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Notice descriptive

3 AV 1 - 3 AV 903 Vidéothèque du Groupe audiovisuel du Biterrois (GAB) (1977-2004) 1977-2004

  • Répertoire numérique détaillé de la sous-série 3 AV
  • par Kristell Aubry et Yann Lhenry ; sous la direction de Vivienne Miguet. Mis à jour et complété par Ségolène Gosselin, stagiaire et Muriel Paquelet-Bouchami, attachée principale de conservation du patrimoine ; sous la direction de Annie Parmentier, conservatrice en chef du patrimoine.
  • Archives départementales de l'Hérault
  • Montpellier - 2011
  • Contexte
  • Nom du producteur
    GAB (Groupe audiovisuel du Biterrois) 
  • Présentation du producteur

    Le Groupe audiovisuel du Biterrois (GAB) est une association fondée à Béziers en 1977 par des animateurs socio-culturels du département de l'Hérault, dans le but de développer l'éducation à l'image dans le secteur de la communication audiovisuelle. Les objectifs définis dans les statuts de 1977 visent à  « soutenir, aider l'action des animateurs bénévoles et professionnels du Biterrois en ce qui concerne l'audiovisuel. [L'association] se propose notamment de favoriser la réflexion sur les outils, l'image, l'audiovisuel et leurs implications dans les actions de formation et d'animation ».

    Le média exploité dans les premières années a d'abord été la photographie par le biais de formations aux techniques de prises de vues jusqu'à la réalisation d'expositions, abandonnée rapidement pour la vidéo.

    Se plaçant au service de la citoyenneté et de la démocratie participative, le GAB n'a pas pour priorité de réaliser ni de produire lui-même. Il contribue et participe à la création de nombreux reportages commandés par les partenaires associatifs et publics présents sur le Biterrois. Il forme donc ces partenaires et prête du matériel pour des réalisations audiovisuelles par les structures associatives, sociales et éducatives. L'association met ses moyens et ses compétences techniques à disposition des acteurs locaux bénévoles et professionnels de la vie culturelle, sociale, économique et politique du Biterrois. Par ses actions, elle cherche à favoriser la réflexion sur les possibilités de l'audiovisuel en tant que media.

    Cette dimension volontairement amatrice et expérimentale caractérise la forme de la plupart des réalisations, dont la diffusion était limitée le plus souvent au cercle des personnes commanditaires. Elle participe d'une volonté d'appropriation des nouvelles techniques de communication par et pour les citoyens. Le GAB se veut être un outil démocratique et d'éducation populaire au service des habitants.

    Parallèlement, et dans une moindre mesure, le GAB cherche à rendre compte de l'actualité plus événementielle du Biterrois, dans ses dimensions politique (couverture des campagnes électorales), culturelle (captations de spectacles, feria, etc.), économique (salons, foires), sociale (inauguration de structures à caractère social) et éducative (inauguration d'écoles par exemple). A signaler aussi la création en 1987 ou 1988 de Canal Riquet, le « magazine audiovisuel du Biterrois », qui ne comptera que quelques numéros.

    L'association est présidée successivement par Jean-Luc Tisseyre (1977), Maurice Ranc, Robert Cervera (1981), Hubert Masi (1987-2007), Antonio Fulleda (2007- & ) (source : 2161W74 et 2849W).

    Dans les statuts de 1977, les membres de droit sont « deux représentants de l'AGASCB (association pour la gestion des activités socio-culturelles de la Ville de Béziers) dont un issu du collège municipal et un du collège des associations (CLAJEP, ou Conseil local des associations de jeunesse et d'éducation populaire), un représentant de la direction départementale de la jeunesse et des sports ».

    Dans les statuts de 1987 et 2004, les membres de droit sont « deux conseillers généraux, le maire de Béziers ou son représentant, les présidents ou leur représentant de l'ODAC (Office départemental d'action culturelle), du CCL, du Conseil d'administration de la Caisse d'allocations familiales de Béziers-Saint-Pons. En qualité de conseiller technique de l'association, le directeur du Vidéo animation Languedoc ou son représentant siège à l'assemblée générale. »

    Les ressources financières de l'association proviennent des cotisations de ses membres, des subventions de l'Etat et des collectivités publiques, dont le Rectorat et la CAF (Caisse d'allocations familiales), du revenu de ses biens (vente de ses réalisations) et des sommes perçues en contrepartie des prestations fournies par l'association. Les effectifs des bénévoles ont varié de un à dix au fil des ans. Le GAB a aussi salarié des techniciens audiovisuels de manière pérenne (P. Creisson, Christian Ayesten, Edouard Farrès, Gérard Valette) et acceptait régulièrement des stagiaires.

    Si l'activité du GAB a débuté en 1977, le document audiovisuel le plus ancien présent dans le fonds et daté avec certitude a été réalisé en 1981. La période la plus productive se situe entre 1986 et 1992. Le fonds a été acheté par le département de l'Hérault en 2004, alors que l'association était toujours en activité, mais avait réduit son rythme de production et craignait pour la bonne conservation de ses archives audiovisuelles.  

    Voici quelques dates importantes de la vie de l'association :

    - 29 juin 1977 : publication au Journal officiel des statuts de l'association du Groupe audiovisuel du Biterrois.
    - 1983 : l'ensemble des dix vidéogrammes réalisés par le GAB figure au catalogue de Réseau Sud. (Réseau Sud est une « association dont les objectifs sont de rassembler et diffuser les créations audiovisuelles produites et réalisées en région, impulser le développement des structures de diffusion en Aquitaine, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ». (Source : 1471W20).
    - Juin 1987 : le GAB fête ses dix ans avec l'inauguration d'un banc de montage électronique. Le format utilisé va bientôt passer de l'U-matic au BVU. Une déclaration à la sous-préfecture de Béziers en date du 29 juin 1987 réoriente les objectifs : « favoriser sur le plan technique, l'information, la coopération et la concertation entre les agents de la vie culturelle ».
    - Fin 1987 - début 1988 : création du magazine vidéo expérimental Canal Riquet dans le but d'amener les partenaires à l'élaboration d'un magazine associatif. Faute de moyens, la production s'arrête après trois numéros.
    - Décembre 1988 : deux membres permanents de l'association sont employés pour assurer l'activité technique de l'association.
    - Septembre 1989 : les adhérents sont au nombre de dix-neuf individuels et trente-sept associations, établissements scolaires et organismes sociaux (source : 2161W74).
    - Juin 1995 : depuis la création du GAB, quatre-vingt-seize structures, principalement associatives, ont fait appel à ses services. Ses archives représentent 450 cassettes sur l'actualité biterroise. Le GAB envoie une stagiaire étudier les vidéothèques de Montpellier et de Brest.
    - Janvier 1997 : le GAB renouvelle son matériel, achète une caméra Dvcam et abandonne le format Bétacam. Il investit dans le premier des trois bancs de montage virtuels dont il se dotera.
    - Juin 1997 : le GAB est partenaire de TCC (télé création citoyenne) avec Jean-François Manceaux. Il réalise des reportages pour cette télévision associative nationale diffusée sur satellite numérique.
    - Juin 2001 : le GAB participe à la fête commémorative des associations loi 1901 sur Béziers (cf. 3 AV 894).
    - Décembre 2002 : le GAB voit ses subventions municipales réduites de 91% et ouvre un site internet avec diffusion d'images vidéo et d'informations associatives.
    - Novembre 2004 : les Archives départementales de l'Hérault achètent au GAB ses archives audiovisuelles comportant 903 supports.
    - Décembre 2004 : les membres du GAB réfléchissent à créer une société coopérative d'intérêt collectif.
    - 2010 : Modification de la composition du bureau de l'association, déclarée à la sous-préfecture de Béziers le 19 février 2010.
    - 2009-2011 : Participation au film Le fantôme de la frontière de Serguei Dounovetz en partenariat avec la Colonie espagnole de Béziers.
    - 28 juin 2022 : Les Archives départementales mènent deux entretiens oraux avec Antonio Fulleda et Daniel Terral.

    L'association existait toujours en 2022.

  • Historique de la conservation

    Antérieurement conservée dans les locaux du GAB à Béziers, la partie audiovisuelle du fonds a été achetée par les Archives départementales en novembre 2004 et comportait alors 903 supports physiques, à l'exclusion de fichiers numériques et de dossiers papier. En 2006, le fonds a été numérisé par la société Vectracom qui a livré des copies numériques sur supports Betanum et DVCam. Ces cassettes ont été dématérialisées par la société marseillaise les Films du soleil en 2015. 35 supports n'ont pas pu être numérisés (3 AV 22 ; 3 AV 69 ; 3 AV 71 ; 3 AV 74 ; 3 AV 89 - 90 ; 3 AV 108 ; 3 AV 111 ; 3 AV 197 ; 3 AV 207 ; 3 AV 322 ; 3 AV 327 ; 3 AV 336 ; 3 AV 370 ; 3 AV 372 ; 3 AV 376 ; 3 AV 429 ; 3 AV 466 ; 3 AV 475 ; 3 AV 481 ; 3 AV 657 ; 3 AV 669 ; 3 AV 673 ; 3 AV 684 ; 3 AV 720 ; 3 AV 735 ; 3 AV 742 ; 3 AV 745 ; 3 AV 759 ; 3 AV 764 ; 3 AV 774 ; 3 AV 780 ; 3 AV 783 ; 3 AV 785). En 2022, l'association détenait toujours ses archives papier. 

  • Modalités d’entrées

    Achat (entrée n°3737, novembre 2004).

  • Contenu et structure
  • Présentation du contenu

    Le fonds est exclusivement constitué de documents audiovisuels. Il documente largement la vie culturelle du Biterrois : manifestations sportives, vie associative, expositions, inaugurations, colloques, jumelages, ferias, carnavals, pratique de l'occitan, furias, etc. Les captations de spectacles sont très largement représentées dans le fonds, sans qu'une identification précise des artistes accompagne toujours ces enregistrements.

    La vie locale, dans ses dimensions politique (campagnes électorales, conseils municipaux, réunions politiques, etc.) et économique (salons, foires, transports, etc.) se découvre aussi au visionnage de nombreuses vidéos. Sont aussi abordés les thèmes sanitaires (projet hospitalier, prévention du sida, de la drogue, etc.) et sociaux (actions en direction de la jeunesse, travail et emploi, insertion, discriminations, sécurité routière, etc.).

    Les réalisations faites par des adolescents, que ce soit dans un cadre associatif ou scolaire sont très présentes, souvent sous forme de fictions. Le fonds rend aussi compte des politiques publiques en matière d'éducation et de formation professionnelle. Plusieurs reportages sont réalisés en partenariat avec des lycées professionnels,  avec la Caisse d'allocation familiale, les Foyers ruraux, la Maison des jeunes et de la culture ou l'Office départemental d'action culturelle.

    Un autre aspect abordé largement est le fonctionnement des institutions judiciaires du Biterrois, grâce à des films pédagogiques initiés par Antonio Fulleda, à la foi juge au tribunal d'instance de Béziers et membre du GAB. Enfin, outre les enregistrements réalisés à titre d'essais techniques, il arrive que les membres du GAB filment la vie de leur propre association (repas, échanges informels).

    Le fonds témoigne plus accessoirement de l'état de la recherche scientifique et médicale, dans des domaines tels que l'asthme ou la périnatalité, ainsi que des évolutions technologiques (essor de l'informatique, arrivée du premier TGV, etc.), et des événements climatiques extrêmes (inondations, glissements de terrains).

    Globalement, ces enregistrements rendent compte avec précision du dynamisme du tissu associatif et des acteurs éducatifs, de la vigueur de l'action publique ainsi que de la vitalité de la démocratie locale.

    Les lieux de tournage se situent presque systématiquement dans l'ouest du département de l'Hérault, à Béziers et dans la région biterroise, le pays de l'Orb et du Jaur. Mais le GAB a aussi couvert des événements (colloques, jumelages, voyages humanitaires) situés en Europe, en Amérique, en Afrique et en Asie.

    Le présent instrument de recherche donne accès à deux typologies  de vidéogrammes :

    - plus de 600 rushes, soit les deux tiers des supports : les rushes sont des documents bruts, constituant le matériau avant montage ;
    - environ 300 masters et leurs copies : un master est une réalisation montée et disposant (mais pas toujours) d'un générique et d'un commentaire dit. La copie n'est pas systématique. En général, elle est réalisée à partir d'un support professionnel (BVU, Umatic SP, Betacam SP notamment) afin de fournir un exemplaire du document sur un support permettant sa lecture par des utilisateurs non professionnels (VHS). Il arrive de ne disposer que d'une copie seule sans le master.

  • Tris et éliminations

    16 cotes ont été éliminées postérieurement à leur entrée aux Archives départementales : 3 AV 190 ; 3 AV 264 ; 3 AV 294 ; 3 AV 329 ; 3 AV 444 ; 3 AV 468 ; 3 AV 518 ; 3 AV 539 ; 3 AV 686 ; 3 AV 710 ; 3 AV 715 ; 3 AV 721 ; 3 AV 746 ; 3 AV 767 ; 3 AV 787 ; 3 AV 792.

  • Accroissement

    Fonds clos.

  • Mode de classement

    Chaque unité de description identifiée par une cote 3 AV correspond à une seule cassette audiovisuelle. Le niveau de description le plus précis est toujours ce support matériel. Lorsqu'un document (par exemple un colloque ou un discours) est plus long que la durée maximale d'un support et qu'il a été enregistré sur plusieurs cassettes en plusieurs parties qui se suivent chronologiquement, un même titre de document peut alors concerner plusieurs cotes.

    Une cassette (et donc une cote) peut aussi contenir plusieurs documents. Dans ce cas, la notice descriptive comporte un intitulé multiple : chaque document a été numéroté dans l'intitulé et dans la présentation du contenu (1., 2.,  etc.). Toutefois, l'unité de description reste toujours le support physique, et  - sauf exception - un seul fichier numérisé a été généré à partir de ce support. Ce fichier n'a pas été découpé pour isoler chaque document.

    L'ordre des cotes ne correspond pas à l'ordre chronologique ni à un classement thématique ou par type d'événement. En effet, à leur arrivée aux Archives départementales, les 903 supports ont été numérotés de façon aléatoire, sans prendre en compte leur contenu ni leur date d'enregistrement.

    Les données de description du présent instrument de recherche s'appuient sur plusieurs sources : un catalogue papier, les informations tirées du visionnage et notamment des génériques lorsqu'ils existent, les inscriptions figurant sur les supports ou leurs contenants, et les précisions qui ont été apportées par d'anciens membres du GAB, auxquels les Archives départementales ont demandé de rédiger des éléments de description entre 2004 et 2007.

    Un premier instrument de recherche partiel est publié en 2011 et organisé selon un classement par producteur : productions du GAB / coproductions / autres productions / rushes. Incomplet, il ne permet pas encore la consultation des vidéos. Il est intégralement repris en 2022  et organisé selon un classement par genre audiovisuel : dans une première partie dédiée aux enregistrements d'événements, sont regroupés les rassemblements (310 cotes),  les captations de spectacles (120 cotes), les « autres événements » (34 cotes) et enfin les magazines et reportages d'actualité (16 cotes). La seconde partie, dédiée aux créations audiovisuelles inclue les documentaires (227 cotes), les produits d'initiation à l'audiovisuel (126 cotes), les messages promotionnels et les publicités (46 cotes) et les montages d'archives (8 cotes). Une définition de ces catégories est donnée dans le corps de l'instrument de recherche.

    Ce classement par genre présente l'intérêt de rendre mieux compte de la nature des enregistrements réalisés ou produits par le GAB, et de la part de chaque genre dans l'ensemble du fonds. Sur son site Internet en 2004, l'association définissait ses activités ainsi : « reportages d'actualité, documentaires, clips, courts-métrages, produits éducatifs, produits de promotion internes et externes, produits de communication ». Le présent instrument de recherche s'appuie sur cette liste, en l'adaptant aux documents présents dans le fonds et aux typologies utilisées par l'Institut national de l'audiovisuel.

    A l'intérieur de ce classement par genre, un classement alphabétique a été mis en œuvre. A la lecture, cela permet un rapprochement entre masters, copies et rushes, à partir d'un intitulé identique. Le master est d'abord décrit, puis la copie, puis le rush. Dans le cas, fréquent, d'un rush sans master associé, le genre et le titre ont été définis à partir des données inscrites sur les supports et du visionnage du document.

    L'ordre chronologique n'a pas été retenu comme sous-critère de classement des genres en raison de la difficulté à dater précisément nombre de documents et du laps de temps qui peut exister entre le tournage des rushes et leur montage en master. Il est toutefois pris en compte lorsqu'il existe plusieurs éditions d'un événement périodique : ces vidéogrammes sont alors regroupés sous un niveau intermédiaire, inséré dans le classement alphabétique, et classés par année. Par exemple, quatre éditions des rencontres nationales de périnatalité ont été filmées : le deuxième colloque se devait d'être avant le troisième et ainsi de suite. Dans le cas où des mentions de parties sont indiquées, le classement est également ordonné de la première à la dernière partie. Les documents sans date sont placés en dernier.

    Dans le cas d'intitulés multiples, c'est le document le plus long sur la durée totale du support qui a été retenu pour définir la position de la cote dans le classement alphabétique. Aussi est-il conseillé, à partir d'un titre donné, d'effectuer une recherche dans le fonds avec un des mots du titre pour identifier d'autres documents liés au premier vidéogramme consulté.

    L'intitulé est structuré de la façon suivante : Titre / réal. Prénom Nom. - Lieu : producteur, année (prod.), où réal. désigne les mentions de réalisation et prod. les mentions de production.

    Si le titre est affiché entre crochets, cela signifie qu'il ne figure pas explicitement sur l'enregistrement ou sur le support. Il a pu être restitué grâce à des données disponibles par ailleurs (catalogue papier par exemple) ou par recoupement avec un autre document. Dans l'intitulé, le titre est suivi des mentions de réalisation (réal.) et de production (prod.), elles aussi entre crochets lorsque l'information n'est pas présente mais a pu être déduite, notamment à partir des données existantes pour la copie si c'est un master, ou inversement. L'année de production est aussi mentionnée lorsqu'elle est connue ; dans le cas contraire est indiquée la mention s.d. (pour sans date). Le rush a le même titre que le master ou sa copie si ces derniers existent dans le fonds. Dans le cas où aucun master ne semble exploiter le rush décrit, un titre a été forgé à partir du visionnage du rush. Il est alors indiqué entre crochets. Un rush étant un document brut issu du tournage et non monté, les mentions de réalisation et de producteur ne sont pas indiquées.

    Le champ date renseigne la date (jour, mois et année, ou mois et année, ou année seulement) ou la période de réalisation (intervalle de dates), qui peut légèrement précéder l'année de production mentionnée dans l'intitulé. Lorsque la date de réalisation est inconnue, c'est la période 1977-2004 qui a été indiquée.

    La description matérielle précise la nature du support (Umatic, Betacam, etc.), s'il s'agit d'un master, d'un rush ou d'une copie, et la durée du fichier numérisé.  Des anomalies lors de l'enregistrement ou des altérations des supports durant leur période de stockage ont pu provoquer à la numérisation des défauts soit du son, soit de l'image. En raison de la fréquence de ces défauts, qui nécessitent l'usage de termes techniques précis, difficilement compréhensibles par le lecteur, seuls ont été relevés les problèmes liés au son, mentionnés dans le champ Particularité physique, à la suite de la durée, sous l'une des trois formes suivantes : altérations du son, document partiellement muet, document muet.

    Dans le cas où la langue du document est uniquement en français, aucune langue n'est renseignée dans la notice. Quarante-trois documents sont en français accompagné d'au moins une phrase en occitan ou dans une langue étrangère : allemand, anglais, arabe, bengali, espagnol, italien, roumain, russe. Seuls trois documents sont entièrement en langue étrangère.

    Le champ Existence et lieu de conservation des copies permet d'indiquer la cote du master pour une copie, et la cote de la ou des copies pour un master. En revanche, il n'existe pas de cote de renvoi entre les rushes et leurs copies ou masters. Le lien se fait par le titre. Dans le cas de documents multiples, il n'existe pas non plus de cote de renvoi entre titres identiques que l'on retrouverait sur plusieurs cotes différentes.

    Enfin, quelques documents relèvent de la vie privée des personnes filmées, et ne sont, à ce titre, pas communicables. Dans ce cas, le lien vers la vidéo est absent de l'instrument de recherche (3 AV 40 ; 3 AV 84 ; 3 AV 92 - 93 ; 3 AV 99 ; 3 AV 109 ; 3 AV 166 ; 3 AV 272 ; 3 AV 278 ; 3 AV 459 ; 3 AV 540 ; 3 AV 598 ; 3 AV 618 ; 3 AV 713 ; 3 AV 718 - 719 ; 3 AV 733 ; 3 AV 752 ; 3 AV 756 ; 3 AV 793 ; 3 AV 822 ; 3 AV 900).

     

  • Conditions d’accès et d’utilisation
  • Modalités d’accès

    Fonds communicable selon les lois et décrets en vigueur pour les archives publiques.

  • Sources complémentaires
  • Informations sur les copies

    Copies de conservation sur 257 DVD cotés en sous-série 15 NUM.
    Copies de conservation sur 604 cassettes Bétanum et 254 cassettes DVCAM cotées en sous-série 11 NUM. 
    Copies de consultation sur 847 DVD cotés en sous-série 10 NUM.

  • Sources complémentaires

    Sources conservées aux Archives départementales de l'Hérault :
    2327 W 149 : Etat - intérieur - sous-préfecture de Béziers - relations avec les collectivités locales : registre des associations (20 juin 1977).
    Dossier du greffe des associations dans le versement 2849 W (en cours de classement) : numéro WALDEC de l'association W341003100 (1977-2010).
    1471 W 20 : Office départemental d'action culturelle de l'Hérault (ODAC) - fonctionnement : projet pour la création d'un centre audio-visuel en Languedoc, notamment avec le GAB (1979-1983).
    2161 W 74 : Conseil départemental, action culturelle sur le territoire - partenariat et soutien aux organismes et associations : GAB (1989-1992).
    2250 W 42 : Archives départementales - gestion des fonds et des collections : exploitation du film « Le crime de l'innocence » (2005).
    W versement à venir : entretiens avec Daniel Terral et Antonio Fulleda, par les Archives départementales de l'Hérault, le 28 juin 2022. 

Pour aller plus loin

Le formulaire de recherche :