Dossier d'Henry de Ginestet, pilote à l'escadrille n° 62 : état des services militaires de 1909 à 1937 (1944), citations à l'ordre de l'armée (4 juillet 1917, 15 juin 1918), proposition à la Légion d'Honneur (10 janvier 1919).

Louis Jacques de Ginestet, pilote à l'escadrille n° 62 : brevet d'aviateur militaire (22 mars 1917), citation à l'ordre de l'armée (22 juillet 1917).

Max de Ginestet (1892-1917) est né le 1er septembre 1892 à Laussou (Lot-et-Garonne). Conscrit de la classe 1912, il est inscrit sous le matricule n° 582 au recrutement de Béziers-Saint-Pons).
Incorporé à compter du 1er octobre 1913, comme soldat de 2e classe au 10e régiment de dragons (10e RD), il gagne le Front en août 1914 dans le secteur de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), puis d'Epernay (Marne) en septembre. Son unité assure la protection de la retraite de l'armée française et stationne dans l'Aisne, puis dans le Pas-de-Calais, notamment à Arras et Vermelles. Le régiment est ensuite affecté en renfort dans le zone de Merville (Nord, Nord-Pas-de-Calais) en octobre 1914. Puis, le 10e RD passe en Alsace et cantonne notamment à Aspach-le-Haut, Felon et Saint-Germain-le-Châtelet (Haut-Rhin, Alsace) de décembre 1914 à décembre 1915. Max de Ginestet est nommé brigadier le 8 mai 1915. Il passe ensuite dans le 1er groupe d'aviation, comme élève-pilote, le 30 décembre 1915. Affecté à l'école d'aviation militaire de Tours le 30 janvier 1916, il y obtient son brevet de pilote militaire (n° 3915) le 12 juillet 1916. Max de Ginestet effectue ensuite un stage de spécialisation "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord (Cher, Centre) du 14 juillet au 16 septembre 1916, puis un stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux (Gironde, Aquitaine) du 18 au 28 septembre 1916 et enfin un stage de Haute-Ecole (voltige) à l'école d'aviation militaire de Pau du 2 octobre au 8 décembre 1916. Il gagne ensuite le Groupement des Divisions d'Entrainement (GDE) du 8 décembre 1916 au 14 janvier 1917. Max de Ginestet est alors affecté en Lorraine comme pilote à l'escadrille N 77 du 16 janvier au 29 juillet 1917. Il est nommé maréchal des logis le 21 mai 1917. Max de Ginestet est tué au cours d'un combat aérien aux commandes du Nieuport 23 n° 534, dans les environs de Mailly-sur-Seille (Meurthe-et-Moselle, Lorraine) le 29 juillet 1917. Son adversaire était probablement l'Uffz Max Kahlow du Jasta 34 b. Max de Ginestet est inhumé avec les honneurs militaires par les Allemands dans le cimetière de Mailly-sur-Seille. Après guerre, le corps du pilote est inhumé sous le monument aux morts de Mailly.

- Photographie aérienne du secteur Nord de Thiaucourt [Meurthe-et-Moselle] prise par le lieutenant-observateur Maurice Bizouard, depuis un avion piloté par l'adjudant-pilote Max de Ginestet, et légendée "J903 Nord de Thiaucourt. N90. Ob Lt Bizouard. Pil. Adjt de Ginestet 7.7.17 13h Alt 4000" (7 juillet 1917) [vues n° 1-2].
- Caricatures des pilotes et observateurs de l'escadrille N 77, dessinées par Gilbert Sardier (1917) [vues n° 3-40] : Napoléon Gaillard [vues n° 3-4], Jean Sardier [vues n° 5-6], André Boillot [Boyau] [vues n° 7-10], Henri Claude Rebourg [Rebours] [vues n° 1-14], Charles Marie Auguste Joseph Boudoux d'Hautefeuille [vues n° 15-18], Henry Decoin [vues n° 19-20], Maurice de la Charie [Charrie] [vues n° 21-22], Yves Barbaza [vues n° 23-24], Alex Marty [vues n° 25-26], Pierre Mouronval [vues n° 27-28], aviateurs non identifiés [vues n° 29-38], André Géhin [vues n° 39-40],

Numérisé en 2014 par les Archives départementales de l'Hérault.

Max de Ginestet (1892-1917) est né le 1er septembre 1892 à Laussou (Lot-et-Garonne). Conscrit de la classe 1912, il est inscrit sous le matricule n° 582 au recrutement de Béziers-Saint-Pons).
Incorporé à compter du 1er octobre 1913, comme soldat de 2e classe au 10e régiment de dragons (10e RD), il gagne le Front en août 1914 dans le secteur de Lunéville (Meurthe-et-Moselle), puis d'Epernay (Marne) en septembre. Son unité assure la protection de la retraite de l'armée française et stationne dans l'Aisne, puis dans le Pas-de-Calais, notamment à Arras et Vermelles. Le régiment est ensuite affecté en renfort dans le zone de Merville (Nord, Nord-Pas-de-Calais) en octobre 1914. Puis, le 10e RD passe en Alsace et cantonne notamment à Aspach-le-Haut, Felon et Saint-Germain-le-Châtelet (Haut-Rhin, Alsace) de décembre 1914 à décembre 1915. Max de Ginestet est nommé brigadier le 8 mai 1915. Il passe ensuite dans le 1er groupe d'aviation, comme élève-pilote, le 30 décembre 1915. Affecté à l'école d'aviation militaire de Tours le 30 janvier 1916, il y obtient son brevet de pilote militaire (n° 3915) le 12 juillet 1916. Max de Ginestet effectue ensuite un stage de spécialisation "Avions rapides" à l'école d'aviation militaire d'Avord (Cher, Centre) du 14 juillet au 16 septembre 1916, puis un stage de tir à l'école du tir aérien de Cazaux (Gironde, Aquitaine) du 18 au 28 septembre 1916 et enfin un stage de Haute-Ecole (voltige) à l'école d'aviation militaire de Pau du 2 octobre au 8 décembre 1916. Il gagne ensuite le Groupement des Divisions d'Entrainement (GDE) du 8 décembre 1916 au 14 janvier 1917. Max de Ginestet est alors affecté en Lorraine comme pilote à l'escadrille N 77 du 16 janvier au 29 juillet 1917. Il est nommé maréchal des logis le 21 mai 1917. Max de Ginestet est tué au cours d'un combat aérien aux commandes du Nieuport 23 n° 534, dans les environs de Mailly-sur-Seille (Meurthe-et-Moselle, Lorraine) le 29 juillet 1917. Son adversaire était probablement l'Uffz Max Kahlow du Jasta 34 b. Max de Ginestet est inhumé avec les honneurs militaires par les Allemands dans le cimetière de Mailly-sur-Seille. Après guerre, le corps du pilote est inhumé sous le monument aux morts de Mailly.

- Condoléances adressées à Catherine de Puivert, sa grand-mère [vues n° 1-191].
- Condoléances adressées à Ida de Ginestet, sa soeur [vues n° 192-224].
- Description par Henry de Ginestet de l'emplacement de la tombe de son frère Max de Ginestet à Mailly avant son transfert sous le monument aux morts de la commune [vue n° 225].

Numérisé en 2014 par les Archives départementales de l'Hérault.

1 laissez-passer nominatif du Comité de Libération de Puivert (31 août 1944), 5 testaments olographes (1957-1975).

Baux de location, actes de vente, plans sur calque, notes, correspondance.

- François de Ginestet de Puivert : permis de conduire (1940), diplôme-certificat de moralité et d'aptitude des chantiers de la Jeunesse - Groupement n° 6 Calendal (31 octobre 1941), passeport (1953).

- Jeanne Marie Gaujal : passeport (1947-1948)