Jean Baptiste Lucien Ricard, receveur de l'enregistrement, fils de Jean Ricard, sous-ingénieur des Ponts-et-Chaussées à Sigean (Aude), et de Madeleine Sénié, naît le 17 novembre 1896 à Lézignan-Corbières (Aude, Languedoc-Roussillon). Engagé volontaire à 17 ans en avril 1915 (classe 1916, matricule n° 1670 au recrutement de Narbonne), Jean Ricard effectue ses classes à Mornas (Vaucluse) à partir d'avril 1915, puis, en juin 1915, il part pour Viriville (Isère, Rhône-Alpes), et, en octobre 1915, il gagne Taulignan (Drôme, Rhône-Alpes). Jean Ricard est incorporé le 5 décembre 1915 au 58e régiment d'infanterie (58e RI) et poursuit son instruction dans le secteur de Belfort jusqu'en février 1916. En avril, il gagne le Front d'Alsace. Le 28 août 1916, il est versé au 52e régiment d'infanterie (52e RI). Le 24 octobre 1917, Jean Ricard est cité à l'ordre du régiment pour son courage lors des combats du Chemin des Dames. Le 5 janvier 1918, il est hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 38 à Arcis-sur-Aube (Aube, Champagne-Ardenne). De retour au Front, Jean Ricard est intoxiqué par les gaz le 15 juillet 1918, à Baconnes (Marne, Champagne-Ardenne), puis évacué à l'ambulance 13/20. Il est nommé caporal le 18 mars 1919. Le 25 septembre 1919, Jean Ricard est démobilisé et se retire à Sigean (Aude). Il est décoré de la médaille commémorative de la Grande Guerre, de la médaille interalliée, dite de la Victoire, ainsi que de la croix de guerre avec étoile de bronze et de la médaille militaire.

Après la guerre, Jean Ricard est en poste dans l'administration de l'Enregistrement à Arthenay (Loiret), puis à Houdan.

En 1931, il épouse Madeleine Quatrehomme.

Jean Ricard décède à Lézignan-Corbières en 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

1915 : vues n° 1-55.

1916 : vues n° 55-119.

Janvier - juillet 1917 : vues n° 119-168.

Jean Ricard effectue ses classes à Mornas (Vaucluse), dans la vallée du Rhône, à partir d'avril 1915 ; en juin, il part pour Viriville (Isère, Rhône-Alpes), puis Taulignan (Drôme, Rhône-Alpes) à partir d'octobre 1915. En novembre 1915, avant de monter au Front, Jean Ricard stationne à Lyon. En décembre 1915, il est à Belfort (Territoire-de-Belfort, Franche-Comté) et poursuit sa période d'instruction, notamment à Rougemont (Doubs, Franche-Comté) jusqu'en février 1916.
En avril 1916, il gagne le Front d'Alsace, vers Retzwiller et Dannemarie (Haut-Rhin, Alsace) et est désigné comme grenadier (lanceur de grenades) en mai. En juillet 1916, Jean Ricard suit un stage de télémétreur. En août 1916, il gagne la Champagne, puis la Meuse. De septembre à décembre 1916, Jean Ricard stationne sur le Front au bastion Magenta, au bastion Malakoff, à Trigny (Marne), dans le secteur du Godat (entre Cormicy et Loivre). En janvier 1917, le régiment se déplace dans l'Oise vers Château-Thierry, puis en Picardie en février 1917. En avril 1917, Jean Ricard est dans le secteur de Saint-Quentin (Aisne, Picardie), puis de mai à juillet 1917, l'unité est à nouveau sur le Front du Chemin des Dames, à Fismes et Fismettes (Marne), Hurtebise (Bouconville-Vauclair, Aisne), puis rejoint Saint-Quentin.

A noter : croquis du champ de bataille (31 mais 1917). [vue n° 157]

L'original appartient à M. Michel Lecoq.

Jean Baptiste Lucien Ricard, receveur de l'enregistrement, fils de Jean Ricard, sous-ingénieur des Ponts-et-Chaussées à Sigean (Aude), et de Madeleine Sénié, naît le 17 novembre 1896 à Lézignan-Corbières (Aude, Languedoc-Roussillon). Engagé volontaire à 17 ans en avril 1915 (classe 1916, matricule n° 1670 au recrutement de Narbonne), Jean Ricard effectue ses classes à Mornas (Vaucluse) à partir d'avril 1915, puis, en juin 1915, il part pour Viriville (Isère, Rhône-Alpes), et, en octobre 1915, il gagne Taulignan (Drôme, Rhône-Alpes). Jean Ricard est incorporé le 5 décembre 1915 au 58e régiment d'infanterie (58e RI) et poursuit son instruction dans le secteur de Belfort jusqu'en février 1916. En avril, il gagne le Front d'Alsace. Le 28 août 1916, il est versé au 52e régiment d'infanterie (52e RI). Le 24 octobre 1917, Jean Ricard est cité à l'ordre du régiment pour son courage lors des combats du Chemin des Dames. Le 5 janvier 1918, il est hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 38 à Arcis-sur-Aube (Aube, Champagne-Ardenne). De retour au Front, Jean Ricard est intoxiqué par les gaz le 15 juillet 1918, à Baconnes (Marne, Champagne-Ardenne), puis évacué à l'ambulance 13/20. Il est nommé caporal le 18 mars 1919. Le 25 septembre 1919, Jean Ricard est démobilisé et se retire à Sigean (Aude). Il est décoré de la médaille commémorative de la Grande Guerre, de la médaille interalliée, dite de la Victoire, ainsi que de la croix de guerre avec étoile de bronze et de la médaille militaire.

Après la guerre, Jean Ricard est en poste dans l'administration de l'Enregistrement à Arthenay (Loiret), puis à Houdan.

En 1931, il épouse Madeleine Quatrehomme.

Jean Ricard décède à Lézignan-Corbières en 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

Août - décembre 1917 : vues n° 1-34.

1918 : vues n° 34-95.

1919 : vues n° 95-122.

A partir d'août 1917, Jean Ricard et son unité stationnent vers Saint-Quentin (Aisne), alternant séjour sur le Front du Chemin des Dames et repos en secondes lignes. Le 23 octobre 1917, Jean Ricard participe à une offensive victorieuse au Chemin des Dames. En décembre 1917, il stationne dans l'Aisne, puis au camp de Mailly (Marne, Champagne). En janvier 1918, Jean Ricard est évacué à l'hôpital complémentaire d'Arcis-sur-Aube (Aube) à la suite d'une angine ; en février 1918, après une permission de convalescence, il gagne le centre d'instruction divisionnaire (CID), près de Belfort, puis en Alsace. En avril 1918, Jean Ricard stationne dans le secteur de Giromagny (Franche-Comté), puis il gagne les Flandres et le Nord où son régiment subit de fortes pertes. En mai 1918, il cantonne vers Bailleul (Nord-Pas-de-Calais), puis en juin il est en Belgique. En juillet 1918, le 52e RI est envoyé en Champagne. Le 15 juillet 1918, Jean Ricard est évacué pour intoxication par les gaz ; il rejoint un hôpital à Lons-Le-Saunier (Jura), puis à Marseille en août 1918, et enfin, en octobre 1918, un hôpital à Avignon. En novembre 1918, après l'Armistice, il est envoyé dans les Vosges (Neufchâteau), puis à Sarrebourg (Moselle) et en Alsace, à Wissembourg. En janvier 1919, Jean Ricard est de nouveau en Lorraine, où il stationne à Thionville. En mars 1919, il est promu caporal ; en mai, il stationne dans le secteur de Metz et, en juillet, il est versé au 109e régiment d'infanterie (109e RI).

A noter : croquis de barbelés sur le champ de bataille (vue n° 7), lettre originale de Jean Ricard adressée à sa soeur (26 août 1917) [vues n° 11-13]

L'original appartient à M. Michel Lecoq.

Jean Baptiste Lucien Ricard, receveur de l'enregistrement, fils de Jean Ricard, sous-ingénieur des Ponts-et-Chaussées à Sigean (Aude), et de Madeleine Sénié, naît le 17 novembre 1896 à Lézignan-Corbières (Aude, Languedoc-Roussillon). Engagé volontaire à 17 ans en avril 1915 (classe 1916, matricule n° 1670 au recrutement de Narbonne), Jean Ricard effectue ses classes à Mornas (Vaucluse) à partir d'avril 1915, puis, en juin 1915, il part pour Viriville (Isère, Rhône-Alpes), et, en octobre 1915, il gagne Taulignan (Drôme, Rhône-Alpes). Jean Ricard est incorporé le 5 décembre 1915 au 58e régiment d'infanterie (58e RI) et poursuit son instruction dans le secteur de Belfort jusqu'en février 1916. En avril, il gagne le Front d'Alsace. Le 28 août 1916, il est versé au 52e régiment d'infanterie (52e RI). Le 24 octobre 1917, Jean Ricard est cité à l'ordre du régiment pour son courage lors des combats du Chemin des Dames. Le 5 janvier 1918, il est hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 38 à Arcis-sur-Aube (Aube, Champagne-Ardenne). De retour au Front, Jean Ricard est intoxiqué par les gaz le 15 juillet 1918, à Baconnes (Marne, Champagne-Ardenne), puis évacué à l'ambulance 13/20. Il est nommé caporal le 18 mars 1919. Le 25 septembre 1919, Jean Ricard est démobilisé et se retire à Sigean (Aude). Il est décoré de la médaille commémorative de la Grande Guerre, de la médaille interalliée, dite de la Victoire, ainsi que de la croix de guerre avec étoile de bronze et de la médaille militaire.

Après la guerre, Jean Ricard est en poste dans l'administration de l'Enregistrement à Arthenay (Loiret), puis à Houdan.

En 1931, il épouse Madeleine Quatrehomme.

Jean Ricard décède à Lézignan-Corbières en 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Archives militaires : certificat d'instruction pour le tir à la mitrailleuse et certificat de télémétreur-observateur (28 août 1916), autorisation de circulation à la Chapelle-sous-Rougemont (Territoire-de-Belfort, Franche-Comté) pour prendre le courrier du détachement de son régiment (15 mars 1918). [vues n° 1-2]
- Lettres de Jean Ricard adressées à ses parents : lettre écrite lors d'un retour au Front (1er février 1918) [vues n° 3-4], lettre relatant un pélerinage avec l'Amicale des Anciens des 52e et 252e régiments d'infanterie (52e RI et 252e RI) sur les champs de bataille de Laffaux (Aisne) et de Pinon effectué le 15 mai 1938, lors duquel Jean Ricard se remémore l'angoisse des assauts, des combats, la vie dans les tranchées (22 mai 1938) [vues n° 5-15], carte postale de l'ossuaire de Douaumont (Meuse) (17 juin 1956). [vues n° 16-17]
- Coupure de presse comprenant un article intitulé Sur un carnet de route, d'Edmond Haraucourt (journal non identifié, 1916). [vues n° 18-19]

L'original appartient à M. Michel Lecoq.

Jean Baptiste Lucien Ricard, receveur de l'enregistrement, fils de Jean Ricard, sous-ingénieur des Ponts-et-Chaussées à Sigean (Aude), et de Madeleine Sénié, naît le 17 novembre 1896 à Lézignan-Corbières (Aude, Languedoc-Roussillon). Engagé volontaire à 17 ans en avril 1915 (classe 1916, matricule n° 1670 au recrutement de Narbonne), Jean Ricard effectue ses classes à Mornas (Vaucluse) à partir d'avril 1915, puis, en juin 1915, il part pour Viriville (Isère, Rhône-Alpes), et, en octobre 1915, il gagne Taulignan (Drôme, Rhône-Alpes). Jean Ricard est incorporé le 5 décembre 1915 au 58e régiment d'infanterie (58e RI) et poursuit son instruction dans le secteur de Belfort jusqu'en février 1916. En avril, il gagne le Front d'Alsace. Le 28 août 1916, il est versé au 52e régiment d'infanterie (52e RI). Le 24 octobre 1917, Jean Ricard est cité à l'ordre du régiment pour son courage lors des combats du Chemin des Dames. Le 5 janvier 1918, il est hospitalisé à l'hôpital complémentaire n° 38 à Arcis-sur-Aube (Aube, Champagne-Ardenne). De retour au Front, Jean Ricard est intoxiqué par les gaz le 15 juillet 1918, à Baconnes (Marne, Champagne-Ardenne), puis évacué à l'ambulance 13/20. Il est nommé caporal le 18 mars 1919. Le 25 septembre 1919, Jean Ricard est démobilisé et se retire à Sigean (Aude). Il est décoré de la médaille commémorative de la Grande Guerre, de la médaille interalliée, dite de la Victoire, ainsi que de la croix de guerre avec étoile de bronze et de la médaille militaire.

Après la guerre, Jean Ricard est en poste dans l'administration de l'Enregistrement à Arthenay (Loiret), puis à Houdan.

En 1931, il épouse Madeleine Quatrehomme.

Jean Ricard décède à Lézignan-Corbières en 1979.

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

- Photographie de Jean Ricard (1898). [vue n° 1]

- Photographie de Jean Ricard (1902). [vue n° 2]

- Photographie de Jean Ricard (1931). [vue n° 3]

- Photographie de Jean Ricard chez ses parents à Narbonne (1931). [vue n° 4]

- Photographie de Jean Ricard et de son épouse Madeleine, à Saint-Cloud (1938). [vue n° 5]

- Photographie de Jean Ricard et de son épouse Madeleine, à Houdan (1938). [vue n° 6]

- Photographie de Jean Ricard, à Houdan (1942). [vue n° 7]

L'original appartient à M. Michel Lecoq.