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Archives et inventaires en ligne

Notice descriptive

Archives communales de Saint-Félix-de-Lodez (254 EDT).

  • Répertoire numérique détaillé de la sous-série 254 EDT
  • par Françoise Mazars, archiviste. Complété par Anne Sutter (2021), attachée de conservation du patrimoine ; travail coordoné par Céline Dehondt, chargée d'études documentaires principale, sous la direction de Fanny Reboul, conservatrice du patrimoine.
  • Archives départementales de l'Hérault
  • Montpellier - 2015-2021
  • Contexte
  • Nom du producteur
    Communauté de Saint-Félix-de-Lodez, paroisse Saint-Julien-de-Brioude, commune de Saint-Félix-de-Lodez.
  • Présentation du producteur

    La commune de Saint-Félix est située dans la plaine de Lodève. Elle est également connue sous le nom de Saint-Félix de la plaine et prend le nom de Saint-Félix-de-Lodez pour se distinguer de Saint-Félix-de-l'Héras ou Saint-Félix de la montagne. Lodez est un dérivé de Lodève ou Lodéves en occitan, terme mentionné dans le cartulaire de l'église de Lodève en 1484. Ce dernier précise qu'il existe une chapelle ou église Saint-Félix dans la plaine du Lodévois.

     

    Les premières mentions archivistiques remontent au IXème siècle (Cartulaire de l'abbaye de Gellone, cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault paru en 1865). L'église Saint-Félix y est mentionnée en 806 lors d'une donation du comte de Guilhem à l'abbaye de Gellone : Margarancia, cum eclesia Sancti-Felicis. L'église est située sur le territoire de Saint-Guiraud, mais ne dépend pas de la seigneurie de Saint-Guiraud. La communauté de Saint-Félix est quant à elle citée dans le Cartulaire de Gellone en 1072. Il y est précisé que Saint-Félix-de-Lodez occupe tout ou partie du territoire de deux anciennes communautés : la Villa Magaranciae dont l'église s'appelle Saint-Félix et la Villa Aviciatis dont l'église a pour nom Saint-Julien. Margaussas est un nom dérivé du gaulois Marga qui signifie "l'argile". Le Cartulaire de Gellone datant de 1072 mentionne également la présence d'un moulin sur l'Armoux et d'un chemin important entre les Rabieux et Saint-André, lequel sera doté d'un péage au début du XIIIe siècle. La paroisse est placée sous le vocable de Saint-Julien de Brioude. Le saint-patron Saint-Julien de Brioude est issu de l'église de Saint-Julien d'Avizas. La villa Aviciatis est un site romain d'importance : de nombreuses poteries ont été retrouvées lors de fouilles. Saint-Julien d'Avizas devient un ténement de Saint-Félix-de-Lodez. L'acte de donation du comte de Guilhem à l'abbaye de Gellone mentionne également un alleu et une manse sur la paroisse de Saint-Julien d'Avizas, où se situe l'église Saint-Félix.

     

    Un temps rattachée au domaine du seigneur de Clermont, Saint-Félix-de-Lodez en sort au XIIIe siècle. Elle est alors rattachée aux diocèses religieux et civil de Lodève. Elle dépend de la sénéchaussée de Béziers et de la subdélégation de l'Intendance de Lodève.

     

    A la Révolution, la commune prend brièvement le nom de Lodès et les citoyens de la commune se réunissent au sein d'une société révolutionnaire baptisée « société populaire des sans-culottes ». La commune est rattachée au canton de Saint-André-de-Sangonis, puis au canton de Clermont-l'Hérault lorsque celui de Saint-André est supprimé par l'arrêté consulaire en date du 3 brumaire an X (1801). Au XIXe siècle, l'activité économique est principalement agricole et plus particulièrement viticole, la plaine du Lodévois étant une terre fertile.

  • Historique de la conservation

    L'ensemble des archives anciennes (antérieures à 1790) et modernes jusqu'en 1921 est conservé en dépôt aux Archives départementales de l'Hérault. Les archives postérieures à cette date sont conservées en commune.

  • Modalités d’entrées

    Dépôt de la commune de Saint-Félix-de-Lodez en date du 7 juin 1923, compété le 15 octobre 2021 (entrée n° 7271).

  • Contenu et structure
  • Présentation du contenu

    Le fonds déposé comprend des délibérations consulaires et communales couvrant les périodes 1603-1631 et 1734-1914 (certaines années lacunaires), ainsi que deux compoix datant du XVIIème siècle. Il contient également les registres paroissiaux et d'état civil entre 1616 et 1902.

  • Accroissement

    Fonds ouvert.

  • Mode de classement

    Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.

  • Conditions d’accès et d’utilisation
  • Modalités d’accès

    Selon les lois et règlements en vigueur.

  • Sources complémentaires
  • Sources complémentaires aux archives de l’Hérault

    Séries d'archives concernant l'Ancien Régime (Avant 1789)

    L'Ancien Régime n'ignore pas les documents statistiques et l'on peut consulter, dans la série C (Administration de la Province de Languedoc) les enquêtes qui présentent souvent un aspect descriptif. La série C réunit les archives des administrations provinciales (intendance, subdélégations, etc.) qui ont régulièrement donné ordre de dresser des tableaux économiques, sociaux et administratifs de la province de Languedoc.

    La série G (archives du clergé séculier) peut apporter d'utiles renseignements sur la vie de la paroisse notamment par le biais des visites pastorales (les procès-verbaux de l'inspection d'une paroisse par l'évêque ou un archiprêtre renseignent sur l'état des lieux et les objets du culte, mais aussi sur le nombre d'habitants des communautés et la situation générale).

    Il est aussi possible d'obtenir une estimation de la population d'un village ou d'une ville à partir des registres paroissiaux (collection du greffe conservée en sous-série 3 E). Ceux-ci permettent d'étudier de nombreux aspects de la vie : noms de famille, choix des prénoms, domiciles, professions, instruction, choix des parrains et marraines...

    Enfin, la justice locale et seigneuriale peut être abordée par la série B qui conserve, entre autres documents, les archives des justices ordinaires (sous-série 10 BP).

     

    Séries d'archives concernant la période révolutionnaire (1790-1800)

    Une étude portant sur la période révolutionnaire implique la consultation de la série L notamment celles des municipalités de canton, des comités de surveillance et des sociétés populaires.

    En sous-série 1 Q (Domaines nationaux), on pourra identifier les acquéreurs des biens nationaux et on trouvera des listes d'émigrés, de prêtres déportés, de condamnés et de détenus.

     

    Séries d'archives concernant la période moderne (1800-1940)

    Pour cette période, il est essentiel de dépouiller les dossiers issus des bureaux exerçant la tutelle préfectorale sur les communes, classés en série O (Administration et comptabilité communale, 1800-1940).

    La sous-série 1 O rassemble la comptabilité communale, la sous-série 2 O les travaux de construction et d'entretien sur les équipements communaux (mairie, école, église et presbytère, halles, etc.) et les acquisitions/aliénations des biens communaux, le bornage ; ces dossiers sont pourvus de pièces techniques et de nombreux plans ; ils peuvent compléter les éventuelles lacunes des fonds communaux.

    En 3 O on trouvera des renseignements sur les chemins vicinaux et la voirie urbaine.

    En 4 O, on peut retrouver l'origine de certains biens donnés ou légués à la commune, à la paroisse, aux établissements hospitaliers et de bienfaisance, aux établissements culturels (musées).

    Pour la délimitation géographique, l'érection, la fusion de communes, il faut se reporter à la sous-série 1 M (administration générale) que l'on complétera avec la sous-série 3 P (cadastre) pour l'évolution de la propriété foncière communale (notamment sa répartition, la nature des cultures, les moulins, les maisons).

    Pour l'étude de la population, les sous-séries 3 E (Etat civil) et 6 M (Recensement de population) sont incontournables. La sous-série 6 M est essentielle pour le chercheur en histoire locale puisqu'elle regroupe les recensements de population, les statistiques démographiques, les mouvements de population, les archives relatives à l'émigration, l'immigration et aux naturalisations.

    La sous-série 1 R (Recrutement de l'armée) contient des listes d'appel des classes et les registres matricules militaires.

    L'histoire politique d'une commune peut être abordée par la sous-série 3 M : on trouvera notamment les dossiers des élections municipales.

    La série S Travaux publics constitue également une source essentielle en ce qui concerne les ponts, la navigation intérieure, les travaux hydrauliques ou bien les carrières et mines.

    Les archives relatives aux établissements scolaires sont quant à elle conservées en série T. On trouvera aussi dans cette série les inspections et les récolements des archives communales ainsi que les monuments historiques et les affaires culturelles.

    Enfin, les séries V (Cultes) et X (Assistance et prévoyance sociale) regroupent les fonds des conseils de fabrique et des bureaux de bienfaisance.

     

    Série W concernant l'époque contemporaine (depuis 1940)

    Les fonds d'archives des administrations qui ont versé leurs documents postérieurs à 1940 peuvent éclairer l'histoire de la commune au regard de leurs domaines d'activités respectifs.

     

    Iconographie

    Les documents figurés comprennent tout aussi bien des cartes et plans, des gravures et dessins anciens, des reproductions photographiques, des collections de cartes postales.

     

    Archives privées

    Les archives personnelles, familiales et seigneuriales sont regroupées dans les séries J et E. Les archives d'érudits locaux qui permettent d'éclairer l'histoire de la commune, sont regroupées dans la série F.

     

    Archives notariales

    Les Archives départementales conservent également les archives des études notariales. Conservés en sous-série 2 E, ces documents fournissent de précieuses informations sur la vie des habitants. On retrouve également parfois dans ces fonds des archives communales telles que des compoix ou des délibérations consulaires.

     

    Bibliothèque des archives

    Les Archives départementales peuvent également conserver des bulletins paroissiaux et des bulletins municipaux de la commune.

  • Documents séparés

    Sous-série 30 J. Archives concernant les communes de l'Hérault : 30 J 254/1

     

  • Bibliographie

    BELOT Jacques. Saint-Félix-de-Lodez. Recherches nées de la découverte d'une deuxième stèle dans le village. In : Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais 1989-1990, n° 53-54-55 ; pp. 67-75 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 150/2)

     

    GARCIA Véronique. Saint Félix de Lodez : étude d'une fibule en bronze à charnière. In : Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais 1984, n° 31 ; pp. 8-10 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 150/2)

     

    MANIVIERE Guy. Saint-Félix en France : un itinéraire au coeur de la France profonde : [portraits historiques et géographiques des 21 communes françaises portant ce nom].- Saint-Félix : [s.n.], 1993.- 130 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté ARC 383)

     

    TAURAND Paul. Saint-Félix-de-Lodez : Héritage de deux villae. In : Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais Fascicules N° 167-168-169, 2eme semestre 2011 ; pp. 72-77 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 150/4)

     

    THIBERT Jacques. Saint-Félix de Lodez : autour des biens nationaux. In : Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais 2001, n° 101-102-103 ; pp. 57-62 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 150/3)

     

Pour aller plus loin

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