Espace personnel

Archives et inventaires en ligne

Notice descriptive

Archives communales de Cazilhac (67 EDT).

  • Répertoire numérique détaillé de la sous-série 67 EDT
  • par Christophe Vigneron, assistant de conservation du patrimoine
  • Archives départementales de l'Hérault
  • Montpellier - 2014
  • Contexte
  • Nom du producteur
    Communauté de Cazilhac, paroisse Saint-Léonce, commune de Cazilhac.
  • Présentation du producteur

    Sous l'Ancien Régime, Cazilhac est aussi identifié sous les variantes Cazillac, Cazilhac-le-Bas.

    Le 14 septembre 1885, Cazilhac-le-Bas prend le nom de Cazilhac (Bulletin des Lois, 1885, XXXI-1307).

    Le territoire de la commune actuelle de Cazilhac est restreint par rapport à celui de la communauté d'Ancien Régime. En effet, la rivière de la Vis, affluent de l'Hérault, formait frontière entre Cazilhac, diocèse de Montpellier, et Saint-Laurent-le-Minier, diocèse d'Alais. La frontière actuelle entre les deux département de l'Hérault et du Gard se situe en deça de la rivière, vers Cazilhac. La situation inverse se retrouve au niveau des communes de Gorniès et de Rogues et Mondardier (Gard).

  • Historique de la conservation

    Les archives anciennes de Cazilhac (antérieures à 1790) ainsi qu'une grande partie des archives modernes (1790-1982) sont conservées en dépôt aux Archives départementales de l'Hérault. L'autre partie des archives modernes, comprenant t l'état civil, ainsi que les archives contemporaines (postérieures à 1982) sont conservées dans la commune.

  • Modalités d’entrées

    Dépôt de la commune de Cazilhac (entrée n° 3010, 11 mars 1996).

  • Contenu et structure
  • Présentation du contenu

    Le fonds déposé est riche de pièces permettant de retracer la vie de Cazilhac depuis le XIVème siècle. Pour la période ancienne, il comprend des délibérations consulaires de 1665 à 1696 et de 1744 à 1791, une collection de compoix depuis le XVIIème siècle, ainsi que les actes paroissiaux depuis 1678. A noter également, sous la cote 67 EDT 1 : des reconnaissances féodales du XIVème siècle au XVIIIème siècle ; et sous la cote 67 EDT 30 : les délibérations du bureau de charité couvrant la période 1690-1852.

    Le fonds d'archives modernes, postérieure à 1789, couvre l'ensemble des domaines d'intervention de la commune. Il comprend notamment les délibérations communales jusqu'en 1950, ainsi que des archives documentant l'activité agricole de la commune et plus particulièrement la viticulture et la sériciculture, classées en série F - Population - Économie sociale - Statistique. L'état civil n'a pas été déposé.

  • Accroissement

    Fonds ouvert

  • Mode de classement

    Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.

  • Conditions d’accès et d’utilisation
  • Modalités d’accès

    Selon les lois et règlements en vigueur.

  • Sources complémentaires
  • Sources complémentaires aux archives de l’Hérault

    Séries d'archives concernant l'Ancien Régime (Avant 1789)

    L'Ancien Régime n'ignore pas les documents statistiques et l'on peut consulter, dans la série C (Administration de la Province de Languedoc) les enquêtes qui présentent souvent un aspect descriptif. La série C réunit les archives des administrations provinciales (intendance, subdélégations, etc.) qui ont régulièrement donné ordre de dresser des tableaux économiques, sociaux et administratifs de la province de Languedoc.

    La série G (archives du clergé séculier) peut apporter d'utiles renseignements sur la vie de la paroisse notamment par le biais des visites pastorales (les procès-verbaux de l'inspection d'une paroisse par l'évêque ou un archiprêtre renseignent sur l'état des lieux et les objets du culte, mais aussi sur le nombre d'habitants des communautés et la situation générale).

    Il est aussi possible d'obtenir une estimation de la population d'un village ou d'une ville à partir des registres paroissiaux (collection du greffe conservée en sous-série 3 E). Ceux-ci permettent d'étudier de nombreux aspects de la vie : noms de famille, choix des prénoms, domiciles, professions, instruction, choix des parrains et marraines...

    Enfin, la justice locale et seigneuriale peut être abordée par la série B qui conserve, entre autres documents, les archives des justices ordinaires (sous-série 10 BP).

     

    Séries d'archives concernant la période révolutionnaire (1790-1800)

    Une étude portant sur la période révolutionnaire implique la consultation de la série L notamment celles des municipalités de canton, des comités de surveillance et des sociétés populaires.

    En sous-série 1 Q (Domaines nationaux), on pourra identifier les acquéreurs des biens nationaux et on trouvera des listes d'émigrés, de prêtres déportés, de condamnés et de détenus.

    Séries d'archives concernant la période moderne (1800-1940)

    Pour cette période, il est essentiel de dépouiller les dossiers issus des bureaux exerçant la tutelle préfectorale sur les communes, classés en série O (Administration et comptabilité communale, 1800-1940).

    La sous-série 1 O rassemble la comptabilité communale, la sous-série 2 O les travaux de construction et d'entretien sur les équipements communaux (mairie, école, église et presbytère, halles, etc.) et les acquisitions/aliénations des biens communaux, le bornage ; ces dossiers sont pourvus de pièces techniques et de nombreux plans ; ils peuvent compléter les éventuelles lacunes des fonds communaux.

    En 3 O on trouvera des renseignements sur les chemins vicinaux et la voirie urbaine.

    En 4 O, on peut retrouver l'origine de certains biens donnés ou légués à la commune, à la paroisse, aux établissements hospitaliers et de bienfaisance, aux établissements culturels (musées).

    Pour la délimitation géographique, l'érection, la fusion de communes, il faut se reporter à la sous-série 1 M (administration générale) que l'on complétera avec la sous-série 3 P (cadastre) pour l'évolution de la propriété foncière communale (notamment sa répartition, la nature des cultures, les moulins, les maisons).

    Pour l'étude de la population, les sous-séries 3 E (Etat civil) et 6 M (Recensement de population) sont incontournables. La sous-série 6 M est essentielle pour le chercheur en histoire locale puisqu'elle regroupe les recensements de population, les statistiques démographiques, les mouvements de population, les archives relatives à l'émigration, l'immigration et aux naturalisations.

    La sous-série 1 R (Recrutement de l'armée) contient des listes d'appel des classes et les registres matricules militaires.

    L'histoire politique d'une commune peut être abordée par la sous-série 3 M : on trouvera notamment les dossiers des élections municipales.

    La série S Travaux publics constitue également une source essentielle en ce qui concerne les ponts, la navigation intérieure, les travaux hydrauliques ou bien les carrières et mines.

    Les archives relatives aux établissements scolaires sont quant à elle conservées en série T. On trouvera aussi dans cette série les inspections et les récolements des archives communales ainsi que les monuments historiques et les affaires culturelles.

    Enfin, les séries V (Cultes) et X (Assistance et prévoyance sociale) regroupent les fonds des conseils de fabrique et des bureaux de bienfaisance.

     

    Série W concernant l'époque contemporaine (depuis 1940)

    Les fonds d'archives des administrations qui ont versé leurs documents postérieurs à 1940 peuvent éclairer l'histoire de la commune au regard de leurs domaines d'activités respectifs.

     

    Iconographie

    Les documents figurés comprennent tout aussi bien des cartes et plans, des gravures et dessins anciens, des reproductions photographiques, des collections de cartes postales.

     

    Archives privées

    Les archives personnelles, familiales et seigneuriales sont regroupées dans les séries J et E. Les archives d'érudits locaux qui permettent d'éclairer l'histoire de la commune, sont regroupées dans la série F.

     

    Archives notariales

    Les Archives départementales conservent également les archives des études notariales. Conservés en sous-série 2 E, ces documents fournissent de précieuses informations sur la vie des habitants. On retrouve également parfois dans ces fonds des archives communales telles que des compoix ou des délibérations consulaires.

     

    Bibliothèque des archives

    Les Archives départementales peuvent également conserver des bulletins paroissiaux et des bulletins municipaux de la commune.

  • Documents séparés

    Sous-série 30 J. Archives concernant les communes de l'Hérault : 30 J 67/1-2

  • Bibliographie

    DAVID Pierre. Les Moulins de l'Hérault : utilisations des eaux de la rivière de Vis par les habitants des communautés de Ganges et Cazilhac au dix-huitième, dix-neuvième et vingtième siècles. In : Cahiers d'Arts et traditions rurales 1991, n°4 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 3024)

    FAGES Céline. Les Meuses de Cazilhac : mise en place d'un sentier de découverte. [S.l. : s.n.], 2000.- 1 vol. (138 p.) (Archives départementales de l'Hérault, coté TAR 664)

    GHISALBERTI Noël. Et si Cazilhac nous contait... ses vingt siècles d'histoire. Ganges : Ed. Sud Burotic, 1994. 185 p. (Réseau des médiathèques Montpellier Méditerranée Métropole, coté LE7244)

    LANGUEDOC-ROUSSILLON. Inventaire général du patrimoine culturel. Patrimoine industriel de l'Hérault. - Lyon : Lieux dits éd, 2014.- 1 vol. (112 p.) (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 6386)

    MARICHY Christine. Réalité toponymique et représentation administrative : Contribution méthodologique à une étude de microtoponymie portant sur 17 communes du département de l'Hérault (34) : Thèse, Université Paul Valéry, Montpellier. - Villeneuve d'Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 2001. 4 volumes (1847 pages) (Archives départementales de l'Hérault, coté TAR 620)

    RIBARD Clément. Notes d'histoire cévenole d'après des documents, la plupart inédits. Nîmes : éd/ Ollé-Lacour, 1996. 344 p. (Réseau des médiathèques Montpellier Méditerranée Métropole, coté OC284RIB)

Pour aller plus loin

Le formulaire de recherche :