Etablissement public, placé sous la tutelle du ministère de la santé, l'Institut nationale de veille sanitaire (INVS) réunit les missions de surveillance, de vigilance et d'alerte dans tous les domaines de la santé publique.

L'INVS a été créé par la loi du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et au contôle de la sécurité sanitaire des produits destinés à l'homme, missions complétés par la loi du 9 août 2004.

Les missions confiées à l'INVS revouvrent la surveillance et l'observation permanentes de l'état de santé de la population (recueil et traitement de données), la veille et la vigilance sanitaires (analyse des risques), l'alerte sanitaire (information sans délai du ministère de la santé en cas de menace sanitaire pour la population).

Créée en 2003, la cellule interrégionale d'épidémiologie (CIRE) Languedoc-Roussillon relaie l'action de l'INVS au niveau régional. Elle est placée sous la responsabilité scientifique du directeur général de l'INVS et sous l'autorité administrative des Agences régionales de santé (ARS) et participe à la plate-forme régionale de veille et d'urgences sanitaires.

Outre des questionnaire - types, ce fonds est constitué de courts rapports ou notes de synthèse sur les épidémies et maladies constatées. De nombreuses statistiques et fiches individuelles de recueil d'informations épidémiologiques permettent une étude systématique et sérielle des pathologies. De nombreux dossiers sont constitués de cas d'intoxications alimentaires. Les bases de données sous forme numérique permettent en outre une étude statistique des maladies constatées. Enfin quelques études, comme sur le saturnisme, complètent le fonds.

Ces archives posent aussi des questions sur l'impact pour l'environnement et la santé publique des activités humaines et économiques, comme le montrent ces "pathologies graves" qui affectent des enfants d'une école située près d'antennes de téléphonies mobiles" ou ces cas de cancers intervenus de façon suspecte près d'une usine.

Les enquêteurs de l'INVS peuvent ainsi formuler des hypothèses sans toujours conclure radicalement sur la cause des épidémies. Ils contribuent donc à éclairer les citoyens et les pouvoirs publics sur un certain nombre de dangers sanitaires et les aident à apporter les réponses appropriées.

Voir les répertoires méthodiques des fonds suivants

- Agence régionale d'hospitalisation (ARH)

- Direction régionale des Affaires sanitaires et sociales (DRASS)

- Direction départemetnales des Affaires sanitaires et sociales (DDASS)

- Centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) - Centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostique (CEGIDD)

- Agence régionale de santé (ARS)