Louis Nougaret, comptable à la Compagnie des chemins de fer du Midi, est né à Bédarieux le 26 septembre 1891 et décédé le 25 octobre 1977 à Béziers. Il est le fils de Pierre Marc Nougaret, plâtrier, né le 13 octobre 1864 à Bédarieux et décédé le 7 octobre 1928 à Bédarieux, et de Florentine Julie Maria Cantaloup, domestique, née le 3 décembre 1868 à Péret et décédée le 23 janvier 1951 à Béziers. Louis Nougaret est incorporé pour son service militaire au 81e régiment d'infanterie (81e RI) le 8 octobre 1912 et devient caporal le 9 novembre 1913. Le 2 août 1914, à la déclaration de guerre, il est promu sergent-fourrier. Le 30 août 1914, Louis Nougaret est blessé par balle à la poitrine à Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle). Le 5 mars 1915, pour la deuxième fois, il est blessé au bras gauche, par balle, à Beauséjour (Marne). Le 17 mai 1915, il est nommé sergent-major, et le 26 octobre, il est classé dans le service auxiliaire et mis à disposition de la Compagnie des chemins de fer du Midi comme facteur comptable surnuméraire à Béziers. Louis Nougaret épouse le 25 février 1916 à Bédarieux, Marthe Rosa Blanc, sans profession, née le 2 septembre 1891 à Bédarieux et décédée le 31 juillet 1955 à Béziers. Le couple a plusieurs enfants, dont Aimé Jules Nougaret, né le 30 octobre 1918 à Béziers et décédé le 14 décembre 1943 à Toulouse des suites d'une phtisie galopante (tuberculose pulmonaire) contractée en captivité au Stalag 1A.
Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.
En décembre 1914, Louis Nougaret rejoint le Front à Caëstre (Nord, Nord-Pas-de-Calais), cantonne à Steenvoorde, Godewaersvelde (Nord, Nord-Pas-de-Calais), puis passe en Belgique et cantonne à Kristaat à côté d'Ypres (Belgique). Après quelques jours de repos, il regagne les tranchées en janvier 1915.
A noter : illustration satirique et patriotique représentant un Uhlan allemand sur son cheval, poursuivi par un fantassin français en arme [vue n° 14].
L'original appartient à M. Claude Nougaret.