CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu : Face A
Milieu social et culturel
Présentation du témoin ; aucun pseudonyme durant la guerre ; famille patriote ; originaire du sud-ouest : mère née à Bordeaux (Gironde), père né en Dordogne ; (00.01.04) parcours militaire rapide du père (service militaire en Tunisie au 4e Zouave, en tant qu'infirmier) ; brève évocation de la rencontre de ses parents ; issu d'une fratrie de cinq enfants ; (00.03.03) décoration du père durant la Première Guerre mondiale ; mention du silence du père durant cette période ; allusion rapide du patriotisme de sa famille ; aucun engagement politique de cette dernière ; rappel de la situation politique de la Tunisie ; (00 04.55) l'arrivée en France en 1937 ; son désamour pour l'école ; son apprentissage en pâtisserie à Libourne ; obtention du brevet élémentaire ; (00.06.00) formation chez des patrons politiquement de droite et participation de ces derniers aux réunions des Croix-de-Feu ; son désintérêt à l'époque pour la politique ; (00.07.08) famille catholique croyante ; père préparateur en pharmacie ; mère fait office de sage-femme ; évocation rapide de son lieu de résidence en Tunisie à Métlaoui puis à Libourne en 1937.
La France de 1940
(00.08.24) Célibataire en 1940 ; la naissance de sa sensibilité politique au moment de la débâcle ; l'impact émotionnel de l'appel du 18 juin 1940 sur lui ; anecdote succincte sur son départ de Libourne avec le fils de son patron, repris et renvoyés chez eux par les gendarmes ; (00.09.48) sentiments sur la débâcle et avis personnel sur l'armée française et le gouvernement de 1937 à 1940 ; (00.11.02) brève opinion sur le maréchal Pétain (manipulé par Laval) ; avis personnel sur Mers el-Kébir et évocation de l'appartenance politique de la plupart des amiraux à la droite (la marine est majoritairement vichyste) ; (00.12.35) entend réellement l'appel du général de Gaulle ; les circonstances détaillées au moment de l'appel (il se trouve dans un bistrot) ; sentiment de joie et interrogation sur le général de Gaulle (comment va-t-il agir ?) ; rappel de la division de la France en zone occupée et des difficultés pour le rejoindre ; (00.13.40) évocation de son retour en Dordogne après son apprentissage en juillet 1940 ; de la réquisition de la villa familiale par les Allemands ; vit avec eux dans sa chambre jusqu'au mois d'octobre 1940 ; ses problèmes administratifs avec la Kommandantur (parce qu'il est né en Tunisie) ; (00.15.24) connaissance de l'existence de la résistance intérieure en 1940 et anecdote tragique sur l'emprisonnement d'un chauffeur de taxi de Montpon (messager).
Retour en Tunisie et chantiers de la jeunesse (octobre 1940 et 1941)
(00.16.33) Itinéraire détaillé de son parcours pour rejoindre la Tunisie ; obtention d'un laisser-passer ; rejoint sa sœur dans le Gard et départ avec elle pour la Tunisie ; employé dans une pâtisserie à Tunis en octobre 1940 durant une année ; (00.17.44) convocation aux Chantiers de la jeunesse en 1941 à Tabarka ; anecdote sur une blessure infligée avec une fourchette volontairement à la main pour obtenir une permission à Tunis (fait croire qu'un chien l'a mordu) ; (00.19.00) mention des méthodes pour l'enrôlement dans la LVF ; bref rappel de la situation de la Tunisie (occupée par les Allemands et les Italiens).
De l'armée de Giraud à celle de De Gaulle (1942-1943)
(00.20.26) Les conséquences du débarquement en novembre 1942 ; décision de rejoindre le général de Gaulle en Algérie ; (00.21.33) affectation au 3e zouave de Sétif (armée de Giraud) ; description précise des conditions de vie (couche dans la paille, poux&) ; puis au 7e Tirailleur ; (00.23.37) les circonstances de son engagement dans l'armée de Gaulle ; lors d'une mission à Alger il se rend à la villa Aïcha, discute avec les officiers de liaison ; longue anecdote : vole des papiers de permission pour eux (objectif fausse permission distribuée aux soldats souhaitant rejoindre de Gaulle) ; (00.25.58) son engagement officiel dans l'armée gaulliste et itinéraire emprunté ; (00.27.28) la Tripolitaine et les raisons de son affectation aux transports.
Face B
Engagement chez les gaullistes, 1943
Date de son engagement : le 22 juin 1943 ; les raisons personnelles de son engagement dans les FFL (raison patriotique et idéologique) et ses motivations (mûre réflexion) ; (00.02.00) ignorance de son engagement par sa famille ; évocation rapide de sa condamnation par contumace à mort.
Informations sur la vie politique et militaire de 1943 à 1945
(00.03.00) Définition de son combat : se bat pour le général de Gaulle et pour laver la défaite de 1940 ; connaissance des combats politiques du général de Gaulle à cette époque (Giraud) ; lecture des discours politiques du Général ; aucune information concernant la dissidence de l'amiral Muselier ; (00.04.46) avis personnel sur la vie politique à Alger et explication : peu de gaullistes, désintérêt de la population ; avis négatif sur le général Giraud (général de salon) ; (00.06.10) opinion rapide sur la création du Comité français de libération nationale (CFLN) et considère les fonctionnaires de la France libre comme des résistants à part entière ; (00.07.15) très brève évocation de ses sentiments négatifs envers le général Giraud ; longue description et opinion extrêmement positive envers les soldats anglais (frères d'armes) (00.08.40) avis positif sur les soldats américains qualifiés de libérateurs, peu de contact avec eux et aucun jugement sur les soldats soviétiques (ne les côtoie pas) ; (00.09.53) point de vue rapide sur l'Allemagne (3 secondes) ; connaissance, avis sur la résistance intérieure ; évocation de Jean Moulin ; (00.11.42) nomme son régiment : 197e compagnie de transport et explication précise de cette affectation ; (00.13.15) énumération de ses officiers supérieurs : commandant Dubois, capitaine Rendu, lieutenant Choleton ; lieutenant Pechot ; maréchal Leclerc (évoque rapidement leurs parcours militaires pour certains) ; (00.14.50) évocation détaillée de ses campagnes militaires et de ses différents lieux d'affectations : Tripolitaine, Maroc, Angleterre, débarquement de Normandie en juillet, Alençon, Paris, anecdote sur Rambouillet ; (00.21.08) la libération de Paris et longue évocation du parcours du lieutenant Choleton ; (00.22.50) retour sur ses campagnes militaires : campagne des Vosges, libération de Strasbourg, les Ardennes, repos à Châteauroux, poche de Royan, l'Allemagne, Berchtesgaden ; (00.22.50) le 8 mai 1945 en Allemagne ; démobilisation à Dreux le 22 novembre 1945 ; (00.27.17) aucune blessure, évocation et avis sur l'armement utilisé anglais, américain.