Le notariat est établi à Gabian dès le XVe siècle, comme l'attestent les actes de Maître Raymond Nicolay passés entre 1480 et 1491 (conservés en sous-série 2 E 44 Notaires de Magalas) et ceux de Maître Jean Grava passés entre 1495 et 1540 (conservés en sous-série 2 E 97 Fonds des notaires de Béziers, réintégrations). Très peu d'éléments sur la succession des notaires de Gabian aux XVe, XVIe et XVIIe siècles nous sont parvenus. L'existence de l'office de notaire est pourtant prouvée grâce à...
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Le notariat est établi à Gabian dès le XVe siècle, comme l'attestent les actes de Maître Raymond Nicolay passés entre 1480 et 1491 (conservés en sous-série 2 E 44 Notaires de Magalas) et ceux de Maître Jean Grava passés entre 1495 et 1540 (conservés en sous-série 2 E 97 Fonds des notaires de Béziers, réintégrations). Très peu d'éléments sur la succession des notaires de Gabian aux XVe, XVIe et XVIIe siècles nous sont parvenus. L'existence de l'office de notaire est pourtant prouvée grâce à la conservation des minutes de Maître Jean Castanier (1533-1567), de Maître Jean Gauffre (1551), de Maître Raymond Castanier (1578-1597) et de Maître Guy Gely (1611), qui sont conservées en sous-série 2 E 97, ainsi que de celles de Maître Raymond Castanier II (1669-1681), conservées en sous-série 2 E 88 Notaires de Servian.
Les lettres de provision d'office du 31 décembre 1786 attribuent à Maître Louis Dominique Pastre Verdier l'office de notaire à la résidence de Gabian, tenu jusqu'alors par Maître Raymond Castanié et resté vacant à la suite de son décès. Baptisé le 16 janvier 1763, Louis Dominique Pastre Verdier, âgé de 24 ans, doit préalablement effectuer une demande de dispense d'âge pour se faire pourvoir l'office. En effet, pour devenir notaire, l'âge minimum de 25 ans, soit la majorité, est requis. La dispense d'âge permet à Maître Louis Dominique Pastre Verdier de passer ses premiers actes à partir du 22 février 1787. Le 16 juin 1825, Maître Pastre Verdier décède à l'âge de 65 ans. Depuis la Révolution, la vénalité et l'hérédité des offices ont été supprimées consécutivement à la loi du 6 octobre 1791 sur la nouvelle organisation du notariat. Aussi, l'office de Maître Pastre Verdier n'est repris par aucun de ses deux enfants. Son fils aîné, Louis Dominique Jésus, est entré dans les ordres, et son second fils, Gaspard Cyprien Hippolyte, décède à 21 ans le 10 août 1825.
Le successeur de Maître Pastre Verdier est Maître Germain Bouviala. Nommé le 1er septembre 1819, il instrumente de 1819 à 1832. L'office est cédé en 1832 à Maître Jean François Ferdinand Lautier, en 1839 à Maître Simon Audoui, en 1841 à Maître Jean Guibal, en 1847 à Maître Jules Philippe Barthélémy Terral, puis à Maître Félix Augustin Bellet en 1866. L'étude est ensuite transmise à Maître Joseph Serveille, nommé le 10 mars 1906. Ce dernier cède son office en février 1939 à Maître Edmond Jean Adolphe Bertrand et acquiert l'honorariat au 31 décembre 1939.