L'Hôtel-Dieu de Cazouls-lès-Béziers fut fondé par le sieur Anglade, natif du lieu, selon des lettres patentes de novembre 1755, enregistrées au parlement le 18 mai 1756. L'acte de fondation, passé devant maître Martin, notaire de Béziers le 4 juin, stipule que le sieur Anglade fonde quatre lits pour les hommes et quatre lits pour les femmes, se chargeant de faire construire l'hôpital à neuf et d'en assurer l'ameublement. Les premiers malades y furent accueillis dès le mois de mai 1758.
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L'Hôtel-Dieu de Cazouls-lès-Béziers fut fondé par le sieur Anglade, natif du lieu, selon des lettres patentes de novembre 1755, enregistrées au parlement le 18 mai 1756. L'acte de fondation, passé devant maître Martin, notaire de Béziers le 4 juin, stipule que le sieur Anglade fonde quatre lits pour les hommes et quatre lits pour les femmes, se chargeant de faire construire l'hôpital à neuf et d'en assurer l'ameublement. Les premiers malades y furent accueillis dès le mois de mai 1758.
Le fondateur, qui en fut trésorier tout au long de sa vie, dota l'hôpital de contrats de rentes sur le clergé de France et sur la Province de Languedoc, ce qui lui permit d'assurer la majeure partie de son entretien.
A la Révolution, les rentes furent liquidées et l'hospice temporairement fermé de 1794 à 1799. Il ouvrit à nouveau ses portes sous une gestion communale, assurée par la Commission administrative, présidée par le maire et issue du Conseil municipal. D'après un projet de règlement intérieur de l'hospice datant de 1883, c'est elle qui prenait toutes les mesures nécessaires à la gestion et l'organisation de l'établissement. Celui-ci avait alors une capacité de vingt-quatre lits. Selon un questionnaire envoyé par l'Assistance publique en 1888, l'établissement appartenait alors toujours aux héritiers Anglade.
L'hôpital fonctionna ainsi jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale. Suite à l'édification du CHU de Béziers et la concentration des services médicaux locaux à cet endroit, l'hôpital local fut transformé en maison de retraite, fonction qu'il occupe toujours aujourd'hui.