Maximilien Louis Desisles, tapissier décorateur (ancien élève de l'école Boulle), naît à Paris - XIVe (Ile-de-France) le 15 août 1879, fils d'Octave Desisles, carrossier, et d'Adrienne Nicolas, blanchisseuse. Conscrit de la classe 1899, il est inscrit sous le matricule n° 4084 au recrutement de Paris (3e bureau). Maximilien Desisles épouse Célinie Godecaux (1880-1975) le 24 octobre 1903 à Paris. Ensemble ils ont trois enfants, Renée (née le 27 septembre 1905 et décédée le 18 octobre 1905), Suzanne (née le 1er octobre 1908) et Geneviève (née le 25 août 1921). En mars 1915, il est infirmier de salle à l'hôpital temporaire n° 60 bis de Cannes (Alpes Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur), il dépend alors du 48e régiment d'infanterie territoriale (48e RIT). En août 1917, Maximilien Desisles est caporal infirmier au 140e régiment d'infanterie territoriale (140e RIT), puis, en août 1918, il dépend du 248e régiment d'infanterie (248e RI). En janvier 1919, cité à l'ordre de la brigade, il appartient alors à la 20e section d'infirmiers militaires (20e SIM). Maximilien Desisles est décoré de la médaille de Verdun, de la médaille de la Victoire avec étoile en 1920, de la médaille militaire en 1966, de la croix de guerre avec étoile de bronze et de la croix du combattant. Maximilien Desisles décède le 5 janvier 1975 à Chazey-sur-Ain (Ain, Rhône-Alpes).
Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.
- Autorisation de porter à titre provisoire le ruban de la Médaille de la Victoire (janvier 1920). [vues n° 1-2]
- Médaille de Verdun (1930). [vue n° 3]
- Citation à l'ordre de la brigade n° 58 (janvier 1919, copie conforme du 20 avril 1964). [vue n° 4]
L'original appartient à M. Jean-Marie Brossier.