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Notice descriptive

  • Clergé régulier (787 [copie]-1794)
    • Ordres religieux de femmes 57 H-74 H
      • Visitandines 63 H

63 H 1-66 Visitandines de Montpellier 1148-1789

Importance matérielle : 3,30
CONTEXTE :
Présentation du producteur :

L'ordre des visitandines fut fondé par saint François de Sales en 1610. Le nom trouve son origine dans le fait que les premières soeurs avaient pour vocation de visiter les malades. Par la suite, dans le contexte de la Contre-réforme, il devint un ordre contemplatif accueillant les femmes de toutes conditions, vivant sous la règle de saint Augustin.

Le fonds des Visitandines de Montpellier, par le jeu complexe des unions d'établissements, est en réalité composé de plusieurs fonds différents. En plus du fonds des Visitandines proprement dit, nous y trouvons :

-le fonds du monastère de Sainte-Claire de Montpellier, connu aussi sous le nom de Notre-Dame-de-Paradis.

-le fonds du couvent Notre-Dame-de-Saint-Gilles, devenu Sainte-Catherine.

-le fonds du monastère Notre-Dame-des-Rives.

-le fonds du prieuré Notre-Dame-de-l'Arboras

1. Les Visitandines de Montpellier

On doit, en grande partie, à l'évêque Pierre de Fenouillet l'installation des Visitandines à Montpellier. Ce prélat, ancien chanoine de la cathédrale de Genève et ami de saint François de Sales, demanda à la mère Jeanne de Chantal, supérieure du couvent d'Annecy, de lui envoyer un groupe de religieuses, dans le but de fonder un établissement à Montpellier. Effectivement, en 1631, six religieuses d'Annecy vinrent s'installer à Montpellier, provisoirement dans une maison qui avait été louée à cet effet et où leur clôture fut solemnellement prononcée. En 1632 la permission d'édifier un couvent dans la ville leur était officiellement donnée.

En même temps plusieurs immeubles, maisons et jardins, furent acquis près de la porte de la Blanquerie, contre les murs de la ville. Un couvent y fut très rapidement construit et, au mois de juin 1636, eut lieu, très solemnellement, le transfert et l'installation des religieuses dans leur nouvelle demeure. Après cette première étape on procéda encore à d'autres acquisitions d'immeubles en vue de l'édification d'une église dont la première pierre fut posée en 1650 et qui fut consacrée en 1656. Le clocher de l'église, quant à lui, fut bâti en 1675.

Pierre de Fenouillet oeuvra aussi pour doter le couvent aussi richement que possible. En 1632, il fit unir aux Visitandines de Montpellier le couvent des Clarisses Notre-Dame-de-Paradis ou de Sainte-Claire qui ne comptait plus aucune religieuse à cette date, et, en 1637, à la mort de la dernière abbesse, le couvent de Sainte-Catherine-de-Saint-Gilles qui possédait lui même le prieuré de l'Arboras et le monastère Notre-Dame-des-Rives.

Au XVIIIe s., la crise du jansénisme ne fut pas sans créer d'importants remous au sein des Visitandines de Montpellier, qui se montrèrent longtemps hostiles à leur évêque Monseigneur de Colbert, lui même favorable au jansénisme. On en vint au point que plusieurs religieuses préférèrent quitter leur couvent pour se réfugier dans celui d'Arles.

Inversement, l'action de Monseigneur Berger de Charancy, évêque ultramontain, favorisa les Visitandines au détriment des Ursulines, leurs voisines. Alors que ces dernières, fidèles au jansénisme, se voyaient interdites de recruter des pensionnaires et finalement même des novices, les Visitandines devaient agrandir leur couvent pour en accueillir.

D'autant plus qu'en 1749 l'évêque de Montpellier décidait de la suppression de l'abbaye de Saint-Félix-de-Montceau ou de Gigean. Les revenus de cet établissement, qui ne comptait presque plus de religieuses, furent rattachés à la Visitation, mais sous des conditions spéciales : il leur était fait obligation d'héberger et d'entretenir un certain nombre de pensionnaires, filles de nouveaux convertis pour certaines (cf. 58 H, fonds de l'abbaye Saint-Félix-de-Montceau).

A la Révolution, le 25 septembre 1792, ordre fut donné aux religieuses de quitter leur couvent. L'église fut transformée en magasin à sel, le monastère devint prison, puis hôpital militaire. Les bâtiments furent tout de même sauvés de la destruction et, à la Restauration finalement rachetés, réparés et réoccupés par les Visitandines.

2. Les Clarisses de Montpellier

L'existence du couvent des soeurs de Saint-Damien de Montpellier, qui devait devenir par la suite le couvent de clarisses Notre-Dame-Paradis, est attesté de façon certaine dès 1247. Le pape Innocent IV, très vigilant sur la naissance et le développement des ordres nouveaux, s'était, en 1246, préoccupé du sort des monastères de l'ordre de Saint-Damien, pour les placer sous l'autorité des Frères mineurs. En 1250 il prend sous sa protection les soeurs du couvent de Saint-Damien de Montpellier.

Cette même année, les soeurs de Saint-Damien reçurent d'un prêtre du nom de Béranger Paul une terre sise à Saint-Martin de Prunet, pour l'édification d'un monastère. L'endroit se trouvant trop éloigné, on vendit cette terre pour en acheter une autre, plus proche du centre de la ville, située, probablement, près de l'actuelle église Saint-Denis, le long de la rue Rondelet. Grâce à un soutien constant de la papauté, un couvent fut rapidement édifié entre 1253 et 1258.

Peu à peu l'appellation de soeurs de Saint-Damien fut abandonnée au profit de celle de soeurs de Sainte-Claire, leur couvent étant nommé Notre-Dame-de-Paradis. Au Moyen-Age on les connaitra sous le nom de Minorettes ou de Soeurs-grises.

En 1525, les Clarisses de Montpellier, en butte aux tracasseries des Frères mineurs qui voulaient les forcer à se réformer, obtinrent du pape Clément VII de suivre la règle de saint Benoît. Deux ans plus tard, pour des raisons qui ne nous sont pas connues, les Clarisses de Montpellier, nouvellement bénédictines, furent transférées dans le couvent de la Petite-Observance, situé près de la porte de la Saunerie. Les Observantins avaient eux même pris la place des conventuels dans leur grand couvent de la porte de Lattes (cf. 17 H 30).

Lors du saccage des églises de Montpellier par les protestants, au mois d'octobre 1561, l'enclos de la Petite-Observance fut envahi et pillé et les religieuses en furent chassées. Puis, le couvent, trop proche des murailles de la ville, fut entièrement rasé pour des raisons défensives, à l'instar de bon nombre d'édifices des faubourgs. Le couvent ne fut jamais rebâti à cet endroit et les Clarisses ne revinrent que très provisoirement en ville, logées dans l'église et la maison Saint-Nicolas, rue de l'Argenterie.

A la mort de la dernière abbesse, Jacquette de Thérondel, l'union du monastère de Sainte-Claire à la Visitation de Montpellier fut prononcé par une bulle du pape Urbain VIII (1632).

3. Notre-Dame-de-Saint-Gilles ou Sainte-Catherine de Saint-Gilles

L'existence de ce couvent de repenties est formellement attestée dès 1247 par une bulle du pape Innocent IV qui le prend sous sa protection avec la totalité de ses biens (63 H 50).

Son emplacement exact est difficile à déterminer. Dans son ouvrage sur la paroisse Saint-Denis de Montpelliéret, Louise Guiraud, s'appuyant sur un acte de 1294 (fonds de la Commune Clôture de Montpellier, EE 250) le place dans les murs de Montpellier, près de l'actuelle descente d'En Barrat. Par cet acte les Ouvriers de la Commune Clôture leur donnaient la permission de construire un escalier sur le mur de contrescarpe du fossé de la ville grâce auquel et grâce aussi à une poterne percée dans les murs, les religieuses pouvaient avoir un accès facile à leur jardin et cimetière qu'elles possédaient hors les murs près de la porte du Pila-Saint-Gely. D'ailleurs ces mêmes Ouvriers finirent par concéder aux repenties la totalité des fossés, entre la porte du Pila-Saint-Gély et la porte de la Salle-l'Evêque.

D'Aigrefeuille place d'emblée le couvent hors les murs, devant la porte du Pila-Saint-Gely, puis parle d'une translation intra muros, qui aurait eu lieu en 1337, en même temps qu'un changement d'habit et de règlement. Mais, plus loin il fait état d'un texte de 1357 (?) dans lequel les ouvriers de la Commune Clôture exposent que le couvent de Notre-Dame-de-Saint-Gilles se trouve entièrement ruiné en raison des "désastres des guerres présentes". On ne voit pas très bien à l'occasion de quels combats cette destuction a pu avoir lieu, puisque le passage des Grandes Compagnies est postérieur de plusieurs années. Mais, en tout état de cause cela impliquerait que le couvent devait se trouver hors les murs.

Par un testament du 23 avril 1348, un riche marchand de Montpellier, Béranger de Meyrueis, faisait un important legs destiné à la fondation, à Montpellier, d'un couvent de femmes ou d'hommes. Les Ouvriers de la Commune Clôture, nommés, par défaut, exécuteurs testamentaires de Béranger de Meyrueis en 1351, profitèrent de cette occasion pour procéder à la réinstallation, dans un autre site, du couvent des repenties de Notre-Dame-de-Saint-Gilles.

Après s'être fait délivrer le legs de Béranger de Meyrueis, les Ouvriers commencèrent à procéder à l'achat d'immeubles près de l'église Sainte-Catherine de Montpellier. Cette église était située près du portail de la Blanquerie. On doit la distinguer de l'église de Sainte-Catherine-de-Sienne, ou de Proulhe, qui était en réalité l'église du couvant des Dominicaines de Montpellier, sises, dans un premier temps au faubourg du Coureau, puis repliées dans les bâtiments de l'hôpital Saint-Guilhem, près de la porte du même nom. Le prieuré de l'église Sainte-Catherine fut par ailleur uni au couvent de Saint-Gilles en 1366.

La construction d'un nouveau couvent fut très activement menée grâce au soutien de la ville, et en octobre 1357 l'évêque de Maguelone et le prieur de Saint-Denis pouvaient, conjointement, lui donner sa règle. Les soeurs, placées sous la règle de saint Augustin, portaient le nom de "soeurs moniales de la bienheureuse Marie de Saint-Gilles". Plus tard, la chronique romane du petit Thalamus note, en date du 20 octobre 1387, "l'union entre les soeurs repenties noires de Sainte-Catherine et les soeurs repenties blanches de Sainte-Madeleine". Une église nouvelle fut édifiée, en remplacement de l'ancienne eglise Sainte-Catherine, et inaugurée en 1390. A cette occasion, la chronique romane du petit Thalamus nomme le couvent "Notre-Dame de Saint-Gilles de Sainte-Catherine de Montpellier". Le détail des cérémonies d'inauguration montre clairement que le couvent était placé sous ces deux patronages, et sous la vigilante protection des pouvoirs publics. Les ouvriers continuèrent à pourvoir à l'entretien des religieuses, notament en leur faisant attribuer les revenus des chapellenies dont ils étaient patrons.

C'est aussi le consulat de Montpellier qui, par un important don en numéraire, permit son union au couvent Notre-Dame de la Rive (7 septembre 1366). Lui furent encore adjoints l'église rurale de Saint-Maurice (1388), un moment le monastère Saint-Léon ou Saint-Germain de Fournès, avec le prieuré de de Saint-Bauzille-de-Montmel (qui revint finalement à l'abbaye Saint-Felix-de-Montceau), et en 1456, le couvent Notre-Dame-de-l'Arboras, près de Lansargues.

Sainte-Catherine fut probablement pillée et passablement endommagée lors des émeutes du mois d'octobre 1561. Par la suite les religieuses ne purent se maintenir dans une ville entièrement protestante, mais sa situation dans les murs préserva le couvent d'une destruction complète. A la faveur d'un rétablissement momentané de la paix, entre 1563 et 1567, le couvent, ou du moins une partie de celui-ci, fut attribué aux Prouilhanes (dominicaines), qui avaient vu le leur, au faubourg Saint-Guilhem, entièrement détruit. Cette occupation donna lieu à un procès entre les dites Proulhanes et les soeurs de Sainte-Catherine qui voulaient réoccuper leur couvent et n'entendaient pas le partager (cf. 62 H 3).

Mais lors de nouveaux troubles en 1567, les religieuses durent évacuer rapidement la ville et se réfugier dans leur prieuré de l'Arboras. A cette occasion, au mois d'octobre 1567, le couvent fut rasé par les protestants, et les soeurs de Sainte-Catherine ne purent ni n'eurent l'occasion de revenir à Montpellier.

A sa mort, Claude de Borne, abbesse, restée seule à l'Arboras, désigna Marie d'Icard pour lui succéder (1600). Mais les Ouvriers de la Commune Clôture, tous protestants, firent valoir leur droit de patronnage pour élire Catherine de Vaulx. Les deux prétendantes se disputèrent, jusque dans les années 1630, les revenus du couvent qui ne fut jamais relevé de ses ruines. Plutôt que de le rétablir, Monseigneur de Fenouillet préféra en demander au Roi l'union à la Visitation. Ce qu'il obtint en 1637, la sanction de l'autorité pontificale intervenant en 1640.

Le clos de Sainte-Catherine de Saint-Gilles ou de l'Arboras fut vendu en 1641 pour 8000 livres par les Visitandines de Montpellier, aux Ursulines de Notre-Dame de la Présentation de Pézenas qui voulaient fonder un couvent de leur ordre à Montpellier.

4- Notre-Dame-des-Rives

Il n'existe plus aucun vestige, même dans la toponymie, du monastère de Notre-Dame-des-Rives, et une trop rare documentation nous empêche d'en faire un historique précis. Sa présence, sur la commune de Fabrègues, est attestée dès 1148, par une donation testamentaire de Gaucelm de Talpilanicis (Talpuziac ?), sans que l'on puisse dire de quel genre d'établissement il s'agissait alors. A moins que cet acte ne marque en réalité sa fondation effective. La documentation postérieure fait état d'un couvent de religieuses augustines. Probablement touché par les destructions de la guerre de Cent Ans, ce prieuré fut uni au couvent de Sainte-Catherine-de-Saint-Gilles en 1366 (63 H 49).

5- Prieuré de l'Arboras

La première mention de l'Arboras, sur la commune de Lansargues, apparait dans la chronique épiscopale d'Arnaud de Verdale, comme une donation par le comte de Mauguio, à l'évêque de Maguelone, en 820, de la "Villa Arboretis".

En 1215 (n.s.), une double donation, de l'évêque de Maguelone Guillaume d'Autignac, et du seigneur de Lunel, Raymond Gaucelm, en faveur de Guize, son épouse, permettent la fondation, à l'Arboras, d'un couvent de religieuses, ayant pour vocation de devenir la nécropole de la famille des seigneurs de Lunel. Un important legs testamentaire, ayant pour but la construction d'un puits dans le jardin du cloître, nous donne la certitude que le couvent est édifié en 1224. Trois bulles pontificales, des années 1245-1247, viennent confirmer les privilèges de l'établissement, placé sous la règle de saint Augustin.

L'union au couvent de Sainte-Catherine-de-Saint-Gilles fut prononcé, à l'instigation du pouvoir pontifical, en 1456 (63 H 49).

Modalités d’entrée :

Saisies révolutionnaires

CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu :

- Visitandines de Montpellier : le fonds contient les textes relatifs à la fondation du couvent, puis aux acquisitions nécessaires à la construction des bâtiments (63 H 8-10). Les réparations et autres travaux sont documentés par de nombreux devis, plans et expertises (63 H 19). Plusieurs liasses permettent de connaître les origines et la dotation des religieuses pendant toute l'existence du couvent (63 H 14-17). La plus grosse partie du fonds concerne la gestion de biens immobiliers disparates constituant les revenus du couvent (63 H 20 à 30).

- Clarisses de Montpellier : le fonds contient de nombreux documents remontant au Moyen Age. Bulles apostoliques, privilèges royaux et interventions ecclésiastiques documentent la fondation du couvent, puis son évolution jusqu'au XIVe s. (63 H 33-38). Une liasse concerne l'opposition des clarisses à la réforme franciscaine du XVe s. (36 H 39). Enfin, les documents administratifs permettent de suivre l'administration des biens du couvent jusqu'aux guerres de Religion (63 H 41- 44).

- Couvent de Saint-Gilles : Les archives antérieures à la guerre de Cent ans ne sont pas conservées. Une partie importante du fonds concerne l'installation dans l'enceinte de la ville (63 H 45-48). On trouve aussi les nominations des abbesses et la réception des religieuses pendant toute la fin du Moyen Age (63 H 54-56). Le patronage sur plusieurs églises, source importante de revenus, est alors exercé régulièrement (63 H 50-53), tout comme la gestion de biens immobiliers dans les environs de Montpellier (63 H 59-60).

- Monastère de Notre-Dame des Rives : de l'histoire de ce couvent ne sont conservée que les privilèges apostoliques, quelques nominations et donations foncières remontant néanmoins aux XIIe-XIVe siècles (63 H 61-62).

- Prieuré d'Arboras : La volonté des seigneurs de Lunel de doter un couvent appelé à servir de nécropole pour la famille Gaucelm est attestée dans de nombreux textes du XIIIe siècle (63 H 63). Le fonds contient des actes de donation (63 H 64) et d'acquisition de biens immobiliers jusqu'en 1391 (63 H 65).

Classement :

Visitation de Montpellier : 63 H 1-32

Couvent Notre-dame de Paradis ou de Sainte-Claire : 63 H 33-44

Couvent de Saint-Gilles puis Notre-Dame de Saint-Gilles ou de Sainte-Catherine de Montpellier : 63 H 45-60

Monastère Notre-Dame-des-Rives : 63 H 61-62

Prieuré Notre-Dame d'Arboras : 63 H 63-65

Pièces isolées : 63 H 66

CONDITIONS D’ACCÈS ET D’UTILISATION :
Langue et écriture des documents : Latin et ancien français
SOURCES COMPLÉMENTAIRES :
Sources complémentaires aux archives de l’Hérault :

Série C : intendance de Languedoc

C 4915 et 6333 : visitandines de Montpellier, ajout d'une chapelle dans l'église (1752)

Sous-série 127 EDT : archives municipales déposées de Lansargues

127 EDT 20 (ancienne cote : CC 6) : usuel du compoix de 1653, tome IV (1653-1789) (dont prieuré de l'Arboras)

Série G : clergé séculier

G 1127 : cartulaire de l'évêché de Maguelone (XIVe s.), fol. 53v et 55 sur le couvent couvent de Notre-Dame-des-Rives

G 1508 : gestion de biens des visitandines à Courmonterral (1640)

G 1525 : gestion de biens des visitandines à Lansargues (1687)

G 2348 : prieuré de l'Arboras, plan du domaine (1773)

Sous-série 1 Q : domaines nationaux (Révolution)

1 Q 125, 383 et 457 : vente du mobilier des visitandines (1790- an VI)

1 Q 1104, 1110, 1111, 1113 et 1114 : vente des biens immobiliers des visitandines (1791-an III)

Bibliographie :

Voir les références données dans :

BEAUNIER (dom Charles), BESSE (dom Jean-Martial), Abbayes et prieurés de l'ancienne France, t. 4 : Provinces ecclésiastiques d'Albi, Narbonne et Toulouse, Paris, Jouve, 1911, p. 197

Voir également :

AGATHANGE DE PARIS (A. BOCQUET), "L'origine et la fondation des monastères de Clarisses en Aquitaine au XIIIe siècle", dans Collectanea francescana, t. 25, 1955.

AIGREFEUILLE (Charles d'), Histoire de la ville de Montpellier depuis son origine jusqu'à notre temps, ed. de La Pijardière, Montpellier, 1879.

AUBERGER (Jean-Baptiste), "Le monastère Notre-Dame-de-Paradis ou Sainte-Claire de Montpellier", Sainte Claire en Languedoc-Roussillon, actes des journées d'études organisées pour le VIIIe centenaire de sainte Claire, p. 183-211, imp. Jouve, 1995.

AZEMA (Xavier), "Le couvent des Ursulines face à Monseigneur G.L. Berger de Charancy (1738-1748)", Bulletin historique de la ville de Montpellier, n° 14, 1990-1992, p. 12-17.

BRUNEL-LOBRICHON (G.), "Diffusion et spiritualité des premières Clarisses méridionales", La femme dans la vie religieuse du Languedoc, Cahiers de Fanjeaux, n° 23, 1988, p. 266.

GERMAIN (A.), "Statuts inédits des Repenties du couvent de Saint-Gilles", Mémoires de la Société archéologique de Montpellier, 1862.

GRASSET-MOREL (L.), Une villette de la baronnie de Lunel : Lansargues, Montpellier, 1903.

GUIRAUD (Louise), La paroisse Saint-Denis de Montpellier, Montpellier, J. Calas, 1887.

LAZAIRE (Elisée), Histoire du monastère de la Visitation-Sainte-Marie de Montpellier, Turin, 1898, imprimerie salésienne.

MOREAU (Marthe), L'âge d'or des religieuses : monastères féminins du Languedoc méditerranéen au Moyen-Age, Montpellier, Chaleil, 1988.

MOREAU (Marthe), Les monastères féminins dans le diocèse de Maguelone des origines au XIIIe s. 1984, thèse de 3e cycle [ADH, TAR 205].

VALETTE (L.), L'Arboras, Lansargues, s.l.n.d., dactylographié [ADH, 313].


Pour aller plus loin

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