Présentées par les abbayes d'Aniane, de Saint-Guilhem, du Vignogoul, prêcheurs de Celleneuve et de Montpellier, augustins de Saint-Nicolas de Campagnac (diocèse d'Uzès), observance, carmes, dominicaines de Sainte-Catherine, ursulines, chapitre Notre-Dame de Bonheur (diocèse d'Alès), chapitre Saint-Ruf, collège du Verger dit Chapelle Neuve, prieurs de Candillargues, Durfort, les Matelles, Poussan, Saint-Geniès-des-Mourgues, Saint-Paul de Frontignan, pénitents blancs, pénitents de la campagne. — Fondation de la chapelle Notre-Dame du consulat par l'évêque Poitevin de Montesquiou (Avignon, 12 décembre 1336).

Décimes du prieuré de Poussan refusés par les bénédictins de la Chaise-Dieu, procès en cassation d'un jugement de la chambre ecclésiastique souveraine de Toulouse du 16 septembre 1763. — Union du prieuré de Saint-Vincent de Jonquières à la mense conventuelle, ordonnance de l'évêque Poitevin de Montesquieu (11 juin 1334).

Affaire des taxes mises par le diocèse sur le monastère de la Chaise-Dieu à cause du prieuré et de la seigneurie de Poussan, portée devant l'assemblée générale du clergé par appel de la chambre supérieure de Toulouse après évocation royale. La terre et le bénéfice de Poussan avaient été affermés en 1754 pour 9 ans au prix de 10 500 livres par an, quitte de toutes charges ; le bureau diocésain en 1756 l'imposa au 5e, faute par les bénédictins d'avoir fourni la déclaration de leur revenu. — Déclaration des revenus de l'évêque de Montpellier tant pour 1749-1753 (49 401 livres) que pour 1754-1759 (52 261 livres) ; même déclaration pour les autres bénéficiers. Lettres patentes ordonnant l'exécution d'un jugement (non conservé) concernant cette affaire (1767), avec fragment du sceau du roi Louis XV [Document scellé conditionné à part sous la cote G 3506/1].

Procès devant la chambre diocésaine sur la plainte de l'ordre du Saint-Esprit. — Chapelles et prieurés ; collège de Gérone compris au rôle des décimes pour 12 livres alors qu'on a dû réduire de 2 à 1 le nombre des étudiants collégiés ; récollets, pénitents blancs. Le prieuré de Melgueil n'a que 1 200 livres de revenu et 308 livres de net. Les chapelains du Palais ont 1 390 livres de revenu et 867 livres de charges, on les taxe à 273 livres pour le don gratuit. En 1741 les baux des bénéfices ont augmenté considérablement, celui de Lauret est monté de 600 à 900 livres à cause de la montée du prix du blé. A Montarnaud, les impositions ont plus que doublé de 1744 à 1747. Le curé de Notre-Dame des Tables a à peine de quoi vivre avec 5 vicaires, son revenu fixe sera réduit à 56 livres s'il a à payer 144 livres pour les décimes, sa congrue est de 300 livres, mais il sert une pension de 100 livres, son casuel est limité à 30 sols pour les mariages et à 10 sols pour chaque présence aux enterrements ; les religieux ont le monopole de fait des enterrements ; il est modéré à 120 livres.