Espace personnel

Archives et inventaires en ligne

Notice descriptive

Archives communales déposées de Tressan (313 EDT)

  • Répertoire méthodique détaillé de la sous-série 313 EDT
  • Complété par Anne Sutter, attachée de conservation du patrimoine, travail coordonné par Céline Dehondt, chargée d'études documentaires principale, sous la direction de Fanny Reboul, conservatrice du patrimoine.
  • Archives départementales de l'Hérault
  • Montpellier - 2018-2020
  • Contexte
  • Nom du producteur
    Communauté de Tressan, paroisse Saint Geniès, commune de Tressan.
  • Présentation du producteur

    Dès l'Antiquité, Tressan est une place forte militaire occupée par les Romains. Au XIIème siècle, le village fait partie des biens des Guillaume (Guilhem), seigneurs de Montpellier, et la présence d'un castrum est mentionnée dans les écrits de l'époque. Au Moyen-Age, le village fortifié se développe autour de son château. A partir du XVème siècle, le château est la propriété de la famille de la Vergne. Louis Elisabeth de la Vergne comte de Tressan (1705-1783), l'un de ses membres les plus illustres, est diplomate, militaire, grand-maître de la cour de Stanislas à Nancy, physicien membre de l'académie des sciences (1749) et écrivain membre de l'Académie Française (1780). La commune de Tressan est devenue propriétaire du château en 2014. Ce dernier est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 2015.

    Rattaché à l'arrondissement de Lodève et au canton de Gignac, le village, perché sur une colline, a développé une activité viticole importante. Il jouit également de sa proximité avec les sites touristiques de Saint-Guilhem-le-Désert et du Pont du diable.

  • Historique de la conservation

    L'ensemble des archives anciennes de Tressan (antérieures à 1790) et les archives modernes jusqu'en 1920 ont été déposés aux Archives départementales de l'Hérault. Les archives modernes postérieures à cette date et les archives contemporaines (postérieures à 1982) sont conservées en commune.

  • Modalités d’entrées

    Dépôt de la commune en date du 3 juillet 2017 (entrée n°6522).

  • Contenu et structure
  • Présentation du contenu

    Le fonds ancien déposé comprend un plan géométrique du village et du terroir de Tressan datant de 1770, deux compoix et un atlas de compoix datant du XVIIIème siècle, ainsi que les actes paroissiaux depuis 1606.

    Le fond moderne, postérieur à 1789, couvre l'ensemble des domaines d'intervention de la commune. Il comprend notamment des délibérations communales couvrant la période 1838-1922, les registres d'état civil jusqu'en 1892 et les délibérations du bureau de bienfaisance (1876-1931). On notera également la présence de pièces relatives à la construction du canal de Gignac entre 1890 et 1899, sous la cote 313 EDT 116.

  • Accroissement

    Fonds ouvert.

  • Mode de classement

    Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.

  • Conditions d’accès et d’utilisation
  • Modalités d’accès

    Selon les lois et règlements en vigueur.

  • Sources complémentaires
  • Sources complémentaires aux archives de l’Hérault

    Séries d'archives concernant l'Ancien Régime (Avant 1789)

    L'Ancien Régime n'ignore pas les documents statistiques et l'on peut consulter, dans la série C (Administration de la Province de Languedoc) les enquêtes qui présentent souvent un aspect descriptif. La série C réunit les archives des administrations provinciales (intendance, subdélégations, etc.) qui ont régulièrement donné ordre de dresser des tableaux économiques, sociaux et administratifs de la province de Languedoc.

    La série G (archives du clergé séculier) peut apporter d'utiles renseignements sur la vie de la paroisse notamment par le biais des visites pastorales (les procès-verbaux de l'inspection d'une paroisse par l'évêque ou un archiprêtre renseignent sur l'état des lieux et les objets du culte, mais aussi sur le nombre d'habitants des communautés et la situation générale).

    Il est aussi possible d'obtenir une estimation de la population d'un village ou d'une ville à partir des registres paroissiaux (collection du greffe conservée en sous-série 3 E). Ceux-ci permettent d'étudier de nombreux aspects de la vie : noms de famille, choix des prénoms, domiciles, professions, instruction, choix des parrains et marraines...

    Enfin, la justice locale et seigneuriale peut être abordée par la série B qui conserve, entre autres documents, les archives des justices ordinaires (sous-série 10 BP).

     

    Séries d'archives concernant la période révolutionnaire (1790-1800)

    Une étude portant sur la période révolutionnaire implique la consultation de la série L notamment celles des municipalités de canton, des comités de surveillance et des sociétés populaires.

    En sous-série 1 Q (Domaines nationaux), on pourra identifier les acquéreurs des biens nationaux et on trouvera des listes d'émigrés, de prêtres déportés, de condamnés et de détenus.

     

    Séries d'archives concernant la période moderne (1800-1940)

    Pour cette période, il est essentiel de dépouiller les dossiers issus des bureaux exerçant la tutelle préfectorale sur les communes, classés en série O (Administration et comptabilité communale, 1800-1940).

    La sous-série 1 O rassemble la comptabilité communale, la sous-série 2 O les travaux de construction et d'entretien sur les équipements communaux (mairie, école, église et presbytère, halles, etc.) et les acquisitions/aliénations des biens communaux, le bornage ; ces dossiers sont pourvus de pièces techniques et de nombreux plans ; ils peuvent compléter les éventuelles lacunes des fonds communaux.

    En 3 O, on trouvera des renseignements sur les chemins vicinaux et la voirie urbaine.

    En 4 O, on peut retrouver l'origine de certains biens donnés ou légués à la commune, à la paroisse, aux établissements hospitaliers et de bienfaisance, aux établissements culturels (musées).

    Pour la délimitation géographique, l'érection, la fusion de communes, il faut se reporter à la sous-série 1 M (administration générale) que l'on complétera avec la sous-série 3 P (cadastre) pour l'évolution de la propriété foncière communale (notamment sa répartition, la nature des cultures, les moulins, les maisons).

    Pour l'étude de la population, les sous-séries 3 E (État civil) et 6 M (Recensement de population) sont incontournables. La sous-série 6 M est essentielle pour le chercheur en histoire locale puisqu'elle regroupe les recensements de population, les statistiques démographiques, les mouvements de population, les archives relatives à l'émigration, l'immigration et aux naturalisations.

    La sous-série 1 R (Recrutement de l'armée) contient des listes d'appel des classes et les registres matricules militaires.

    L'histoire politique d'une commune peut être abordée par la sous-série 3 M : on trouvera notamment les dossiers des élections municipales.

    La série S Travaux publics constitue également une source essentielle en ce qui concerne les ponts, la navigation intérieure, les travaux hydrauliques ou bien les carrières et mines.

    Les archives relatives aux établissements scolaires sont quant à elle conservées en série T. On trouvera aussi dans cette série les inspections et les récolements des archives communales ainsi que les monuments historiques et les affaires culturelles.

    Enfin, les séries V (Cultes) et X (Assistance et prévoyance sociale) regroupent les fonds des conseils de fabrique et des bureaux de bienfaisance.

     

    Série W concernant l'époque contemporaine (depuis 1940)

    Les fonds d'archives des administrations qui ont versé leurs documents postérieurs à 1940 peuvent éclairer l'histoire de la commune au regard de leurs domaines d'activités respectifs.

     

    Iconographie

    Les documents figurés comprennent tout aussi bien des cartes et plans, des gravures et dessins anciens, des reproductions photographiques, des collections de cartes postales.

     

    Archives privées

    Les archives personnelles, familiales et seigneuriales sont regroupées dans les séries J et E. Les archives d'érudits locaux qui permettent d'éclairer l'histoire de la commune, sont regroupées dans la série F.

     

    Archives notariales

    Les Archives départementales conservent également les archives des études notariales. Conservés en sous-série 2 E, ces documents fournissent de précieuses informations sur la vie des habitants. On retrouve également parfois dans ces fonds des archives communales telles que des compoix ou des délibérations consulaires.

     

    Bibliothèque des archives

    Les Archives départementales peuvent également conserver des bulletins paroissiaux et des bulletins municipaux de la commune.

     

  • Bibliographie

    JAUDON Bruno. Tressan jusqu'en 1914 : la naissance d'un village viticole en Languedoc.- Tressan : Association Au fil de l'histoire, 2004. - 214 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 3448)

    JAUDON Bruno. Tressan de 1770 à 1826 : le demi-siècle du changement agricole. In : Etudes héraultaises 1997-1998, n° 28-29 ; pp. 89-96 (disponible sur le site des Etudes héraultaises : http://www.etudesheraultaises.fr/wp-content/uploads/1997-1998-11-tressan-de-1770-a-1826-le-demi-siecle-du-changement-agricole.pdf)

    JAUDON Bruno. Le vignoble de Tressan et ses mécanismes de conquête de 1780 à 1870. Montpellier : Université Paul Valéry, 2003 (Vignobles du Sud) (Réseau des médiathèques Montpellier Méditerranée Métropole)

    JAUDON Bruno. La crosse de l'évêque et la chaîne de l'arpenteur : Tressan autour de 1600. In : Liame 2003, n° 11 ; pp. 19-62 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 2555)

Pour aller plus loin

Le formulaire de recherche :