Description physique : 1 cassette vidéo (MiniDV) : 1/4 pouce, couleur, sonore.
Particularité du document : 58min 02s (durée)
CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu : Origine et contexte familial.
Installation à Montpellier en 1935 ; père d'origine turque, fabricant de bonneterie ; mère d'origine grecque, femme au foyer ; une sœur aînée ; (00.01.44) père président de la communauté israélite de Montpellier de 1934 à 1955 ; (00.02.38) famille juive croyante non pratiquante ; (00.03.20) sans appartenance politique particulière mais sympathie pour la gauche ; (00.04.15) les raisons de leur déménagement dans le sud et notamment à Montpellier ; (00.05.50) peu de souvenirs sur les réfugiés juifs allemands et autrichiens arrivés à Montpellier dès 1936.
La drôle de guerre et la vie quotidienne à Montpellier (1939-1941).
(00.06.44) La déclaration de guerre ; crainte de la famille face à la guerre ; suivi des nouvelles au kiosque Bosc ; surprise et tristesse lors de la capitulation de la France ; sans opinion sur les choix politiques de la France ; (00.09.06) achat d'un poste TSF consécutif à l'appel du 18 juin ; (00.09.34) les restrictions alimentaires ; les lois antisémites et son départ pour Lyon à l'École de tissage (1941) ; refus de porter son étoile jaune ; (00.11.33) anecdote sur sa rencontre avec Jean Capel à Lamalou-les-Bains (Hérault) et surtout avec Lydia, la nièce de ce dernier [Jean Capel alias « commandant Barot », né le 22 février 1910 à Toulouse (Haute-Garonne), mort le 28 mai 1944 à La Parade (depuis 1971 commune de Hures-La Parade, Lozère), tué lors d'un combat livré par le maquis Bir Hakeim contre les Allemands et les Arméniens de l'Ost Legion ; agent d'assurances ; militant communiste à Nice (Alpes-Maritimes) ; résistant à Toulouse (Combat, MUR, AS) ; communiste clandestin ; fondateur et chef charismatique du maquis (AS) Bir Hakeim actif dans la Haute-Garonne, les Basses-Pyrénées/Pyrénées-Atlantiques, l'Aveyron, l'Hérault, le Gard, l'Ardèche et la Lozère.].
L'engagement dans la Résistance (1943-1944).
(00.13.03) Sa volonté de fuir la France ; (00.14.15) intégration dans le maquis suite à une proposition de Jean Capel ; (00.15.52) l'invasion de la zone libre et le départ de sa famille pour Langogne (Lozère) dès 1942 ; (00.16.50) la vie quotidienne à Lyon ; l'École de tissage ; conscience de se battre contre les Allemands ; (00.18.00) digression sur une rencontre avec Jean Capel à Toulouse (Haute-Garonne) ; (00.18.50) son premier rôle dans le maquis : ravitailleur ; le vol d'une voiture appartenant à la Gestapo ; le dépouillement avec Jean Capel d'un camp des Chantiers de la jeunesse (00.20.10) ; (00.21.20) les réquisitions faites chez les particuliers ; l'appui des minotiers ; (00.22.34) sentiment galvanisant d'appartenir au maquis et de participer aux opérations de réquisition ; (00.23.40) les faux-papiers fabriqués par une imprimerie à Toulouse ; (00.24.15) maquis situé au hameau de Douch, massif du Caroux ; une trentaine de membres ; (00.25.17) aucune participation au premier combat contre des Allemands le 10 septembre 1943 ; l'arrestation de la mère de Jean Capel et de la sœur de Georges Couci ; (00.26.15) une bonne ambiance au sein du maquis ; (00.27.04) anecdote sur le capitaine de Roquemaurel ; (00.29.00) l'appartenance politique des membres du maquis ; (00.29.35) déplacement du maquis vers Toulouse puis dans les Basses-Pyrénées ; (00.30.56) nomination de Jean Capel comme chef régional à Montpellier ; installation des membres du groupe Uziel, Couci et Capel à Montpellier.
L'arrestation puis l'emprisonnement (1943-1944).
(00.33.20) Les circonstances de l'arrestation avec Couci et une autre amie le 17 décembre 1943 ; (00.34.20) l'intendance de police et les perquisitions à domicile ; interrogé sur leurs faux-papiers ; (00.36.14) une carte du chemin de Moularès retrouvée chez Uziel ; trois armes chez Georges Couci ; un interrogatoire sans violence ; une explication farfelue donnée aux inspecteurs concernant la carte et évocation de l'arrestation de Benech avec la même carte deux mois plus tard ; (00.43.07) onze jours au poste de police ; son refus d'avouer son statut de résistant ; (00.45.30) en détention à la maison d'arrêt de Montpellier ; un panier garni de nourriture apporté tous les jours par une jeune femme soutenant la résistance ; anecdote sur les reproches faits après-guerre par un ancien gardien de la prison ; conditions de détention acceptables ; sans contact avec les autres détenus ; esprit serein à la différence de l'inquiétude affichée des prisonniers espagnols ; (00.50.00) condamnation à six mois de prison à la suite de son procès ; peu inquiet d'être découvert juif ; (00.52.00) son transfert à la centrale d'Eysses juste avant que la Gestapo ne vienne le chercher ; (00.53.57) le traitement dur des prisonniers à la centrale d'Eysses ; (00.54.55) considéré comme un criminel de droit commun ; (00.55.20) description de la prison et de son arrivée avec Couci ; l'importance du courrier de sa sœur ; (00.56.40) anecdote au sujet de sa libération les 27-28 juin 1944.
SOURCES COMPLÉMENTAIRES :
Informations sur les copies : Document numérisé consultable en ligne
Bibliographie : Notice Capel Jean, Raymond, Louis par André Balent. (2019, novembre 2). Le Maitron, dictionnaire biographique. Page consultée le 17:00, juin 10, 2020 à partir de https://maitron.fr/spip.php?article18606
INDEXATION :
Indexation géographique : Castelnau-le-Lez (Hérault, France) ; Montpellier (Hérault, France) ; Lyon (Rhône, France) ; Lamalou-les-Bains (Hérault, France) ; Langogne (Lozère, France) ; Toulouse (Haute-Garonne, France) ; Rosis (Hérault, France)
Indexation matière : Guerre 1939-1945
Indexation personne : Uziel, Albert
Indexation typologie : Document audiovisuel