Marius Pargoire
Pierre Joseph Marius Pargoire, fils de Pierre Pargoire, un cultivateur, et de Gabrielle Pauline Leignadier, naît le 19 mars 1861 à Saint-Pons-de-Mauchiens dans leur maison d'habitation (ADH, 5 Mi 55/24). Enfant, il est pensionnaire au Pic à Béziers. En 1878, il est professeur de classe primaire au collège de Pézenas avant d'être instituteur adjoint à Clermont-l'Hérault puis à Béziers et instituteur titulaire à Aspiran. En 1892, il sera nommé directeur de l'école de Saint-Pargoire puis de celle de Mauguio.
Le 26 septembre 1882 il épouse Augustine Sophie Laetitia Sagnier, elle aussi née à Saint-Pons-de-Mauchiens le 9 septembre 1858. Leur contrat de mariage est passé devant maître Nichet, notaire à Montagnac, le 25 septembre 1882. Tandis qu'elle est sans profession, lui est instituteur à Béziers (ADH, 5 Mi 55/25). Ensemble ils ont trois enfants qui naissent à Saint-Pons-de-Mauchiens. Denis Gabriel Pierre voit le jour le 29 juillet 1883 et Claire Marie Augusta le 19 avril 1888 dans la maison du père de Sophie. Marius est alors domicilié à Aspiran. Son métier d'instituteur l'amène à se déplacer. L'acte de naissance de son dernier fils, Louis Joseph Jules, qui voit également le jour dans la maison de son grand-père maternel le 11 décembre 1893, indique qu'il est domicilié à Saint-Pargoire (ADH, 5 Mi 55/24).
Il s'intéresse d'abord aux sciences naturelles : don d'un spécimen de zaménis viridiflavus (couleuvre) à la Société des sciences naturelles de Béziers en 1886, découverte d'un bousier de variété algérienne à Aspiran en 1891, médaille d'argent pour son importante collection d'histoire naturelle à l'exposition de Sète en 1892, membre titulaire de la Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault depuis 1893.
Peu avant mars 1897 il devient membre de la Société départementale d'encouragement à l'agriculture de l'Hérault créée en avril 1894 (PAR 2008). Il en est un membre actif. Il effectue notamment des visites d'exploitations viticoles notamment pendant lesquelles il prend des photographies et présente des conférences aux autres membres. Le Bulletin de la société fait par exemple un compte rendu de celle qu'il donne sur l'apiculture en août 1899. Marius est alors directeur de l'école communale de Saint-Pargoire (ADH, PAR 2008/4).
Il reçoit de nombreuses récompenses pour son enseignement agricole (JO 1898 et 1908) : médaille de la Mutualité, chevalier du Mérite Agricole en 1898. Il s'investit également dans ce domaine en étant le directeur fondateur de la revue L'enseignement populaire de l'Hérault et de L'annuaire départemental de l'enseignement primaire de l'Hérault.
A sa retraite au 1er janvier 1913, il est domicilié à Saint-Pons-de-Mauchiens (JO 1913). Il y continue son action au sein des diverses sociétés évoquées tout en se livrant à l'apiculture et à des essais sur la vigne (recherche de nouveaux cépages notamment).
C'est dans cette commune qu'il décède le 31 janvier 1937 à 75 ans (ADH, 3 E 293/31). L'enregistrement de sa succession précise qu'il est ancien directeur d'école. Ses biens immobiliers ont été transmis à ses enfants par une donation actée auprès de maître Caladou le 30 novembre 1931 (ADH, 3 Q 12531 et 12532). Son épouse Sophie meurt deux ans plus tard, le 11 novembre 1939 (ADH, 3 E 293/31).
Denis Pargoire
Denis Gabriel Pierre naît le 29 juillet 1883 à Saint-Pons-de-Mauchiens (ADH, 5 Mi 55/24). Prenant la suite de son père, il fait des études couronnées par des prix (tableau d'honneur à Pézenas en 1896, prix d'écriture à Montpellier en 1899) et participe aussi avec succès à différents concours. Bien qu'ayant fait des études, il demeure agriculteur-viticulteur, domicilié d'abord dans sa commune de naissance (ADH, 3 E 293/29 et 3 E 291/19).
Il se marie à Saint-Pargoire le 10 février 1914 avec Marie Rose Berthe Augustine Joséphine Leignadier, née le 13 août 1891. Aucun contrat de mariage n'a été établi. Sa fiche de matricule indique que lors de sa mobilisation le 1er août 1914 il habite à Saint-Pargoire, dans la maison Leignadier, rue du Cimetière (ADH, 1 R 1167). Pendant la Première Guerre mondiale il est ambulancier. Absent entre 1914 et 1919, il écrit tous les jours à sa famille et tient un journal de bord dans un petit carnet. Il réalise aussi des photographies, ayant appris la technique avec son père Marius.
Denis et sa femme ont deux enfants nés à Saint-Pargoire : Denise le 13 novembre 1914 et Gabriel le 12 mai 1920 (ADH, 3 E 291/19).
Il meurt dans cette commune le 30 juillet 1963.
Gabriel Pargoire
Gabriel Jean Marie Armand Pargoire naît le 12 mai 1920 à Saint-Pargoire (ADH, 3 E 291/19).
Il est élève de l'école Saint-Gabriel à Saint-Affrique dans l'Aveyron. A sa sortie il prend la suite de son père et devient viticulteur. Cela ne l'empêche pas de participer plusieurs années aux Jeux floraux d'Occitanie, qui se déroulent en langue d'oc, et d'y recevoir plusieurs prix (en 1934, 1935, 1936).
A la même période Gabriel s'investit aussi dans le mouvement naissant de la Jeunesse Agricole Catholique (JAC). Il en deviendra le responsable départemental dans l'Hérault.
Il épouse Thérèse Marie Joséphine Pauzes, née le 13 mars 1923 à Saint-Pons-de-Mauchiens, le 18 avril 1944. Aucun contrat de mariage n'a été signé. Gabriel est alors désigné comme propriétaire.
Le couple a trois enfants : Guy le 28 février 1945 et Odile le 8 octobre 1946 (ADH, 3 E 293/31), nés à Saint-Pons de Mauchiens, puis Monique née le 9 avril 1955 à Montpellier.
Gabriel prolonge son engagement dans la JAC en devenant membre actif du MFR (Mouvement Familial Rural) ; son engagement dans sa profession en étant président de la cave coopérative « Les Soubergues », secrétaire local du Crédit agricole, des Assurances agricoles ; et son engagement dans la vie locale en étant maire de Saint-Pons-de-Mauchiens de 1960 à 1970 et fondateur de l'Association de Sauvegarde du Patrimoine. Il y meurt le 2 février 1995.
Marcel Saignes
Marcel Léon Louis Saignes est né le 6 juillet 1902 à Lézignan-la-Cèbe et décédé à Montpellier le 8 juin 1979. Après son mariage à Saint-Pons-de-Mauchiens le 11 janvier 1927 avec Thérèse Félicie Joséphine Carcenac née le 14 octobre 1901 et décédée le 3 janvier 1970, il habite Saint-Pons-de-Mauchiens où il est viticulteur.
Engagé très tôt dans la Jeunesse Agricole Catholique (dès sa fondation en 1929), il sillonne le midi de la France avec sa moto pour lancer le mouvement. Il sera toujours très actif dans les activités de la paroisse.