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Archives et inventaires en ligne

Notice descriptive

Archives communales de Sauvian (298 EDT).

  • Répertoire numérique détaillé de la sous-série 298 EDT
  • par Françoise Mazars, archiviste. Complété par Hélène Martin, attachée de conservation du patrimoine et par Anne Sutter (2021), attachée de conservation du patrimoine ; travail coordonné par Céline Dehondt, chargée d'études documentaires principale, sous la direction de Fanny Reboul, conservatrice du patrimoine.
  • Archives Départementales de l'Hérault
  • Montpellier - 2014-2021
  • Contexte
  • Nom du producteur
    Communauté de Sauvian, paroisse Saint-Corneille et Saint-Cyprien, commune de Sauvian.
  • Présentation du producteur

    La commune de Sauvian est située dans la plaine du Biterrois, à proximité de l'embouchure du fleuve Orb dans la mer Méditerranée. La commune est située sur un ancien site gallo-romain ; son nom provient du latin Salvius, du nom de famille Salvius. Une borne milliaire installée à Sauvian en l'an 44 par l'empereur Claude, est l'un des nombreux vestiges gallo-romains retrouvés à Sauvian. Elle indiquait le chemin aux voyageurs venant de Rome. Elle est découverte par un viticulteur en 1820, lequel restaure l'inscription latine, monte la borne sur socle, y scelle une croix en fer et installe l'ensemble sur le chemin du Thou, à l'intersection de quatre voies.

     

    Les premières mentions archivistiques de Sauvian remontent au XIe siècle (Castrum seu Castellum de Salviano en 1070, cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault paru en 1865). Au Moyen Age, la ville se dote de remparts et de portes dont celle de l'horloge datant du XIIe siècle. Un château féodal est érigé au XIIIe siècle puis remanié au XVIIe siècle. L'église Saint-Corneille et Saint-Cyprien, de style gothique, est construite au XIVe siècle, sur l'emplacement d'une ancienne église paroissiale datant du Ve siècle, reconstruite quelques siècles plus tard et citée sous le nom d'Ecclesia S. Cypriani de Salviano dans le cartulaire de l'abbaye d'Aniane en 1106 et en 1190. Elle est également mentionnée dans le même cartulaire sous le nom de Capella S. Cipriani S. Michaelis et S. Johannis in eccl parroch Salviano en 1190 et de S. Cornelius et Ciprianus cum castro de Salviano en 1146. Remaniée au XIXe siècle, elle se distingue par l'absence de chevet, par sa tour carrée et son toit en tuiles rouges. Sous l'Ancien Régime la communauté de Sauvian est aussi identifiée sous la variante Savian. Elle est rattachée au diocèse de Béziers. En 1761, le château d'Epagnac fait partie de ses dépendances.

     

    La commune est dotée d'un conseil municipal depuis 1790. La vie politique locale reste relativement stable et s'organise autour de maires d'abord nommés puis élus. Des chantiers concernant les bâtiments communaux, l'adduction d'eau et l'assainissement sont engagés à la fin du siècle et la modernisation des équipements du village se prolongent tout au long du XXe siècle comme dans toutes les communes de France. Une ligne de tramway reliant Béziers à la mer, en service entre 1901 et 1948, passe par Sauvian. Jusqu'au milieu du XXe siècle, l'activité économique est centrée sur la viticulture. A partir des années 1980, l'installation massive de nouveaux habitants entraîne le développement de nouvelles zones d'activités, essentiellement dans le secteur tertiaire.

     

  • Historique de la conservation

    Le fonds ancien de la commune, antérieur à 1790, est conservé en dépôt aux Archives départementales de l'Hérault. Les archives modernes (1790-1982) et les archives contemporaines (postérieures à 1982) sont conservées en commune et ont fait l'objet d'un classement par la Mission Archives 34 du Centre de gestion de l'Hérault en 2012.

  • Modalités d’entrées

    Dépôt de la commune de Sauvian complété le 4 décembre 2021 (entrée n°7321).

  • Contenu et structure
  • Présentation du contenu

    Le fonds ancien déposé comprend principalement une collection de registres de délibérations consulaires depuis 1682 (années 1692-1700 et 1711-1723 lacunaires) et de registres paroissiaux couvrant la période 1688-1792, ainsi que des compoix datant du XVIème au XVIIIème siècle, dont deux atlas.

  • Accroissement

    Fonds ouvert.

  • Mode de classement

    Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.

  • Conditions d’accès et d’utilisation
  • Modalités d’accès

    Selon les lois et règlements en vigueur.

  • Sources complémentaires
  • Sources complémentaires aux archives de l’Hérault

    Séries d'archives concernant l'Ancien Régime (Avant 1789)

    L'Ancien Régime n'ignore pas les documents statistiques et l'on peut consulter, dans la série C (Administration de la Province de Languedoc) les enquêtes qui présentent souvent un aspect descriptif. La série C réunit les archives des administrations provinciales (intendance, subdélégations, etc.) qui ont régulièrement donné ordre de dresser des tableaux économiques, sociaux et administratifs de la province de Languedoc.

    La série G (archives du clergé séculier) peut apporter d'utiles renseignements sur la vie de la paroisse notamment par le biais des visites pastorales (les procès-verbaux de l'inspection d'une paroisse par l'évêque ou un archiprêtre renseignent sur l'état des lieux et les objets du culte, mais aussi sur le nombre d'habitants des communautés et la situation générale).

    Il est aussi possible d'obtenir une estimation de la population d'un village ou d'une ville à partir des registres paroissiaux (collection du greffe conservée en sous-série 3 E). Ceux-ci permettent d'étudier de nombreux aspects de la vie : noms de famille, choix des prénoms, domiciles, professions, instruction, choix des parrains et marraines...

    Enfin, la justice locale et seigneuriale peut être abordée par la série B qui conserve, entre autres documents, les archives des justices ordinaires (sous-série 10 BP).

     

    Séries d'archives concernant la période révolutionnaire (1790-1800)

    Une étude portant sur la période révolutionnaire implique la consultation de la série L notamment celles des municipalités de canton, des comités de surveillance et des sociétés populaires.

    En sous-série 1 Q (Domaines nationaux), on pourra identifier les acquéreurs des biens nationaux et on trouvera des listes d'émigrés, de prêtres déportés, de condamnés et de détenus.

     

    Séries d'archives concernant la période moderne (1800-1940)

    Pour cette période, il est essentiel de dépouiller les dossiers issus des bureaux exerçant la tutelle préfectorale sur les communes, classés en série O (Administration et comptabilité communale, 1800-1940).

    La sous-série 1 O rassemble la comptabilité communale, la sous-série 2 O les travaux de construction et d'entretien sur les équipements communaux (mairie, école, église et presbytère, halles, etc.) et les acquisitions/aliénations des biens communaux, le bornage ; ces dossiers sont pourvus de pièces techniques et de nombreux plans ; ils peuvent compléter les éventuelles lacunes des fonds communaux.

    En 3 O on trouvera des renseignements sur les chemins vicinaux et la voirie urbaine.

    En 4 O, on peut retrouver l'origine de certains biens donnés ou légués à la commune, à la paroisse, aux établissements hospitaliers et de bienfaisance, aux établissements culturels (musées).

    Pour la délimitation géographique, l'érection, la fusion de communes, il faut se reporter à la sous-série 1 M (administration générale) que l'on complétera avec la sous-série 3 P (cadastre) pour l'évolution de la propriété foncière communale (notamment sa répartition, la nature des cultures, les moulins, les maisons).

    Pour l'étude de la population, les sous-séries 3 E (Etat civil) et 6 M (Recensement de population) sont incontournables. La sous-série 6 M est essentielle pour le chercheur en histoire locale puisqu'elle regroupe les recensements de population, les statistiques démographiques, les mouvements de population, les archives relatives à l'émigration, l'immigration et aux naturalisations.

    La sous-série 1 R (Recrutement de l'armée) contient des listes d'appel des classes et les registres matricules militaires.

    L'histoire politique d'une commune peut être abordée par la sous-série 3 M : on trouvera notamment les dossiers des élections municipales.

    La série S Travaux publics constitue également une source essentielle en ce qui concerne les ponts, la navigation intérieure, les travaux hydrauliques ou bien les carrières et mines.

    Les archives relatives aux établissements scolaires sont quant à elle conservées en série T. On trouvera aussi dans cette série les inspections et les récolements des archives communales ainsi que les monuments historiques et les affaires culturelles.

    Enfin, les séries V (Cultes) et X (Assistance et prévoyance sociale) regroupent les fonds des conseils de fabrique et des bureaux de bienfaisance.

     

    Série W concernant l'époque contemporaine (depuis 1940)

    Les fonds d'archives des administrations qui ont versé leurs documents postérieurs à 1940 peuvent éclairer l'histoire de la commune au regard de leurs domaines d'activités respectifs.

     

    Iconographie

    Les documents figurés comprennent tout aussi bien des cartes et plans, des gravures et dessins anciens, des reproductions photographiques, des collections de cartes postales.

     

    Archives privées

    Les archives personnelles, familiales et seigneuriales sont regroupées dans les séries J et E. Les archives d'érudits locaux qui permettent d'éclairer l'histoire de la commune, sont regroupées dans la série F.

     

    Archives notariales

    Les Archives départementales conservent également les archives des études notariales. Conservés en sous-série 2 E, ces documents fournissent de précieuses informations sur la vie des habitants. On retrouve également parfois dans ces fonds des archives communales telles que des compoix ou des délibérations consulaires.

     

    Bibliothèque des archives

    Les Archives départementales peuvent également conserver des bulletins paroissiaux et des bulletins municipaux de la commune.

     

     

  • Documents séparés

    Sous-série 30 J. Archives concernant les communes de l'Hérault : 30 J 298/1-2

  • Bibliographie

    LAPEYRE Claude. La nécropole de Casse-Diable (commune de Sauvian Hérault). In : Bulletin de la Société d'étude des sciences naturelles de Béziers 1979, tome VII ; pp. 46-52 (Réseau des médiathèques Montpellier Méditerranée Métropole)

    LAPEYRE Claude. Matériel de la nécropole protohistorique de la méjarié à Sauvian, Hérault. In : Revue archéologique de Narbonnaise 1980, tome XIII ; pp. 197-210 PAR 1336/5)

    LAPEYRE Claude. Le Verbeilhou, nouvel apport à la connaissance du 1er âge du fer à Sauvian (Hérault). In : Bulletin de la Société d'étude des sciences naturelles de Béziers 1982-1983, pp. 61-67 (Réseau des médiathèques Montpellier Méditerranée Métropole)

    MISSION ARCHIVES CDG 34. Répertoire numérique détaillé des archives communales de Sauvian. - Montpellier : Mission Archives CDG 34, 2013.- 122 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BRA 10660)

Pour aller plus loin

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