Description physique : Document numérisé consultable en ligne. Numérisé par les Archives départementales en 2014 sur un copy book i2s. 300 dpi. Couleur. 60 vues.
CONTEXTE :
Présentation du producteur : Henri Gleizes est né à Le Soulié le 22 juillet 1893. Conscrit de la classe 1913 (matricule n° 269 au recrutement de Lodève), il effectue son service militaire dans l'artillerie depuis 1913 lorsqu'éclate la guerre. En août 1914, il est canonnier à la 12e batterie du 9e régiment d'artillerie de campagne (9e RAC). Le 4 avril 1917, il est nommé maître pointeur. Henri Gleizes est versé au 42e régiment d'artillerie coloniale (42e RAC) le 4 mai 1918, puis au 3e régiment d'artillerie coloniale (3e RAC) le 25 septembre 1918, et enfin au 1e régiment d'artillerie coloniale (1er RAC) le 6 juin 1919. Il est démobilisé le 2 septembre 1919 et se retire à Le Soulié. En 1921, il se marie à La Salvetat-sur-Agoût et a un fils en 1923. Il est forestier dans l'administration des Eaux-et-Forêts et décède à Saint-Pons-de-Thomières le 5 juin 1972.
Nom du producteur : Gleizes, Henri (1893-1972)
Modalités d’entrée : Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.
CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu : Henri Gleizes gagne le Front de Lorraine en août 1914, où il débarque à Hymont-Mattaincourt (Vosges). Il cantonne ensuite à Mirecourt (Vosges), Bainville-aux-Miroirs, Manonviller (Meurthe-et-Moselle), puis en Moselle, à Moussey, Disslingen, Bisping. Son unité recule alors face aux avancées ennemies à Lunéville (Meurthe-et-Moselle, Lorraine). Fin août-début septembre 1914, la batterie d'artillerie d'Henri Gleizes participe aux combats de Meurthe-et-Moselle dans les secteurs de Gerbéviller, Lunéville, Tomblaine, Minoville, Bernecourt. Début octobre 1914, la batterie est dirigée dans l'Oise, puis sur le Front belge dans les secteur d'Ypres à Dickebush, Kemmel et Poperinghe (Belgique) où elle reste jusqu'en décembre 1914 et y subit de forts bombardements [vues n° 3-14].
En janvier février 1915, Henri Gleizes rentre en France et fait étape dans le Pas-de-Calais, la Somme, l'Oise, puis il stationne dans la Marne notamment à Mourmelon-le-Petit et Cuperly. Il est évacué à l'hôpital Corbineau (Marne), puis à l'hôpital militaire d'Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) en mars 1915. Il est ensuite envoyé en convalescence à Perpignan avant de rejoindre son dépôt (avril octobre 1915). Henri Gleizes rejoint ensuite la 12e batterie à Croix-en-Champagne, Berzieux et Virginy (Marne) (novembre décembre 1915) [vues n° 14-22].
Henri Gleizes stationne ensuite dans l'Oise, notamment à Mesnil-sur-Bulles, puis manœuvre à Croissy-sur-Celle (janvier février 1916). Il avance alors dans le secteur d'Amiens et subit des attaques par gaz asphyxiants à Méharicourt (Somme). Henri Gleizes combat ensuite entre Rosières et Lihons (Somme), Paillard (Picardie), Cappy (Somme) de mars à juin 1916. Puis les troupes françaises attaquent et avancent sur Flaucourt (Somme) où la batterie d'artillerie s'installe sur de nouvelles positions (juillet août 1916). Henri Gleizes est ensuite envoyé dans l'Oise, notamment à Chevincourt, Monceaux, Choqueuse-les-Benards (Oise) de septembre à novembre 1916 [vues n° 22-40].
Puis, il quitte le Front français pour rejoindre le Front d'Orient. Henri Gleizes arrive à Salonique (Grèce) en décembre 1916 et stationne en Macédoine notamment à Sakulevo, Brod et Monastir (janvier 1917 avril 1918). Il est au repos à Salonique et à Escra-di-Legen (Grèce), puis regagne la France (mai juillet 1918) [vues n° 40-50]. Après une permission puis un retour au dépôt à Charenton, il est envoyé au centre d'instruction d'artillerie coloniale de Saint-Médard-sur-Ille (Ille-et-Vilaine, Bretagne) (août octobre 1918). Le 30 octobre 1918, Henri Gleizes rejoint le Front en urgence dans la Marne, à Tauxières. Il avance vers l'est, d'abord en Lorraine, puis en Allemagne, notamment à Eppingen, Dirmstein, Niederkirchen, Rheinzabern, Weisenheim (novembre 1918 juillet 1919). Il est ensuite en sursis à Lorient (Morbihan, Bretagne), puis démobilisé en août 1919 [vues n° 51-59].
SOURCES COMPLÉMENTAIRES :
Informations sur les originaux : L'original appartient à M. Gilles Gleizes.
INDEXATION :
Indexation géographique : Occitanie (France ; région administrative) ; Marne (Grand Est, France ; département) ; Grand Est (France ; région administrative) ; Grèce ; Le Soulié (Hérault, France) ; Hérault (Occitanie, France ; département) ; Saint-Pons-de-Thomières (Hérault, France) ; Vosges (Grand Est, France ; département) ; Meurthe-et-Moselle (Grand Est, France ; département) ; Moselle (Grand Est, France ; département) ; Hauts-de-France (France ; région administrative) ; Pas-de-Calais (Hauts-de-France, France ; département) ; Somme (Hauts-de-France, France ; département) ; Oise (Hauts-de-France, France ; département) ; Pyrénées-Orientales (Occitanie, France ; département) ; Bretagne (France ; région administrative) ; Ille-et-Vilaine (Bretagne, France ; département) ; Morbihan (Bretagne, France ; département) ; Allemagne ; Mirecourt (Vosges, France) ; Moussey (Moselle, France) ; Lunéville (Meurthe-et-Moselle, France) ; Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle, France) ; Bernécourt (Meurthe-et-Moselle, France) ; Mourmelon-le-Petit (Marne, France) ; Cuperly (Marne, France) ; Perpignan (Pyrénées-Orientales, France) ; Croix-en-Champagne (Marne, France) ; Berzieux (Marne, France) ; Virginy (Marne, France) ; Mesnil-sur-Bulles (Oise, France) ; Croissy-sur-Celle (Oise, France) ; Méharicourt (Somme, France) ; Rosières-en-Santerre (Somme, France) ; Lihons (Somme, France) ; Cappy (Somme, France) ; Flaucourt (Somme, France) ; Chevincourt (Oise, France) ; Monceaux (Oise, France) ; Choqueuse-les-Bénards (Oise, France) ; République de Macédoine ; Tauxières-Mutry (Marne, France)
Indexation matière : Guerre 1914-1918