Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Acte de naissance d'Antonin Latger le 25 mai 1882 (copie 26 février 1913). [vue n° 1]
- Certificat de bonne conduite du 18e régiment d'artillerie (5 mars 1906). [vue n° 2]
- Réponse à une demande de renseignement sur Antonin Latger faite par M. Monnereau, renseignée par le capitaine directeur du bureau spécial du 18e régiment d'artillerie (19 octobre 1914). [vue n° 3]
- Carte de visite d'Antonin Latger. [vue n° 4]
- Sauf-conduit pour les départements de la frontière franco-espagnole (22 octobre 1917). [vues n° 5-7]
- Cartes de l'Union Syndicale nationale des voyageurs, représentants et placiers (1932, 1934). [vues n° 8-9 et n° 15-16]
- Carte de réduction pour les voyageurs de commerce (1934). [vues n° 10-11]
- Carte de membre de l'association des "Croix de feu et briscards" (1936). [vues n° 12-13]
- Carte de dispense de taxe de la ville de Marseille (1930-1931). [vue n° 14]

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Lettres d'Antonin Latger adressées à sa mère. [l'essentiel des vues]

- Lettres de Marie Latger adressées à son fils. [vues n° 32-33, 296-300]

- Demandes d'informations de Marie Latger concernant Antonin Latger, adressées à différentes instances de guerre. [vues n° 20-23, 34-40, 300-304, 311-312]

- Lettres d'Antonin Latger adressées à d'autres membres de sa famille. [vues n° 24-25]

- Correspondance avec d'autres personnes (amis&). [vues n° 8-9, 17-19, 43-44, 96-98]

- Nouvelles d'Antonin Latger adressées à Marie Latger par des amis. [vues n° 150-153]

- Lettres adressées par des amis à Antonin Latger. [vues n° 305-308]

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Bon d'achat [vêtement ?] du camp d'Ahlen (4 septembre 1915). [vues n° 1-2]
- Carte tamponnée du camp d'Ohrdruf au nom de Latgé "I Bat. 3 Cie". [vues n° 3-4]
- Numéros matricule de prisonnier de guerre d'Antonin Latger : morceaux de toile de jute avec numéros. [vues n° 5-10]
- Notice aux familles pour les correspondances avec les prisonniers : information de l'agence des prisonniers de guerre (Croix-Rouge française). [vues n° 11-12]

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Photographies d'Ohrdruf : camp de prisonniers de guerre d'Ohrdruf [vues n° 27-28, 45-48, 113-141], course de luge dans le camp d'Ohrdruf [vues n° 63-66], ville d'Ohrdruf [vues n° 109-110, 115-116], militaires dans la ville d'Ohrdruf [vues n° 105-108], cartes postales d'Ohrdruf envoyées par Antonin Latger à sa mère [vues n° 97-100, 103-104], "Collection théâtrale" : théâtre - vaudeville du camp d'Ohrdruf [vues n° 71-96].
- Photographies d'orchestres ou de formations musicales [vues n° 51-52, 67-70], et identifiées à Ohrdruf [vues n° 1-2, 13-14].
- Portraits d'Antonin Latger à Ohrdruf [vues n° 7-10].
- Autres portraits [vues n° 11-12, 23-24, 29-32, 35-38, 43-44, 59-62].
- Portrait dessiné [vues n°49-50].
- Camp d'Ahlen [vues n° 5-6, 17-18, 21-22, 25-26].
- Carte postale du Kaiser (couple impérial et couple princier) [vues n° 101-102].
- Carte postale "Division de Turkomans avant l'action", édition patriotique [vues n° 111-112].

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Comprenant également un programme du "Gala de la Victoire du 26 novembre 1918 à Toulouse" [vues n° 44-46] et un errata de programme de Noël, sans lieu ni date [Toulouse Noël 1918 ?] [vue n° 47].

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- "Le journal du camp d'Ohrdruf, organe du comité de secours", n° 1-33 (18 avril 1915 - 9 avril 1916). [vues n° 1-187]

- "Bulletin paroissial du camp d'Ohrdruf, rédigé par des prêtres français" n° 40 (16 avril 1916). [vues n° 188-195]

L'original appartient à M. Michel Soulié.

Antonin Joseph Latger (parfois orthographié Latgé) naît le 25 mai 1882 à Toulouse (Haute-Garonne). Avant la guerre 1914-1918, il est à la fois musicien flûtiste, pendant les saisons, et tailleur avec son père le reste du temps. Antonin Latger, conscrit de la classe 1902 dans le canton de Toulouse Centre, est engagé volontaire pour trois ans le 19 mars 1903 (matricule n° 1496, classe 1902). Il effectue son service militaire au 18e régiment d'artillerie de campagne (18e RAC), basé à Agen, en tant que 2e canonnier servant, puis est affecté comme soldat musicien à l'Ecole d'Artillerie de Toulouse le 2 octobre 1903. Au cours de son service militaire, il séjourne également au camp de Ger près de Tarbes (Hautes-Pyrénées) en 1904-1905 et au camp de Labruguière, près de Castres (Tarn) en 1905. En septembre 1905, Antonin Latger participe à un concours de musique militaire à Bilbao (Espagne) où son régiment remporte le concours. En mars 1906, il retourne à la vie civile (certificat de bonne conduite accordé le 5 mars 1906).
Rappelé à l'activité le 3 août 1914, Antonin Latger est porté disparu au combat de Luchy (Belgique), à Bertrix, le 22 août 1914. Il est en fait prisonnier, puis interné au camp d'Ohrdruf (Allemagne). En juillet 1915, Antonin Latger est transféré temporairement dans les camps de Soltau et d'Ahlen ("Ahlen-Falkenbergermoor"), dans la province de Hanovre, en représailles du traitement supposé des prisonniers de guerre allemands en France. Il regagne ensuite Ohrdruf jusqu'à la suppression du camp en avril 1916, où il est alors transféré dans celui de Cassel ("Niederzwebren-bez-Cassel") en mai 1916.
En octobre 1916, Antonin Latger est rapatrié comme infirmier et rentre au dépôt le 24 octobre 1916. Il intègre alors le 57e régiment d'artillerie de campagne (57e RAC) le 4 novembre 1916 ; du 8 au 22 novembre 1916, il est hospitalisé pour troubles gastro-intestinaux, amaigrissement et fatigue générale après sa captivité de 26 mois. Il effectue plusieurs congés de convalescence, en même temps qu'il passe à la 14e section d'infirmiers militaires (14e SIM) le 26 janvier 1917. A partir d'août 1917, Antonin Latger est réformé temporairement jusqu'en juin 1921, où il est alors réformé définitivement avec pension pour "bronchite chronique des sommets".
Antonin Latger, industriel en tissu, décède à Toulouse (Haute-Garonne) le 28 mars 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Instructions émanant du ministère de la guerre concernant les rapatriements sanitaires et congés de convalescence (1916). [vues n° 1-2]
- Permission accordée (10 octobre 1916). [vues n° 3-4]
- Feuille de route (10 et 23 octobre 1916). [vues n° 5-8]
- Certificats de visite, billets d'hôpital et prescription ou prolongation de convalescence (octobre 1916 - juillet 1917). [vues n° 8-14, 20-21]
- "Dépôt d'Eclopés Songis" (14-18 avril 1917). [vues n° 15-16]
- Cartes de réformé temporaire, de prolongations et de réforme définitive (août 1917 - juin 1921). [vues n° 19-20, 24-26, 27-33]
- Certificat médical : diagnostic manuscrit avec contre-expertise (9 et 13 août 1917). [vues n° 22-23]
- Lettres manuscrites d'Antonin adressée à sa mère lorsqu'il est à Lyon puis à l'hôpital de Troyes (début 1917). [vues n° 34-53]
- Carte postale de la cathédrale de Reims écrite par Antonin Latger à Jeannette [ mars 1917]. [vues n° 54-55]
- Cartes du camp de Langensalza envoyé à Antonin Latger par l'un de ses anciens amis de camp et d'orchestre (novembre 1916 - janvier 1917). [vues n° 56-64]
- Lettre manuscrite du parrain d'Antonin Latger, qui lui est adressée (16 février 1917). [vues n° 65-70]
- Lettre manuscrite de remerciement adressée à Antonin Latger par la famille d'un ami (13 décembre 1918). [vues n° 71-75]

L'original appartient à M. Michel Soulié.