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Notice descriptive

  • Archives numérisées de complément
    • Archives d'origine privée PRI
      • Archives familiales
        • Archives de Mme Irène Thomas : fonds Pascal Iacono. 99 PRI 1-2

99 PRI 2 Fonds Pascal Iacono (1886-1921), zouave au 3e régiment de marche de zouaves (3e RMZ), puis infirmier à la 21e section d'infirmiers militaires (21e SIM), puis soldat au 16e escadron du train des équipages militaires (16e ETEM), à la 4e compagnie des cavaliers de remonte, et enfin dans un dépôt de Gardes des Voies de Communication (GVC) : journal de guerre manuscrit et illustré (2 août 1914 - 20 décembre 1916). 1914-1916

Description physique : Document numérisé consultable en ligne. Numérisé par les Archives départementales en 2014 sur un copy book i2s. 300 dpi. Couleur. 43 vues.
CONTEXTE :
Présentation du producteur :

Pascal Iacono, liégeur à Constantine (Algérie), fils de Philippe Iacono et de Cécile Scala, tous deux étrangers naturalisés, naît le 15 février 1886 à Marseille (Bouches-du-Rhône). Conscrit de la classe 1906, il est inscrit sous le matricule n° 141 au recrutement de Constantine (Algérie). Pascal Iacono effectue son service militaire au 4e régiment de zouaves (4e RZ) de 1907 à 1909, période où il participe notamment à des opérations militaires dans la région de Casablanca (Maroc), du 26 octobre 1908 au 18 août 1909. Pascal Iacono épouse Béatrice Marie Napoléone le 17 février 1912 ; ensemble ils ont deux enfants, George Vincent, né le 30 novembre 1912, et Marcel François, né le 16 janvier 1920. Pascal Iacono est mobilisé en août 1914 au 3e régiment de marche de zouaves (3e RMZ). Il est blessé par des éclats de projectiles à Arras (Pas-de-Calais) le 11 novembre 1914, évacué et opéré à l'hôpital temporaire n° 31 de Toulouse (Haute-Garonne, Midi-Pyrénées). Pascal Iacono est ensuite soigné à l'hôpital temporaire n° 29 de Toulouse du 8 mai au 4 juin 1915, puis à l'hôpital temporaire n° 9 d'Agen (Lot-et-Garonne, Aquitaine) jusqu'au 20 juillet 1915. Il est alors classé dans le service auxiliaire le 17 novembre 1915 pour arthrite à l'épaule gauche, puis passe à la 21e section d'infirmiers militaires (21e SIM) le 23 décembre 1915 où il est affecté comme infirmier de salle à l'hôpital de Constantine (Algérie). Pascal Iacono est ensuite versé au service auxiliaire du 3e régiment de marche de Zouaves le 23 avril 1916, puis au 16e escadron du train des équipages militaires (16e ETEM), le 3 mai 1916. Il effectue alors des campagnes en Algérie et en Tunisie du 3 mai 1916 au 7 juin 1917. Pascal Iacono est versé à la 4e compagnie des cavaliers de remonte le 19 décembre 1916, puis passe au dépôt des Gardes des Voies de Communication (GVC), le 1er juin 1917. Il est démobilisé le 11 mars 1919 et réformé définitivement avec une pension temporaire de 20 % le 2 mars 1921. Pascal Iacono est décoré de la médaille commémorative avec agrafe "Casablanca" ; il décède à la station sanitaire de la maison russe à Menton (Alpes-Maritimes) le 15 août 1921.

Nom du producteur : Iacono, Pascal (1886-1921)
Modalités d’entrée :

Fonds numérisé dans le cadre de la Grande collecte Europeana 1914-1918.

CONTENU ET STRUCTURE :
Présentation du contenu :

Pascal Iacono assiste aux bombardements du cuirassier "Goeben" sur Philippeville en août 1914. Il embarque par train spécial pour Alger, le 14 août, puis sur le vapeur "L'Aude" pour Sète (Hérault, Languedoc-Roussillon) le 18 août 1914. Le 2 septembre, il est dans les environs de Barcy-Chambry (Seine-et-Marne, Ile-de-France). Le 17 septembre, Pascal Iacono stationne dans le secteur de Soissons et subit les attaques allemandes. Au mois d'octobre 1914, il est en première ligne dans les tranchées près d'Anzin-Saint-Aubin (Pas-de-Calais, Nord-Pas-de-Calais). Au cours d'une attaque allemande, Pascal Iacono est blessé à l'épaule gauche par balle [vue n° 6]. Il est mis à l'abri par son caporal d'escouade et soigné à la "cabane de tranchée" [vue n° 7] où un pansement lui est fait. Le lendemain, il est conduit au poste de secours d'Otavène, puis déplacé à la gare d'Aubigny (Vendée, Pays de la Loire) [vue n° 8]. Le 17 novembre, il arrive à l'hôpital temporaire n° 31 de Toulouse (Haute-Garonne, Midi-Pyrénées) où une radio révèle 6 éclats de projectile dans son épaule. Le 25 novembre, Pascal Iacono est opéré mais seulement 3 éclats peuvent lui être enlevés. Il reste en convalescence jusqu'au 8 mai 1915, où il est transféré à l'hôpital n° 29 de Toulouse pour faire de la mécanothérapie [vue n° 11]. Pascal Iacono est déplacé à l'hôpital n° 9 d'Agen (Lot-et-Garonne, Aquitaine) où il reste du 4 juin au 20 juillet 1915. Le 24 juillet, il rentre, par le vapeur "Félix Touache", à Philippeville, pour 2 mois de convalescence. Il y retrouve son ami Bayde et apprend le décès de sa mère, morte de chagrin une semaine avant. Le 1er octobre 1915, il rejoint le dépôt de Constantine où il est sert dans la 65e compagnie du 3e RMZ. Pascal Iacono relate ensuite sa vie à la compagnie et les différentes visites médicales qu'il passe consécutivement à sa blessure [vues n° 12-14]. Le 19 novembre 1915, il passe, selon son expression, à la "101e compagnie des bras cassés", puis est engagé le 1er décembre comme coiffeur à la caserne d'artillerie de Philippeville. Pascal Iacono est ensuite versé à la 21e section d'infirmiers militaire (21e SIM), le 23 décembre 1915. Il est ensuite affecté à l'hôpital de Constantine en tant qu'infirmier de salle. Le 15 avril 1916, il est versé au service auxiliaire du 3e RMZ, puis à la 11e compagnie du 16e escadron du train des équipages de Tunis. Le 9 septembre 1916, Pascal Iacono est versé à la 13e compagnie du 16e escadron du train des équipages de Gabès ; il y reste jusqu'au 19 décembre 1916, date à laquelle il passe à la 4e compagnie des cavaliers de remonte.

A noter :

- Dessins aquarellés : "Alsacienne elle espère" [vue n° 1], "Pièce lourde" [vue n° 1], "Un allié de plus - Italie - entré le 20 mai 1915" [vue n° 11], "Artilleur de la pièce humide" [vue n° 16], "Ils se sont rendus pour un morceau de pain et cette boite de conserve" [vue n° 22], "Vive Madame la France dernière conquête" [vue n° 42], "Caserne du train Gabès" [vue n° 43].
- Chants patriotiques écrits à la caserne du train Gabès : Le rêve passe [vues n° 22-23], Ma miette [vues n° 23-25], Prends garde au chemin [vues n° 25-26], Rentrons Mimi [vues n° 27-28], Petite Innocente [vues n° 28-29], Ma Petite Bretonne [vues n° 29-31], la Jolie Boiteuse [vues n° 31-32], la Légende des Flots Bleus [vues n° 32-33], Ma Jolie [vues n° 33-35], Gloire& Honneur aux Nations Civilisées [vues n° 35-36], Clématite [vues n° 37-38], et Bou-dou-Ba-Da-Bou [vues n° 38-41].

SOURCES COMPLÉMENTAIRES :
Informations sur les originaux :

L'original appartient à Mme Irène Thomas.

INDEXATION :
Indexation géographique : Bouches-du-Rhône (Provence-Alpes-Côte d'Azur, France ; département) ; Algérie ; Provence-Alpes-Côte d'Azur (France ; région administrative) ; Sète (Hérault, France) ; Hérault (Occitanie, France ; département) ; Occitanie (France ; région administrative) ; Barcy (Seine-et-Marne, France) ; Seine-et-Marne (Île-de-France, France ; département) ; Île-de-France (France ; région administrative) ; Chambry (Seine-et-Marne, France) ; Soissons (Aisne, France) ; Aisne (Hauts-de-France, France ; département) ; Hauts-de-France (France ; région administrative) ; Anzin-Saint-Aubin (Pas-de-Calais, France) ; Pas-de-Calais (Hauts-de-France, France ; département) ; Vendée (Pays de la Loire, France ; département) ; Pays de la Loire (France ; région administrative) ; Toulouse (Haute-Garonne, France) ; Haute-Garonne (Occitanie, France ; département) ; Lot-et-Garonne (Nouvelle-Aquitaine, France ; département)
Indexation matière : Guerre 1914-1918

Iconographies

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