (1695)". - "Le 17 décembre 1695, on a reçu un soldat de la compagnie de M. de la Bessière, de Castres". - "116 entrées (1696). Le 18 décembre, on a reçu un autre soldat de la compagnie de M. Bessière, de Castres."  - "1697 : 80 entrées". " 1698 : 89 entrées". -  "1699 : 129 entrées. Jean Manchet, de Commercy, évêché de Toul, âgé d'environ 37 ans, a été reçu à l'hôpital le 47 juin 1699". - "1700 : 140 entrées". -  "1701 : 83 entrées. La servante de M. Bas a été reçue".  - "1702 : 78 entrées". -"1703 : 62 entrées. - Martine Bessière, âgée de 31 ans, femme de Linié, soldat, a été reçue le 11 octobre 1703". - "1704 : 59 entrées". - "1705 : 71 entrées". - "1706 : 77 entrées". - "1707 : 72 entrées".

En tête-bêche : "Mémoire de l'argent que je receus tant d'aumône que des habits qui se sont vendus dans l'année 1695 : Madame de Fieubet, de Toulouse : 28 livres ; achat de 19 pièces de faïence pour l'apothicairerie ; achat de six pots à bouquets". -" 1696 : vendu une vieille paire de souliers, deux jupes, deux vieux chapeaux, un vieux tablier, trois prises de quinquina; un habit vendu au fossoieur ou à l'homme qui enterre nos morts ; une capete".  -  "1697 : vendu une vieille culotte de toile, un vieil justaucorps".  - "1698 : vendu un manteau, une vieille jupe, de vieux habits." - "1700 : vendu une vieille camisole, deux poules ; la dépence que j'ai faite de l'argent du casuel pour les années 1698, 1699, 1700 ; cheminée de la chambre de l'assemblée, cloison, solives, étagères de l'apothicarerie". - "Ventes pour les années 1704 à 1735 : ventes de capetes, rhubarbe, vieux habits, quinquina, vieux linge, graisse, cheveux, herbes du jardin, oies, vieille ganache, pare de bas, cotillon, une méchante jupe, des drogues, des œufs, peaux de mouton, dorures vieilles des mitres de feu M. l'évêque ; habit d'un soldat que j'ai vendu au capitaine, justocor, veste chapeau et soulier ; un vieux coffre, une casaque". À noter que le produit du casuel à été employé à l'achat de différents objets où au paiement de réparations, savoir : "toile, un rideau d'indienne, fournitures pour le tableau de saint Michel, bois de lit, cire, ornements d'église, clochettes, burettes, chandeliers, siège de bois doré, galons d'argent, seringue, garnitures de lit, couvertures, ciboire, encensoir, dentelles, chambrières, des miroirs de fer blanc et des crachoirs, moulin à farine, réparations au jardin".

21 mars 1761. - J.-B. de Guénet, évêque de Saint-Pons, a convoqué dans une des salles de l'évêché "un grand nombre de personnes de la ville, de tous les états, rang et condition", auxquelles il exprime le vif désir qu'il a de chercher les moyens d'empêcher la mendicité dans la ville et terre de Saint-Pons, et il demande aux personnes présentes de l'aider dans cette œuvre. À l'unanimité on délibère de créer un établissement dans ce but. Le syndic du Chapitre, qui était présent, déclare être chargé par le Chapitre d'offrir de contribuer à l'œuvre, par le versement mensuel  d'une somme de trente-six livres, "tant et sy longtemps néanmoins qu'ils le jugeront à propos". L'évêque prend l'engagement de fournir pareille somme. Pour donner plus de consistance à la société qui vient de se créer, on délibère qu'il y a lieu de faire un règlement et de constituer un bureau, opérations auxquelles il est immédiatement procédé.

1. Le bureau sera composé de l'Évêque ou de son Grand-Vicaire, du Doyen et du Syndic du Chapitre, du Curé et du Maire de Saint-Pons, du premier Consul, du Viguier, du Maître-particulier des Eaux et Forêts, du Procureur Juridictionnel et de six autres membres. Il n'y aura aucune distinction entre les membres du bureau, même dans les signatures, l'évêque renonçant lui-même à exercer aucune des prérogatives que lui confère la présidence de ces sortes d'assemblées.

2. Il est nommé un trésorier des aumônes.

3. Deux membres passeront dans toutes les maisons de la ville pour s'assurer du nombre des personnes qui veulent participer à cette œuvre de charité.

4. Quatre membres seront désignés pour faire la collecte des sommes pour lesquelles chacun aura bien voulu se cotiser.

5. Deux membres sont chargés de faire la visite des pauvres de la ville qui ont besoin d'être secourus et d'examiner dans quelles mesures ils doivent l'être. Deux autres devront voir les malades des hameaux.

6. Les assemblées se tiendront au palais épiscopal, chaque dimanche, à l'issue des vêpres.

7. La distribution de pain qui se faisait d'habitude depuis le premier janvier jusqu'au 30 juin, sera à l'avenir répartie entre tous les dimanches de l'année, en veillant toutefois à ce que les distributions soient plus abondantes l'hiver que l'été.

"Au moyen de quoy, le bureau établi et les aumônes ayant commencé, messieurs les consuls sont priés de faire publier deffenses à qui que ce soit de mandier, sous peine de prison, et aux pères et mères de laisser mandier leurs enfants, à peine d'en répondre sous les mêmes peines, comme aussy de défendre aux particuliers de donner aux mendiants, sous peine d'amande qui sera prononcée à l'hôtel de ville. Et à l'égard du mandiant passant, M. le trésorier est prié de leur donner 5 sols une fois seulement, et MM. les consuls sont priés de les faire sortir de la ville, sous peine de prison."

13 avril 1762. - Monseigneur l'évêque rend compte des opérations de l'année 1761. L'œuvre a parfaitement réussi . Il est procédé au remplacement de quatre administrateurs, morts ou infirmes; sont nommés MM. de Michelet, chanoine, de Michelet, de Barre fils, Estève, Boudet fils, et Deffieux. La recette a été, en 1761, de 2,776 livres, 9 sols et 8 deniers ; et la dépense de 2 277 livres, 17 sols et  40 deniers.

 25 avril 1762. - On vérifie les distributions de pain qui ont été faites : il y aurait lieu de faire des distributions de chemise "pour permettre aux pauvres d'aller travailler au païs bas, pendant cet été."

20 juin 1762. - Afferme d'une maison pour loger une famille indigente.

2 avril  1768. - Escorbiac, trésorier, demande à se retirer, en raison de ses infirmités ; "le bureau le prie de rester encore et le décharge du soin de distribuer l'aumône aux passants, ce qui est d'un fort grand détail, ce que fera à l'avenir M. Constans, deuxième consul".

15 avril 1764. - Les recettes se sont élevées, l'année précédente, à la somme de 3 498 livres, 12 sols, 8 deniers, et les dépenses à celle de 2 704 livres, 3 sols et 2 deniers.

 1766. - M. Roques est trésorier, en remplacement de M. Escorbiac qui a dû se retirer en raison de ses infirmités.

5 avril 1767. - M. Mas est trésorier du bureau, On augmente de trois le nombre des administrateurs.

8 mai1767. - On distribue une livre de pain blanc à chaque passant.

Toutes les autres délibérations contenues dans le registre concernent uniquement la vérification des distributions de pain, huile et sel faites aux pauvres. La dernière délibération est du 11 décembre 1772.

En fin du registre, "nom des personnes auxquelles le bureau a jugé utile de distribuer habits, linges ou couvertures, 1763" et en tête bêche, "compte par doit et avoir de MM. Bouisset et Jean-Louis Galinier, maîtres boulangers de Saint-Pons.

Pièces relatives au procès que l'évêque de Saint-Pons eut à soutenir, pour le règlement de divers comptes particuliers, contre M. l'abbé Anne de Murviel, seigneur et abbé de l'abbaye de St-Jacques de Béziers.

Contient notamment  les documents suivants. Acte de protestation "pour faire comptes d'entre M. l'abbé de Murviel et Monseigneur l'êvesque  de Saint-Pons" (1666). - Actes passés entre M. l'abbé de Murviel et M. Daumiac, qui avaient été mis en dépôt entre les mains de M. l'évêque et qui ont été cancellés et annulés dans le contrat de mariage de M. le comte de Pordiac, en janvier 1699. - "Mémoire de mes affaires avec M. l'abbé de Murviel". - Copie d'assignation.  - Mémoires de M. Bauduer. - Mémoire : "il n'y a que trois règles sur lesquelles on juge les différends des intérêts : la première est celle de l'Évangile ou de l'honesteté qui ne permettent point d'intérest, la deuxieme est celle de la loy du prince, la troisième est un usage fondé de la fidélité des paroles qu'on donne." - "Escript de M. Guiraud, juge."  - Mémoire louchant les comptes, répondu par l'abbé de Murviel. - Réponse à une lettre de Madame de Sorgues. - Mémoire pour servir d'éclaircissement à toutes les affaires qui se sont passées entre M. l'abbé de Murviel et M. l'évêque de Saint-Pons. - "État de ce que M. Pomès, prêtre, a reçu de M. l'abbé de Murviel, par ordre de Monseigneur l'évêque de Saint-Pons : dix marcs, deux onces et demy d'argent pour faire un bassin et une aiguière, à 28 livres le marc; plus pour l'achapt de trois cannes de toile pour deux  chemises à Raymond, laquais de mon dit; plus pour l'achapt de deus pans et demy de toile d'Olande, pour faire deux crabates audit laquays ; à un homme qui est venu à Saint-Pons pour scavoir avec M. l'abbé ce qu'il désiroit faire de son dit nepveu ; plus pour partie de la dépense que le postillon fist pour aller à Tolose, pour y conduire ledit sieur de Pégarolles." - "État des sommes payées à M. l'abbé de Murviel : le 10 septembre 1674 feust envoyé à M. l'abbé 189 marcs demy gros vaisselle d'argent, à 28 livres le marc et pour le contrôle marc ou façon ; ledit jour à M. l'abbé un lict à crépines d'or." - Rôle de ce qui était dû par M. de Murviel à M. de Foix.

Contient notamment les documents suivants. - Quittance de l'abbé de Murviel. - État des sommes dues à l'abbé. - "Mémoire des sommes que je reçus pour Monsieur l'abbé de Murviel et de l'emploi". - Frais d'enregistrement des bulles du serment de fidélité de M. de Saint-Pons (premier février 1670). - Lettre de Monseigneur l'évêque à M. le marquis de Murviel touchant les affaires de M. l'abbé. - Éclaircissement touchant les affaires d'entre M. l'abbé de Murviel et Monseigneur l'évêque. - "Mémoire de la vaisselle d'argent que Monseigneur l'évêque de Saint-Pons a baillée à M. l'abbé de Murviel : 30 assiettes volantes, 6 assiettes creusées, 3 grands plats, 3 grandes assiettes à plat, 8 petits plats, 2 bassins ronds, 2 aiguières découvertes, 1 aiguière couverte, 1 soucoupe, 1 mouchette et estuy, 6 flambeaux, 1 bassinoire, 4 cuillères et 4 fourchettes". - "Mémoire de la vaisselle neuve qui a été prise par ledit sieur Le Feure : 8 petits plats, 6 assiettes à potage, 1 bassinoire, 2 aiguières."- Arrêt du Parlement de Paris pour les administrateurs des hôpitaux de La Salvetat et de Saint-Pons contre le sieur de Marquais, curateur des sieurs héritiers de Foix. - Pactes de mariage entre le comte de Pordiac et Mademoiselle d'Auniax, fille de très haut et très puissant seigneur Messire d'Alary, seigneur d'Auniax, et de Anne-Marie de Murviel. - Transaction entre l'évêque de Saint-Pons et M. Paul. - Mémoire pour les hôpitaux de Saint-Pons et de La Salvetat, héritiers de feu Monseigneur de Montgaillard, évêque de Saint-Pons, contre le marquis de Foix. - Arrêt du Parlement de Paris, contre M. de Foix, en faveur de l'hôpital. - Quittance d'une somme de 11 900 livres, par le syndic de l'hôpital, à Madame Élisabeth de Foix. - Obligation solidaire par Charles de Persin de Montgaillard et sa femme Mauricette-Renée de Pleuc, demeurant à Paris, rue Jacob, et l'évêque de Saint-Pons, son frère, "étant de présent, à Paris, logé rue de Bétissy, paroisse St-Germain-l'Auxerrois, à l'hôtel d'Anjou, à Jacques Milhau, à présent logé à Paris, rue Coquilière, en la maison où est pour enseigne l'hostel Saint-Roch, paroisse Saint-Eustache." - Cession faite par l'évêque de Sant Pons à l'abbé de Murviel, d'une somme de 20 000 livres à prendre sur la distribution qui se fait du prix de la vente du marquisat de Thymeur. - Transaction entre le sieur Raymond de Beauxhostes et le sieur Tournier. - Nombreuse correspondance relative à ces différentes affaires.

Contient notamment les documents suivants. - Distribution d'une somme de 4 000 livres aux créanciers du sieur Trégné, des deniers de M. de Saint-Pons, "qui n'est encore qu'abbé nommé par le roi à l'évêché de Saint-Pons" (27 juillet 1665). - Acte de cautionnement d'une somme de 20 000 livres par "haute et puissante dame Mauricette-Renée de Pleuc, dame douairière de Caraman, marquise de Thimeur, comptesse de Lésigny, baronne de Gudegortay, vicomptesse de Coaiquenay, et dame des châtellanys de Loeric, Lobignon, et autres, vefve de deffunt et puissant seigneur Messire Donatien, chef du nom et des armes de Maillé, marquis de Caraman, compte des Mailhé, baron de La Forest et chastellain d'hommes, Lislette, et autres, demeurant à son château de Thymeur, paroisse de Goullauvain, province de Cornouaille." - Ordre et distribution de la somme de 97 602 livres, provenant de la vente et adjudication par décret faite au Châtelet, les 22 août et 19 septembre 1696, des terres et seigneuries de Brignon, Coarquenau et du Pont, situées en Bretagne, saisies et vendues sur dame Mauricette-Renée de Pleuc, veuve en premières noces de M. Donatien de Mailhé et de la Bourgounière. " - Créances privilégiées. - Créances hypothécaires : "300 livres de pension constituées au couvent de Notre-Dame-de-la-Joye, près Hamebon, en Bretagne. ; Messire Bénigne Le Ragois, seigneur de Betouvillier, président de la Chambre des Comptes, et son frère Alexandre Le Ragois, prêtre, curé, directeur du séminaire de Saint-Sulpice."

Joseph-Gabriel de Thézan demande au Chapitre les revenus de son canonicat et autres charges pendant un certain nombre d'années ; le Chapitre se refuse à les lui accorder sous le prétexte que durant cette période de temps, l'archidiacre n'a pas paru à Saint-Pons, étant en résidence à Paris.

Contient notamment les documents suivants. - Compte des frais exposés par M. Miramont, théologal, pour défendre à Toulouse les intérêts du Chapitre contre ceux de M. de Thézan; ils s'élèvent à 1 338 livres. - Requêtes, mémoires, inventaires de pièces, factums et continuation de factums. Délibération du Chapitre de Saint-Pons pour la vente des grosses de M. l'archidiacre. - "M. d'Olargues alla dans la paroisse de Saint-Pons, le jour du dimanche après l'Octave de la Fête-Dieu, pour y faire la procession, enleva le saint sacrement des mains du curé qu'il ensanglanta ; M. de Saint-Pons se contenta de lui en faire une réprimande et supprima cette procession qui avait donné occasion de cette division. M. le baron d'Olargues, son frère, en remercia M. de Saint-Pons." - Mémoire du syndic de Saint-Pons sur le factum du sieur de Joncels. - "Déclaration portant qu'aucun ecclésiastique pourveu de deux bénéfices incompatibles ne pourra jouir que des fruits de celuy où il résidera habituellement". - Juges pour le syndic de l'église cathédrale contre M. du Poujol. - Pièces d'un procès intenté à Monseigneur de Montgaillard, évêque de Saint-Pons, par Messire Thomas de Thézan, vicomte du Poujol, Boissezon, Murat, Nages, Olargues et autres places, lieutenant du roi en la province de Guyenne : ce dernier réclamait à l'évêque de Saint-Pons le remboursement d'une somme de 20 000 livres qu'il avait reçue de feu M. le vicomte du Poujol pour être employée, suivant les instructions de celui-ci, au paiement de certaines dettes.

Documents tous corrigés de la main de l'évêque ; beaucoup même sont olographes.

Résumé et suivi des procédures pour les différentes affaires. Table intitulée "une table pour trouver les affaires différantes expliquées dans ce livre",en tête de volume.

Tête-bêche : états des paiements de pensions dues par l'évêché (1665-1681).

Les affaires sont les suivantes. Affaire d'entre M. le marquis de Foix, M. le marquis de Murviel, M. Louis Paul, receveur de Montpellier, et  l'évêque. Affaire d'entre  l'évêque et M. Louis Paul, receveur des tailles de Saint-Pons. - Affaire avec la dame veuve Courtois, de Paris, et Monseigneur de Suze, archevêque d'Auch. - "Pensions sur l'évêché de Saint-Pons, établies lorsque Monseigneur de Tuboeuf fut nommé évêque de Saint-Pons, et qui ont continué depuis l'année 1664 que Monseigneur l'évêque d'à présent fut nommé à l'évêché, et qu'il a payées jusques à la mort des pensionnaires: 300 livres de rente à l'évêque de Vance ; 2 500 à l'archevêque d'Arles ; 2 500 à l'abbé de Bougy". - Affaires d'entre Monseigneur l'évêque de Saint-Pons et M. l'abbé de Murviel. - Affaires que Monseigneur l'évêque de Saint-Pons a eues avec M. Louis Martin, banquier de Paris. - Affaires d'entre Monseigneur l'évêque et M. Geoffre, de Saint-Gluman, pour l'acquisition de la maison de Saint-Chinian. - Affaires d'avec M. le marquis de Caylus, à l'occasion de la communauté d'Olonzac - Affaire d'entre M. Devic, prévôt du diocèse de Saint-Pons, et M. l'abbé d'Olargues, conseiller au Parlement de Toulouse, archidiacre de Saint-Pons, qui regarde Monseigneur l'évêque. - Affaire des semances que furent prêtées, en 1680, à plusieurs communautés du diocèse de Saint-Pons. - Affaire avec M. Pollies, intendant de la maison de l'évêque. - Affaire contre un procureur du Parlement de Toulouse. - Affaire contre M. Valin, qui avait occupé au Châtelet de Paris, dans les affaires de la marquise de Montgaillard de Bretagne. - Affaire de la seigneurie d'Aigues-Vives. - Affaire au sujet des terres vacantes de La Salvetat. - Affaire au sujet de la vente des effets de Madame la comtesse de Mérainville : "il resta des effets à vendre, parmi lesquels une cassette dans laquelle est le cœur de M. de Mérainville". Affaire contre les sieurs de Bourguignon, de Saint-Martin, et Calméjane frères, de Saint-Pons. - Affaire contre le sieur Jean-Dominique Miailhe, d'Olonzac. Affaire concernant l'office de maire de Saint-Pons. Affaire concernant l'office de lieutenant de maire de Saint-Pons. Réparations baillées à prix fait au sieur Saisset dans la maison épiscopale. - Acquisitions faites par Monseigneur de Montgaillard, pour agrandir le parterre et jardin de l'évêché. - Comptes avec M. Nicolini, banquier. - Décharge donnée à M. Bauduer, qui s'est occupé de plusieurs affaires de l'évêque - "Estat de vieilles dettes, tiré des reprises des comptes".  -"Estat d'arrérages de La Salvelat". Consignation pour la fabrique de l'église cathédrale. Décharge générale par Monseigneur de Montgaillard à tous ceux qui se sont occupés de ses affaires. Serment de fidélité.  - Compte de M. Tournon, "avocat à Toulouse, à qui je donne 150 francs par an, je l'ai chargé de mes affaires le premier janvier 1706".

Contient également un cahier donnant le "compte de recepte et dépense de la paye des saints de l'année et récolte 1694 et des autres receptes depuis le précédent compte, arrêté le 27 novembre 1694". Paye des saints. - Recettes des pensions du séminaire et autres, tirés du compte de Boudet. - Recette du blé de la Salvetat de l'année et récolte de 1694 - "Recette en argent des seigles et paumoules, suivant les différents prix où elle s'est vendue". - Blé descendu au séminaire de Sant Pons. - Blé vendu à des marchands. - Paumoule, blés noirs, chanvres, agneaux. - Recette du canonicat de 1694 et aumônerie.  - Recettes particulières : " vente du lit de damas ; les gages de conseiller d'État aux États, pour la mairie". - Dépenses en aumônes. - Manufactures. - Prix-faits pour la levée de la récolte de La Salvetat. - Réparations à Sant-Pons: "le travail pour la fontaine, refait une muraille au bout du Foiral". - Réparations à Saint Chinian "pour le lit de noyer de la grande chambre, achat d'un timbre pour l'horloge de Saint-Chinian, aux écoliers de Saint-Chinian questant pour Sainte Catherine ; à Pages, muletier, allant chercher la tapisserie à Narbonne ; pour les habits des deux laquais, achats d'étoffes pour lits et tentures ; pour fers aux chevaux de M. le Marquis; M. Forès a porté de Montpellier vingt pans de toile demi-Hollande, pour faire neuf coiffes pour Monseigneur, une perruque de chevreau, deux tours de petit gris ; achat de trois coutelières y aiant dix-huit couteaux pour la table; trois paires de souliers et une paire de mules pour Monseigneur; une paire de souliers à Azais, soldat de M. du Thymur, des cloux pour faire un piège contre la loutre ; poison pour les rats ; des ventres de mouton aux truites ; pour des arbres envoyés à Madame de Colondres.  La dépense du séminaire pour toute l'année entière, se monte à 1 614 livres, sans y comprendre le pain". - Gages des domestiques à Bardy, pour l'enterrement de Dufour et neuf messes, à Maurice, à Dorel, à Marmisse, à Cathala, garçon de cuisine, pour deux mois de service 9 livres ; Clozier, Rouayrenc ; Pages, palefrenier". - Paiements faits pour les congrues et prédicateurs, pour l'an 1695 et l'avent de 1694. - Ornements et réparations aux églises : "chaire de la cathédrale ;  aux sculpteurs en marbre de Caunes." - Dépenses extraordinaires : paye de Pâques de l'année 1695.

Contient notamment les documents suivants. - Traité avec Gérard Cayrat, entrepreneur, pour la construction du retable de La Salvetat et d'une chaire à prêcher. - "Estat de ce que Audiguier a fourni pour le port et establissement du rétable posé au maïtre-autel de Notre-Église de La Salvetal : pour avoir fait deux voyages, l'un a Caunes, l'autre à Auvian, pour faire venir le marbre et le bois ; banquets de pierre de taille ;  pour porter le couronnement du retable ; doré la croix el l'écharpe du Christ ; donné une coleur de chair au Christ". - Prix fait de ce retable par l'évêque de Saint-Pons à Gérard Cayrat, maître sculpteur de Rodez : "je fayrai les deux figures, scavoir celle de saint Étienne lapidé, au côté droit, et celle de saint Aubin martyre, au côté gauche, l'une et l'autre figure d'hauteur d'homme." - Prix fait d'un devant d'autel en marbre, pour La Salvetat. - Traite pour toute la fourniture du marbre turquin et rouge qui sera nécessaire à la construction du retable et à la chaire. - Mémoire pour les panneaux de marbre et de la chaire. - Calcul de la dépense du retable : 1 510 livres, 10 sols et 6 deniers. - Quittances de bois, sable, chaux, transport de matériaux, terrassements. - Achat d'ornements, dentelles, soies, rubans à M. Brun, marchand à Toulouse. - État des ornements que Goin, brodeur de Lyon, a fournis. - Travail de balustre.  - Compte détaillé "de la dépense faite pour la continuation du travail de la bâtisse du chœur et de l'agrandissement de l'église de La Salvetat, fait par La Combe, maitre maçon". - Travail "pour mettre en branle la manderelle de La Salvetat". - Compte de travail fait à la sacristie. - Compte de Cormureau, serrurier, pour l'armoire de la sacristie. - Note d'un travail de menuiserie. - Note du vitrier. - Note d'Antoine Marty et de Phalip Théron maîtres maçons de La Salvetat, pour avoir recouvert le chœur et partie de la sacristie de l'église. - "Mémoire de tout ce que j'ai fourmi pour refaire les ornements de l'église, qui consiste en sept chasubles qu'il m'a fallu refaire entièrement, pour cela, J'ay fourni ce qui s'ensuit." - Ordonnance de visite des églises de La Salvetat et Marnies. - État des reparations faites à l'église de La Salvetat,  depuis 1716. - "Rolle de la chaux que je, Baccou, ay fait charger".  - Quittance de Chanay, fondeur de cloches à Castres. "Mémoire des matériaux et travail fait pour la sacristie de l'église de la Salvetat, depuis le 18 juillet 1701". - Mémoire de la chaux, chargée à Courmiou. - "Rôle de ceux qui ont apporté de la chaux pour l'église. - "Articles du lambris qui doit estre faict au sanctuaire de l'église paroissiale de La Salvetat, conformement au dessain qui m'a esté remis et signé par Monseigneur l'évêque de Saint-Pons".  - Le chœur menace ruine (1711). Compte pour les fournitures de la bâtisse de l'église - "Compte des dépenses faites pour l'agrandissement de l'église de La Salvetat et pour le chœur, en exécution des ordonnances de Monseigneur l'évêque de Saint-Pons des 2 août 1693, 28, 29 et 30 août 1694, avec les autres dépenses pour les réparations et ornements de ladite église de celle de La Bastide et de d'Assignan, depuis le mois d'octobre 1615, auquel terme il en fut fait un compte avec Messieurs du Chapitre". - "Compte de dépense faite pour la bâtisse du chœur et agrandissement de l'église de La Salvetat et autres réparations et ornemens dont le Chapitre doit paier sa portion".

Pétitions, devis, comptes et mémoires concernant notamment les églises d'Agel, Cébazan, Saint-Pons, Ferrières, Le Soulié, La Bastide, Authèze et La Livinière.

Contient notamment les documents suivants. Contient notamment les documents suivants. - Pétition des habitants d'Agel demandant un secondaire car ils ont des difficultés avec leur curé. - Don de linge d'église et d'aubes. - Construction d'un marchepied pour le maître-autel. - Mémoire de Cassaigne, vitrier. - État des réparations qui ont été faites au couvert du chœur et de la sacristie de l'église d'Agel. Cébazan. Don d'ornements d'église. - Le Marniès. Autographe de J.-L. des Bertons de Crillon, "On ne peut pas laisser plus longtemps l'église de Marniez dans l'état où elle est : il y manque absolument de tout; il n'y a pas même un seul livre de chant".  - Dépense faite pour le plafond du chœur et le marchepied de l'église de La Grange (Marmes). - Saint Pons. Note relative à la construction de la chaire à prêcher, par Duval. - Ferrières Compte du vitrier. - "État des ornements qui m'ont été remis par M Maurel, syndic de l'hôpital, pour ma paroisse de Ferrieres. Diffre, curé". - Devis des réparations nécessaires au sanctuaire de l'église d'Autheze, annexe de Fertals. - Le Soulié. Réparations ordonnées par une ordonnance de visite : ce même extrait intéresse les églises de La Bastide, Ferrieres, Agel, et Authèze. - "Extrait de visite faite dans l'église du Soule, le 12 août 1721 ; on achètera un cahier pour les  morts ; on fera un petit retable ;  il sera acheté un ostensoire, n'y ayant qu'un petit rayon qu'on monte sur le pied du ciboire qui est indécent".  - "État des choses que J'ai trouvées dans la sacristie de l'église du Soulié : un tabernacle vieux et usé ; un presbytère où il pleut fort,, un calice dont le pied est coupé ; manque d'ornements ; pour l'église du Soulié ; un Christ de bois a coûté, apert par le reçu d'Helme, sculpteur à Narbonne, 40 livres".  - Quittance du prix du tabernacle et d'un "rond pour mettre au-dessus". -  Compte de Rols, menuisier, pour travail fait à l'église du Soulié : "fait un grand lutrin". Achat de linge d'église. - La Bastide. Construction d'un tabernacle. - État des réparations à faire : "le fonds du cadre sera peint en noir d'ébène ; on donnera au Christ une couleur de carnation ; les six colonnes seront peintes en couleur de marbre ; les deux têtes d'ange seront en carnation et les ailes dorées". - Achat du linge. - Compte du travail que Maître Bourdel a fait et de ce qu'il a fourni au chœur et sacristie de La Bastide : "avoir démoly l'autel qui estoit attaché à la muraille du costé du marin et l'avoir transporté au dedans du chœur". - État des payements que le Chapitre a faits pour les congrues de La Bastide. - Fournitures pour l'église de La Bastide. - Mémoire des réparations et achats. - La Livinière. "Rolle des ornemens que le sieur Maurel m'a remis pour la paroisse de La Livinière, ordonnées par Monseigneur l'archevêque de Thoulouse". - Réparation de la voûte du chœur. - Devis des réparations à faire. - Compte du vitrier. - "État des réparations à faire aux églises où Monseigneur l'évêque est fruit-prenant (1714) : La Bastide, Galinié, Ferrieres, Cessenon, Cyran [Siran], La Caunette, Saint-Martial, Aigues-Vives, Agnes, Agel, Assignan, Sebassan [Cébazan], Autheze, Ferrals, Cassagnoles, Saint-Julien, Pierrerue, Agel, Siran, La Livinière, Le Soulié, Casedarnes [Cazedarnes], Cassagnoles". - État des ornements, faits depuis le 10 septembre 1716, dans les paroisses communes à Monseigneur l'évêque et au Chapitre de Saint-Pons. - Textes de lois et arrêts, touchant les réparations des églises et la part contributive de chacun des intéressés aux réparations et aumônes.

Testament en faveur des pauvres de Saint-Pons, inventaire des biens, correspondance, comptes, factums et autres pièces de procédures.

Contient notamment les documents suivants. - Inventaire des biens et effets mobiliers dépendant de cette succession, échue aux pauvres de l'hôpital de Saint-Pons. - Ordre de l'enterrement de Madame de Maynadier : "son corps sera porté dans la chapelle vde l'hôpital, après avoir rendu les devoirs à la paroisse où il restera le visage découvert jusques à sept heures. S'il se peut conserver jusques à demain matin, on le gardera toute la nuit dans ladite chapelle de l'hôpital, et s'il n'y a pas du danger qu'il se corrompe, il le faudra enterrer le soir. Le corps sera assisté de 36 pauvres avec des flambeaux et douze flambeaux autour du corps. L'autel de la paroisse et celui de l'hôpital seront garnis en crédence et comme on fait aux personnes de première condition. Tout le reste des honneurs se fera comme une personne de première condition". - Compte de Chambert, pour la "dernière maladie de Madame de Maynadier : pour y avoir appliqué deux pigeons sur le serveau ; pour y avoir appliqué deux poumons de mouton sur le serveau ; plus pour y avoir appliqué un gros chat sur le serveau ;  plus pour luy avoir apliqué un amplastre de vésicatoires entre les deux épaules et pancé". - Quittance d'une somme de 10 livres à la veuve de Falcou, "pour avoir soigné Madame Meynadier pendant sa dernière maladie". - Quittance de  31 sols par Pistre, "pour la sonnerie des cloches que j'ay faite aux funérailles de ladite dame". - Paiement des dimes, legs pies. Quittance pour le legs de contrat d'apprentissage, fait par Mademoiselle de Meynadier. - Factum imprimé pour Jean Maynadier, habitant La Bastide-Saint-Amans, contre demoiselle Françoise de Flottes : "les époux n'ayant pu vivre ensemble, une séparation eut lieu, suivie bientôt d'une réconciliation de courte durée; le mari, âgé de 66 ans, mourut bientôt, et la femme, qui était jeune, ne tarda pas à le suivre". - Diverses pièces du procès qui eut lieu en cette circonstance entre le mari et la femme. - Actes d'accord et déclarations diverses signées à cette occasion. - Copie des pactes de mariage entre Jean Maynadier et Françoise de Flottes. - "Cas à rézoudre par le conseil de conscience en toute rigueur qu'il a pleu à Monseigneur l'évesque de Saint-Pons de vouloir bien choisir". - Pièces d'un procès qui eut lieu entre l'hôpital de Saint-Pons et M. Jean de Flottes, sieur de la Ribeaute, pour le règlement de la succession de Madame de Maynadier, sa sœur.  - Mémoire à consulter pour l'hôpital de Saint-Pons-de-Thomières. - État de toutes Les sommes qui étaient dues à Madame de Maynadié, au jour de son décès. - Livre de raison de feu Madame de Maynadié. - Pièces d'un procès sur le règlement de cette succession entre les pauvres de cet hôpital et le sieur Jean de Murat, conseiller du roi, en la cour du sénéchal de Carcassonne, testamentaire de M. de Maynadier - Testament de Madame de Maynadier. - Transaction sur ce procès.

Inventaires de meubles et effets, quittances et comptes, titres de propriété et pièces de procédures.

Contient notamment les documents suivants. - Note de frais dus à Alauze, notaire, pour testament, inventaire, et autres actes. - Frais de sépulture : 1 livre, 15 sols, "pour la quaisse de M. de Guibbal". - Comptes de M. de Guibbal avec Pigassou, métayer des biens qu'il avait à Cavenac et qu'il légua à l'hôpital. - Mémoire de ce que Pigassou, de Cavenac, est chargé tant du fruits que de fonds de l'hérédité de M. de Guibbal. - Compte des revenus du bien de Cavenac. - Jean Dalbin, prêtre, curé de Saint-Martin-du-Jaur. - "État du produit des effets et meubles délaissés par M. Jean Dalbin, vendus par M. Maurel, sindic des pauvres, le 19, 20, 21, 29 avril 1759 ; une vieille soutane rés de castor; une robe de chambre; un surplis; une boucle pour le courdon du chapeau et une paire de boutons argent ; un cordon de chapeau et sa boucle noire; un autre surplis ; un pot de chambre; 98 livres d'estain ; une paire souliers vieux et bas vieux; un manteau drap vieux; une estampe ecce homo; un manteau  court étamine; le lit du défunt; une paire gans ; un gobelet; une montre d'argent; une soutanelle; un lit rouge; des ciseaux et son estuy ; un moine pour le lit avec son cassot, cuivre; une mait à pétrir; quatre chemises du défunt; un linge à barbe; un écritoire verre; six chèzes à la dauphine". - Inventaire des meubles et effets dépendant de la succession de M, Dalbin. - Lettres des neveux de M. Dalbin, légataires des livres de sa bibliothèque. - Compte des fers fournis par Razimbaud, maréchal à forge. - Mémoire des livres de M. Dalbin, curé de Sant-Pons. - Bert, chanoine de Saint-Pons. Vernhet, originaire de La Malène, diocèse de Mende : succession peu avantageuse pour l'hôpital. Mémoire pour l'hôpital de Sant-Pons au sujet de cette succession. - Mathieu Miramont, chanoine et aumônier : inventaire de ses meubles et effets mobiliers ; vente des fruits de la grosse de Miramont et de certains autres effets ; quittance des dames de la Miséricorde ; compte de tailleur, pour M. Miramont, théologal ; "compte de ce que j'ai reçu et payé en conséquence de l'acte fait à la mort par Mademoiselle de Fonsèque" ; vendataire des meubles et effets mobiliers de M. Miramont ; compte de ce qui est dû par le Trésorier du Chapitre à la succession de M. Miramont. Quittances diverses de frais funéraires - Vente de fourchettes et cuillères d'argent. - Jean-Marie Falcou, chanoine : acte de baptême (25 novembre 1749). - Achat d'une maison a Aigues-Vives et vente d'une maison à Saint Pons. - Achat de maison à Azillanet. - Titres de M. Falcou. - Titre et collation de la Chapellenie de Juéry, dans l'église Sainte-Martiane d'Albi. - Collation de canonicat. - Prise de possession, dans l'église de Saint-Pons, du canonicat dont jouissait Louis-Giles Pichon, qui en a fait résignation pure et simple. - Bernard Canivenc, prêtre habitué : testament de B. Canivenc ; "Papier volant de ceus qui me doibvent, que j'ai fait le 27 avril 1684". - Gilbert de Pradines, chanoine : pièces de procédure de diverses affaires.

Contient notamment les documents suivants.

- Un registre portant la date 1656 et contenant "l'invantaire des deptes et gazailhes et autres mémoires de Monsieur Gaspar de Verdiguier, docteur en droitz, habitant la ville de Saint-Pons, tiré la plus grande partie du livre de raison de l'année dernière, 1655, de ce qui restoit à lever en icelluy ; le tout en ordre, suivant les villes, lieux et terroir-où j'ay des affaires, conformément à la table disposée au dernier feuillet du présent libre. Verdiguier". - "Debtes de dessa Marcory, commancant la presant ville de Saint-Pons et terroir, excepte ceux de gazailles qui sont à la fin du libre". -"Il reste au sieur de Ferrières en déduction de la somme de 29 960 livres que je lui devois de mon achapt de l'office alternatif des tailles et taillon du diocèse de Saint-Pons, suivant le contrat retenu par Pierre Martal, notaire royal de Montpellier, le 6 juillet 1653". - Mémoire du blé vendu à M. de Peyremaure. - "Mademoiselle de Campredon a vendu sa métairie de Fonclare à M. de Fonclare, par acte Barthélémy Fouilhé du 23 juin 1654". - "Terroir de Saint-Pons : Riols et terroir, Prémian, Olargues et terroir ; debtes de La Bastide et terroir ; debtes des lieux de La Salvetat et Anglés et terroirs ; Assignan ; Villespassans ; Debtes du lieu de Saint-Chinian et terroir de Cébazan ; debtes du lieu de Cruzy, Quarante et terroirs de Montholiers et Argeliers ; debtes du Minervois, Cesseras, Azillanet, Minerbe, Rieussec, La Caunette et terroirs ; inventaire des gazailhes a mièges et a redheste de dessus Marcory, tant du bestail qu'à grosse cornes et debtes de gazailhes, ensemble du bestail que j'ay à ma métarie du Gatinel".

- Un registre portant la date 1658 et contenant "inventaire des debtes et gazailhes et autres mémoires de M. Gayraud de Verdiguier, docteur en droits et advocat en la cour, habitant de la ville de Saint-Pons, tiré la plus grande partie du livre, contenant autre inventaire de l'année dernière, 1657, de tout ce qui reste à lever en iceluy, si bien que ledit livre demeure croisé ; il faut savoir aussi que j'ay eu autre livre de debtes quasi-insolvables, fait en l'année 1656. Verdiguer". - "debtes de dessa Marcory ; Raymond de Gleyzes, mon beau-frère, me doit ; Riols, Prémian et Olargues, La Bastide ; La Salvetat et terroir ; Le Pardeillanes ; Assignan ; Villespassans ; Saint-Chinian et terroir ; Crusi, Quarante et terroirs ; Montholiés et Argeliés ; Bizanet et Maillac ; Cesseras, Azillanet, Minerbe, Rieussec et La Gaunelle ; terroir de Cassagnoles ; Gazaille de bestial à grosse corne, à bouade et à mièges". - "Estat de diverses affaires et recoltes de Villespassans, Assignan et des semences". - "Autre estat de la toizon et vente de la laine et des peaux et des récoltes de la montaigne". - "Recepte pour faire la composition de la poudre pour purger le cerveau : faut prendre de racine d'irys, une once de gerofle et blanc de chacun 2 scrupules et de tout en faire faire une poudre fort subtile pour la prendre par le nez, en temps humide; mais il faut aussi des calamus aromatiques faittes de benjoin et de semence d'anis, de chacun une once".

Un registre portant la date 1663 et contenant " inventaire des deptes et gazalles et autres mémoires de Monsieur Gaspard de Verdiguier, docteur en droiz et avocat en la souveraine cour du Parlement de Toulouse, habitant de la ville de Sant-Pons, lesquelles dettes et gazailles appartiennent présentement à mon fils Joseph de Verdiguier : Guillaume Mouli tient ma métérie de Villespassans".

Saisie réelle, pour M. Maurel, syndic des hôpitaux de La Salvetat et de Saint-Pons, contre Joseph de Verdiguier, avocat en Parlement, héritier de M. Gayraud de Verdiguier, son père. - Extrait tiré du compoix de La Bastide de la métairie del Galinel, appartenant à M. de Verdiguier. - Compte de recettes et dépenses de Joseph de Verdiguier, procureur des pauvres, le 7 avril 1675.

Contient notamment des extraits de compoix, archives professionnelles, et pièces de procédures concernant l'acquisition, à suite de saisie de plusieurs biens situés à Roulio, paroisse de Riols.

Il s'agit principalement de pièces de procédures concernant le recouvrement de la taille.

Contient notamment les documents suivants. - Collation de la vicairie perpétuelle de l'église de Saint-Celse ou de Notre-Dame de la Barthe de Saint-Chinian, vacante par le décès de Antoine Domaron, en faveur de Bernard La Combe, prêtre du diocèse de Carcassonne ; la collation est faite par Jean de Mandejors, prieur, bachelier en droit et vicaire général de Jacques de Castelnau-de Clermont (juin 1556). - Collation d'une chapelle "sive cantagii", fondée dans l'église de Minerve (1557). - Réquisition par Messire Jacques de Castelnau-de-Clermont, évêque de Saint-Pons, et Guy de Castelnau-de Clermont, chevalier du Roy, commandant de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, à François Longueval, fermier du sieur de Clermont, d'avoir à rendre compte des fruits qu'il a reçus pour eux à l'abbaye de Candeil et à l'évêché de Saint-Pons:  Longueval répond que tous les revenus ont été pris par les Huguenots (1570). - "Institulio seu collatio cappellani, in ecclesia parrochiali sancti Albani de Salvetat", faite en 1521 par Pierre Garrigue, docteur en droit, archidiacre du diocèse de Rodez, vicaire général du cardinal Alexandre Farnèse, administrateur perpétuel de l'évêché de Saint-Pons, en faveur de Georges Rossel. - Prise de possession de l'évêché de Saint-Pons par Jacques de Castelnau-de-Clermont, le 26 janvier 1535. - Nomination de Fulcrand de la Redorte, religieux, infirmier du monastère de Saint-Pons, pour nommer aux vicairies vacantes; le pouvoir est donné par de Mandejor, vicaire général de M. de Fleyres, évêque de Saint-Pons (9 septembre 1587). - Collation de la "chapelainie, fondée à l'honneur de Monsieur Saint-Barthélémy, apostée à la chapelle de Sainct-Blaise, en l'église paroichialle Saint-Martin-du-Jaur dudit Saint-Pons, par feu M. de Barthélémy, prêtre, en son vivant de ladite ville" : la collation est faite par François de la Vernhe, sieur de Cambon, et Barthélemy Combes ; la chapellenie comprend une maison située dans la ville et un champ autrefois vigne, au terroir de Saint-Pons, tènement de la Mourgou ; elle est faite à Jehan Pontain, prêtre, recteur de Saint-Marlin-du-Jaur (7 juillet 1589). - Fondation d'une chapellenie, par Jehan Reverdit, prêtre de  Riols : procuration pour le représenter pendant ses absences, par Jacques de Castelnau-de-Clermont (1556) ; pacte est passé "in camera, dicta camera nova" du monastère. - Collation, par Jean Mandejors, en faveur de Gabriel Armingaud, clerc du diocèse de Vabres, de la rectorie ou église paroissiale de "Sancti Johannis de Podio, cum sua annexa beat Mari de Platea", du lieu d'Olonzac; l'acte est passé à Minerve, au mois de mai 1568. - "Instrumentum insinuationis ecclesi parrochialis Sancti Johannis de Fraxinos " (1583). - "Extrait tiré du double du comte de Monsieur François Lhuillier, secrétaire du roy, trésorier et receveur ordinaire de la sénéchaussée de Carcassonne et de Béziers, de la recette et dépense par luy faite l'année commancée à l'octave saint Jean-Baptiste mil quatre cens nonante trois et finis à semblable octave saint Jean-Baptiste mil quatre cens nonante quatre". - Assise pour Guillaume de Minerve, faite par le roi Louis, le 4 novembre 1254, sur Babio, Aigne et Aigues-Vives. - Serments de fidélité prêtés au roi par Bernard d'Hautpoul, comme mari de Anasiere de Pepious, fille de feu Guiraud de Pepious, pour le château d'Aigues-Vives, viguerie de Minerve et des terres à Aigne. - Vente, par le syndic de l'hôpital, à Jean Peyralade, marchand de Saint-Pons, d'une maison située à Saint-Pons, près la grande place, ayant appartenu à Jacques Chabbert, avocat en la Cour ordinaire (1693). Collation par Jean Bernard, prêtre, vicaire de Riols, à Étienne Cabrol, clerc tonsuré de Riols, de la chapellenie fondée dans la chapelle de Ste-Croix, "qui est tout contre le lieu de Riols", par Jean Reverdil (1639). - Lettres d'approbation pour Saint-Martin-du-Jaur, accordées à Bernard Canivenc, prêtre du diocèse de Rodez. - Lettres d'approbation accordées à Jean de Mause (1596). - Requête par Jean Régy, prêtre, chapelain de la chapelle dite de Sainte-Crroix ou du "bout du pont du Pontil" à Riols (1592). - Collation du prieuré St-Jean-de-Fraissé avec son annexe Saint-Pierre-de-Cambon (1599). - Inventaire des papiers délaissés par feu Maître Jacques Chabbert. - Titre de première tonsure, accordé par Pierre de Fleyres à Jacques Chabbert, fils de Guillaume Chabbert et d'Anne Solète. - Rôle des meubles demandés à Jacques Chabbert: " la valeur de l'office d'Élisée Solette, de valeur de six cens livres". - Engagement d'office de notaire Pagès-Guiraud-Bertrand-Lemaire. - Procès au sujet de la succession d'Anne Soulette, veuve en premières noces d'Antoine Villebrun, en secondes noces de Guillaume Chabbert. - Pièces de procédures relatives au procès intenté par Maurin et Abbadie à Trottet-le-Gentil, chanoine, à raison de la grossesse de la fille de Maurin. Donation par Élisée Solette à Antoine Villebrun, son gendre, de l'office de notaire à Saint-Pons. - Mariage de Barthélémy Alba, bourgeois, avec Anne de Beauxhostes, fille de feu noble de Beauxhostes et de demoiselle Jeanne de Servilla, d'Aigues-Vives (1664). - Mariage de noble Jean de Riols, cadet des Verreries, avec Suzanne de Robert (années 1630), - Engagement de Grenier del Fau, verrier des Verreries, "de livrer à Durand, marchand à Montpellier, quinze mille fioles, au prix de 3 livres 10 sols le cent, prises dans son magasin et dans un délai de six mois".

Il s'agit principalement de pièces de procédures concernant le recouvrement de la taille.

Il s'agit principalement de pièces de procédures concernant le recouvrement de la taille.

Il s'agit principalement de pièces de procédures concernant le recouvrement de la taille.

Il s'agit principalement de pièces de procédures concernant le recouvrement de la taille.

Il s'agit principalement de pièces de procédures concernant le recouvrement de la taille.

Il s'agit principalement de pièces de procédures concernant le recouvrement de la taille.

Il s'agit principalement de pièces de procédures concernant le recouvrement de la taille.

Il s'agit principalement de pièces de procédures concernant le recouvrement de la taille.

Il s'agit principalement de pièces de procédures concernant le recouvrement de la taille.

Contient notamment les documents suivants. - Lettre à M. Miramont, chanoine, pour lui annoncer l'envoi d'une robe de chambre et de divers porte-croix pour l'évêque, ainsi que des habits, des bas, des objets de toilette et des livres pour M. Abbadie. - Lettres et consultations sur les affaires de l'hôpital, pour le règlement de la succession de Monseigneur de Montgaillard. Note par M Casanove, libraire à Toulouse, de divers livres fournis à M. de Saint-Pons de 1708 à 1743, et qui s'élève à 264 livres 5 sols. La note comprend entre autres Traite des cérémonies ; les œuvres de Tacite; les œuvres de Salluste; les Officialités de M. Combes ; pour les procédures, les Oraisons funèbres de Massillon, les Dispenses du Carême, les Secrets de la Confession, l'Histoire de la Ligue de Cambray; trois tomes des affaires de la Chine; Vie de M. le duc d'Épernon ; des Rituels, Bréviaires, Graduels, Antiphonaires, Messe des Morts. - Afferme, par Paul de Grenier del Fau et Marguerite Devic, d'une boutique et cave attenant à celles de M. Devic de Seinmen. - Lettre à Mademoiselle Jeanneton del Fau pour la féliciter de la décision qu'elle vient de prendre d'entrer dans les ordres, du 11 décembre 1695: délibération du bureau des pauvres nommant M. Maurel syndic de l'hôpital, en remplacement de M. de Copujol. - Rôle des suaires fournis à l'hôpital en 1696. - Accord entre Guillot et Mademoiselle Devic pour mettre fin à un procès qu'ils ont ensemble. - Mémoire touchant un acte d'obligation souscrit par Monseigneur de Montgaillard à M. de Murviel. - Règlement des frais du procès intenté à l'évêque par François Leblanc, chanoine théologal. - État des actes qui manquent au procès de la féodale. Procuration par Antoine Gartoule, sieur de Fraisse. - Pièce d'un procès de l'hôpital contre M. Camplong, curé d'Agel. - Gasaille de trois bêtes à grosses cornes et de 200 bêtes à laine. - Compromis pour Jean-François Device, contre Jacques Calmette. - Instruction sommaire servant à un jugement à intervenir devant les officiers ordinaires de Saint-Pons, par Antoine Vidal, contre Simon Demi, tailleur de pierres de taille - Lettres de régende, pour Saint-Martin-d'Uscladelles, accordées à Bernard Canivenc. - Procuration de M. Miramont. - État des titres de la maison de feu Monsieur Besse, appartenant à l'hôpital de Saint-Pons, remis, en vertu de la délibération du bureau du 2 décembre 1696, à M. Lavit, lieutenant des ordinaires, acquéreur de cette maison : indication des titres d'origine de propriété. - Note de M. de Guibbal sur l'exploitation de son domaine de Cavenac. - Recette de 174 setiers seigle de l'aumônerie, pour les récoltes de 1706 et de 1707. - Extrait des registres de délibérations du chapitre de la ville de Saint-Pons, au sujet de la distribution des aumônes faites par M. Miramont. - Compte du blé de l'aumône de Monseigneur de Saint-Pons et du Chapitre, pour l'année 1680. - Compte de M. le Théologal, chez Roque, tailleur : pour une bourguignote, 2 pans de cadis. - Lettre autographe de Gabriel, évêque de Dié, remerciant M. de Saint-Pons du mémoire qu'il lui envoie sur l'affaire de M. de Soliers (1709). Accommodement entre les marquis de Murviel et de Feynes, pour le règlement de la succession de leur mère et belle-mère Madame de Montchal, femme du marquis de Murviel. - Estimation de la maison de M. Abbes, menuisier. - Vérification des réparations à faire à la maison de l'aumônerie.

Contient notamment les documents suivants. - Examen par Maurin, du cinquième cahier des comptes de M. de Coduro. - Requête pour le syndic de l'hôpital de Saint-Pons, héritier de Suzanne Cabrol, portant quittance des meubles el linges que ledit syndic a délivré aux Dames de la Miséricorde. - Compte de travaux de menuiserie faits chez M. Miramont. - Lettre de condoléance adressée à M. Peyronnet, à l'occasion de la mort de sa fille, par M. de Pradels de Montredon, de La Salvetat. - "Rôle des voyages que moi Célestin Chambert, chirurgien de l'hôpital de Saint-Pons, ai faits, en divers tems, au masages de la terre de Saint-Pons, par ordres et billets de M. le Curé". - "Ce que coûte de faire recouvrir la moitié de couvert de l'hôpital". - Quittance par Georges Belot, maçon de Saint-Pons. - Réparations, par Jean Constans, au couvert du chœur de l'église de Labastide-Rouayroux. - Extraits des articles à rétablir dans le compte de M. de Coduro. - Note de frais dus à M. Thomassin, notaire. - Extrait du compte que M. Pradal rend à l'hôpital de Saint-Pons, pour la communauté d'Olonzac, où il justifie les payements qu'il a faits pour fondre la somme de 1 500 livres, léguée à l'hôpital par l'abbé de Puimusson, et que Monseigneur a fait prêter à la communauté d'Olonzac (6 février 1683). - Procès de noble Antoine de Barthélemy, de Saint-Pons, contre Antoine de Gléon, de Saint-Pons - État des pièces remises à monsieur de Gléon, premier consul, suivant l'ordre de Monseigneur l'intendant, au sujet des charges de maire et lieutenant de maire - Lettres de M de Murviel. Livre de raison concernant l'exploitation de métairies à Merlé, Longanies, Senausses, Canac, La Baraque, Condomines, Peyrols, Bessoles. - Testament de M. Laurens Laffargue, sieur de Lapeirère, ancien capitaine d'infanterie, habitant la maison dite "à las Peirèrèdes", au terroir d'Aignan, Bas-Armagnac. - Mémoire du blé que "j'ay reçu de la terre de Boïssezon", sans nom, ni date. - Extrait tiré des comptes rendus à l'évéque par Raphaël Estèbe, des récoltes de 1694, 1695 et 4696 : "à M. Mouslalon, chirurgien, pour avoir pansé quatre teigneux; une charretée de bois pour faire les lits de l'hôpital, pour la pension de Moustelon, 18 livres ; payé a un maçon qui avait rebâti la maison de Blanc, pauvre auquel Monseigneur avait promis ce secours". - Clause du codicille du sieur François Brun, bourgeois de Saint-Pons, par laquelle il lègue 300 livres à l'hôpital (1690). - Délibération du clergé du diocèse de Saint-Pons pour représenter à Messieurs de l'Assemblée générale du Clergé de France la perte des oliviers et autres arbres (1710). - Diverses correspondances. - Mémoire de l'argent prêté par M. Canivenc. - Lettre autographe de M. de Guénet, évêque de Saint-Pons.

Contient notamment les documents suivants. - Quittance par le syndic de l'hôpital au syndic du diocèse. - Délibérations du bureau des pauvres pour la dette de M. de Portes. - Inventaire des actes contenant les sommes payées par le sieur Guiraud Soulier, bourgeois de Béziers, ou ses successeurs, à demoiselle Jeanne de La Case et au sieur Gendrot, son successeur. - Constitution de rente au profit de l'hôpital sur le diocèse.  - Expertise et vérification pour M. Canivenc. - Note de fournitures faites à l'hospice de blé et poules, de 1790 à l'an VIII. - Extrait du compoix de la communauté de La Caunelle: article de Guibbal. - Assignation donnée à l'évêque de Saint-Pons par Guillaume Verdier, maitre menuisier de Villeneuve-les-Béziers, en paiement des réparations faites à l'église de cette paroisse. Rôle de travaux de menuiserie faits à la maison de M. Miramont, chanoine. - Compte des semences d'Agel, pour l'année 1711. - Contrat des semences prêtées à Agel (1711). - État des grains prêtés aux habitants d'Agel. - État des grains des dimes d'Agel. - Mémoire des frais de vendanges. - État de ce que le curé d'Agel demande aux héritiers du défunt évêque de Saint-Pons. - Procuration de M. Roux, curé de Venerque, en faveur de M. Miramont, auquel il donne pouvoir de donner une maison que feu M. Roux, curé de Cassagnoles, possédait audit lieu, pour servir de maison presbytérale. - Mémoires pour les mariés de Grenier-Devic. - Réparations à des futailles de l'hôpital. - Acte fait par les sieurs Auzias et Rezin. Vendataire d'effets mobiliers ayant appartenu à un prêtre qui paraît être M. de Guibbal. - Extrait de collocation de La Bastide, en faveur de M. de Pradines, chanoine. - Compte arrêté entre MM. de Coduro et de Verdiguier. - Déclarations autographes de Monseigneur de Montgaillard, évêque, attestant qu'il ne doit rien à aucun de ses parents. - Correspondance. - Extrait de réponse aux instructions de Monseigneur de Saint-Pons et du syndic des pauvres dudit Saint-Pons, faite par le Chapitre. - Dispositif de la sentence rendue, en 1730, par le sénéchal de Béziers entre les hôpitaux de Saint-Pons et de La Salvetat, les sieurs de Portes, Pradal et le syndic du Chapitre de Saint-Pons. - Jugement pour le Chapitre de Saint-Pons, contre Monseigneur de Montgaillard, évêque. - Délibération tenue par le Chapitre de Saint-Pons, au sujet de la décime de Prémian (21 février 1742). Mémoire intitulé "Inique sentence arbitrale, rendue à raison du prieuré de Prémian, annexé à la dignité d'archidiacre (1735)": le syndic du Chapitre de Saint-Pons y appuie sa demande de la nouvelle décime de Prémian. - Délibération du Chapitre. - Consultations de M. de la Sesquière pour le syndic du Chapitre de Saint-Pons. - Autre consultation donnée par le même. - Accord passé entre le sieur Cabrol, chanoine, et les consuls de Saint-Pons. - Déclaration de M. Bonald, sur la distribution du blé de l'aumônerie. - Extrait tiré du compte de Raphaël Estèbe : "pour deux habits et deux chemises à deux femmes de Riols qui avaient brûlé leurs nippes ; à Vidal, facturier de La Bastide, pour un an du louage de la maison de la manufacture dudit La Bastide". - "État des aumônes faites à La Salvetat, établi pour demander que le Chapitre y contribue".

Contient notamment les documents suivants. - Bail de la levée des impositions de la communauté d'Anglès. - Compoix des hoirs de Jacques Hortus. Transaction entre les officiers de M. de Saint-Pons, d'une part, et Anthoine Phalipp, du lieu de La Bastide-Rouayroux, d'autre part. - État des frais faits pour l'enterrement de M. de Guibbal : "aux valets de ville, 10 sols ; à celui qui a sonné la cloche de l'hôpital, 2 sols ; pour ceux qui portaient les tabourets, 1 sol et 4 deniers ; à la femme qui l'a gardé la nuit, 10 sols; à l'homme qui a fait la fosse, 12 sols, 6 deniers." - Extrait du compoix de Barthélémy Bonet, du masage de Roulio. - Compte de menuiserie. - Lettre de M. Juin, de Siran : "on me demande à Montpellier l'enregistrement à la Chambre des Comptes de l'acte par lequel le syndic de l'hôpital de Saint-Pons a droit de jouir des gages de M. Gairaud, maire alternatif". - Délibération du bureau des pauvres de La Salvelat. - Nomination de M. Maurel comme maire ancien et alternatif. - Autre délibération du bureau des pauvres de La Salvetat (1629). Certificat du sieur Tailhades, de Saint-Amans, "touchant certain linge appartenant à la succession de feu Madame de Maynadier, dont le bureau des pauvres de l'hôpital a fait raison à M. le Président Murat, de Carcassonne, héritiers dudit sieur de Maynadier". - Mise en possession, en faveur d'Étienne Cabrol, acolyte, natif du lieu de Riols, d'une chapelle fondée par Georges Lignon, du mas del Mouly, à l'honneur de Dieu et de saint Sébastien, dans l'église de Saint-Sébastien de Prémian, qui est vacante par la démission de M. Bernard Treil, et dont la collation appartient aux consuls de Prémian. Quittances et papiers concernant la réparation de l'église de Villeneuve-les-Béziers. - État des biens de l'hôpital de Saint-Pons et de ce qu'il a perdu par la réduction des rentes. - Note relative à la date de naissance de Quinta Bonaventure-Joseph, qui, en mourant, institua l'hôpital de Saint-Pons son héritier. - "Rolle des réparations que je feray dans la maison que je demeure, qui est de Monsieur Buscaillet". - Constitution de rente pour M. de Tarassac. - Acte portant constitution de rente consentie par dames Robert et Dor, dont les dites dames ont fait don à l'hôpital et ont payé le capital le lendemain. - "État des meubles et argent de Marie Savignole, trouvés dans son cabinet, chez M. Barthés, marchand, le 23 janvier 1717". - Lettre de Monseigneur l'évêque de Tournay : "vous avez toujours une très fidèle amie en la personne de Madame la marquise d' Huxelles, J'en ai des preuves".   Correspondances diverses. - Lettre de M. de Lapierre, chanoine, pour la vente de l'assiette et salière d'argent. - Lettre de M. l'abbé de Soisson, grand-vicaire. - Billet de Monseigneur de Montgaillard, donnant ordre de vendre la maison que l'hôpital possède à Riols. - Extrait de la clause de transaction passée entre M. de Boissière, procureur de l'archevêque de Toulouse, l'évêque de Saint-Pons, les hôpitaux de Saint-Pons et de La Salvetat.