Albert Jean Antoine Bataille est né le 13 avril 1878 au Mas d'En Coste, à Aumelas. Il effectue son service militaire au 122e régiment d'infanterie (122e RI) en 1900-1901. De retour dans ses foyers, il épouse Léa Madeleine Theule le 22 mai 1902 à Aumelas (dont il a quatre enfants : Esther, Elise, Claire et Marcel). En août 1914, il est mobilisé dans le 122e régiment d'infanterie territoriale (122e RIT). Le 9 juin 1917, il est versé à la 19e compagnie du 331e régiment d'infanterie (331e RI), puis le 19 août 1917 à la 55e compagnie du 5e escadron du Train des équipages militaires (5e ETEM). Enfin le 31 juillet 1918, Albert Bataille est affecté à la 70e compagnie du 1er escadron du Train des équipages militaires. Il est démobilisé le 27 janvier 1919. Albert Bataille décède en 1954 à Aumelas des suites d'un accident de bicyclette.
Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.
Albert Bataille est mobilisé en août 1914, quitte Montpellier pour Sanary-sur-Mer (Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur) où il effectue des gardes et participe à des exercices de tir (septembre-octobre 1914) [vue n° 2]. Il rejoint ensuite le Front et cantonne notamment à Boisemont et Saillancourt (Val-d'Oise, Ile-de-France), Chelles, Courtry, au fort de Vaujours, à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne, Ile-de-France), puis à la Poudrerie de Sevran (Seine-Saint-Denis, Ile-de-France) (novembre 1914 juillet 1915] [vues n° 3-5]. Albert Bataille travaille ensuite dans les tranchées, subit des bombardements à Sainte-Menehould, Braux-Sainte-Cohière (Marne), puis cantonne à Récicourt (Meuse) (août 1915). Il est nommé bicycliste de la compagnie dans le secteur d'Avocourt au Rendez-vous de Chasse, dans les tranchées de Boqueteau-Bassene, puis au repos à Brabant-en-Argonne (Meuse, Lorraine) (août décembre 1915) [vues n° 6-7]. Il est en premières lignes notamment à Avocourt (Meuse), Parois (Clermont-en-Argonne, Meuse), et à Sainte-Menehould (Marne), puis devient ordonnance du capitaine (janvier-juillet 1916) [vues n° 8-9]. Le 122e régiment d'infanterie (122e RI) fait ensuite plusieurs étapes notamment à Nettancourt, Mailly-le-Camp, Troyes, Châlons-sur-Marne, Reims (août 1916 janvier 1917), puis rejoint les premières lignes dans l'Aisne, cantonne à Roucy, Pontavert et Montigny (Aisne). La compagnie d'Albert Bataille réalise des travaux au bois Clauzade, puis au camp de Bourgogne (février mai 1917) [vues n° 10-13]. Albert Bataille suit ensuite une instruction de fusil-mitrailleur, rejoint le 331e régiment d'infanterie (331e RI), puis travaille dans les tranchées à Ville-aux-Bois (Aisne) (juin-juillet 1917) [vues n° 14-15]. Il est ensuite versé au 5e escadron à la 55e compagnie du train (55e ETEM), s'occupe du ravitaillement de l'ambulance 4/5, notamment dans l'Oise, la Marne, le Territoire de Belfort et en Seine-et-Marne (août 1917 septembre 1918) [vues n° 14-15]. En janvier 1919, Albert Bataille est démobilisé.
A noter : mention d'échanges de messages dans les tranchées entre Allemands et Français par l'intermédiaire d'un chat [vues n° 7-8].
L'original appartient à Mme Arlette Malafosse.